Sign, meaning and violence in Laurell K. Hamilton’s novels : a postmodernist approach
Contribuinte(s) |
Eberle-Sinatra, Michael |
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Data(s) |
19/03/2015
31/12/1969
19/03/2015
18/02/2015
01/12/2014
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Resumo |
La nature iconoclaste de l'ère postmoderne se manifeste dans une révolution contre les normes littéraires préétablies. Cet iconoclasme est plus flagrant dans la fantaisie urbaine. Dans un environnement désordonné, fragmenté et très stéréotypé, la fantaisie urbaine est considérée comme un événement qui défie tout jugement, et toute stratification sociale. Bien qu'elle ait été bien accueillie par les lecteurs et qu'elle a obtenue de fortes ventes, c'est seulement depuis deux décennies que ces genres ont commencé à attirer l'attention académique. Ce travail peut être considéré comme une tentative pour comprendre la fantaisie urbaine à travers la série d'une de ses écrivains les plus éminents, Laurell K. Hamilton. En conséquence, j’ai choisi trois romans de sa série Anita Blake: Guilty Pleasures (1993), Circus of the Damned (1995) et Blue Moon (1998). Les paramètres stylistiques et thématiques dans ses romans créent une philosophie postmoderne de subversion, qui valide et invalide les discussions sur la structure du signe, la violence, et la réaction du lecteur. Le premier chapitre étudie la construction du sens à travers la structure de la langue de la fantaisie urbaine. Il traite la signification que le résultat de l'interaction entre les différents signes linguistiques. Il suit également l'évolution de ce que Derrida appelle «inflated signs», qui sont au coeur de la régénération du sens à travers les romans. La saturation dans ces signes implique une «absence» qui s'affiche à travers la désintégration du système de la langue et les ruptures récurrentes de sa structure globale. Le deuxième chapitre se concentre sur les tendances de la violence dans les romans de la fantaisie urbaine qui rendent les jeux de pouvoir des personnages truculents et leurs réactions apparaissent inadmissibles. Il examine la violence par rapport à ses causes et sa ii logique. Grâce aux concepts de Derrida de l’‘arché-violence’, de ‘décision’ et de ‘sacrifice,’ je démontre que la violence est inévitable dans le monde créé de Hamilton et dans le monde qu'elle simule. Le troisième chapitre examine la réaction du lecteur sur les événements exotiques et la caractérisation paranormale des romans de Hamilton. Il révèle comment la fantaisie urbaine conteste la conception de Wolfgang Iser de réaction du lecteur et le concept d'‘apparence’ de Jean Baudrillard. J’insiste sur le fait que les lecteurs de la fantaisie urbaine ne sont plus des interprètes ou des réceptifs passifs d'images paranormaux. En effet, l'interaction entre l’auteur et le lecteur, que ces romans entrainent, défie ces conceptions réductrices de la réaction du lecteur. The iconoclastic nature of the postmodern era manifested itself in a revolution against the pre-established literary norms. And this iconoclasm is all the more blatant in urban fantasy fiction. In a disorderly, fragmented and highly stereotypical environment, urban fantasy came as an event that defies value judgment, and social stratification. Although it was well received by readers and achieved high bestseller records, it is only since two decades that these genres started to gain academic attention. This work is a step into understanding the urban fantasy genre through the series of one of its most prominent writers, Laurell K. Hamilton. Accordingly, I chose three of her Anita Blake series: Guilty Pleasures (1993), Circus of the Damned (1995), and Blue Moon (1998). The stylistic and thematic parameters in her novels create a postmodern philosophy of its own, validating and invalidating discussions about sign-structure, violence, and reader-response. The first chapter investigates the construction of meaning through the structure of the urban fantasy language. It deals with meaning as the outcome of the interaction between different linguistic signs. It also tracks the evolution of what Derrida refers to as “inflated signs,” which are at the heart of the regeneration of meaning through the novels. The saturation in these signs implies an ‘absence’ that is displayed through the disintegration of the language system and the recurrent ruptures of its overall structure. The second chapter focuses on the patterns of violence in urban fantasy novels that make the characters’ power games and their truculent reactions appear unconscionable. It iv scrutinizes violence in relation to its causes and its logic. Through Derrida’s concepts of arché-violence, decision, and sacrifice, I demonstrate that violence is inevitable in Hamilton’s created world and in the world it simulates. The third chapter examines the reader’s response to the exotic events and paranormal characterization of Hamilton’s novels. It reveals how urban fantasy challenges Wolfgang Iser’s conception of reader-response and Jean Baudrillard’s concept of ‘appearance.’ I stress the fact that urban fantasy readers are more than interpreters or passive receptive of paranormal images. Indeed, the reader/author interaction, that these novels enact, defies these reductive conceptions of reader-response. |
Identificador | |
Idioma(s) |
en |
Palavras-Chave | #Fantaisie urbaine #Vampire #Caractérisation #Paranormal #Postmodernisme #Sens #Violence #Réaction #Lecteur #Philosophie #Urban fantasy #Postmodernism #Characterization #Meaning #Response #Philosophy #Literature - English / Littérature - Anglaise (UMI : 0593) |
Tipo |
Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation |