2 resultados para commun

em AMS Tesi di Dottorato - Alm@DL - Università di Bologna


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« Dieu est mort » proclame à l’envi le fou nietzschéen. C’est sous l’égide inquiète de cette assertion paroxystique, traduisant ce «malaise de la culture» qu’évoquait Freud, que la pensée, la littérature et l’art du XXe siècle européen évoluent. Cependant, le christianisme dont ce cri signe l’extrême décadence, n’est pas seul à imprégner les productions artistiques de ce siècle, même les plus prétendument athées, mais avant tout la figure du Christ - autour de laquelle sont structurés tant cette religion que son système de croyance – semble, littéralement et paradoxalement, infester l’imaginaire du XXe siècle, sous des formes plus ou moins fantasmatiques. Ce travail se propose ainsi précisément d’étudier, dans une optique interdisciplinaire entre littérature, art et cinéma, cette dynamique controversée, ses causes, les processus qui la sous-tendent ainsi que ses effets, à partir des œuvres de trois auteurs : Artaud, Beckett et Pasolini. L’objectif est de fournir une clé de lecture de cette problématique qui mette en exergue comment « la conversion de la croyance », comme la définit Deleuze, à laquelle ces auteurs participent, n’engendre pas un rejet purement profanatoire du christianisme mais, à l’inverse, la mise en œuvre d’un mouvement aussi violent que libératoire qualifié par Nancy de « déconstruction du christianisme ». Ce travail entend donc étudier tout d’abord à la lumière de l’expérience intérieure de Bataille, l’imaginaire christique qui sous-tend leurs productions ; puis, d’en analyser les mouvements et les effets en les questionnant sur la base de cette dynamique ambivalente que Grossman nomme la « défiguration de la forme christique ». Les excès délirants d’Artaud, l’ironie tranchante de Beckett et la passion ambiguë de Pasolini s’avèrent ainsi participer à un mouvement commun qui, oscillant entre reprise et rejet, débouche sur une attitude tout aussi destructive que revitalisante des fondements du christianisme.

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La goutte et la feuille . Transfigurations de la beauté naturelle dans la littérature européenne : Chateaubriand , Hölderlin et Leopardi . La thèse se présente comme une étude morphologique de l'esthétique de la nature à la fin de 18 ans. Siècle. Le dénominateur commun est une étude comparative des paradigmes scientifiques et des images symboliques utilisés dans la littérature européenne . Sous ce point de vue la thèse identifie les formes originaires de la goutte et de la feuille comme un point de contact entre des moments culturels distincts, même si entrelacés. Un passage particulièrement important du travail est l'analyse structurelle du paysage . Le paysage est le point culminant d'accès aux secrets de l'écriture romantique. Le paysage commence avec la représentation classique du jardin édénique et se termine avec la forêt exotique américaine. Celle-ci est décrite par Chateaubriand, en tant qu’objet d’une KOINONIE stylistique à l’immensité sublime du désert et l'océan . Hölderlin place avec la beauté naturelle devient une harmonie secrète et sombre dans l'inconscient symbolique de l'âme humaine . Leopardi est l'auteur du désenchantement , et pourtant il est encore capable de pressentir empathiquement la mesure de l’imagination envers la beauté naturelle. Avec Léopards , cependant, s’accomplit la séparation finale entre l’EPOS de la beauté naturelle et l’ETHOS de la nature . Cette dernière est une grandeur morale, et au fait elle représente le moment de la dissolution nihiliste, notamment magnitude de l’esthétique typiquement romantique . Après Chateaubriand , Leopardi , et Hölderlin beauté naturelle ne seront plus transfigurant .