2 resultados para histoire de la lecture
em Universidade Federal do Rio Grande do Norte(UFRN)
Resumo:
Nous avons pris comme point de départ le préssuposé que en exerçant ses practiques de lecture en salle de classe, les professeurs récuperent des signes de ses expériences socioculturelles par rapport à la lecture, construites au long de ses trajectoires. Indépendemment de sa discipline scolaire, la mémoire de ces expériences interviennent certainement, de manière positive ou négative, dans la médiation de la formation de l élève lecteur. C est donc, par l articulation entre les perspectives de ses études qui parlent sur l histoire de la lecture, narratives (auto)biographiques et formation du professeur que je prétends récupérer et reconstruire, par les narratives de lectures racontées par les professeurs de différentes disciplines scolaires, les processus d appropriation de la lecture en considérant ses tactiques d accès et d utilisation des matériels écrits en circulation dans les groupes sociaux auxquels ils appartennaient. Pour ça ce travail s inquérit : Quels models de lectures émergent dans les narratives de professeurs de différentes disciplines scolaires ? Comment se manifestent-elles les représentations sur sa performance pour la formation de l élève lecteur ? L objectif central est d inférer les rapports existants entre des expériences de lecture et la médiation dans la formation de lecteurs. Douze professeurs de l éducation de base des écoles de la ville de Belém y ont participé. Le corpus est constitué par les transcriptions de deux genres d instruments: douze interviews narratives et deux groupes de débats. Les analyses montrent deux grandes fases de la rencontre avec la lecture : une antérieure à l école et l autre à partir de l école. Ces fases montrent des pratiques et des représentations de lecture hétérogènes différenciés par rapport à ses aspects fonctionnaux. Elles revellent encore que la formation du lecteur professeur et élève se lie, d abord, à la constitution culturelle de l homme, marquée, fondamentalement, par son interlocution avec l autre. La famille, l école et le lieu de travail se présentent comme des espaces qui impriment des marques profondes dans le rapport avec la lecture. Malgré ça, le même matériel écrit, un fois mis en scène le lu dans ces espaces n ont pas de significat coincidents pour les différentes personnes qui s en approprient. Cette raison montre la possibilité de la construction d une histoire de la lecture, basée pas exclusivement à la description des matériels lus pendant le cours de leurs vies, mais surtout, sur les indicateurs de ses différentes manières de lire. Cette trajectoire exerce de cette façon une forte influence sur la prise de décision et les manifestations du travail du professeur en situation de salle de classe. Comme ça on peut conclure, premièrement, que les représentations et pratiques de lecture se sont constitués et se sont (re)configurés dans des différentes formes, concepts, temps et espaces, dans un entrecroisement de différents discours. Deuxièmement que la reflexion sur les mémoires de lecture a resulté un nouveau regard des participants sur son travail de professeur et a confirmé l hipothèse selon laquelle la production des narratives autoréférencées offre, à qui les narre, la possibilité de transformation des représentations du sujet avec lui-même, avec l autre et avec le monde, ce qui démontre l importance de la recherche (auto)biographique comme méthode d investigation en éducation et sa contribuition pour la formation des formateurs de lecteurs dans des différents domaines de la connaissance , comme territoires constitutifs du sujet et de ses pratiques sociales, à l école et ailleurs
Resumo:
La lecture faite du livre Seridó − XIXème siècle (Fazendas & livros), des historiens Medeiros Filhos et Faria, a été ce qui a déclenché l écrit de cette thèse de doctorat. La lecture intensive de ce livre a conduit au corpus documentaire de la recherche (livres scolaires, religieux et laïques, chronique, discours, documents ecclésiastiques, inventaires, testaments, mémoires d'enfance, articles journalistiques, rapports), et aussi au corpus du référentiel théorico-méthodologique de l'histoire culturelle de la lecture, en correspondance avec Roger Chartier et Robert Darnton. Dans la rigueur de l'écriture de la thèse, la recherche relative à la thématique lecture et absorptions culturelles nous a menés à définir comme objet d'étude les pratiques culturelles appropriées pertinemment aux lectures faites, entendues, murmurées, de nombreuses fois répétées et mémorisées, de livres scolaires imprimés, religieux et laïques qui circulaient à Caicó, dans les années mille huit cents. En vue de la lecture intensive et de l'extensive, l'objectif est d analyser, d'une part, des indices d'absorptions ou appropriations culturelles des enseignements de ces pratiques de lecture et, d'autre part, les entrelacements des enseignements relatifs à l'oralité, à la lecture, à l'écrit et à la scolarisation. La thèse défendue est que l'histoire de la lecture à Caicó, au XIXème siècle, est l'histoire de la lecture faite, entendue, murmurée, répétée et, encore, mémorisée, qui, soutenue par des textes de livres scolaires, religieux et laïques, se convertissait dans la production de biens culturels spécifiques, comme des cartes, inventaires, remèdes homéopátiques et faits maison, testaments, prières fortes de cure, vers de cordel, parmi beaucoup d'autres. En commençant avec l'intention d écrire une histoire de la lecture à Caicó, au XIXème siècle, nous comprenons que les pratiques culturelles, spécialement les pratiques des coutumes seridoenses, sont, excessivement, le résultat des appropriations de lectures de textes scolaires, religieux et laïques, stimulatrices d'autres pratiques de lectures intensives et extensives. Si la lecture faite, entendue, répétée, mémorisée et reconnue est liée à des pratiques de coutumes universelles et locales, malgré cela la force de l'oralité aurait été l élément essentiel de la reproduction et de la longévité de cette lecture, ainsi que de son passage du XIXème siècle au XXème et, encore, des vestiges de certaines permanences de ce XXIème siècle. En partie, ce réseau de pratiques culturelles, reproduit par la force de la transmission orale, persiste depuis l époque de nos arrière-arrière-grand-parents