Évaluation des effets dento-alvéolaires et squelettiques de l'expansion palatine rapide assistée chirurgicalement à l'aide de tomodensitométrie à faisceau conique

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

L'analyse des effets de l'expansion palatine rapide assistée chirurgicalement chez les jeunes adultes tels qu'observés au laboratoire du sommeil

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

Effets parodontaux d'une expansion palatine rapide assistée chirurgicalement (EPRAC) : évaluation clinique et évaluation radiologique à l'aide de la tomodensitométrie à faisceau conique

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

Évaluation des effets de l’expansion palatine rapide assistée chirurgicalement (EPRAC) sur les voies aériennes supérieures à l’aide de la tomodensitométrie à faisceau conique

Introduction : L’expansion palatine rapide assistée chirurgicalement (EPRAC) est une option de traitement privilégiée chez les patients ayant atteint la maturité squelettique et présentant une déficience transverse du maxillaire. L’effet bénéfique de l’EPRAC sur la fonction respiratoire est régulièrement mentionné, toutefois, encore peu d’études ont évalué son impact sur les voies aériennes supérieures. L’objectif de cette étude clinique prospective comparative consistait à évaluer les effets tridimensionnels de l’EPRAC sur la cavité nasale, le nasopharynx et l’oropharynx à l’aide de la tomodensitométrie. Méthodologie : L’échantillon était constitué de 14 patients (5 hommes, 9 femmes) dont l’âge moyen était de 23,0 ± 1,9 ans (16 ans 4 mois à 39 ans 7 mois). Tous ont été traités avec un appareil d’expansion de type Hyrax collé et l’expansion moyenne a été de 9,82 mm (7,5 - 12,0 mm). Tous ont eu une période de contention d’une année avant le début de tout autre traitement orthodontique. Une évaluation par tomodensitométrie volumique à faisceau conique a été réalisée aux temps T0 (initial), T1 (6 mois post-expansion) et T2 (1an post-expansion) et le volume des fosses nasales, du nasopharynx et de l’oropharynx ainsi que les dimensions de la zone de constriction maximale de l’oropharynx ont été mesurés sur les volumes tridimensionnels obtenus. Résultats : Les résultats radiologiques ont démontré une augmentation significative du volume des fosses nasales et du nasopharynx ainsi qu’une augmentation de la zone de constriction maximale de l’oropharynx à 6 mois post-expansion. Par la suite, une portion du gain enregistré pour ces trois paramètres était perdue à un an post-EPRAC sans toutefois retourner aux valeurs initiales. Aucun effet significatif sur le volume de l’oropharynx n’a été observé. De plus, aucune corrélation significative entre la quantité d’expansion réalisée et l’ensemble des données radiologiques n’a été observée. L’analyse de la corrélation intra-classe a démontré une excellente fiabilité intra-examinateur. Conclusions : L’EPRAC entraîne un changement significatif du volume de la cavité nasale et du nasopharynx. L’EPRAC ne modifie pas le volume de l’oropharynx, par contre, un effet significatif sur la zone de constriction maximale de l’oropharynx est noté. Les effets observés n’ont pas de corrélation avec le montant d’activation de la vis d’expansion.

Effet de l’expansion palatine sur le bruxisme du sommeil chez des enfants en comparant des appareils d’expansion palatine rapide collé ou bagué

Introduction : Le bruxisme du sommeil est un désordre du mouvement décrit comme un mouvement involontaire de la mastication durant le sommeil. Cette parafonction est observée dans 14-38% de la population pédiatrique. Un lien a été trouvé entre les événements respiratoires et les épisodes de bruxisme. L’expansion palatine rapide (EPR) est un traitement orthopédique effectué chez les enfants en croissance pour régler un manque transverse squelettique du maxillaire supérieur. Quelques études ont observé que l’apnée obstructive du sommeil a été diminuée par un traitement d’expansion palatine rapide. Objectifs : Étant donné que le bruxisme est en lien avec des événements respiratoires et que l’expansion palatine rapide augmente la dimension des cavités nasales, l’objectif de la présente étude est d’évaluer la possible réduction du bruxisme après le traitement d’expansion rapide. Méthodes : Ce projet pilote est une étude clinique randomisée contrôlée de patients consécutifs qui a inclus 27 enfants (8-14 ans, 8 garçons et 19 filles) avec ou sans bruxisme du sommeil. Tous ces patients sont venus à la clinique d’orthodontie de l’Université de Montréal et présentaient un manque transverse du maxillaire supérieur (au moins 5 mm). Dans le cadre de l’étude, les patients devaient passer un enregistrement polysomnographique ambulatoire avant le traitement d’expansion palatine (T0) et après l’activation de l’appareil d’expansion (T1). Résultats : Les résultats démontrent une diminution du bruxisme chez 60% (9 patients) de nos patients bruxeurs. L’interaction entre le traitement et les groupes (Br et Ctl) s’est avérée significative (p=0,05 ANOVA mesures répétées), et démontre une diminution du bruxisme chez les bruxeurs (p=0,04, t-test paire). Les médianes (min, max) du groupe avec bruxisme sont passées de 3,11 (2,06; 7,68) à 2,85 (0,00; 9,51). Les paramètres de sommeil sont restés stables (Stade N1/N2/N3, REM, efficacité du sommeil), ainsi que les paramètres respiratoires et le ronflement. Conclusion : Une réduction du bruxisme a été observée lors de cette étude, mais un échantillonnage plus grand est nécessaire pour conclure.

Post orthodontic effects of SARPE on sleep-disordered breathing in young adults as observed in a sleep laboratory

Introduction: L’expansion palatine du maxillaire a beaucoup d’effets positifs sur la respiration et la qualité du sommeil, mais peu d'études ont examiné ces données sur des adultes ayant dépassé l’âge permettant de bénéficier d'une expansion palatine conventionnelle. Le but de cette recherche est d’évaluer la stabilité de l’EPRAC (expansion palatine rapide assistée chirurgicalement) et son effet sur les troubles respiratoires après l’ablation des appareils orthodontiques. Méthodes: Neuf patients (Âge moyen 21, entre 16-39 ans) nécessitant une EPRAC ont passé des nuits dans un laboratoire de sommeil, et ce avant l’EPRAC, après l’EPRAC, et après l’ablation des appareils fixes. Les radiographies céphalométriques postéroantérieures ainsi que les modèles d’étude ont été pris pendant ces trois périodes de temps. Résultats: L’analyse des modèles d’étude a démontré une récidive significative au niveau des distances inter-molaires et inter-canines au niveau du maxillaire seulement. Les analyses céphalométriques ont démontré une récidive au niveau de la largeur maxillaire. Aucun changement important n'a été observé dans les stades de sommeil, mais une réduction importante dans l’index de ronflement a été notée. De plus, il y avait moins de changements entre les stades de sommeil. Conclusions: La récidive squelettique est minime et cliniquement non significative. Par contre, les changements dans les distances intermolaires et intercanines sont cliniquement importants. Il semble également qu'une EPRAC ait un effet positif sur la qualité de sommeil par la réduction de l’indice de ronflement ainsi que sur la diminution des changements entre les stades de sommeil.

The Evidence of the Rugoscopy Effectiveness as a Human Identification Method in Patients Submitted to Rapid Palatal Expansion

The objective of this study was to demonstrate the effectiveness of rugoscopy as a human identification method, even when the patient is submitted to rapid palatal expansion, which in theory would introduce doubt. With this intent, the Rugoscopic Identity was obtained for each subject using the classification formula proposed by Santos based on the intra-oral casts made before and after treatment from patients who were subjected to palatal expansion. The casts were labeled with the patients' initials and randomly arranged for studying. The palatine rugae kept the same patterns in every case studied. The technical error of the intra-evaluator measurement provided a confidence interval of 95%, making rugoscopy a reliable identification method for patients who were submitted to rapid palatal expansion, because even in the presence of intra-oral changes owing to the use of palatal expanders, the palatine rugae retained the biological and technical requirements for the human identification process. © 2012 American Academy of Forensic Sciences.

Midpalatal suture maturation: Classification method for individual assessment before rapid maxillary expansion

Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)

Myocardial Extracellular Volume Expansion And The Risk Of Recurrent Atrial Fibrillation After Pulmonary Vein Isolation.

This study tested whether myocardial extracellular volume (ECV) is increased in patients with hypertension and atrial fibrillation (AF) undergoing pulmonary vein isolation and whether there is an association between ECV and post-procedural recurrence of AF. Hypertension is associated with myocardial fibrosis, an increase in ECV, and AF. Data linking these findings are limited. T1 measurements pre-contrast and post-contrast in a cardiac magnetic resonance (CMR) study provide a method for quantification of ECV. Consecutive patients with hypertension and recurrent AF referred for pulmonary vein isolation underwent a contrast CMR study with measurement of ECV and were followed up prospectively for a median of 18 months. The endpoint of interest was late recurrence of AF. Patients had elevated left ventricular (LV) volumes, LV mass, left atrial volumes, and increased ECV (patients with AF, 0.34 ± 0.03; healthy control patients, 0.29 ± 0.03; p < 0.001). There were positive associations between ECV and left atrial volume (r = 0.46, p < 0.01) and LV mass and a negative association between ECV and diastolic function (early mitral annular relaxation [E'], r = -0.55, p < 0.001). In the best overall multivariable model, ECV was the strongest predictor of the primary outcome of recurrent AF (hazard ratio: 1.29; 95% confidence interval: 1.15 to 1.44; p < 0.0001) and the secondary composite outcome of recurrent AF, heart failure admission, and death (hazard ratio: 1.35; 95% confidence interval: 1.21 to 1.51; p < 0.0001). Each 10% increase in ECV was associated with a 29% increased risk of recurrent AF. In patients with AF and hypertension, expansion of ECV is associated with diastolic function and left atrial remodeling and is a strong independent predictor of recurrent AF post-pulmonary vein isolation.

Maxillary protraction after surgically assisted maxillary expansion

This case report describes the orthodontic treatment of a 32-year-old woman with a Class III malocclusion, whose chief compliant was her dentofacial esthetics. The pretreatment lateral cephalometric tracings showed the presence of a Class III dentoskeletal malocclusion with components of maxillary deficiency. After discussion with the patient, the treatment option included surgically assisted rapid maxillary expansion (SARME) followed by orthopedic protraction (Sky Hook) and Class III elastics. Patient compliance was excellent and satisfactory dentofacial esthetics was achieved after treatment completion.

Skeletal alterations associated with the use of bonded rapid maxillary expansion appliance

Bonded maxillary expansion appliances have been suggested to control increases in the vertical dimension of the face after rapid maxillary expansion (RME). However, there is still no consensus in the literature about its real skeletal effects. The purpose of this prospective study was to evaluate, longitudinally, the vertical and sagittal cephalometric alterations after RME performed with bonded maxillary expansion appliance. The sample consisted of 26 children, with a mean age of 8.7 years (range: 6.9-10.9 years), with posterior skeletal crossbite and indication for RME. After maxillary expansion, the bonded appliance was used as a fixed retention for 3.4 months, being replaced by a removable retention subsequently. The cephalometric study was performed onto lateral radiographs, taken before treatment was started, and again 6.3 months after removing the bonded appliance. Intra-group comparison was made using paired t test. The results showed that there were no significant sagittal skeletal changes at the end of treatment. There was a small vertical skeletal increase in five of the eleven evaluated cephalometric measures. The maxilla displaced downward, but it did not modify the facial growth patterns or the direction of the mandible growth. Under the specific conditions of this research, it may be concluded that RME with acrylic bonded maxillary expansion appliance did promote signifciant vertical or sagittal cephalometric alterations. The vertical changes found with the use of the bonded appliance were small and probably transitory, similar to those occurred with the use of banded expansion appliances.

Correlation between metal-ceramic bond strength and coefficient of linear thermal expansion difference

The purpose of this study was to evaluate the metal-ceramic bond strength (MCBS) of 6 metal-ceramic pairs (2 Ni-Cr alloys and 1 Pd-Ag alloy with 2 dental ceramics) and correlate the MCBS values with the differences between the coefficients of linear thermal expansion (CTEs) of the metals and ceramics. Verabond (VB) Ni-Cr-Be alloy, Verabond II (VB2), Ni-Cr alloy, Pors-on 4 (P), Pd-Ag alloy, and IPS (I) and Duceram (D) ceramics were used for the MCBS test and dilatometric test. Forty-eight ceramic rings were built around metallic rods (3.0 mm in diameter and 70.0 mm in length) made from the evaluated alloys. The rods were subsequently embedded in gypsum cast in order to perform a tensile load test, which enabled calculating the CMBS. Five specimens (2.0 mm in diameter and 12.0 mm in length) of each material were made for the dilatometric test. The chromel-alumel thermocouple required for the test was welded into the metal test specimens and inserted into the ceramics. ANOVA and Tukey's test revealed significant differences (p=0.01) for the MCBS test results (MPa), with PI showing higher MCBS (67.72) than the other pairs, which did not present any significant differences. The CTE (10-6 oC-1) differences were: VBI (0.54), VBD (1.33), VB2I (-0.14), VB2D (0.63), PI (1.84) and PD (2.62). Pearson's correlation test (r=0.17) was performed to evaluate of correlation between MCBS and CTE differences. Within the limitations of this study and based on the obtained results, there was no correlation between MCBS and CTE differences for the evaluated metal-ceramic pairs.

Photographic assessment of nasal morphology following rapid maxillary expansion in children

OBJECTIVE: The aim of the present study was to use facial analysis to determine the effects of rapid maxillary expansion (RME) on nasal morphology in children in the stages of primary and mixed dentition, with posterior cross-bite. MATERIAL AND METHODS: Facial photographs (front view and profile) of 60 patients in the pre-expansion period, immediate post-expansion period and one year following rapid maxillary expansion with a Haas appliance were evaluated on 2 occasions by 3 experienced orthodontists independently, with a 2-week interval between evaluations. The examiners were instructed to assess nasal morphology and had no knowledge regarding the content of the study. Intraexaminer and interexaminer agreement (assessed using the Kappa statistic) was acceptable. RESULTS: From the analysis of the mode of the examiners' findings, no alterations in nasal morphology occurred regarding the following aspects: dorsum of nose, alar base, nasal width of middle third and nasal base. Alterations were only detected in the nasolabial angle in 1.64% of the patients between the pre-expansion and immediate post-expansion photographs. In 4.92% of the patients between the immediate post-expansion period and 1 year following expansion; and in 6.56% of the patients between the pre-expansion period and one year following expansion. CONCLUSIONS: RME performed on children in stages of primary and mixed dentition did not have any impact on nasal morphology, as assessed using facial analysis.

Parametric model for the analysis of concrete expansion due to alkali-aggregate reaction

The alkali-aggregate reaction (AAR) is a chemical reaction that provokes a heterogeneous expansion of concrete and reduces important properties such as Young's modulus, leading to a reduction in the structure's useful life. In this study, a parametric model is employed to determine the spatial distribution of the concrete expansion, combining normalized factors that influence the reaction through an AAR expansion law. Optimization techniques were employed to adjust the numerical results and observations in a real structure. A three-dimensional version of the model has been implemented in a finite element commercial package (ANSYS(C)) and verified in the analysis of an accelerated mortar test. Comparisons were made between two AAR mathematical descriptions for the mechanical phenomenon, using the same methodology, and an expansion curve obtained from experiment. Some parametric studies are also presented. The numerical results compared very well with the experimental data validating the proposed method.

1/N expansion in noncommutative quantum mechanics

We study the 1/N expansion in noncommutative quantum mechanics for the anharmonic and Coulombian potentials. The expansion for the anharmonic oscillator presented good convergence properties, but for the Coulombian potential, we found a divergent large N expansion when using the usual noncommutative generalization of the potential. We proposed a modified version of the noncommutative Coulombian potential which provides a well-behaved 1/N expansion.