6 resultados para Confessionnalité scolaire
em Universitat de Girona, Spain
Gestes professionnels, communauté discursive disciplinaire scolaire et savoirs: le triangle infernal
Resumo:
Cette contribution s'interesse aux rapports entre activite enseignante et construction de significations par les eleves, rapport que nous reformulons, dans notre cadre theorique, en termes de liens entre geste professionnel et construction de communautes discursives disciplinaires scolaires dont nous pensons que l'institution est correlee aux apprentissages. En effet, la focalisation sur la seule activite des eleves nous semble insuffisante pour comprendre ce qui permet ou non leur inscription dans les disciplines scolaires et les deplacements cognitifs attendus par leurs enseignants. Des lors s'impose la necessite de comprendre l'activite enseignante qui oriente celle de l'eleve, ce qui nous a conduit a participer a l'elaboration d'un modele appele "l'agir enseignant" qui a pour fonctions de comprendre l'action des enseignants et d'organiser celle des formateurs
Resumo:
Nous présentons dans cette communication une expérimentation innovante basée sur l'enseignement des nanotechnologies. Débutée en 2006, elle s’inscrit sur une durée de 3 ans. Les élèves participant à ce projet pourront observer et mener des expériences à l’échelle moléculaire, comprendre les propriétés nouvelles de la matière liées à cette dimension de réduction dans le but d’application spécifiques, impliquant les outils mathématiques, physiques et chimie ainsi que la biologie. L’interdisciplinarité est un des fondements de ce projet qui a mobilisé la collaboration d'enseignants de diverses disciplines
Resumo:
L’objectif est de montrer que, naissent parfois pour gérer les hétérogénéités scolaires des propositions de nature à remettre en cause divers schèmes sur lesquels reposent des représentations usuelles des savoirs et de leur transmission, de la structure de l’intervention didactique et de la formation des enseignants
Resumo:
Nul ne songe à nier qu’il y ait des différences entre les élèves « en mathématiques ». Cependant, la description de ces différences prend plusieurs formes et s’appuie sur des types de corpus également multiples selon le champ de recherche dans lequel l’on s’inscrit: certains s’intéressent plutôt aux différences de performances en considérant les productions écrites de ces élèves, d’autres plutôt aux différences dans les comportements à partir d’enregistrements de séances, d’autres encore aux différences dans les ressentis, à partir d’entretiens…Cependant encore, les interprétations ou les explications apportées à ces différences sont aussi multiples : elles peuvent ainsi être intérieures à l’espace de la classe ou au contraire extérieures au monde scolaire si par exemple elles sont recherchées dans les différences entre les milieux socio-culturels dans lesquels les enfants évoluent.Nous souhaitons montrer comment une approche didactique apporte un éclairage intéressant à cette problématique des descriptions et des interprétations des différences entre élèves
Resumo:
Comment penser la tâche générale prescrite par les programmes français de l’école élémentaire de faire lire des textes de littérature de jeunesse au cycle 3? Cette question peut paraître superflue aux yeux du prescripteur institutionnel. Les maîtres n’ont qu’à enseigner la compréhension du texte littéraire bien utile pour un enseignement de la lecture dans la première étape du curriculum scolaire. Mais elle s’avère nécessaire pour la recherche en didactique si l’objet d’étude est l’activité réelle de l’enseignant. Chargé d’enseigner l’ensemble des disciplines, dont la littérature à l’école élémentaire, le maître agit en situation sociale dans son enseignement qui lui réclame des ressources professionnelles didactiques et pédagogiques pour conduire des séances de lecture littéraire, avec des jeunes lecteurs entre neuf et dix ans. Si la recherche peut aider à cerner la nature et les enjeux de l’activité enseignante, elle peut penser contribuer ainsi à des scénarios de formation des enseignants
Resumo:
Dans le cadre du réseau RESEIDA (REcherches sur la Socialisation, l’Enseignement, les Inégalités et les Différenciations dans les Apprentissages, co-piloté par E. Bautier et J-Y. Rochex), je participe depuis plusieurs années à une recherche qui vise à étudier des pratiques enseignantes contextualisées et leurs effets potentiellement différenciateurs sur les apprentissages d’élèves, en croisant des points de vue issus de différentes didactiques et de la sociologie de l'éducation. Dans ce contexte, un imposant corpus de données a été recueilli dans deux classes françaises de CM2 (élèves de 10-11 ans) considérées comme hétérogènes (d'après les résultats d'évaluations nationales, les caractéristiques familiales) en 2004-2005: composé à la fois de données filmiques orientées vers les pratiques d’enseignantes et d’élèves en situation de classe, de photocopies de cahiers ou de productions d’élèves. Ma présentation se centre sur l’analyse d’une partie de ces données, concernant l’enseignement des mathématiques observé dans une des deux classes de CM2. Plus précisément, j’effectue un zoom sur deux situations observées dans cette classe: une situation de résolution de problèmes et une situation d’enseignement des pourcentages. Ces deux situations apparaissent contrastées (gestion enseignante, apprentissages mathématiques potentiels, etc.). Mais elles permettent précisément de montrer que derrière une hétérogénéité apparente de pratiques d’une enseignante, une façon commune de penser et de faire la classe de mathématiques se joue, dont on peut penser qu’elle pèse fortement sur les apprentissages potentiels en contexte scolaire