999 resultados para Surmoi, La joie, Le désir


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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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Ce mémoire engage une réflexion sur la plénitude dans la pensée de Charles Taylor, et plus particulièrement dans son maître ouvrage L’âge séculier. L’idée de plénitude y est intimement liée à celles de modernité, de croyance et d’incroyance. C’est que, pour Taylor, comprendre la modernité implique de saisir le changement qui nous a permis de passer d’un contexte dans lequel il était impensable de ne pas croire en Dieu à un contexte dans lequel la croyance n’est qu’une option. Ce changement tourne essentiellement autour d’une modification de notre représentation de la plénitude. Qu’est-ce que la plénitude pour notre auteur ? Elle est la condition à laquelle tend tout homme et implique une réponse, tacite ou pas, à la question du sens de la vie. Mon principal objectif sera de saisir la nature de la plénitude telle que la conçoit Taylor. Je montrerai que la double définition de la plénitude dans L’âge séculier génère une certaine tension entre la plénitude conçue comme un événement unique et comme une aspiration constante vers le sens (qui correspond aussi au bien). Je proposerai une résolution de cette tension à travers une compréhension de la plénitude qui vise à en restituer l’unité fondamentale, l’idée étant de saisir la plénitude comme événement unique et comme aspiration constante au sens, non pas séparément, mais dans leur relation. Ce modèle d’interprétation, fourni par l’idée d’éternité, que l’on retrouve aussi dans L’âge séculier, me conduira à établir une coïncidence entre la poursuite de la plénitude et le désir d’éternité. Tous deux ont le même but fondamental : à travers l’inscription de moments qualitativement privilégiés et uniques, constitutifs de la vie, dans la totalité de cette vie, ils visent à en dévoiler le sens et à lui conférer une certaine pérennité. À plus forte raison, ce que j’entends montrer à travers la coïncidence entre plénitude et éternité, c’est que la quête de plénitude n’engage pas nécessairement la perspective religieuse déployée dans L’âge séculier, mais plutôt une forme de transcendance que l’on pourrait qualifier de « temporelle ».

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La littérature disponible sur un sujet particulier témoigne à la fois de l'intérêt qu'il suscite, des efforts qui furent consacrés à son exploration et également de l'étendue du travail qu'il reste à accomplir. La prise de décision familiale fait partie de ces sujets très souvent étudiés et la littérature en marketing se rapportant directement ou indirectement à ce domaine de recherche est abondante. L'intérêt est donc soutenu, mais force est de constater, comme le souligne Wortzel [1980], que si nous avons appris beaucoup sur la prise de décision familiale, il y a encore énormément à découvrir, ne serait-ce qu'en tenant compte dans notre approche des changements sociaux qui rendent nos connaissances actuelles obsolètes…

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Depuis plusieurs décennies la philosophie, comme la théologie, a trouvé dans la thématique du désir une tentative paradoxale de sauvegarder une pensée de la totalité. A partir de Michel de Certeau, une pensée du multiple pur qui puisse entendre le bris des voix mondaines est possible. Par un parcours en trois temps, les a. tentent d'exposer comment, au niveau des discursivités, l'histoire, opération du deuil et de l'écart, se défie de l'emmurement opéré par la philosophie ; puis, au niveau des singularités, comment la mystique, par l'exemple d'un poème de Jean de la Croix, ne s'exacerbe pas d'un désir porté vers l'absent, mais dévoile la présence sans rassemblement des multiplicités ; enfin, pourquoi cet effondrement de l'un ne verse pas, au niveau ontologique, dans une tautologie de l'être.

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Ce mémoire porte sur le travail de l’intertextualité dans les quatre oeuvres que Jorge Semprun (1923-) a consacrées à ses souvenirs de déportation au camp de Buchenwald : Le grand voyage (1963), Quel beau dimanche! (1980), L’écriture ou la vie (1994) et Le mort qu’il faut (2001). Chaque oeuvre poursuit la recherche d’un langage approprié à la narration d’une expérience qui résiste obstinément à sa représentation. L’intertextualité, de même que les réminiscences musicales, filmiques ou picturales, composent chez Semprun une image complexe de l’expérience du déporté, faisant coexister l’ombre et la lumière, l’angoisse et la joie, le mal radical et la fraternité, loin de tout cliché manichéen. Il s’agira ici de lire ce témoignage magnifique sur les camps nazis comme un dialogue profond entre l’art et la barbarie, la création et la destruction, la mémoire culturelle et la mémoire traumatique.