La produzione cinematografica nel sistema economico-industriale italiano tra il 1908 e il 1914. Il caso della Milano Films

La tesi riguarda il processo evolutivo dell’industria cinematografica italiana dal momento della sua prima espansione (biennio1906-1908) fino allo scoppio della I guerra mondiale. In particolare il lavoro si è concentrato sulle vicende societarie e produttive di una delle maggiori case di produzioni attive in Italia nel periodo preso in esame: la Milano Films. Le ricerche relative alla società milanese hanno portato al rinvenimento di una cospicua quantità di documenti finora inediti, attraverso i quali è stato possibile ricostruire nel dettaglio la vicenda societaria e produttiva della casa di produzione. Lo studio ha inoltre analizzato le peculiarità specifiche che, tra il 1908 e il 1914, contraddistinguono la cinematografia italiana dal punto di vista degli assetti societari e finanziari, dell’organizzazione produttiva, delle strategie distributive e commerciali, attraverso un costante confronto con il complessivo quadro industriale italiano coevo e, in particolare, con quei settori produttivi considerati più all’avanguardia nei primi anni del Novecento.

Salomé et Jean Baptiste. Réinvestissements symboliques et récritures d'un mythe dans la littérature et dans l'art (1870-1914)

La publication de nombreuses œuvres, à la fois littéraires et picturales, entre 1870 et 1914, inspirées par l’épisode biblique du meurtre de Jean Baptiste par Salomé, s’inscrit dans une crise qui touche à cette époque, en Europe, aussi bien le sujet que la notion de représentation. Le mythe de Salomé permet de poursuivre une réflexion de nature littéraire, historique et esthétique concernant le processus d’autonomisation de l’art. À partir des sources bibliques et antiques, dans lesquelles Salomé et Jean Baptiste incarnent respectivement le monde païen en conflit avec le monde chrétien, ces deux personnages font graduellement leur entrée dans l’univers de la fiction. Ils sont au cœur de la transition d’une lecture transcendante — reliée particulièrement à la tradition catholique — de l’épisode tragique qui les unit, à une lecture immanente qui en fait deux instances purement esthétiques. La danseuse et le dernier des prophètes émergent dans la littérature et dans l’art occidentaux comme deux pôles symboliques, liés l’un à l’autre par différents types de relation, susceptibles d’être librement réinvestis par de nouvelles significations et à l’écart des conventions. Si, dans la première partie du XIXe siècle, Salomé et Jean Baptiste sont encore liés à leur sens orthodoxe, au tournant du siècle ils finissent par s’autonomiser de l’Écriture et donnent lieu à de multiples récritures et à des adaptations inattendues. Celles-ci ressortissent alors moins du blasphème à proprement parler que d’un témoignage emblématique d’une transformation du rapport que l’artiste entretient avec son œuvre. Celui-ci, en s’identifiant avec le prophète décollé, se mesure à l’œuvre d’art, qui est incarnée par Salomé. La relation entre Salomé et Jean Baptiste, dans ces diverses représentations, exprime et reflète le moment où art et littérature se reconnaissent comme fictions.