15 resultados para didactique des mathématiques
em Universitat de Girona, Spain
Resumo:
Préparer la classe constitue une des tâches professionnelles afférentes à chaque enseignant. Cette tâche, dont l’action d’enseignement menée auprès des élèves résulte, s’effectue dans un espacetemps distinct de celui de la classe. Comment les enseignants du premier degré qui, à l’inverse des enseignants du second degré, doivent enseigner toutes les disciplines réalisent-ils cette tâche? Quelles ressources utilisent-ils? Les manuels qui représentent une grande part des supports proposés et commercialisés par les éditeurs constituent une ressource
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Dans notre effort de comprendre l’action enseignante a travers la relation entre l’objet enseigne et la gestion des taches, nous nous proposons de montrer dans cette contribution en quoi le rapport a un savoir est responsable de la cristallisation de certains gestes enseignants, d’une part, et de quelle façon les interactions en classe rendent compte de ce rapport, d’autre part. Les propriétés classiques de l’action (agentivité, intentionnalité/ causalité, descriptibilité) seront ici articulées a une perspective centrée sur le caractère déterminant de l’action. Nous rejoignons ici le traitement de l’intentionnalité comme « produit du processus interactionnel dans son ensemble » et non pas « comme une propriete des seules manifestations de l’agent » (Filliettaz, 2002: 187)
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La recherche présentée est issue d’une thèse en cours qui étudie la manière dont se nouent les relations entre les compétences culturelles et linguistiques au cours de séances de langue étrangère au cycle 3 de l’école primaire. Notre recherche s’appuie sur des données empiriques quantitatives et qualitatives et sur un cadre théorique articulant des concepts de didactique des langues et cultures (notamment, Aden, 2007; Gruson, 2007; Puren, 2002; Zarate, 1993), mais aussi de didactique des mathématiques dans une perspective comparatiste (entre autres, Brousseau, 1998; Sensevy, Mercier & Schubauer-Leoni, 2000; Sensevy & Mercier, 2007)
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Les nanotechnologies sont devenues l’un des domaines de la recherche qui a connu une des plus fortes croissances au cours de ces dernières années. Partout dans le monde, des tentatives sont menées afin de proposer des scénarios didactiques d’enseignement des nanotechnologies dès l’école primaire. Compte tenu de l’avancée rapide des nanotechnologies et de leurs controverses de nombreuses questions vont pourtant émerger dans tous les domaines : technologiques, économiques, environnementaux, santé, éducation, éthique, morale et philosophique (Bensaude- Vincent, 2009). Il apparaît essentiel d’étudier les conditions d’enseignement des nanotechnologies auprès de lycéens en intégrant deux dimensions : l’une scientifique, l’autre sociale et éthique. Nos travaux se situent dans le courant de recherche en didactique des sciences qui prend en compte les interactions Sciences – Technologies - Société et plus particulièrement les SSI, (Socio Scientific Issues). Il s’agit d’étudier des dilemmes sociaux inhérents à certains champs scientifiques face aux avancées des sciences et technologies. Les sciences et les technologies sont des artéfacts et sont ainsi sujets à critiques parmi lesquelles les questions de pouvoir et d’inégalités potentielles doivent être étudiées. La mise en débat d’une question est envisagée comme une solution adaptée pour aborder les SSI (Sadler, 2004). Le débat argumenté dans le cadre de l’enseignement des sciences semble être un outil pédagogique adapté pour aborder avec les élèves les rapports entre recherche scientifiques et questions sociétales. Cependant, cette activité est complexe et difficile à mettre en oeuvre
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Dans le cadre du réseau RESEIDA (REcherches sur la Socialisation, l’Enseignement, les Inégalités et les Différenciations dans les Apprentissages, co-piloté par E. Bautier et J-Y. Rochex), je participe depuis plusieurs années à une recherche qui vise à étudier des pratiques enseignantes contextualisées et leurs effets potentiellement différenciateurs sur les apprentissages d’élèves, en croisant des points de vue issus de différentes didactiques et de la sociologie de l'éducation. Dans ce contexte, un imposant corpus de données a été recueilli dans deux classes françaises de CM2 (élèves de 10-11 ans) considérées comme hétérogènes (d'après les résultats d'évaluations nationales, les caractéristiques familiales) en 2004-2005: composé à la fois de données filmiques orientées vers les pratiques d’enseignantes et d’élèves en situation de classe, de photocopies de cahiers ou de productions d’élèves. Ma présentation se centre sur l’analyse d’une partie de ces données, concernant l’enseignement des mathématiques observé dans une des deux classes de CM2. Plus précisément, j’effectue un zoom sur deux situations observées dans cette classe: une situation de résolution de problèmes et une situation d’enseignement des pourcentages. Ces deux situations apparaissent contrastées (gestion enseignante, apprentissages mathématiques potentiels, etc.). Mais elles permettent précisément de montrer que derrière une hétérogénéité apparente de pratiques d’une enseignante, une façon commune de penser et de faire la classe de mathématiques se joue, dont on peut penser qu’elle pèse fortement sur les apprentissages potentiels en contexte scolaire
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Le rapport entre la recherche en didactique des disciplines scolaires et la notion d’innovation mérite d’être interrogé. Quelles sont en effet les finalités de ladite recherche? Visent-elles en priorité une mise en perspective analytique des programmes et des ressources scolaires? Une meilleure connaissance des pratiques effectives au sein de la classe? Ou bien une meilleure perception des processus qui aboutissent aux apprentissages des élèves? Cherchent-elles à produire des états des lieux substantiels ou à encourager l’innovation et l’évolution des pratiques? Et si c’était le cas, dans quelles perspectives et selon quels critères? En effet, comment définir et identifier une pratique innovante dans la classe? Répondre à ces différentes questions conduit le chercheur, et le praticienchercheur qui intervient dans la formation des enseignants, à orienter ses travaux dans une direction donnée, mais aussi à les situer par rapport à des questions vives qui touchent sa discipline et qui impliquent l’exercice d’une responsabilité sociale au coeur de son expertise, loin de toute velléité de s’enfermer dans une tour d’ivoire
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Nul ne songe à nier qu’il y ait des différences entre les élèves « en mathématiques ». Cependant, la description de ces différences prend plusieurs formes et s’appuie sur des types de corpus également multiples selon le champ de recherche dans lequel l’on s’inscrit: certains s’intéressent plutôt aux différences de performances en considérant les productions écrites de ces élèves, d’autres plutôt aux différences dans les comportements à partir d’enregistrements de séances, d’autres encore aux différences dans les ressentis, à partir d’entretiens…Cependant encore, les interprétations ou les explications apportées à ces différences sont aussi multiples : elles peuvent ainsi être intérieures à l’espace de la classe ou au contraire extérieures au monde scolaire si par exemple elles sont recherchées dans les différences entre les milieux socio-culturels dans lesquels les enfants évoluent.Nous souhaitons montrer comment une approche didactique apporte un éclairage intéressant à cette problématique des descriptions et des interprétations des différences entre élèves
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Une nouvelle stratégie éducative a associé durant trois ans (2006-2009), au sein d’un lycée toulousain, enseignants du secondaire et chercheurs en sciences (CNRS-LAAS) et sciences humaines (ERT 64-GRIDIFE). Dans une classe de Terminale Scientifique, elle permet de combiner enseignement scientifique (mathématiques, physique-chimie, Sciences de la Vie et de la Terre) et enseignement aux « humanités » (philosophie, histoire-géographie-Éducation Civique, Juridique et Sociale (ECJS), anglais). Cette ingénierie d’éducation citoyenne des sciences repose sur l’enseignement des nanotechnologies. Ces dernières touchent de nombreux secteurs d’application et sont appelées à connaître un fort développement dans la société, engendrant de ce fait, de nombreux bouleversements en matière de développements économiques et industriels mais aussi de questionnements sur les relations entre sciences, technologies et société1. L’ingénierie d’éducation citoyenne aux sciences met l’accent sur la complémentarité entre formation scientifique et éthique pour éduquer les futurs citoyens à faire face à l’incertitude liée aux technosciences et leur impact sur la société (Désautels, 2002 ; Bensaude-Vincent, 2009)
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Le cahier des charges français de la formation des maîtres a introduit en 2007 (BOEN n°1, 4 janvier 2007) un référentiel de compétences pour l’ensemble des métiers de l’enseignement. Outre la définition de dix compétences, appuyée sur des listes de ressources (capacités, connaissances et attitudes), ce cahier des charges a introduit l’évaluation professionnelle par compétences, évaluation à laquelle participe l’ensemble des intervenants dans la formation initiale des professeurs-stagiaires. L’évaluation est opérée au vu de situations d’enseignement-apprentissage préparées, réalisées, analysées par les stagiaires. La réflexivité est par conséquent une disposition à construire chez les professeurs-stagiaires, grâce à des dispositifs de formation par alternance entre situations de formation et situations d’enseignement
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L’éducation physique (EP) est considérée comme une discipline fortement caractérisée par le «faire». Ce sont des mouvements, des gestes, des techniques ou des tactiques en situation et leurs résultats qui sont évalués. C’est aussi à travers le «faire moteur» que majoritairement est pensé le processus d’apprentissage des élèves. Toutefois, si les actions motrices se trouvent au centre des préoccupations disciplinaires, les leçons d’éducation physique comportent toujours une part, parfois assez importante, des «moments à dominance verbale» (MàDV). Ces derniers renvoient aux phases de la séance durant lesquelles l’enseignant et/ou les élèves communiquent verbalement (des gestes ou des démonstrations peuvent accompagner la parole). Le temps dédié aux consignes initiales, le temps des régulations après une situation de jeu ou le temps des feed-back sont des exemples typiques
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L’une des principales difficultés que rencontrent les enseignants auprès de publics «scolairement fragilisés»1 est d’obtenir une réelle activité cognitive de leurs élèves en situation de résolution de problèmes mathématiques. On observe le plus souvent la mise en oeuvre d’un faux-semblant d’activité qui consiste, pour les élèves, à appliquer un algorithme de résolution sans prendre le risque d’être confronté à leur propre ignorance (Lemoyne & Conne, 1999). Notons en préambule que si la réflexion menée jusqu’à présent s’ancre de manière privilégiée dans le champ des apprentissages mathématiques, elle alimente néanmoins une problématique plus générale qui vise une étude approfondie des gestes de médiation mis en oeuvre par les professeurs pour pallier le manque d’engagement de certains élèves dans les tâches scolaires qu’ils leur proposent
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Nous présentons dans cette communication une expérimentation innovante basée sur l'enseignement des nanotechnologies. Débutée en 2006, elle s’inscrit sur une durée de 3 ans. Les élèves participant à ce projet pourront observer et mener des expériences à l’échelle moléculaire, comprendre les propriétés nouvelles de la matière liées à cette dimension de réduction dans le but d’application spécifiques, impliquant les outils mathématiques, physiques et chimie ainsi que la biologie. L’interdisciplinarité est un des fondements de ce projet qui a mobilisé la collaboration d'enseignants de diverses disciplines
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L’objectif est de montrer que, naissent parfois pour gérer les hétérogénéités scolaires des propositions de nature à remettre en cause divers schèmes sur lesquels reposent des représentations usuelles des savoirs et de leur transmission, de la structure de l’intervention didactique et de la formation des enseignants
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Cette communication vise à éclairer le travail du professeur lorsqu’il enseigne l’anglais langue vivante étrangère (LVE), en France à l’école primaire. Nous tentons de comparer les différentes pratiques d’enseignement de quatre professeurs. Notre hypothèse est qu’elles varient d’un enseignant à l’autre en fonction de leur utilisation plus ou moins important de la langue maternelle (LM) dans le cours de LVE et les choix divers réalisés pour transmettre le savoir enseigné. Ces variations résultent de transpositions didactiques différentes et variées de la parole des maîtres selon leur formation, leur maîtrise de la LVE, et les approches distinctes qu’ils ont du savoir enseigné, etc
Resumo:
Notre contribution s’inscrit dans un ensemble de travaux en didactique du français qui portent sur le développement d’outils pour décrire et comprendre les pratiques d’enseignement. Ces outils relèvent de finalités complémentaires. Les uns entrent dans une démarche de réduction d’une masse de données vidéoscopiques, recueillies au cours des observations en classe. Synopsis, macrostructure et autre script permettent de rendre compte de la manière dont les objets d’enseignement sont construits, transformés dans les interactions didactiques (pour une vue d’ensemble voir Perrin-Glorian & Reuter, 2006; Lahanier-Reuter & Roditi, 2007). Les autres relèvent d’une approche centrée sur les caractéristiques de l’activité des enseignants à travers, notamment, leurs gestes professionnels (pour une vue d’ensemble voir Bernié & Goigoux, 2006; Bucheton & Dezutter, 2008)