4 resultados para Culture (langue et religion)

em AMS Tesi di Dottorato - Alm@DL - Università di Bologna


Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

Our thesis entitled The Invention of Orthodoxy. Religion and Modernity in Romanian nationalist discourse from the XIXth to the XXth century is intended to be a history of the idea of “Romanianess” which brings together, in a structural as well as in a conceptual dimension, three major themes: Romanian Orthodoxy, Modernity and the Political. Having as premise for the study of the Romanian case the simultaneous genesis of the religious and political communities, from the Middle Ages to Modernity, the purpose of our inquiry is to formulate a theologico-political definition of ‘’Romanian Orthodoxy’’. Thus, within a main theoretical framework that values the contributions of Carl Schmitt, Michel Foucault and Reinhart Koselleck, our analysis of selected texts that go from the 1860’s to the 1940’s tries to answer the question regarding the relationship between Romanian Orthodoxy and Modernity, as well as its reflection upon the political identity and organisation of the Romanian society. Considering the political context of the events that underline our conceptual focus, we consider that the proper answer to our investigation lies within the logic of multiplicity; namely, we refer to a plural Romania which is divided, at the beginning of the XXth century, between Traditionalism and Modernity, between a massive rural, agrarian society and an urban minority elite, striving to single out, in an phenomenological approach, the “Romanian way”. Secondly, we refer to a plural Modernity, which is at the same time social, cultural, religious and political. Thirdly, the logic of multiplicity applies as well in the interpretation of the fractures present within the religious nationalist discourse; namely, the rejection of Orthodoxy during the XIXth century, as it was considered an impediment in Romania’s path to adopting western modernity and later on, starting with the 1930, the restoration of the “Orthodox ethos” as a source of cultural and political values of the Romanian nation.

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

« Dieu est mort » proclame à l’envi le fou nietzschéen. C’est sous l’égide inquiète de cette assertion paroxystique, traduisant ce «malaise de la culture» qu’évoquait Freud, que la pensée, la littérature et l’art du XXe siècle européen évoluent. Cependant, le christianisme dont ce cri signe l’extrême décadence, n’est pas seul à imprégner les productions artistiques de ce siècle, même les plus prétendument athées, mais avant tout la figure du Christ - autour de laquelle sont structurés tant cette religion que son système de croyance – semble, littéralement et paradoxalement, infester l’imaginaire du XXe siècle, sous des formes plus ou moins fantasmatiques. Ce travail se propose ainsi précisément d’étudier, dans une optique interdisciplinaire entre littérature, art et cinéma, cette dynamique controversée, ses causes, les processus qui la sous-tendent ainsi que ses effets, à partir des œuvres de trois auteurs : Artaud, Beckett et Pasolini. L’objectif est de fournir une clé de lecture de cette problématique qui mette en exergue comment « la conversion de la croyance », comme la définit Deleuze, à laquelle ces auteurs participent, n’engendre pas un rejet purement profanatoire du christianisme mais, à l’inverse, la mise en œuvre d’un mouvement aussi violent que libératoire qualifié par Nancy de « déconstruction du christianisme ». Ce travail entend donc étudier tout d’abord à la lumière de l’expérience intérieure de Bataille, l’imaginaire christique qui sous-tend leurs productions ; puis, d’en analyser les mouvements et les effets en les questionnant sur la base de cette dynamique ambivalente que Grossman nomme la « défiguration de la forme christique ». Les excès délirants d’Artaud, l’ironie tranchante de Beckett et la passion ambiguë de Pasolini s’avèrent ainsi participer à un mouvement commun qui, oscillant entre reprise et rejet, débouche sur une attitude tout aussi destructive que revitalisante des fondements du christianisme.