5 resultados para Verge Maria-Culte
em Université de Montréal, Canada
Resumo:
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Le Teyyam est un rituel de possession hindouiste du Kerala (Inde du Sud) qui nécessite une pratique intransigeante : restrictions, jeûnes, exploits physiques, résistance à la chaleur du feu. Vêtus de costumes spectaculaires, des performeurs de caste intouchable dansent l’épée à la main, au son des tambours frénétiques, et font entendre la parole du dieu qu’ils incarnent; ils auront même le droit de critiquer le système des castes devant la communauté assemblée, le temps d’une inversion rituelle. Alors qu’autrefois il s’agissait d’un devoir de caste associé à une grande précarité, aujourd’hui il s’agit d’un métier que l’on peut choisir d’exercer ou non. Bien qu’on ait déploré un manque de relève à cause des conditions jugées trop difficiles, il y a toutefois de jeunes hommes qui ont décidé de poursuivre cette tradition ancestrale. Au Kerala, de nombreux jeunes aspirent à la classe moyenne et misent sur l’éducation pour espérer un bon emploi, il y a des opportunités, mais pas pour tous, et surtout beaucoup de compétition. C’est dans ce contexte que de jeunes hommes éduqués souhaitent poursuivre une tradition qu’ils admirent et dont ils sont fiers, mais sans avoir à sacrifier leurs chances de réussite sociale. Quelles sont leurs aspirations, quel sens donnent-ils à ce qu’ils souhaitent accomplir? Traditionnellement les relations de patronage dans le Teyyam ont été très dures sous le joug du système des castes, qu’en est-il aujourd’hui? Comment ces performeurs arrivent-il à négocier la réalisation de leurs aspirations dans les coulisses du Teyyam?
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La vie et la mission de Sainte Faustyna Kowalska (1905-1938) ont donné naissance à une grande dévotion envers la Divine Miséricorde à Cracovie en Pologne. La nouveauté du message de la Miséricorde par rapport aux autres dévotions de l’Église Catholique se situe notamment sur le plan du visuel, du langage et des rituels. C’est dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale qu’il faut situer sa propagation à travers le monde. Elle fut introduite au Canada en 1957 par deux dames de la noblesse polonaise immigrées. C’est dans la paroisse de Notre-Dame des Sept Douleurs à Verdun où se situe l’Œuvre de Jésus Miséricordieux que nous nous intéressons au développement de la vie spirituelle des dévots de la Divine Miséricorde; c’est-à-dire aux différentes croyances, rituels et pratiques religieuses qui mettent l’accent sur le corps, la pensée, les émotions et l’esprit. Les pratiques du corps, les postures, les mouvements, les manières de se concentrer, sont autant de moyens qui conduisent les dévots à des expériences spirituelles et des moyens qui y mènent à travers des rituels de prière qui mobilisent le corps qui est une dimension essentielle de l’expérience religieuse. On parle notamment de certains visuels, de prières et de gestes qui évoquent ces expériences spirituelles significatives. Ces expressions religieuses engagent les dévots dans leur quotidien et dans leur vécu. Pour ces croyants, cette dévotion représente un point de repère dans un monde qui leur apparaît souvent comme privé de sens.
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Ce mémoire porte sur le rapport entre la maison et la littérature dans l’œuvre de Carolina Maria de Jesus, notamment dans son livre Quarto de despejo. Étant une écrivaine pauvre issue d’une favela de São Paulo, son œuvre déborde de réflexions, témoignages et vécus qui nous révèlent la relation intrinsèque entre écrire et bâtir, la littérature et la maison et entre l’habitation et l’écriture. Il s’agit dans ce mémoire d’accompagner de près les pas de Carolina bâtissant cette œuvre tout à fait inattendue, vu ses conditions matérielles et intellectuelles (elle vivait misérablement dans un barracão, et n’avait que deux ans d’instruction); il est question ici, également, de suivre la construction de ses demeures, d’abord le barracão où elle habitait qui a été édifié avec ses propres mains, ensuite la maison en brique qu’elle a pu acheter grâce au succès de son livre et, principalement, la vraie maison à soi qui s’avère être son écriture, ses mots, le mouvement double et inséparable de bâtir et écrire qui a dicté sa vie et son œuvre. Pour trouver le vocabulaire juste pour cette approche difficile, les mots du poète Edmond Jabès nous accompagneront tout au long de notre parcours, ainsi que la pensée perçante du philosophe Gaston Bachelard.