14 resultados para « didactique »
em Universitat de Girona, Spain
Resumo:
Nul ne songe à nier qu’il y ait des différences entre les élèves « en mathématiques ». Cependant, la description de ces différences prend plusieurs formes et s’appuie sur des types de corpus également multiples selon le champ de recherche dans lequel l’on s’inscrit: certains s’intéressent plutôt aux différences de performances en considérant les productions écrites de ces élèves, d’autres plutôt aux différences dans les comportements à partir d’enregistrements de séances, d’autres encore aux différences dans les ressentis, à partir d’entretiens…Cependant encore, les interprétations ou les explications apportées à ces différences sont aussi multiples : elles peuvent ainsi être intérieures à l’espace de la classe ou au contraire extérieures au monde scolaire si par exemple elles sont recherchées dans les différences entre les milieux socio-culturels dans lesquels les enfants évoluent.Nous souhaitons montrer comment une approche didactique apporte un éclairage intéressant à cette problématique des descriptions et des interprétations des différences entre élèves
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Une nouvelle stratégie éducative a associé durant trois ans (2006-2009), au sein d’un lycée toulousain, enseignants du secondaire et chercheurs en sciences (CNRS-LAAS) et sciences humaines (ERT 64-GRIDIFE). Dans une classe de Terminale Scientifique, elle permet de combiner enseignement scientifique (mathématiques, physique-chimie, Sciences de la Vie et de la Terre) et enseignement aux « humanités » (philosophie, histoire-géographie-Éducation Civique, Juridique et Sociale (ECJS), anglais). Cette ingénierie d’éducation citoyenne des sciences repose sur l’enseignement des nanotechnologies. Ces dernières touchent de nombreux secteurs d’application et sont appelées à connaître un fort développement dans la société, engendrant de ce fait, de nombreux bouleversements en matière de développements économiques et industriels mais aussi de questionnements sur les relations entre sciences, technologies et société1. L’ingénierie d’éducation citoyenne aux sciences met l’accent sur la complémentarité entre formation scientifique et éthique pour éduquer les futurs citoyens à faire face à l’incertitude liée aux technosciences et leur impact sur la société (Désautels, 2002 ; Bensaude-Vincent, 2009)
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Les nanotechnologies sont devenues l’un des domaines de la recherche qui a connu une des plus fortes croissances au cours de ces dernières années. Partout dans le monde, des tentatives sont menées afin de proposer des scénarios didactiques d’enseignement des nanotechnologies dès l’école primaire. Compte tenu de l’avancée rapide des nanotechnologies et de leurs controverses de nombreuses questions vont pourtant émerger dans tous les domaines : technologiques, économiques, environnementaux, santé, éducation, éthique, morale et philosophique (Bensaude- Vincent, 2009). Il apparaît essentiel d’étudier les conditions d’enseignement des nanotechnologies auprès de lycéens en intégrant deux dimensions : l’une scientifique, l’autre sociale et éthique. Nos travaux se situent dans le courant de recherche en didactique des sciences qui prend en compte les interactions Sciences – Technologies - Société et plus particulièrement les SSI, (Socio Scientific Issues). Il s’agit d’étudier des dilemmes sociaux inhérents à certains champs scientifiques face aux avancées des sciences et technologies. Les sciences et les technologies sont des artéfacts et sont ainsi sujets à critiques parmi lesquelles les questions de pouvoir et d’inégalités potentielles doivent être étudiées. La mise en débat d’une question est envisagée comme une solution adaptée pour aborder les SSI (Sadler, 2004). Le débat argumenté dans le cadre de l’enseignement des sciences semble être un outil pédagogique adapté pour aborder avec les élèves les rapports entre recherche scientifiques et questions sociétales. Cependant, cette activité est complexe et difficile à mettre en oeuvre
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L’objectif est de montrer que, naissent parfois pour gérer les hétérogénéités scolaires des propositions de nature à remettre en cause divers schèmes sur lesquels reposent des représentations usuelles des savoirs et de leur transmission, de la structure de l’intervention didactique et de la formation des enseignants
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Dans notre effort de comprendre l’action enseignante a travers la relation entre l’objet enseigne et la gestion des taches, nous nous proposons de montrer dans cette contribution en quoi le rapport a un savoir est responsable de la cristallisation de certains gestes enseignants, d’une part, et de quelle façon les interactions en classe rendent compte de ce rapport, d’autre part. Les propriétés classiques de l’action (agentivité, intentionnalité/ causalité, descriptibilité) seront ici articulées a une perspective centrée sur le caractère déterminant de l’action. Nous rejoignons ici le traitement de l’intentionnalité comme « produit du processus interactionnel dans son ensemble » et non pas « comme une propriete des seules manifestations de l’agent » (Filliettaz, 2002: 187)
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L’éducation physique (EP) est considérée comme une discipline fortement caractérisée par le «faire». Ce sont des mouvements, des gestes, des techniques ou des tactiques en situation et leurs résultats qui sont évalués. C’est aussi à travers le «faire moteur» que majoritairement est pensé le processus d’apprentissage des élèves. Toutefois, si les actions motrices se trouvent au centre des préoccupations disciplinaires, les leçons d’éducation physique comportent toujours une part, parfois assez importante, des «moments à dominance verbale» (MàDV). Ces derniers renvoient aux phases de la séance durant lesquelles l’enseignant et/ou les élèves communiquent verbalement (des gestes ou des démonstrations peuvent accompagner la parole). Le temps dédié aux consignes initiales, le temps des régulations après une situation de jeu ou le temps des feed-back sont des exemples typiques
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L’une des principales difficultés que rencontrent les enseignants auprès de publics «scolairement fragilisés»1 est d’obtenir une réelle activité cognitive de leurs élèves en situation de résolution de problèmes mathématiques. On observe le plus souvent la mise en oeuvre d’un faux-semblant d’activité qui consiste, pour les élèves, à appliquer un algorithme de résolution sans prendre le risque d’être confronté à leur propre ignorance (Lemoyne & Conne, 1999). Notons en préambule que si la réflexion menée jusqu’à présent s’ancre de manière privilégiée dans le champ des apprentissages mathématiques, elle alimente néanmoins une problématique plus générale qui vise une étude approfondie des gestes de médiation mis en oeuvre par les professeurs pour pallier le manque d’engagement de certains élèves dans les tâches scolaires qu’ils leur proposent
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Cette communication vise à éclairer le travail du professeur lorsqu’il enseigne l’anglais langue vivante étrangère (LVE), en France à l’école primaire. Nous tentons de comparer les différentes pratiques d’enseignement de quatre professeurs. Notre hypothèse est qu’elles varient d’un enseignant à l’autre en fonction de leur utilisation plus ou moins important de la langue maternelle (LM) dans le cours de LVE et les choix divers réalisés pour transmettre le savoir enseigné. Ces variations résultent de transpositions didactiques différentes et variées de la parole des maîtres selon leur formation, leur maîtrise de la LVE, et les approches distinctes qu’ils ont du savoir enseigné, etc
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Le rapport entre la recherche en didactique des disciplines scolaires et la notion d’innovation mérite d’être interrogé. Quelles sont en effet les finalités de ladite recherche? Visent-elles en priorité une mise en perspective analytique des programmes et des ressources scolaires? Une meilleure connaissance des pratiques effectives au sein de la classe? Ou bien une meilleure perception des processus qui aboutissent aux apprentissages des élèves? Cherchent-elles à produire des états des lieux substantiels ou à encourager l’innovation et l’évolution des pratiques? Et si c’était le cas, dans quelles perspectives et selon quels critères? En effet, comment définir et identifier une pratique innovante dans la classe? Répondre à ces différentes questions conduit le chercheur, et le praticienchercheur qui intervient dans la formation des enseignants, à orienter ses travaux dans une direction donnée, mais aussi à les situer par rapport à des questions vives qui touchent sa discipline et qui impliquent l’exercice d’une responsabilité sociale au coeur de son expertise, loin de toute velléité de s’enfermer dans une tour d’ivoire
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Comment penser la tâche générale prescrite par les programmes français de l’école élémentaire de faire lire des textes de littérature de jeunesse au cycle 3? Cette question peut paraître superflue aux yeux du prescripteur institutionnel. Les maîtres n’ont qu’à enseigner la compréhension du texte littéraire bien utile pour un enseignement de la lecture dans la première étape du curriculum scolaire. Mais elle s’avère nécessaire pour la recherche en didactique si l’objet d’étude est l’activité réelle de l’enseignant. Chargé d’enseigner l’ensemble des disciplines, dont la littérature à l’école élémentaire, le maître agit en situation sociale dans son enseignement qui lui réclame des ressources professionnelles didactiques et pédagogiques pour conduire des séances de lecture littéraire, avec des jeunes lecteurs entre neuf et dix ans. Si la recherche peut aider à cerner la nature et les enjeux de l’activité enseignante, elle peut penser contribuer ainsi à des scénarios de formation des enseignants
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La recherche présentée est issue d’une thèse en cours qui étudie la manière dont se nouent les relations entre les compétences culturelles et linguistiques au cours de séances de langue étrangère au cycle 3 de l’école primaire. Notre recherche s’appuie sur des données empiriques quantitatives et qualitatives et sur un cadre théorique articulant des concepts de didactique des langues et cultures (notamment, Aden, 2007; Gruson, 2007; Puren, 2002; Zarate, 1993), mais aussi de didactique des mathématiques dans une perspective comparatiste (entre autres, Brousseau, 1998; Sensevy, Mercier & Schubauer-Leoni, 2000; Sensevy & Mercier, 2007)
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Cette communication prend place au sein de celles qui tentent de répondre à une des questions posée dans la problématique initiale du colloque: "Comment étudier l’activité du professeur à partir d’une perspective didactique?"
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Le cas que nous exposons ici est extrait d’un travail de recherche plus vaste ayant pour objet une analyse comparative de plusieurs institutions1 où vivent et se transmettent des savoirs sécuritaires propres à l’escalade. Notre étude met en face à face des institutions clairement identifiées comme didactiques - c’est le cas de l’école au sens large de l’acception - c’est-à-dire des institutions où l’intention de transmettre y est toujours mise en avant, mais aussi d’autres institutions «à la limite» du didactique telles les organismes de loisirs sportifs, ainsi que des institutions a priori non didactiques comme une famille ou un groupe d’amis, où le mode de transmission des savoirs relève majoritairement d’un système d’apprentissage par frayage (Delbos & Jorion, 1990), (Hutchins, 1995). Le sujet est abordé sous l’angle didactique de la gestion des risques (Mangeant, 2008). La recherche repose en partie sur la théorie des situations didactiques (Brousseau, 1998) et notamment la notion de contrat entendu comme une convention implicite, mais aussi pour nous dans notre sujet, comme accord explicite sur les règles de fonctionnement. Elle s’appuie également sur le modèle de l’action enseignante et le triplet des genèses (Sensevy, Mercier & Schubauer- Leoni, 2000) et plus précisément sur le principe de l’action conjointe du professeur et des élèves (Sensevy & Mercier, 2007). Le travail s’attache à démontrer que des phénomènes de contrat, peuvent être à l’origine de failles dans la sécurité, et potentiellement pourvoyeurs de futurs accidents. Ainsi, au-delà du manque de vigilance communément invoqué, il y aurait donc des causes didactiques à l’occurrence des accidents, dont les explications sont parfois à rechercher à l’origine dans la formation des intervenants ou dans le mode de transmission des savoirs
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Notre contribution s’inscrit dans un ensemble de travaux en didactique du français qui portent sur le développement d’outils pour décrire et comprendre les pratiques d’enseignement. Ces outils relèvent de finalités complémentaires. Les uns entrent dans une démarche de réduction d’une masse de données vidéoscopiques, recueillies au cours des observations en classe. Synopsis, macrostructure et autre script permettent de rendre compte de la manière dont les objets d’enseignement sont construits, transformés dans les interactions didactiques (pour une vue d’ensemble voir Perrin-Glorian & Reuter, 2006; Lahanier-Reuter & Roditi, 2007). Les autres relèvent d’une approche centrée sur les caractéristiques de l’activité des enseignants à travers, notamment, leurs gestes professionnels (pour une vue d’ensemble voir Bernié & Goigoux, 2006; Bucheton & Dezutter, 2008)