3 resultados para popular novels

em Université de Montréal, Canada


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“Between the Spheres: Male Characters and the Performance of Femininity in Four Victorian Novels, 1849-1886” définit le célibataire domestique, analyse les effets de l’érosion des frontières entre les domaines public et privé et retrace l’évolution du discours public au sujet de la masculinité dans quatre œuvres: Shirley écrit par Charlotte Brontë, Lady Audley’s Secret de Mary Elizabeth Braddon, Daniel Deronda par George Eliot, et The Strange Case of Dr. Jekyll and Mr. Hyde de Robert Louis Stevenson. En identifiant le célibataire domestique comme personnage récurrent à la dernière moitié du dixneuvième siècle, cette dissertation démontre comment ce personnage arrive à représenter l’incertitude face aux questions de sexualité, non seulement dans des rôles féminins mais aussi dans les positions de l’homme dans la société et la remise en question du concept de la masculinité. Tout comme il y eu de femmes à l’affût de la liberté au-delà du domaine privé, des hommes aussi cherchèrent leur liberté au sein du domaine domestique par des performances féminines. Le célibataire domestique rapporte sur le concept New Woman de cette période par sa tendance de promouvoir de nouvelles définitions de la masculinité victorienne et les limites entre sexes. Le célibataire domestique passe du domaine public, plutôt masculin, vers le domaine privé, plutôt féminin en participitant dans le discours féminin, tel que les sujets de le domesticité, la chastité, la moralité, le mariage, et l’amour. En s’inspirant de l’analyse des domaines public et privé par Jürgen Habermas, cette dissertation revoit les rôles de ces domaines et leur élasticité dans les quatre œuvres en question ainsi que le sort des célibataires domestiques. L’assignation de sexe à ces domaines mena à la recherche de nouveaux formes de masculinité, produisant une définition de mâle liée au statut de la femme dans le domaine privé. Le célibataire domestique se déplace facilement entre ces domaines sans souffrir d’accusations de tendances effeminées ou d’aliénation sociale, à l’encontre des conséquences qu’ont souffert les personnages femelles pour leur comportement inhabituel. Chaque chapitre de cette dissertation considère les changements dans le discours de la sexualité afin de suivre la migration du célibataire domestique du domaine féminin au milieu du dixneuvième siècle jusqu’un nouveau domaine à la fin de siècle qui estompe la distinction rigide crue être en place tout au long de la période victorienne.

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La nature iconoclaste de l'ère postmoderne se manifeste dans une révolution contre les normes littéraires préétablies. Cet iconoclasme est plus flagrant dans la fantaisie urbaine. Dans un environnement désordonné, fragmenté et très stéréotypé, la fantaisie urbaine est considérée comme un événement qui défie tout jugement, et toute stratification sociale. Bien qu'elle ait été bien accueillie par les lecteurs et qu'elle a obtenue de fortes ventes, c'est seulement depuis deux décennies que ces genres ont commencé à attirer l'attention académique. Ce travail peut être considéré comme une tentative pour comprendre la fantaisie urbaine à travers la série d'une de ses écrivains les plus éminents, Laurell K. Hamilton. En conséquence, j’ai choisi trois romans de sa série Anita Blake: Guilty Pleasures (1993), Circus of the Damned (1995) et Blue Moon (1998). Les paramètres stylistiques et thématiques dans ses romans créent une philosophie postmoderne de subversion, qui valide et invalide les discussions sur la structure du signe, la violence, et la réaction du lecteur. Le premier chapitre étudie la construction du sens à travers la structure de la langue de la fantaisie urbaine. Il traite la signification que le résultat de l'interaction entre les différents signes linguistiques. Il suit également l'évolution de ce que Derrida appelle «inflated signs», qui sont au coeur de la régénération du sens à travers les romans. La saturation dans ces signes implique une «absence» qui s'affiche à travers la désintégration du système de la langue et les ruptures récurrentes de sa structure globale. Le deuxième chapitre se concentre sur les tendances de la violence dans les romans de la fantaisie urbaine qui rendent les jeux de pouvoir des personnages truculents et leurs réactions apparaissent inadmissibles. Il examine la violence par rapport à ses causes et sa ii logique. Grâce aux concepts de Derrida de l’‘arché-violence’, de ‘décision’ et de ‘sacrifice,’ je démontre que la violence est inévitable dans le monde créé de Hamilton et dans le monde qu'elle simule. Le troisième chapitre examine la réaction du lecteur sur les événements exotiques et la caractérisation paranormale des romans de Hamilton. Il révèle comment la fantaisie urbaine conteste la conception de Wolfgang Iser de réaction du lecteur et le concept d'‘apparence’ de Jean Baudrillard. J’insiste sur le fait que les lecteurs de la fantaisie urbaine ne sont plus des interprètes ou des réceptifs passifs d'images paranormaux. En effet, l'interaction entre l’auteur et le lecteur, que ces romans entrainent, défie ces conceptions réductrices de la réaction du lecteur.

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Le motif de la « chambre close », considéré comme emblématique du roman policier, a été exploité par de nombreux écrivains depuis le XIXe siècle. Chez les pères fondateurs du genre, tels Edgar Allan Poe et Arthur Conan Doyle, il s’est d’abord incarné sous une forme simple, celle d’un mécanisme permettant la mise en scène d’un « défi à la raison » (Christiane Cadet, 2008), avant de se complexifier à la Belle Époque. Sous la plume de Gaston Leroux, la simplicité cède la place à l’hybridité alors que la « chambre close », en s’emplissant d’un étonnant parfum de femme, devient le lieu où se croisent le crime et la passion, le privé et le public, la raison et la superstition. Dans Le Mystère de la chambre jaune (1907) et Le Fantôme de l’Opéra (1910), le romancier articule ses intrigues autour d’espaces atypiques, destinés à bouleverser les codes du genre policier. Ce mémoire s’attache ainsi à la manière dont un roman populaire, malgré son recours à un motif largement exploité, peut déplacer et transgresser l’horizon d’attente auquel il est associé. Plutôt que d’être figée à la manière d’un cliché photographique, la « chambre close » évolue sans cesse dans les récits à l’étude. Influencée par le phénomène d’hybridité générique qui sous-tend les romans, elle se dote de nouvelles significations qui la singularisent par rapport à l’emploi qu’en ont fait les prédécesseurs. En s’intéressant, dans un premier temps, à la trajectoire empruntée par les corps féminins et à leur influence sur les décors et, dans un deuxième temps, à la manière dont l’espace canalise un certain imaginaire propre à la littérature du XIXe siècle, il s’agira de voir comment Leroux parvient à faire éclater les murs d’un lieu qui, jusqu’alors, était clos « comme un coffre-fort » (Gaston Leroux, 1925).