1 resultado para jeunesse

em Universidade Federal do Rio Grande do Norte(UFRN)


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Dans ce travail de recherche nous nous proposons d étudier l oeuvre d Anna de Noailles, poétesse et romancière française qui a publié ses premières poésies à la fin du XIXème siècle. Notre corpus est constitué de trois poèmes du recueil L Ombre des Jours, publié en 1902, à savoir : Jeunesse, Le Répit et Renaissance. Initialement, nous avons traité la mise en contexte sociale et culturelle de la fin du XIXème et du début du XXème siècle. Ensuite, nous avons abordé l espace interne de l oeuvre noaillienne qui se manifeste à travers des paysages de la nature. Nous avons remarqué que dans celle-ci, il y a une identification avec le moi lyrique. Enfin, nous avons analysé les trois poèmes de notre corpus. Nous soulignons que le manque de critiques et de recherche sur l oeuvre noailliene en France et l absence de recherche sur la poétesse dans le milieu académique brésilien nous ont motivée à réaliser cette étude. Ce travail a comme objectif mettre en évidence la richesse de la poétique d Anna de Noailles. Dans notre étude sur l oeuvre l ombre des jours, nous nous sommes apperçue que l auteur possède son propre style, elle ne cherchait pas à imiter un modèle littéraire particulier à ses contemporains. Dans son esthétique, nous avons remarqué le refuge dans la nature, dans le passé et aussi une forte évocation sensorielle. L univers lyrique de l oeuvre noaillienne est representé à travers des paysages bucoliques qui évoquent des saisons. Malgré ce retour à la nature, nous avons découvert des éléments que caractérisent la poésie moderne, comme la luminosité, la quête de l expansion, la superposition des images, entre autres. L espace de l ombre des jours est grandiloquent, la poétesse mentionne fréquemment son désir d expansion et pour cette raison, nous trouvons dans les poèmes des lieux ouverts, où le contact direct avec la lumière, l air et l eau devient possible. Dans l Ombre des Jours, il est rare qu une référence à un lieu clos soit traitée; si la poétesse le fait, c est pour exprimer la suspension de la passion