978 resultados para 1918
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L’application aux civils du concept de « sortie de guerre » offre aux historiens de nouvelles pistes de recherche. Bien que la mobilisation culturelle de l’enfance dans la Grande Guerre ait fait l’objet de plusieurs études depuis les dernières années, le processus de démobilisation reste, quant à lui, peu exploré. Ce mémoire s’intéressera donc à la « sortie de guerre » chez les enfants français, à travers des sources inédites : des lettres adressées au président des États-Unis, Woodrow Wilson, à la fin de 1918. L’analyse met en lumière la perception des enfants sur la paix, la guerre, les Américains, et les changements de leur quotidien depuis l’armistice. Après une première partie historiographique, le deuxième chapitre portera sur la représentation de Wilson, des Américains et de la paix. Dans le dernier chapitre seront analysés le quotidien des enfants dans les mois suivant l’armistice, les représentations de la guerre et le processus de démobilisation. Fin 1918, la guerre tient encore beaucoup de place dans les propos des enfants et peu de signes de démobilisation émergent de leurs lettres. Ainsi, le président américain est représenté comme le sauveur de la France et le grand vainqueur de la guerre plutôt qu’en apôtre de la paix. Le sujet principal des lettres porte ainsi sur la reconnaissance et la gratitude des enfants envers le président et les États-Unis pour leur participation à la guerre et pour l’aide à la victoire. Les valeurs et le passé communs entre les deux pays alliés, exploités par la propagande de guerre, sont soulignés par les enfants. La fin de la guerre commence à peine à se faire ressentir dans le quotidien des enfants. La période est marquée par les célébrations de la victoire. De plus, la peur tend à s’atténuer avec la fin des violences de guerre et des nouveaux deuils. Les perturbations de la guerre demeurent cependant chez plusieurs enfants, particulièrement chez les réfugiés et les orphelins de guerre : la pauvreté, les séparations familiales et les privations alimentaires en affectent ainsi plusieurs. La perpétuation de ce climat de guerre influence la démobilisation des enfants, qui manifestent leur patriotisme et leur haine de l’ennemi. Les représentations de l’ennemi et des combattants du temps de la guerre prévalent donc encore, mais les enfants expriment néanmoins leur lassitude du conflit et leur désir d’un rapide retour à la normale.
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Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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L’Action française fut un mouvement idéologique et intellectuel marquant de l’histoire politique et culturelle de la Troisième république. Elle défendait, au moyen d’une rhétorique nationaliste et antirépublicaine, ainsi que d’un militantisme tapageur et d’un journal quotidien, l’idée d’une restauration de la monarchie en France sur les ruines d’une démocratie qu’elle estimait viciée et délétère. Durant la Grande Guerre, elle mit cependant en veilleuse son combat royaliste et se recentra sur son patriotisme. Cette approche la mena à appuyer pendant tout le conflit les gouvernements de défense nationale issus d’une Union sacrée résolument républicaine et à se poser comme l’un des principaux remparts contre les menaces à la nation, qu’elles soient intérieures ou extérieures. À l’issue du conflit, l’Action française était ainsi devenue un acteur politique reconnu et elle avait acquis une notoriété intellectuelle inédite. Cette volte-face notable n’a néanmoins été que très peu abordée de front dans l’historiographie du mouvement. Le présent mémoire vise à y remédier par l’examen du parcours politique et de l’évolution idéologique de l’Action française à partir de l’analyse des chroniques à saveur politique publiées dans son quotidien entre 1914 et 1918, ainsi que de rapports d’enquêtes de la Sûreté générale du ministère de l’Intérieur. Cette étude dresse un portrait plutôt bigarré de ce parcours et de cette évolution. En effet, au moment où le journal et les maîtres de l’Action française attinrent une renommée singulière grâce à leur discours et leurs campagnes guidés par l’intérêt national, son militantisme fut en contrepartie pratiquement annihilé par la mobilisation militaire. De même, malgré son adhésion de principe à la trêve politique que fut l’Union sacrée, l’Action française ne délaissa pas pour autant son procès idéologique du régime républicain et la valorisation de son projet royaliste. La façon dont l’Action française a commenté et pris part à la vie politique de la Grande Guerre révèle également cette équivoque, tout en offrant un portrait singulier des grands débats de cette période.
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Ce mémoire revient sur la première tutelle de la Ville de Montréal, imposée par le gouvernement provincial de 1918 à 1921. Pour l’occasion, le Lieutenant-gouverneur du Québec nomme cinq administrateurs afin de gérer les affaires courantes de la municipalité. Peu connu des historiens et du public, cet événement suscite des changements profonds dans les structures politiques et administratives de la Ville qui laissent des empreintes dans la vie quotidienne actuelle des Montréalais. Puisqu’ils ne sont pas redevables devant la population, les commissaires mettent en œuvre plusieurs réformes souvent impopulaires qui permettent de rétablir l’équilibre budgétaire de la Ville. Au passage, ils tentent de moderniser l’administration municipale dont le fonctionnement est jusque-là incompatible avec les réalités d’une population grandissante et d’un espace urbain accru par les nombreuses annexions. Notre étude souligne les réformes implantées par la Commission administrative au niveau de la fiscalité, de l’organisation des services municipaux et des politiques d'urbanisme. Elles s’inspirent de réformes mises en œuvre dans plusieurs villes nord-américaines de grande taille. Durant leur mandat, les nouveaux administrateurs cherchent à imposer un modèle d’administration s’inspirant de grandes entreprises privées et réussissent à réduire de manière substantielle le déficit de la Ville. Enfin, une attention particulière est accordée à la fin du mandat de la Commission administrative et au régime administratif qui lui fait suite.
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Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de certains documents visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La fête nationale française, décrétée en 1880, vise à consolider l’adhésion à la Troisième République, régime né dix ans auparavant et toujours en déficit de légitimité. Malgré les efforts du gouvernement pour rejoindre les Français de toutes allégeances, des discordes idéologiques persistent et la fête nationale du 14-Juillet ne parvient pas à faire l'unanimité. Telle est la situation sociale et politique de la France à l’aube de la Grande Guerre. Alors que se multiplient les batailles et les pertes militaires, la conviction d'une guerre courte fait place à la réalité d'une guerre aussi destructrice qu’interminable. Les 14-Juillet de ces années-là démontrent la nécessité d'adapter les célébrations nationales à la réalité de la guerre totale et des besoins qu'elle engendre. Parallèlement, le deuil et la souffrance de la guerre ravivent les oppositions sociales et politiques d'avant-guerre, remettant en question les capacités du gouvernement à faire face à la situation, menaçant tant l'Union Sacrée que la République. L'entrée en guerre des États-Unis, en avril 1917, offre l'occasion à quelques hommes politiques prévoyants de rétablir la cohésion sociale autour des valeurs républicaines. En 1917, puis en 1918, le gouvernement mise sur l'union des fêtes nationales républicaines française et américaine pour ranimer l'espoir, le courage et le patriotisme de tous les Français. Au-delà de l'hommage rendu à un allié que l'on espérait plus, l'union des deux fêtes devient le symbole de la solidarité et de la fraternité qui unit les deux Républiques-sœurs, et réaffirme la force et la légitimité du régime français en place. Le 14-Juillet, emblème du parcours social et politique français, connaît donc, à l’occasion de la Grande Guerre, une mutation, une redéfinition de sens. À l'image de la France, « moderne », le 14-Juillet tel que développé lors du conflit, ne cesse de s'adapter aux besoins et à l'image d'une société en constante évolution.
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Se presenta la coyuntura educativa del curso escolar 1917-1918 en la población de Inca (Mallorca) a partir del análisis de una memoria realizada por D. Antoni Ferrer Fanals, maestro de la escuela pública número 1. Esta memoria forma parte de un legajo no catalogado, es un pliego oficial con tres caras escritas a mano, y consta de tres puntos. En primer lugar presenta una relación de los trabajos y actividades que se realizaron durante el año; en segundo lugar, relaciona los resultados obtenidos (alumnado matriculado, asistencia, etc); finalmente, los obstáculos que han dificultado las tareas escolares, entre los que destaca la notoria indiferencia de los padres y el poco interés que sienten por la instrucción y educación de sus hijos.
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Crédito variable para Bachillerato en Historia y Literatura. Pretende analizar el periodo histórico cultural de entreguerras en USA, las transformaciones que se producen y su repercusión en Europa y Catalunya. La información se estructura en torno a los temas: 1. La intervención norteamericana en la Primera Guerra Mundial; 2. La crisis de la postguerra (1918-20); 3. La década de la prosperidad (1921-1929); 4. El Crack del 29 y la gran regresión económica; 5. Los EUA del 1933 al 1939. Incluye temporalización y recursos didácticos entre otros y parte de la base de que es un periodo fundamental para el desarrollo de la historia universal posterior.
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Este artículo realiza un análisis de la reforma educativa habida en España desde finales del siglo XIX en lo referente a la enseñanza secundaria y que culmina con la creación en 1918 del primer Instituto-Escuela, al que seguiran algunos otros y cuya trayectoria se vería interrumpida por la Guerra Civil Española. Se pretende mostrar: primero, cómo la creación y organización de estos Institutos-Escuela fue resultado de un previo convencimiento, entre los hombres de la ILE (Institución Libre de Enseñanza), de la inviabilidad de las reformas educativas emprendidas; segundo, cómo dicha creación fue la tercera fase de tres estrategías diferentes con un mismo objetivo: la reforma de la segunda enseñanza; tercera, la viabilidad y eficacia de un modelo de reforma a largo plazo, basado en la formación de los profesores que la iban a llevar a cabo; cuarta, cómo el fracaso de dicha reforma se debió a un hecho externo, la Guerra Civil Española.
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Se describe una exposición realizada en Madrid llamada Mimesis, la cuál se centra en los realismos modernos. Se muestra en sus obras los hechos ocurridos en los años veinte. Se explican los aspectos o características más importantes de esta pintura que son la representación de naturalezas muertas, retratos e interiores. Se exponen las áreas temáticas de la exposición y se explican sus rasgos generales. La primera de ellas es la sustancia y forma de las cosas, la segunda está dedicada a la identidad y representación, es decir son los retratos. La tercera área contiene escenarios íntimos. El resto de las áreas de la exposición representan las pasiones metropolitanas, paisajes agrícolas, urbanos e industriales y por último los años treinta y con ello los regímenes dictatoriales.
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Esta innovación obtuvo un premio de la Consejería de Educación de la Comunidad de Madrid en 2004
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Dividido en tres partes, se repasan en ellas las características de las cinco grandes potencias europeas del momento: los imperios británico, alemán, ruso, austro-húngaro y la república de Francia, así como las figuras de sus gobernantes; en segundo lugar, trata de la expansión por el continente de un frágil sistema de alianzas, y por último, del polvorín político de los Balcanes. Incluye fragmentos de fuentes históricas originales, así como material de aprendizaje activo: ejercicios, preguntas y pruebas.