413 resultados para Arendt, H.
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Hannah Arendt est surtout connue pour avoir écrit une magistrale enquête historique sur le totalitarisme (Les origines du totalitarisme) et pour avoir défendu une conception exigeante de la politique développée dans un langage réputé pour être très hellénisant. Cette façon de concevoir la politique repose principalement sur le concept d’action qu’Arendt travaille à redéfinir au sein d’un contexte historique et d’une tradition qui témoignent, selon elle, d’un « oubli de l’action ». Ce qu’Arendt reproche au premier chef à la tradition de la philosophie politique est d’avoir confondu, dès ses premiers balbutiements, le faire et l’agir, interprétant ce dernier à l’aune de la fabrication (poiesis) et recouvrant du même souffle la spécificité de l’action (praxis). Sa propre théorie politique travaille ainsi à repenser l’action pour elle-même et à en faire de nouveau le centre de la vie politique. C’est donc notamment en se référant aux expériences politiques pré-philosophiques athéniennes qu’Arendt parvient à illustrer les potentialités que recèle l’action comprise comme spontanéité dévoilante. Or, il nous apparaît que ses efforts achoppent finalement sur le contexte moderne et que ce fait n’échappe probablement pas à Arendt elle-même. L’impasse suscitée par la modernité est ainsi à nos yeux l’occasion de mettre au jour un versant plus proprement poétique de l’œuvre d’Arendt, se dessinant en filigrane de sa théorie politique et qui n’est que très peu abordé au sein de la littérature secondaire francophone. Pour ce faire, nous proposons dans un premier temps d’interroger les efforts d’Arendt pour valoriser l’action politique afin de faire ressortir les ressources de ce concept. Dans un second temps, nous confrontons le concept d’action au contexte moderne tel que le conçoit Arendt pour montrer qu’il existe dans ses écrits un modèle alternatif de rapport au monde et à autrui que celui mis en avant par l’action et que cet autre modèle doit énormément au poétique.
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Hannah Arendt est surtout connue pour avoir écrit une magistrale enquête historique sur le totalitarisme (Les origines du totalitarisme) et pour avoir défendu une conception exigeante de la politique développée dans un langage réputé pour être très hellénisant. Cette façon de concevoir la politique repose principalement sur le concept d’action qu’Arendt travaille à redéfinir au sein d’un contexte historique et d’une tradition qui témoignent, selon elle, d’un « oubli de l’action ». Ce qu’Arendt reproche au premier chef à la tradition de la philosophie politique est d’avoir confondu, dès ses premiers balbutiements, le faire et l’agir, interprétant ce dernier à l’aune de la fabrication (poiesis) et recouvrant du même souffle la spécificité de l’action (praxis). Sa propre théorie politique travaille ainsi à repenser l’action pour elle-même et à en faire de nouveau le centre de la vie politique. C’est donc notamment en se référant aux expériences politiques pré-philosophiques athéniennes qu’Arendt parvient à illustrer les potentialités que recèle l’action comprise comme spontanéité dévoilante. Or, il nous apparaît que ses efforts achoppent finalement sur le contexte moderne et que ce fait n’échappe probablement pas à Arendt elle-même. L’impasse suscitée par la modernité est ainsi à nos yeux l’occasion de mettre au jour un versant plus proprement poétique de l’œuvre d’Arendt, se dessinant en filigrane de sa théorie politique et qui n’est que très peu abordé au sein de la littérature secondaire francophone. Pour ce faire, nous proposons dans un premier temps d’interroger les efforts d’Arendt pour valoriser l’action politique afin de faire ressortir les ressources de ce concept. Dans un second temps, nous confrontons le concept d’action au contexte moderne tel que le conçoit Arendt pour montrer qu’il existe dans ses écrits un modèle alternatif de rapport au monde et à autrui que celui mis en avant par l’action et que cet autre modèle doit énormément au poétique.
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Fil: Patierno, Nicolás. Universidad Nacional de La Plata. Facultad de Humanidades y Ciencias de la Educación; Argentina.
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Two central strands in Arendt's thought are the reflection on the evil of Auschwitz and the rethinking in terms of politics of Heidegger's critique of metaphysics. Given Heidegger's taciturnity regarding Auschwitz and Arendt's own taciturnity regarding the philosophical implications of Heidegget's political engagement in 1933, to set out how these strands interrelate is to examine the coherence of Arendt's thought and its potential for a critique of Heidegger. By refusing to countenance a theological conception of the evil of Auschwitz, Arendt consolidates the break with theology that Heidegger attempts through his analysis of the essential finitude of Dasein. In the light of Arendt's account of evil, it is possible to see the theological vestiges in Heidegger's ontology. Heidegger's resumption of the question concerning the categorical interconnections of the ways of Being entails an abandonment of finitude: he accommodates and tacitly justifies that which can have no human justification.
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Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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A lo largo de La condición humana, Arendt utiliza el concepto de cuerpo asociado a las tres actividades que conforman el principio de vita activa. Estas actividades, configuran la complejidad de lo humano sólo en una parte, puesto la condición humana también se define a partir del ejercicio de la contemplación. ?La expresión vita activa toma su significado de la vita contemplativa; su muy limitada dignidad se le concede debido a que sirve las necesidades y exigencias de la contemplación en un cuerpo vivo? (Arendt, H. 2014:28). La propuesta de analizar no sólo lo que pensamos, sino trasladar el análisis respecto de lo que hacemos y lo que nos define como humanos en el mundo que habitamos, es la marca de la filosofÃa arendtiana; que muy lejos de proponerse tareas monumentales, nos brinda herramientas conceptuales para analizar nuestras acciones más mundanas. Al preocuparse por la reflexión respecto de aquello que queda ?por fuera? de la contemplación, Arendt abre las puertas a un tipo de análisis asociado a las tareas cotidianas, al trabajo y al cuerpo humano, poniéndolo en tensión entre la naturaleza y la polÃtica
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A lo largo de La condición humana, Arendt utiliza el concepto de cuerpo asociado a las tres actividades que conforman el principio de vita activa. Estas actividades, configuran la complejidad de lo humano sólo en una parte, puesto la condición humana también se define a partir del ejercicio de la contemplación. ?La expresión vita activa toma su significado de la vita contemplativa; su muy limitada dignidad se le concede debido a que sirve las necesidades y exigencias de la contemplación en un cuerpo vivo? (Arendt, H. 2014:28). La propuesta de analizar no sólo lo que pensamos, sino trasladar el análisis respecto de lo que hacemos y lo que nos define como humanos en el mundo que habitamos, es la marca de la filosofÃa arendtiana; que muy lejos de proponerse tareas monumentales, nos brinda herramientas conceptuales para analizar nuestras acciones más mundanas. Al preocuparse por la reflexión respecto de aquello que queda ?por fuera? de la contemplación, Arendt abre las puertas a un tipo de análisis asociado a las tareas cotidianas, al trabajo y al cuerpo humano, poniéndolo en tensión entre la naturaleza y la polÃtica
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A lo largo de La condición humana, Arendt utiliza el concepto de cuerpo asociado a las tres actividades que conforman el principio de vita activa. Estas actividades, configuran la complejidad de lo humano sólo en una parte, puesto la condición humana también se define a partir del ejercicio de la contemplación. ?La expresión vita activa toma su significado de la vita contemplativa; su muy limitada dignidad se le concede debido a que sirve las necesidades y exigencias de la contemplación en un cuerpo vivo? (Arendt, H. 2014:28). La propuesta de analizar no sólo lo que pensamos, sino trasladar el análisis respecto de lo que hacemos y lo que nos define como humanos en el mundo que habitamos, es la marca de la filosofÃa arendtiana; que muy lejos de proponerse tareas monumentales, nos brinda herramientas conceptuales para analizar nuestras acciones más mundanas. Al preocuparse por la reflexión respecto de aquello que queda ?por fuera? de la contemplación, Arendt abre las puertas a un tipo de análisis asociado a las tareas cotidianas, al trabajo y al cuerpo humano, poniéndolo en tensión entre la naturaleza y la polÃtica
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Il semble régner aujourd’hui une certaine confusion lorsqu’on aborde des concepts et réalités politiques tels que le pouvoir, l’autorité, la domination, voire même la violence. De plus, les sociétés démocratiques et libérales contemporaines s’accordent de plus en plus avec un modèle de gouvernance individualiste et conformiste, ce qui semble limiter significativement toute forme de sens commun. En tant que réalité et catégorie spécifique du politique, l’autorité semble à cet égard s’effacer pour laisser place à une nouvelle figure. Celle-ci combine différents concepts et réalité du politique tels qu’autorité, pouvoir, violence, force, puissance souvent incarné par le chef ou le leader politique, ou encore est institutionnalisée au sein du gouvernement en place. La combinaison de ces différents concepts pour n’en former qu’un rend plutôt confuse notre compréhension de l’autorité et rend conflictuel sa relation avec l’égalité. Pour Hannah Arendt, la disparition de la catégorie politique de l’autorité s’exprime par l’intermédiaire d’une crise. Une crise marquée par une rupture du sens commun qui met en échec non seulement l’égalité entre les citoyennes et citoyens, mais aussi notre façon de concevoir le politique dans son ensemble. Réfléchir à la crise de l’autorité nous amèneras donc à repenser le politique, et ce faisant, les notions d’autorité et d’égalité. Dans ce mémoire, nous soutenons qu’une forme d’équilibre entre l’autorité et l’égalité est toujours possible, et même nécessaire dans notre monde politique contemporain.
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Maestria en Filosofia