2 resultados para Ville

em AMS Tesi di Dottorato - Alm@DL - Università di Bologna


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Entre les années 1950 et 1980, émerge une nouvelle forme de labyrinthe chez des romanciers européens comme Michel Butor, Alain Robbe-Grillet, Italo Calvino, Patrick Modiano et Alasdair Gray : un labyrinthe insaisissable et non cartographiable. Pour en rendre compte nous avons recours au modèle du rhizome, issu de la philosophie de Gilles Deleuze et de Félix Guattari, aussi bien qu'au concept d'hétérotopie de Michel Foucault. La spatialité de nos romans nous pousse à prendre en compte également les réécritures ironiques du mythe de Thésée, Ariane, le Minotaure, Dédale. Les citations et les allusions au mythe nous font remarquer la distance d'avec le modèle traditionnel et les effets de ce qu'on peut considérer comme un « bricolage mythique », dans le cadre d'un regard ironique, parodique ou satirique. La représentation romanesque du labyrinthe accentue d'un côté l'absence d'un centre, et de l'autre côté l'ouverture extrême de cet espace qu'est la ville contemporaine. En même temps, la présence de nombreux « espaces autres », les hétérotopies de Foucault, définit l'égarement des protagonistes des romans. Au fur et à mesure que les écrivains acquièrent conscience des caractéristiques « labyrinthiques » de ces espaces, celles-ci commencent à informer l'œuvre romanesque, créant ainsi un espace métafictionnel. Entre les années Cinquante et le début des années Soixante-dix, les Nouveaux romanciers français accentuent ainsi l'idée de pouvoir jouer avec les instruments de la fiction, pour exaspérer l'absence d'un sens dans la ville comme dans la pratique de l'écriture. Calvino reformule cette conception du roman, remarquant l'importance d'un sens, même s'il est caché et difficile à saisir. Pour cette raison, à la fin de l'époque que nous analysons, des auteurs comme Modiano et Gray absorbent les techniques d'écriture de ces prédécesseurs, en les faisant jouer avec la responsabilité éthique de l'auteur.

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Cet extrait (le début du projet) peut être essentiellement considéré comme un travail de synthèse, de traduction et d’argumentation concernant un des textes de référence parmi les plus importants au sujet de la littérature picaresque : “La literatura picaresca desde la historia social” écrit par Jose Antonio Maravall. Mon but en développant ce projet était de me focaliser sur les idées principales contenues dans ce volume et en particulier sur la relation existante entre la littérature picaresque et le concept de ville, en termes urbanistiques. Je tiens à souligner le fait que ce travail a été longuement approfondi dans mes nombreuses activités d’étude et de recherche et en me référant, volontairement, au texte lui-même. La raison fondamentale de mon désir de rester près du texte se justifie par le fait que je venais de commence ce qui seraient mes futures activités de recherche de doctorat. J’ai utilisé ces idées à propos de la littérature picaresque, idées qui sont aujourd’hui universellement acceptées, afin de m’orienter moi-même dans ce genre littéraire. Les autres idées que j’ai étudiées et décrites au cours de mes activités de recherche successives sont plus personnelles, car j’avais eu l’occasion de les analyser auparavant. Ce travail n’inclut pas seulement des activités de recherche , mais il s’est agi aussi d’un projet de traduction puisque j’ai dû traduire de l’espagnol(texte original) en italien, pour ensuite concevoir et puis rédiger ma synthèse et mon argumentation en langue française. En conclusion, je peux affirmer que j’ai été capable de construire de solides bases pour élaborer et planifier ma thèse de Doctorat, avec les typiques thèmes de la littérature picaresque, pour exemple la recherche de la nourriture dans la ville.