3 resultados para personnage

em BORIS: Bern Open Repository and Information System - Berna - Suiça


Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Si les hommes bénéficient d’emblée de mythes (Pygmalion, Orphée) qui légitiment et motivent leur créativité, il faut attendre Corinne (1807) de Mme Staël et Consuelo (1842) de George Sand pour que le mythe de la femme créatrice trouve enfin, dans la littérature européenne, à se concrétiser et à se développer sous la forme de Künstlerromane féminins. Corinne la poétesse et Consuelo la cantatrice sont devenues des exemples littéraires non seulement pour les femmes victoriennes, comme le montre par exemple le livre de Linda Lewis intitulé Germaine de Staël, George Sand and the Victorian Woman Artist, mais également pour les femmes polonaises issues des classes favorisées - qui lisaient d’ailleurs couramment en français. En effet, même si elles ont été officiellement décriées par la critique conservatrice polonaise pour leur « immoralité », George Sand et Mme de Staël ont été lues, bien lues et même beaucoup lues par leurs contemporaines polonaises - comme le témoigne la correspondance de ces dernières, dans laquelle elles ont moins de peine à se livrer. Le thème de la femme artiste déchirée entre la carrière publique et la vie privée, tel qu’il est représenté dans Corinne et dans Consuelo, a en particulier attiré toute leur attention et suscité chez les femmes écrivains le désir d’apporter de nouvelles manières de résoudre ce conflit. Dans cet article, le Künstlerinroman polonais Książka Pamiątek (Livre des souvenirs, 1846) de Narcyza Żmichowska fait l’objet d’une analyse comparative détaillée avec les deux Künstlerinromane français dont par ailleurs il se réclame.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

ASDIWAL. Revue genevoise d’anthropologie et d’histoire des religions, émanation de la Société genevoise d’histoire des religions, paraît chaque année depuis 2006. Son siège est établi à l’Université de Genève, Faculté des lettres, Unité d’histoire des religions. Héros de la mythologie tsimshian (Colombie-Britannique), Asdiwal est un personnage qui voyage, qui passe d’un monde à l’autre, sans jamais pouvoir dépasser ce qui fait de lui un Homme. Aujourd’hui, les cloisons qui séparent les différentes sciences humaines tendent elles aussi à s’effacer. Aussi, la revue ASDIWAL se donne-t-elle pour ambition, comme son héros éponyme, de faire voyager le lecteur d’un monde à l’autre. ASDIWAL revendique une approche anthropologique et historique du champ religieux, respectueuse des contextes culturels et sensible aux écarts comme aux ressemblances. Sans limite quant aux domaines abordés, la Revue genevoise d’anthropologie et d’histoire des religions plaide résolument pour une démarche comparatiste et un « regard éloigné », sans oublier un esprit de liberté et d'humour. Eclectique et ouverte, ASDIWAL donne la parole aussi bien à de jeunes chercheurs qu'à des spécialistes reconnus.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

The nineteenth century uncovered and analysed the tragic episodes of witch-hunting and ‘witch’ trials common in Renaissance Europe. Fascinating not only to historians, this subject also inspired men of letters who popularized the image of the witch as an old, ugly and evil person, who thus deserved her lot. Jules Michelet’s La sorcière of 1862 takes a very different approach. Simultaneously a literary and historical work, the book proved scandalous as it rehabilitated the figure of the witch, shedding favourable light on her image: it was the witch who was able to save a last spark of humanity in moments of despair; it was she who acted as comforter and healer to the people. In the context of nineteenth-century literature, certain works by female authors that focused on ‘witches,’ stand out. Whilst certain male authors (Michelet included) presented the witch as a figure from the past, who had finally perished in the 17th century, texts such as George Sand’s La petite Fadette (1848) or Eliza Orzeszkowa’s Dziurdziowie (1885), suggest that the end of witch trials did not imply an end to accusations, persecutions, and even executions of ‘witches’ – and, that in terms of culture, witchcraft or sorcery had not disappeared from the societies they knew.