Prospecção: o patrimônio arqueológico nas práticas e trajetórias do IPHAN

A instituição do patrimônio no Brasil, compreendida enquanto práticas de preservação, constitui-se a partir de conexões estabelecidas entre distintos atores e organizações. Divergências, disputas, negociações e consenso conformam tal processo. O estudo aqui exposto compreende a identificação e análise de fragmentos da referida instituição, relativos especificamente ao lugar do patrimônio arqueológico na trajetória e nas práticas do Instituto do Patrimônio Histórico e Artístico Nacional (IPHAN).

Le cèdre blanc (Thuja occidentalis)dans le paysage culturel en amont de Montréal au XIXe siècle. Une approche dendroarchéologique

Ce mémoire porte sur le cèdre blanc (Thuja occidentalis) dans les contextes de colonisation et d’exploitation forestière de l’arrière-pays montréalais au XIXe siècle. Il vise, d’une part, à documenter les stratégies d’exploitation locale du cèdre blanc au XIXe siècle et l’évolution du paysage culturel domestique d’un établissement colonial depuis sa concession initiale. D’autre part, ce mémoire cherche à identifier les réseaux d’échanges du cèdre blanc acheminé à Montréal au XIXe siècle pour la construction des bâtiments et des infrastructures portuaires. En raison de la quasi-absence de documents historiques sur le sujet, il devient évident que seule l’application de la dendrochronologie et de la dendroprovenance permet d’atteindre ces objectifs. Nous vous présentons ici l’analyse détaillée de six sites ruraux situés dans les vallées de l’Outaouais et du haut Saint-Laurent. Les analyses dendrochronologiques effectuées permettent d’aborder l’établissement colonial d’une façon originale. La deuxième partie de ce mémoire se consacre aux analyses de dendroprovenance de sept sites montréalais préalablement étudiés par Poudret-Barré (2007) et le Groupe de recherche en dendrochronologie historique (GRDH). Pour ce faire, les sites ruraux discutés précédemment servent de point d’ancrage géographique afin de déterminer l’origine des pièces de cèdre blanc retrouvées à Montréal. L’étude du cèdre blanc et les résultats des analyses de dendrochronologie et de dendroprovenance réalisées dans le cadre de cette étude permettent d’aborder le patrimoine architectural et archéologique sous un angle nouveau. Venant compléter les données historiques disponibles, il ouvre la voie à de nouvelles recherches de ce genre.

Les pintures rupestres prehistòriques del Zemmur (Sahara Occidental)

El treball de tesi ha tingut per objectiu estudiar les pintures rupestres del Zemmur, al Sahara Occidental. El Zemmur és una regió muntanyosa molt rica en abrics, que s'obren a les cingleres dels seus turons de gres baixos, aplanats i allargassats. Aquestes pintures foren descobertes al 1995, quan el personal del ministeri de Cultura de la República Àrab Sahrauí i Democràtica les va mostrar a un equip d'arqueòlegs i antropòlegs de la Universitat de Girona. Les campanyes d'estudi continuades que s'han realitzat en aquests jaciments de pintura rupestre prehistòrica des d'aleshores han proporcionat les dades per aquesta investigació. En total es tracta d'un conjunt de 2734 figures repartides en 130 abrics de 5 jaciments diferents: Uad Ymal, Uadi Kenta, Rekeiz Ajahfun, Rekeiz Lemgasem i Asako. Les hipòtesis a contrastar eren dues. La primera que al Zemmur hi havia diversos estils de pintura rupestre. La segona que la majoria d'aquests estils dataven de la prehistòria. Ambdues han pogut ser verificades i s'han aportat arguments que demostren que eren certes. El treball de tesi ha consistit en fotografiar les pintures, digitalitzar-les, reproduir-les i estudiar-les. Concretament l'estudi ha consistit en descriure-les, classificar-les estilísticament i datar-les. La classificació s'ha realitzat a partir d'una sèrie de criteris morfològics i tècnics. Posteriorment les imatges han estat atribuïdes a diversos estils, que també havien estat definits amb criteris morfotècnics a partir de l'observació de les imatges. La seva existència, i per tant la verificació de la primera hipòtesi, es dedueix de la presència de recurrències morfotècniques en les representacions. Més tard aquests estils han estat ordenats de manera relativa tot estudiant les seves superposicions. La seqüència dels cinc estils identificats, de més antic a més recent és: Balladors, Modelats, Tracejats, Figures Fosques i Linial. Posteriorment s'ha intentat datar cadascun dels estils a partir de les representacions ja que les anàlisis efectuades indicaren que no era possible datar les imatges per tècniques radiomètriques a causa de la manca de matèria orgànica en les pintures. En qualsevol cas, gràcies a les representacions d'armes, d'animals i els textos escrits hem pogut verificar que la majoria d'elles són prehistòriques, tal com apuntàvem en la nostra segona hipòtesi. Finalment s'ha arribat a la conclusió que l'estil dels Balladors data, de manera molt aproximada, d'ara fa entre 3800 i 3200 anys tal com indiquen les representacions d'alabardes. L'estil Linial, el més recent, data d'entre ara fa 2400 i 2000 anys perquè és acompanyat de textos líbico-berbers però no de representacions de camells. Els estils Modelat, Tracejat i Figures Fosques es daten entremig. A part de les conclusions obtingudes, un dels resultats més importants d'aquest treball ha estat la realització del corpus de pintura prehistòrica del Zemmur que consta, com ja hem dit, de milers d'imatges. Per tant aquesta recerca, a més de tractar sobre un material inèdit i d'un gran interès històric, hauria d'ésser útil per a la gestió de tot aquest patrimoni.

La mise en valeur de l'archéologie sur la côte nord du Pérou : le cas de Chan Chan et de Huacas de Moche.

Notre mémoire porte sur la mise en valeur du patrimoine archéologique sur la côte nord du Pérou. À partir de deux études de cas, Chan Chan et Huacas de Moche, nous cherchons à faire ressortir différentes approches de mise en valeur au complexe archéologique et d’exposition au musée de site. La cité de Chan Chan aurait été la capitale de l’Empire chimor (900 à 1476 ap. J.C.) et utilisée à titre de siège pour le gouvernement, de résidence, de centre administratif et de centre religieux. Le complexe de Huaca del Sol y de la Luna aurait été la capitale de la civilisation moche (100 av. J.C. à 700 ap. J.C.) à son apogée. Il représente l’un des plus anciens centre urbain-cérémonial de la côte nord du Pérou. Le cas du Musée de site de Chan Chan présente un modèle muséographique des années 1990, tandis que le cas du Musée de site de Huacas de Moche propose une approche puisant ses concepts dans la nouvelle muséologie (2010). D’autre part, ces modèles de gestion, l’un issu du secteur public (Chan Chan) et l’autre (Huacas de Moche) émanant d’une gestion mixte ont une influence sur la manière de présenter l’archéologie au public. Le premier chapitre aborde l’histoire du développement de l’archéologie, des musées et du tourisme au Pérou. La deuxième partie de ce chapitre traite des questions liées à l’herméneutique de la culture matérielle, des questions esthétiques et de l’architecture précolombienne, ainsi que des approches de médiation. Le deuxième chapitre met en parallèle l’analyse du circuit de visite du complexe archéologique de Chan Chan et celui de Huacas de Moche. Le troisième chapitre présente l’analyse de la mise en exposition des musées de site des deux études de cas et des liens créés avec leur site archéologique. Le quatrième chapitre porte sur les formes de financement des projets de fouilles, de conservation, de restauration et de mise en valeur de l’archéologie, ainsi que des stratégies utilisées pour sa diffusion et sa mise en tourisme. Enfin, la dernière section du quatrième chapitre traite des différents moyens utilisés par chacun des complexes archéologiques et leurs musées pour intégrer la communauté locale aux projets de recherche et de mise en valeur archéologique.

La mise en valeur de l'archéologie sur la côte nord du Pérou : le cas de Chan Chan et de Huacas de Moche

Notre mémoire porte sur la mise en valeur du patrimoine archéologique sur la côte nord du Pérou. À partir de deux études de cas, Chan Chan et Huacas de Moche, nous cherchons à faire ressortir différentes approches de mise en valeur au complexe archéologique et d’exposition au musée de site. La cité de Chan Chan aurait été la capitale de l’Empire chimor (900 à 1476 ap. J.C.) et utilisée à titre de siège pour le gouvernement, de résidence, de centre administratif et de centre religieux. Le complexe de Huaca del Sol y de la Luna aurait été la capitale de la civilisation moche (100 av. J.C. à 700 ap. J.C.) à son apogée. Il représente l’un des plus anciens centre urbain-cérémonial de la côte nord du Pérou. Le cas du Musée de site de Chan Chan présente un modèle muséographique des années 1990, tandis que le cas du Musée de site de Huacas de Moche propose une approche puisant ses concepts dans la nouvelle muséologie (2010). D’autre part, ces modèles de gestion, l’un issu du secteur public (Chan Chan) et l’autre (Huacas de Moche) émanant d’une gestion mixte ont une influence sur la manière de présenter l’archéologie au public. Le premier chapitre aborde l’histoire du développement de l’archéologie, des musées et du tourisme au Pérou. La deuxième partie de ce chapitre traite des questions liées à l’herméneutique de la culture matérielle, des questions esthétiques et de l’architecture précolombienne, ainsi que des approches de médiation. Le deuxième chapitre met en parallèle l’analyse du circuit de visite du complexe archéologique de Chan Chan et celui de Huacas de Moche. Le troisième chapitre présente l’analyse de la mise en exposition des musées de site des deux études de cas et des liens créés avec leur site archéologique. Le quatrième chapitre porte sur les formes de financement des projets de fouilles, de conservation, de restauration et de mise en valeur de l’archéologie, ainsi que des stratégies utilisées pour sa diffusion et sa mise en tourisme. Enfin, la dernière section du quatrième chapitre traite des différents moyens utilisés par chacun des complexes archéologiques et leurs musées pour intégrer la communauté locale aux projets de recherche et de mise en valeur archéologique.

Concerning the house museum and the picturesque landscape in the work of Sir John Soane : with raw hints for post-heritage museum space

The picturesque aesthetic in the work of Sir John Soane, architect and collector, resonates in the major work of his very personal practice – the development of his house museum, now the Soane Museum in Lincoln’s Inn Fields in London. Soane was actively involved with the debates, practices and proponents of picturesque and classical practices in architecture and landscape and his lectures reveal these influences in the making of The Soane, which was built to contain and present diverse collections of classical and contemporary art and architecture alongside scavenged curiosities. The Soane Museum has been described as a picturesque landscape, where a pictorial style, together with a carefully defined itinerary, has resulted in the ‘apotheosis of the Picturesque interior’. Soane also experimented with making mock ruinscapes within gardens, which led him to construct faux architectures alluding to archaeological practices based upon the ruin and the fragment. These ideas framed the making of interior landscapes expressed through spatial juxtapositions of room and corridor furnished with the collected object that characterise The Soane Museum. This paper is a personal journey through the Museum which describes and then reviews aspects of Soane’s work in the context of contemporary theories on ‘new’ museology. It describes the underpinning picturesque practices that Soane employed to exceed the boundaries between interior and exterior landscapes and the collection. It then applies particular picturesque principles drawn from visiting The Soane to a speculative project for a house/landscape museum for the Oratunga historic property in outback South Australia, where the often, normalising effects of conservation practices are reviewed using minimal architectural intervention through a celebration of ruinous states.

Doing cultural heritage using the torque game engine: supporting indigenous storytelling in a 3D virtual environment

Digital Songlines (DSL) is an Australasian CRC for Interaction Design (ACID) project that is developing protocols, methodologies and toolkits to facilitate the collection, education and sharing of indigenous cultural heritage knowledge. This paper outlines the goals achieved over the last three years in the development of the Digital Songlines game engine (DSE) toolkit that is used for Australian Indigenous storytelling. The project explores the sharing of indigenous Australian Aboriginal storytelling in a sensitive manner using a game engine. The use of the game engine in the field of Cultural Heritage is expanding. They are an important tool for the recording and re-presentation of historically, culturally, and sociologically significant places, infrastructure, and artefacts, as well as the stories that are associated with them. The DSL implementation of a game engine to share storytelling provides an educational interface. Where the DSL implementation of a game engine in a CH application differs from others is in the nature of the game environment itself. It is modelled on the 'country' (the 'place' of their heritage which is so important to the clients' collective identity) and authentic fauna and flora that provides a highly contextualised setting for the stories to be told. This paper provides an overview on the development of the DSL game engine.

Submission to the House of Representatives Standing Committee on Environment and Heritage : Inquiry into a Sustainability Charter by the Cooperative Research Centre for Construction Innovation

The Cooperative Research Centre for Construction Innovation1 (hereafter called Construction Innovation) supports the notion of the establishment of a Sustainability Charter for Australia and is interested in working collaboratively to achieve this outcome. A number of challenges need to be addressed to develop this Charter. This submission outlines these challenges and possible responses to them by a Sustainability Commission.

Ipswich stories : using digital storytelling to research intergenerational sharing of heritage, history, place, identity and community connection : a pilot study

Co-creative media production practices offer important new modes and opportunities for social participation and engagement. In mid-2009 Institute for Creative Industries and Innovation researchers at QUT adapted a specific model of co-creative media production, known as ‘digital storytelling’ and piloted it as an action research platform for facilitating and researching knowledge production based on intergenerational dialogue and exchange. Nine stories were produced and important insights were generated into this particular use of digital storytelling, as well as the impact of institutional constraints and opportunities on the possibilities and outcomes co-creative media practices and processes.

Development of a process for dealing with underutilised Queensland government properties with heritage significance

This thesis addresses the contemporary issue of the control, restoration and potential for reuse of State Government-owned heritage properties with commercial potential. It attempts to reconcile the sometimes competing interests of the range of stakeholders in such properties, particularly those seeking to maximise economic performance and return on one hand and community expectations for heritage preservation and exhibition on the other. The matters are approached principally from the Government's position as asset owner/manager. It includes research into a number of key elements - including statutory, physical and economic parameters and an analysis of the legitimate requirements of all stakeholders. The thesis also recognises the need for innovation in approach and for the careful structuring and pre-planning of proposals on a project-by-project basis. On the matter of innovation, four case studies are included in the thesis to exhibit some approaches and techniques that have already been employed in addressing these issues. From this research base, a series of deductions at both a macro and micro level are established and a model for a rational decision-making process for dealing with such projects is developed as a major outcome of the work. Finally, the general model is applied to a specific project, the currently unused Port Office heritage site in the Brisbane Central Business District.

The inadequacy of embedded markup for cultural heritage texts

Embedded generalized markup, as applied by digital humanists to the recording and studying of our textual cultural heritage, suffers from a number of serious technical drawbacks. As a result of its evolution from early printer control languages, generalized markup can only express a document’s ‘logical’ structure via a repertoire of permissible printed format structures. In addition to the well-researched overlap problem, the embedding of markup codes into texts that never had them when written leads to a number of further difficulties: the inclusion of potentially obsolescent technical and subjective information into texts that are supposed to be archivable for the long term, the manual encoding of information that could be better computed automatically, and the obscuring of the text by highly complex technical data. Many of these problems can be alleviated by asserting a separation between the versions of which many cultural heritage texts are composed, and their content. In this way the complex inter-connections between versions can be handled automatically, leaving only simple markup for individual versions to be handled by the user.

Old Brisbane Botanic Gardens: Conservation Plan Review 2005, Report of Stage 1 Heritage Significance and Conservation Policies

Report for City Design, for Environment and Parks, within the Brisbane City Council. Context of this Project A Conservation Study for the Old Brisbane Botanic Gardens, formerly called the Brisbane City Botanic Gardens, was finalised in 1995 and prepared by Jeannie Sim for the Landscape Section of Brisbane City Council, the same author of the present report. This unpublished report was the first conservation plan prepared for the place and it was recommended that it be reviewed in five years time. That time has arrived finally with the preparation of the 2005 Review. The present project was commissioned by City Design on behalf of Environment and Parks Section of Brisbane City Council. The author has purposely chosen to call the study site the 'Old Brisbane Botanic Gardens' (OBBG) to differentiate it from the Brisbane Botanic Gardens, Mt. Coot-tha (BBG-MC), and to maintain the claim for this original garden to remain as a botanic garden for Brisbane. This name immediately brings to mind an association with history, as in the precedent set by the naming of the nearby 'Old Government House' at Gardens Point.