27 resultados para Sexually transmitted infections, Life course epidemiology, Sexual health, Women, Australia
em Université de Montréal, Canada
Resumo:
Problmatique : Les femmes travailleuses du sexe (TS) constituent la population le plus risque dinfection au VIH dans diffrents pays dAfrique subsaharienne. Plusieurs interventions y ont ainsi t menes pour rduire le risque dinfection en influant sur les facteurs de risque. Parmi ces interventions, on peut citer la promotion de lutilisation du prservatif de mme que le dpistage et le traitement des infections sexuellement transmissibles (IST). Cependant, certaines composantes sont peu reprsentes dans ce panel dinterventions offertes aux femmes TS. Le conseil dpistage volontaire pourrait savrer une intervention utile de prvention primaire et secondaire pour cette population mais son acceptabilit est mal connue. Par ailleurs, en termes de surveillance de lpidmie, lvaluation de la validit de lauto-rapport dutilisation du prservatif, indicateur frquemment utilis lors denqutes populationnelles serait souhaitable. Enfin, pour ce qui est de la prvention de linfection dans cette population, leffet du dsir denfant sur lutilisation non systmatique du condom avec le principal partenaire rgulier non payant est peu connu. Il en est de mme pour la prvalence de certaines IST comme le VPH-16 et leffet combin de facteurs sociodmographiques, comportementaux et prventifs sur la prsence de ces IST. Objectifs : Les objectifs de cette thse sont 1) de mesurer lacceptabilit et les consquences du conseil dpistage volontaire du VIH chez les femmes TS de Conakry en Guine; 2) dvaluer la validit de lauto-rapport de lutilisation du prservatif dans cette population grce un indicateur biologique de prsence de sperme, lantigne spcifique de la prostate (PSA); 3) destimer la frquence dutilisation systmatique du prservatif avec les partenaires clients et non-clients des femmes TS et dtudier limportance du dsir denfant dans lutilisation non systmatique du prservatif avec le principal partenaire rgulier non-client et 4) de mesurer la prvalence des IST et du VIH et dtudier les facteurs sociodmographiques, comportementaux et prventifs qui y sont associs. Mthodologie : Nous avons men une tude longitudinale dans la ville de Conakry en Guine auprs de 421 femmes TS recrutes dans trois services de sant adapts pour elles. Un devis mixte rpt un an plus tard a permis de collecter des donnes quantitatives et qualitatives. Des analyses biologiques de dpistage des IST et du VIH ont t effectues. Rsultats : Le premier article de rsultats prsent dans cette thse montre que lacceptabilit du conseil dpistage volontaire est leve chez les femmes TS. En effet, les taux dacceptation du test, de retour pour la prise de rsultats et de notification du statut srologique avoisinaient les 100%. Cette acceptabilit semblait tre le fait dune perception de risque dinfection lev, mais aussi dune pression sociale du milieu prostitutionnel pour effectuer le dpistage et rvler le statut srologique. Les consquences ngatives au dpistage taient rares. Le deuxime article montre que lauto-rapport de lusage rcent du prservatif a une trs faible sensibilit lorsque compar ltalon dor que constitue la PSA. Ainsi, la plupart des personnes chez qui la PSA tait retrouve ne rapportaient aucun rapport non protg rcent. La discordance entre lauto-rapport dutilisation rcente du prservatif et la prsence de PSA tait associe une perception de risque dinfection au VIH lev. Enfin, la troisime section montre que si lutilisation systmatique du prservatif tait trs frquente avec les clients, elle lest beaucoup moins avec le principal partenaire rgulier non-client. Le dsir denfant de la femme TS contribue de manire significative lutilisation non systmatique du condom avec ce type de partenaire. Des facteurs sociodmographiques, comportementaux et la coinfection par dautres IST sont associs la prsence dIST/VIH, ces dernires tant frquentes dans la population des femmes TS malgr les nombreuses interventions qui y sont menes. Conclusion : En conclusion, lon peut dire que la prvention du VIH chez les femmes TS constitue un dfi ncessitant des interventions intgres tenant compte du contexte commercial dans lequel ces interventions sont implantes et des aspirations des femmes TS en matire de reproduction.
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Depuis les annes 1990, les indicateurs de la sant sexuelle des jeunes de 18 25 ans dmontrent que ce groupe dge est sexuellement vulnrable, ce qui est observable en raison de la hausse du taux dinfections transmises sexuellement, ainsi que des lacunes de connaissances en matire de sant sexuelle. Ce mmoire propose un regard nouveau sur la sant sexuelle des jeunes partir dun faisceau de perspectives sociologiques axes sur les dterminants sociaux de la sant pour mieux comprendre la vulnrabilit sexuelle chez les jeunes. Nous faisons appel trois pistes analytiques en particulier : la perspective matrialiste, la perspective bio-psycho-sociale et la perspective des parcours de vie. Notre dmarche de recherche sinscrit dans une approche issue de la thorisation ancre, employe au sein dune clinique jeunesse de Montral. Nos outils dinvestigation consistent en entretiens semi-dirigs raliss avec des intervenantes de la clinique et des jeunes patients gs de 18 25 ans, ainsi quen observations non participantes dans divers lieux de la clinique. Les rsultats de cette recherche font ressortir quatre dterminants sociaux : la question des connaissances en matire de sant sexuelle, les scripts sexuels genrs, la priode de la jeunesse lors du parcours sexuel et les caractristiques du quartier du centre-ville de Montral. En tenant compte des perspectives croises de ceux qui voient (les intervenantes) et de ceux qui vivent (les jeunes) la vulnrabilit sexuelle, nous pouvons mieux dfinir ces dterminants, leurs sources et leurs effets. Nous faisons galement tat de nos rsultats au prisme des trois cadres analytiques des dterminants sociaux de la sant. Nous esprons que ces rsultats inciteront la poursuite de recherches dans le domaine des dterminants sociaux de la vulnrabilit sexuelle et quils seront utiles dans la formulation des recommandations pratiques pour les interventions en sant sexuelle auprs des jeunes.
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Les clients de TS sont considrs comme un groupe risque de VIH et aussi agiraient comme un pont de transmission entre les TS et les femmes de la population gnrale. En dpit de leurs comportements sexuels risque, les clients de TS ont t rarement tudis. En consquence, les objectifs spcifiques de cette thse taient : 1) estimer la prvalence du VIH, de la syphilis, du VHS-2 (virus de lherps simplex et 2) des facteurs de risque associs chez les clients de TS en Hati, 2) examiner les dterminants de lintention dutilisation du condom, et 3) estimer la prvalence des comportements de violence et ses consquences. Pour ce faire, une enqute transversale a t effectue en 2006 auprs de 378 clients frquentant les milieux de prostitution de St-Marc et de Gonaves, en Hati. Un questionnaire structur ainsi que des chantillons de sang sch sur papier filtre ont t utiliss pour la collecte de donnes comportementales et biologiques. Notre premier article a montr une prvalence leve du VIH et des ITS chez les clients. Ces hommes avaient plusieurs partenaires sexuelles avec lesquelles lutilisation du condom variait. Les clients qui avaient dj consomm de la marijuana, pratiquaient le vaudou, avaient des antcdents dITS ou taient infects par le VHS-2, avaient plus de chances dtre positifs au VIH. Le fait dhabiter Gonaves, de ne pas tre protestant, dtre employ et davoir dj essay la marijuana tait associ linfection la syphilis. Tandis que les clients plus vieux, ceux rsidants Gonaves ainsi que ceux pratiquant le vaudou taient plus souvent infects par le VHS-2. Dans notre second article, nous avons dmontr que les normes subjectives, le contrle comportemental peru et les attitudes taient des dterminants importants de lintention dutilisation du condom. Les clients qui avaient des antcdents dITS ou avaient utilis le condom lors de la dernire relation sexuelle avec la TS taient aussi plus susceptibles davoir lintention den faire usage dans le futur. Les rsultats du dernier article ont montr que la prvalence des comportements de violence envers les partenaires intimes tait leve. De plus, la violence motionnelle et physique tait associe lutilisation inconstante du condom avec les diffrentes partenaires sexuelles. En conclusion, cette tude suggre que les clients de TS agiraient comme un pont de transmission facilitant la propagation du VIH/ITS dans la population gnrale en Hati et que la violence semblerait galement jouer un rle dans la transmission de ces infections. Nos rsultats soulignent le besoin dinterventions en prvention du VIH et des ITS ciblant cette population vulnrable, incluant la problmatique de la violence.
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La baisse de plus en plus marque de lge au premier rapport sexuel et laugmentation de lge au premier mariage impliquent une dure plus longue dexposition au risque des grossesses prnuptiales et aux infections sexuellement transmissibles incluant le VIH/sida. Cest pourquoi des interventions ont t mises en place en vue de protger la sant des adolescents et jeunes. LObservatoire de Population en pidmiologie Socio-Clinique (POSE) conu et mis sur pied au Cameroun depuis 1995, a fait de la sant des adolescents et jeunes une de ses priorits de sant publique en Afrique travers le programme de promotion de la sant reproductive des adolescents et jeunes au Cameroun (CAREH). Le Programme CAREH mne des activits dintervention dans la prfecture de Bandjoun depuis juillet 2000, et dans plusieurs autres rgions du Cameroun depuis 2003. Cette thse vise valuer certains aspects de cette intervention, en examinant dans quelle mesure entre 2000 et 2002, les activits dintervention menes auraient contribu : 1) au report plus tard du premier rapport sexuel chez les adolescents de 10 20 ans ; 2) la prvention des grossesses non dsires chez les jeunes de 10 29 ans ; et 3) la prvention de linfection VIH chez les jeunes de 10 29 ans. Les donnes proviennent de lEnqute sur la Famille et la Sant au Cameroun (EFSC), mene Bandjoun en 2002. Un devis post-intervention a t utilis aprs stratification des adolescents et jeunes en quatre groupes savoir : jeunes exposs lintervention en milieu communautaire, jeunes exposs lintervention en milieu scolaire, jeunes non scolariss non-exposs lintervention et jeunes scolariss non-exposs lintervention. Les analyses descriptives et les analyses multivaries utilisant la rgression logistique ont t utilises pour examiner les associations prsumes entre les variables dintervention et les variables dpendantes considres par rapport aux hypothses de recherche mises. Nos analyses suggrent que les adolescents scolariss qui navaient pas dclar avoir t exposs lintervention (RC = 1,973 ; IC =1,195-3,260) sont plus ports avoir une perception ngative de la sexualit prmaritale, que les adolescents non scolariss nayant pas dclar avoir t exposs aux activits dintervention. Il ny avait cependant pas de report significatif du premier rapport sexuel dans les groupes dadolescents exposs lintervention par rapport ceux non-exposs. Les connaissances sur la prvention des grossesses sont significativement plus leves chez les jeunes scolariss non-exposs (RC=1,953; IC=1,452 2,627), jeunes exposs lintervention en milieu communautaire (RC = 3,074 ; IC = 2,157 - 4,382) et les jeunes exposs lintervention en milieu scolaire (RC = 4,962 ; IC = 3,367 - 7,311) que chez les jeunes non scolariss nayant pas dclar avoir t exposs aux activits dintervention. Il ny a aucune diffrence statistiquement significative entre ces diffrents groupes quant lutilisation de la contraception moderne. La discussion sur la prvention des grossesses ou lutilisation de la contraception avec un formateur tait significativement associe une amlioration des connaissances en prvention de grossesses chez les jeunes exposs lintervention en milieu scolaire (RC = 1,549 ; IC = 1,056 2,272), comparativement leurs camarades exposs aux activits dintervention en milieu communautaire sans avoir bnfici dune telle discussion. Les jeunes exposs lintervention en milieu communautaire (RC = 2,106 ; IC = 1,514 2,930) et ceux exposs lintervention en milieu scolaire (RC = 3,117 ; IC = 2,192 4,433) connaissent mieux les modes de prvention de linfection VIH que les jeunes scolariss mais nayant pas t exposs aux activits dintervention. Il ny avait toutefois pas de diffrences entre les groupes quant lutilisation du condom. Ces conclusions sont interprtables dans les limites des donnes disponibles. En effet, il na pas t possible de dterminer les niveaux de connaissances en prvention de grossesses ou du VIH avant lexposition des jeunes lintervention. Ainsi, chez les jeunes exposs en milieu communautaire ou scolaire, on ne peut savoir quel aurait t leur niveau de connaissance en labsence de lintervention. Toutefois, il est trs probable que lintervention ait eu plus deffets bnfiques sur lamlioration des connaissances que des comportements.
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High school dropout is commonly seen as the result of a long-term process of failure and disengagement. As useful as it is, this view has obscured the heterogeneity of pathways leading to dropout. Research suggests, for instance, that some students leave school not as a result of protracted difficulties but in response to situations that emerge late in their schooling careers, such as health problems or severe peer victimization. Conversely, others with a history of early difficulties persevere when their circumstances improve during high school. Thus, an adequate understanding of why and when students drop out requires a consideration of both long-term vulnerabilities and proximal disruptive events and contingencies. The goal of this review is to integrate long-term and immediate determinants of dropout by proposing a stress process, life course model of dropout. This model is also helpful for understanding how the determinants of dropout vary across socioeconomic conditions and geographical and historical contexts.
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L'activit physique amliore la sant, mais seulement 4.8% des Canadiens atteignent le niveau recommand. La position socio-conomique est un des dterminants de l'activit physique les plus importants. Elle est associe lactivit physique de manire transversale ladolescence et lge adulte. Cette thse a tent de dterminer s'il y a une association long terme entre la position socio-conomique au dbut du parcours de vie et lactivit physique lge adulte. S'il y en avait une, un deuxime objectif tait de dterminer quel modle thorique en pidmiologie des parcours de vie dcrivait le mieux sa forme. Cette thse comprend trois articles: une recension systmatique et deux recherches originales. Dans la recension systmatique, des recherches ont t faites dans Medline et EMBASE pour trouver les tudes ayant mesur la position socio-conomique avant l'ge de 18 ans et l'activit physique 18 ans. Dans les deux recherches originales, la modlisation par quations structurelles a t utilise pour comparer trois modles alternatifs en pidmiologie des parcours de vie: le modle daccumulation de risque avec effets additifs, le modle daccumulation de risque avec effet dclench et le modle de priode critique. Ces modles ont t compars dans deux cohortes prospectives reprsentatives l'chelle nationale: la 1970 British birth cohort (n=16,571; premire recherche) et lEnqute longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (n=16,903; deuxime recherche). Dans la recension systmatique, 10 619 articles ont t passs en revue par deux chercheurs indpendants et 42 ont t retenus. Pour le rsultat activit physique (tous types et mesures confondus), une association significative avec la position socio-conomique durant lenfance fut trouve dans 26/42 tudes (61,9%). Quand seulement lactivit physique durant les loisirs a t considre, une association significative fut trouve dans 21/31 tudes (67,7%). Dans un sous-chantillon de 21 tudes ayant une mthodologie plus forte, les proportions dtudes ayant trouv une association furent plus hautes : 15/21 (71,4%) pour tous les types et toutes les mesures dactivit physique et 12/15 (80%) pour lactivit physique de loisir seulement. Dans notre premire recherche originale sur les donnes de la British birth cohort, pour la classe sociale, nous avons trouv que le modle daccumulation de risque avec effets additifs sest ajust le mieux chez les hommes et les femmes pour lactivit physique de loisir, au travail et durant les transports. Dans notre deuxime recherche originale sur les donnes canadiennes sur l'activit physique de loisir, nous avons trouv que chez les hommes, le modle de priode critique sest ajust le mieux aux donnes pour le niveau dducation et le revenu, alors que chez les femmes, le modle daccumulation de risque avec effets additifs sest ajust le mieux pour le revenu, tandis que le niveau dducation ne sest ajust aucun des modles tests. En conclusion, notre recension systmatique indique que la position socio-conomique au dbut du parcours de vie est associe la pratique d'activit physique l'ge adulte. Les rsultats de nos deux recherches originales suggrent un patron dassociations le mieux reprsent par le modle daccumulation de risque avec effets additifs.
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Des etudes recentes ont demontre une augmentation de la prevalence de linfertilite au Canada ainsi quune augmentation fulgurante de lutilisation de la procreation assistee. Le Quebec sest dote en 2010 dun programme de financement de la procreation assistee visant un acces universel ainsi que la protection de la sante des meres et des enfants. Les diverses parties prenantes attribuent un certain nombre de lacunes a ce programme, incluant labsence de mesures de prevention et de promotion de la sante visant a reduire la prevalence de linfertilite. En effet, une proportion significative de cas dinfertilite decoule de facteurs modifiables et relatifs aux modes de vie tels que le tabagisme, les infections transmises sexuellement et par le sang, les problemes de poids, les toxines environnementales et lage. De plus, lage maternel avance ainsi que lusage de la procreation assistee comportent des risques pour la sante des meres et des enfants au sujet desquels la population ne possede pas une connaissance suffisante. Des approches en amont ont ete proposees par diverses organisations et dans divers pays, toutefois, peu ont ete adoptees. Force est de constater que ces initiatives representent de grands defis au point de vue de lacceptabilite sociale, en raison de la nature sensible du sujet et dune grande valorisation sociale de lautonomie reproductive. Lethique des communications en sante permet didentifier ces defis qui touchent lusage de tactiques persuasives, le risque de stigmatisation et lattribution indue dune responsabilite. Si leur elaboration tient compte de ces enjeux, les campagnes de communications en sante ont le potentiel dinformer adequatement la population afin de favoriser lautonomie et la sante reproductive des individus, sans causer de dommage iatrogenique. Lethique de l empowerment , qui requiert lattribution dune responsabilite individuelle de nature prospective, lapport de ressources concretes et limplication des communautes, permet didentifier les besoins en termes de solutions legislatives favorisant des contextes socioeconomiques qui soutiennent la sante reproductive et lautonomie reproductive.
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Bien que la relation entre ltat de sant peru et les mesures de sant physique et mentale soit bien documente dans les pays dvelopps, trs peu dtudes ont examin cette association dans le monde en dveloppement, particulirement en Afrique subsaharienne. De mme, les tudes menes dans divers contextes sociaux ont document que les femmes et les personnes de plus faible statut socioconomique (SS) sont les plus susceptibles de porter un lourd fardeau des incapacits et de la mauvaise sant perue, mais il nest pas connu si ces associations existent aussi dans les pays africains. L'objectif gnral de cette recherche doctorale tait daboutir une meilleure comprhension de la stratification sociale de la sant en Afrique subsaharienne. Plus spcifiquement, cette tude visait : 1) Examiner les associations entre la sant perue et les mesures de sant physique et mentale (maladies chroniques, incapacits et dpression) parmi les adultes Ouagadougou, Burkina Faso, et valuer comment ces associations varient selon le sexe, le niveau dducation et l'ge; 2) Analyser les diffrences en matire dincapacit cognitive et physique entre les hommes et les femmes gs de 50 ans et plus Ouagadougou et valuer la mesure dans laquelle les diffrences observes pourraient tre attribuables aux ingalits de genre en matire de conditions sociales et de sant travers le cycle de vie; 3) Examiner la relation entre le SS et une multitude de mesures dincapacits parmi les adultes gs de 18 ans et plus dans 18 pays dAfrique subsaharienne et dterminer si les diffrences socioconomiques dans les incapacits sont caractrises par une divergence, convergence ou stabilit travers lge. Les rsultats de nos analyses sont prsents sous forme de trois articles scientifiques, qui se sont appuys sur les donnes de l'Enqute sant ralise en 2010 dans l'Observatoire de Population de Ouagadougou (OPO) et de la World Health Survey ralise en 2002-2004 par lOMS. Dans le premier article, nous avons trouv que la mauvaise sant perue tait fortement associe aux maladies chroniques et aux incapacits, mais pas la dpression. Leffet des incapacits sur la mauvaise sant perue sintensifiait avec lge et avec la diminution du niveau dducation. Par contre, leffet des maladies chroniques semblait diminuer avec lge. Aucune variation selon le sexe ntait observe dans les associations de la sant perue avec les maladies chroniques, les incapacits et la dpression. Ces rsultats suggrent que les diffrentes sous-populations dfinies selon le niveau d'ducation et l'ge pondrent diffremment les composantes de sant dans la sant perue Ouagadougou. Les rsultats du second article indiquaient que le genre fminin tait positivement associ des niveaux plus levs de dtrioration cognitive et de mobilit rduite. L'excs des femmes dans ces incapacits tait seulement partiellement expliqu par les ingalits de genre dans ltat nutritionnel, le statut matrimonial et, dans une moindre mesure, l'ducation. Ces rsultats suggrent que lamlioration de l'tat nutritionnel et des opportunits d'ducation travers le cycle de vie pourrait prvenir la dtrioration cognitive et la mobilit rduite et rduire partiellement l'excs fminin dans ces incapacits. Dans le troisime article, nous avons montr que le manque d'ducation tait positivement associ des niveaux plus levs d'incapacits, et le diffrentiel dtat de sant fonctionnel entre les diffrents niveaux d'ducation restait stable travers l'ge. Ces rsultats suggrent quen Afrique subsaharienne, comparativement aux individus hautement duqus, les personnes faiblement duques ont moins de ressources conomiques et sociales et de saines habitudes de vie qui ont des effets bnfiques, constants sur la sant fonctionnelle selon lge.
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Le Canada accepte des demandes dasile sur la base de l'orientation sexuelle depuis plus de 20 ans. Quoi quil en soit, cette recherche permet de douter du fait que les demandes sur la base de lorientation sexuelle dposes par des femmes soient traites de faon adquate. Pour garantir laccs la protection des femmes appartenant des minorits sexuelles, une analyse du risque de perscution fond sur l'orientation sexuelle doit incorporer des considrations de genre ainsi que divers autres facteurs dordre social et culturel. partir dune tude de cas de demandes du statut de refugi dposes par des femmes sur la base de lorientation sexuelle et rejetes par la Commission de l'immigration et du statut de rfugi entre 2010 et 2013, cette recherche identifie des procds dcisionnels problmatiques qui font obstacle au droit dasile de ces femmes. Les rsultats de cette tude rvlent quune analyse intersectionnelle, laquelle prend acte des formes varies et multiples de loppression dans un contexte social donn, est dimportance cruciale pour une valuation claire et non tronque des risques de perscution pour les minorits sexuelles fminines. la lumire de ces rsultats, ce mmoire propose quune analyse intersectionnelle accompagne une ncessaire formation pour les membres de la Commission de l'immigration et du statut de rfugi du Canada sur des questions particulires des minorits sexuelles.
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Depuis quelques annes, les statistiques indiquent une croissance exponentielle de lincidence de certaines infections transmissibles sexuellement chez les jeunes adultes. Certaines enqutes tmoignent en outre des comportements peu responsables en matire de sant sexuelle chez cette population, bien que loffre dinformation sur les consquences de tels comportements soit importante et diversifie. Par ailleurs, le comportement informationnel de cette population en matire de sant sexuelle demeure peu document. La prsente tude porte sur le comportement informationnel de jeunes adultes qubcois en matire de sant sexuelle. Plus spcifiquement, elle rpond aux quatre questions de recherche suivantes : (1) Quelles sont les situations problmatiques auxquelles les jeunes adultes sont confronts en sant sexuelle?, (2) Quels sont les besoins informationnels exprims par les jeunes adultes lors de ces situations problmatiques?, (3) Quels sont les processus et les sources dinformation qui soutiennent la rsolution de ces besoins informationnels? et (4) Quelle est lutilisation de linformation trouve? Cette recherche descriptive a utilis une approche qualitative. Le milieu retenu est lUniversit de Montral pour deux raisons : il sagit dun milieu cognitivement riche qui fournit un accs sur place des ressources en sant sexuelle. Les huit jeunes adultes gs de 18 25 ans qui ont pris part cette tude ont particip une entrevue en profondeur utilisant la technique de lincident critique. Chacun dentre eux a dcrit une situation problmatique par rapport sa sant sexuelle et les donnes recueillies ont t lobjet dune analyse de contenu base sur la thorisation ancre. Les rsultats indiquent que les jeunes adultes qubcois vivent des situations problmatiques relatives laspect physique de leur sant sexuelle qui peuvent tre dclenches par trois types dlments : un vnement risques, un symptme physique subjectif et de linformation acquise passivement. Ces situations problmatiques gnrent trois catgories de besoins informationnels : ltat de sant actuel, les consquences possibles et les remdes. Pour rpondre ces besoins, les participants se sont tourns en majorit vers des sources professionnelles, personnelles et verbales. La prsence de facteurs contextuels, cognitifs et affectifs a particularis leur processus de recherche dinformation en modifiant les combinaisons des quatre activits effectues, soit dbuter, enchaner, butiner et diffrencier. Lautomotivation et la comprhension du problme reprsentent les deux principales utilisations de linformation. Dun point de vue thorique, les rsultats indiquent que le modle gnral de comportement informationnel de Choo (2006), le modle denvironnement dutilisation de linformation de Taylor (1986, 1991) et le modle dactivits de recherche dinformation dEllis (1989a, 1989b, 2005) peuvent tre utiliss dans le contexte personnel de la sant sexuelle. Dun point de vue pratique, cette tude ajoute aux connaissances sur les critres de slection des sources dinformation en matire de sant sexuelle.
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Affiliation: Mark Daniel : Dpartement de mdecine sociale et prventive, Facult de mdecine, Universit de Montral
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Au cours des 30 dernires annes, lembonpoint et lobsit infantile sont devenus de vritables dfis pour la sant publique. Bien que lobsit soit, la base, un problme physiologique (i.e. balance calorique positive) une srie de facteurs psychosociaux sont relis son dveloppement. Dans cette thse, nous avons tudi le rle des facteurs prinataux et de la petite enfance dans le dveloppement du surpoids, ainsi que la relation entre le surpoids et les troubles internaliss au cours de lenfance et au dbut de ladolescence. Nous avions trois objectifs gnraux: 1) Modliser le dveloppement de lindice de masse corporelle (IMC) ou du statut pondral (le fait dtre en surpoids ou non) durant lenfance, ainsi questimer lhtrognit dans la population au cours du temps (i.e. identification de trajectoires dveloppementales de lIMC). 2) Identifier les facteurs prinataux et de la petite enfance pouvant accroitre le risque quun enfant suive une trajectoire menant au surpoids adolescente. 3) Tester la possibilit que le surpoids durant lenfance soit associ avec des problmes de sant mentale internaliss ladolescence, et vrifier la possibilit quune telle association soit mdiatise par lexprience de victimisation par les pairs et linsatisfaction corporelle. Ce travail est men dans une perspective de dveloppement au cours de la vie (life span perspective), considrant laccumulation des facteurs de risques au cours du temps ainsi que les facteurs qui se manifestent durant certaines priodes critiques de dveloppement.1,2 Nous avons utilis les donnes provenant de ltude Longitudinale du Dveloppement des Enfants du Qubec (ELDEQ), une cohorte de naissances de la province de Qubec, Canada. Lchantillon initial tait compos de 2120 familles avec un bb de 5 mois ns au Qubec en 1997. Ces familles ont t suivies annuellement ou tous les deux ans jusqu ce que les enfants atteignent lge de 13 ans. En ce qui concerne le premier objectif de recherche, nous avons utilis la mthode des trajectoires dveloppementales fonde sur des groupes pour modliser lIMC en continu et en catgories (surpoids vs poids normal). Pour notre deuxime objectif, nous avons effectu des modles de rgression multinomiale afin didentifier les facteurs prinataux et de la petite enfance associs aux diffrents groupes dveloppementaux du statut pondral. Les facteurs de risques putatifs ont t choisis parmi les facteurs identifis dans la littrature et reprsentent lenvironnement prinatal, les caractristiques de lenfant, ainsi que lenvironnement familial. Ces facteurs ont t analyss longitudinalement dans la mesure du possible, et les facteurs pouvant servir de levier potentiel dintervention, tels que lusage de tabac chez la mre durant la grossesse, le sommeil de lenfant ou le temps dcoute de tlvision, ont t slectionns pour lanalyse. Pour notre troisime objectif, nous avons examin les associations longitudinales (de 6 12 ans) entre les scores-z dIMC (selon la rfrence CDC 2000) et les problmes internaliss avec les modles dquations structurales de type cross-lagged . Nous avons ensuite examin comment la victimisation par les pairs et linsatisfaction corporelle durant lenfance peuvent mdiatiser un lien potentiel entre le surpoids et les troubles internaliss au dbut de ladolescence. Les contributions scientifiques de la prsente thse incluent lidentification de trajectoires distinctes du statut pondrale durant lenfance (prcoce, tardive, jamais en surpoids), ainsi que les facteurs de risques prcoces et les profils de sant mentale pouvant diffrer selon la trajectoire dun enfant. De plus, nous avons identifi des mcanismes importants qui expliquent une partie de lassociation entre les trajectoires de surpoids et les troubles internaliss: la victimisation par les pairs et linsatisfaction corporelle.
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Objectif: Examiner lassociation entre l'exposition aux vnements stressants de la vie et le cancer du poumon. Mthodes: Les donnes proviennent dune tude cas-tmoins, mene chez les hommes et les femmes vivant dans la rgion mtropolitaine de Montral entre 1996 et 2001. Le cancer du poumon dun cas ligible devait tre confirm histologiquement lun des 18 hpitaux de cette rgion. Les tmoins ont t slectionns alatoirement de la liste lectorale du Qubec et ont t apparis au cas par frquence de groupes d'ge et par sexe. Un questionnaire a t administr en entrevue pour recueillir les donnes, dont lvaluation de huit vnements stressants de la vie par le participant. Si le participant avait vcu un vnement stressant cibl durant les six dernires annes, il devait aussi coter cet vnement sur une chelle de trois points. La rgression logistique non conditionnelle a t utilise pour estimer les rapports de cotes ainsi que leurs intervalles de confiance 95%. Des analyses par sexe, niveau de tabagisme et par type histologique ont t ralises. Nous avons aussi analys lassociation entre le cancer du poumon et le nombre total d'vnements, les vnements de perte et les vnements socioconomiques, ainsi que chaque vnement individuellement. Les analyses des scores d'impact autovalus et avec un score externe de perception, ont galement t menes. Rsultats: La population de ce projet comprend 1061 cas et 1422 tmoins, gs de 35 70 ans. Les participants inclus avaient rpondu aux sections du questionnaire portant sur les facteurs de style de vie et sur l'historique de tabagisme. Dans l'ensemble, nous navons pas observ dassociation entre le cancer du poumon et l'exposition aux vnements stressants de la vie. Nous avons observ une diminution du risque pour les vnements socioconomiques autovalus comme peu stressants (RC=0,50; IC 95%= 0,31 - 0,81). Conclusion: Nos rsultats suggrent que les vnements socioconomiques sont associes un risque rduit si ces vnements sont considrs comme peu stressant.
Resumo:
La campylobactriose reprsente la principale cause de gastro-entrite bactrienne dans les pays industrialiss. Lpidmiologie de la maladie est complexe, impliquant plusieurs sources et voies de transmission. Lobjectif principal de ce projet tait dtudier les facteurs environnementaux impliqus dans le risque de campylobactriose et les aspects mthodologiques pertinents cette problmatique partir des cas humains dclars au Qubec (Canada) entre 1996 et 2006. Un schma conceptuel des sources et voies de transmission de Campylobacter a dabord t propos suivant une synthse des connaissances pidmiologiques tires dune revue de littrature extensive. Le risque dune rcurrence de campylobactriose a ensuite t dcrit selon les caractristiques des patients partir de tables de survie et de modles de rgression logistique. Comparativement au risque de campylobactriose dans la population gnrale, le risque dun pisode rcurrent tait plus lev pour les quatre annes suivant un pisode. Ce risque tait similaire entre les genres, mais plus lev pour les personnes de rgions rurales et plus faible pour les enfants de moins de quatre ans. Ces rsultats suggrent une absence dimmunit durable ou de rsilience clinique suivant un pisode dclar et/ou une r-exposition priodique. Lobjectif suivant portait sur le choix de lunit gographique dans les tudes cologiques. Neuf critres mesurables ont t proposs, couvrant la pertinence biologique, la communicabilit, laccs aux donnes, la distribution des variables dexposition, des cas et de la population, ainsi que la forme de lunit. Ces critres ont t appliqus des units gographiques drives de cadre administratif, sanitaire ou naturel. La municipalit affichait la meilleure performance, tant donn les objectifs spcifiques considrs. Les associations entre lincidence de campylobactriose et diverses variables (densit de volailles, densit de ruminants, abattoirs, temprature, prcipitations, densit de population, pourcentage de diplomation) ont ensuite t compares pour sept units gographiques diffrentes en utilisant des modles conditionnels autorgressifs. Le nombre de variables statistiquement significatives variait selon le degr dagrgation, mais la direction des associations tait constante. Les units plus agrges tendaient dmontrer des forces dassociation plus leves, mais plus variables, lexception de labattoir. Cette tude a soulign limportance du choix de lunit gographique danalyse lors dune utilisation dun devis dtude cologique. Finalement, les associations entre lincidence de campylobactriose et des caractristiques environnementales ont t dcrites selon quatre groupes dge et deux priodes saisonnires daprs une tude cologique. Un modle de Poisson multi-niveau a t utilis pour la modlisation, avec la municipalit comme unit. Une densit de ruminant leve tait positivement associe avec lincidence de campylobactriose, avec une force dassociation diminuant selon lge. Une densit de volailles leve et la prsence dun abattoir de volailles fort volume dabattage taient galement associes une incidence plus leve, mais seulement pour les personnes de 16 34 ans. Des associations ont galement t dtectes avec la densit de population et les prcipitations. lexception de la densit de population, les associations taient constantes entre les priodes saisonnires. Un contact troit avec les animaux de ferme explique le plus vraisemblablement les associations trouves. La spcificit dge et de saison devrait tre considre dans les tudes futures sur la campylobactriose et dans llaboration de mesures prventives.
Resumo:
Le dveloppement dun mdicament est non seulement complexe mais les retours sur investissment ne sont pas toujours ceux voulus ou anticips. Plusieurs mdicaments chouent encore en Phase III mme avec les progrs technologiques raliss au niveau de plusieurs aspects du dveloppement du mdicament. Ceci se traduit en un nombre dcroissant de mdicaments qui sont commercialiss. Il faut donc amliorer le processus traditionnel de dveloppement des mdicaments afin de faciliter la disponibilit de nouveaux produits aux patients qui en ont besoin. Le but de cette recherche tait dexplorer et de proposer des changements au processus de dveloppement du mdicament en utilisant les principes de la modlisation avance et des simulations dessais cliniques. Dans le premier volet de cette recherche, de nouveaux algorithmes disponibles dans le logiciel ADAPT 5 ont t compars avec dautres algorithmes dj disponibles afin de dterminer leurs avantages et leurs faiblesses. Les deux nouveaux algorithmes vrifis sont litratif deux tapes (ITS) et le maximum de vraisemblance avec maximisation de lesprance (MLEM). Les rsultats de nos recherche ont dmontr que MLEM tait suprieur ITS. La mthode MLEM tait comparable lalgorithme destimation conditionnelle de premier ordre (FOCE) disponible dans le logiciel NONMEM avec moins de problmes de rtrcissement pour les estims de variances. Donc, ces nouveaux algorithmes ont t utiliss pour la recherche prsente dans cette thse. Durant le processus de dveloppement dun mdicament, afin que les paramtres pharmacocintiques calculs de faon noncompartimentale soient adquats, il faut que la demi-vie terminale soit bien tablie. Des tudes pharmacocintiques bien conues et bien analyses sont essentielles durant le dveloppement des mdicaments surtout pour les soumissions de produits gnriques et supergnriques (une formulation dont l'ingrdient actif est le mme que celui du mdicament de marque, mais dont le profil de libration du mdicament est diffrent de celui-ci) car elles sont souvent les seules tudes essentielles ncessaires afin de dcider si un produit peut tre commercialis ou non. Donc, le deuxime volet de la recherche visait valuer si les paramtres calculer dune demi-vie obtenue partir d'une dure d'chantillonnage rpute trop courte pour un individu pouvaient avoir une incidence sur les conclusions dune tude de bioquivalence et sils devaient tre soustraits danalyses statistiques. Les rsultats ont dmontr que les paramtres calculer dune demi-vie obtenue partir d'une dure d'chantillonnage rpute trop courte influenaient de faon ngative les rsultats si ceux-ci taient maintenus dans lanalyse de variance. Donc, le paramtre de surface sous la courbe linfini pour ces sujets devrait tre enlev de lanalyse statistique et des directives cet effet sont ncessaires a priori. Les tudes finales de pharmacocintique ncessaires dans le cadre du dveloppement dun mdicament devraient donc suivre cette recommandation afin que les bonnes dcisions soient prises sur un produit. Ces informations ont t utilises dans le cadre des simulations dessais cliniques qui ont t ralises durant la recherche prsente dans cette thse afin de sassurer dobtenir les conclusions les plus probables. Dans le dernier volet de cette thse, des simulations dessais cliniques ont amlior le processus du dveloppement clinique dun mdicament. Les rsultats dune tude clinique pilote pour un supergnrique en voie de dveloppement semblaient trs encourageants. Cependant, certaines questions ont t souleves par rapport aux rsultats et il fallait dterminer si le produit test et rfrence seraient quivalents lors des tudes finales entreprises jeun et en mangeant, et ce, aprs une dose unique et des doses rptes. Des simulations dessais cliniques ont t entreprises pour rsoudre certaines questions souleves par ltude pilote et ces simulations suggraient que la nouvelle formulation ne rencontrerait pas les critres dquivalence lors des tudes finales. Ces simulations ont aussi aid dterminer quelles modifications la nouvelle formulation taient ncessaires afin damliorer les chances de rencontrer les critres dquivalence. Cette recherche a apport des solutions afin damliorer diffrents aspects du processus du dveloppement dun mdicament. Particulirement, les simulations dessais cliniques ont rduit le nombre dtudes ncessaires pour le dveloppement du supergnrique, le nombre de sujets exposs inutilement au mdicament, et les cots de dveloppement. Enfin, elles nous ont permis dtablir de nouveaux critres dexclusion pour des analyses statistiques de bioquivalence. La recherche prsente dans cette thse est de suggrer des amliorations au processus du dveloppement dun mdicament en valuant de nouveaux algorithmes pour des analyses compartimentales, en tablissant des critres dexclusion de paramtres pharmacocintiques (PK) pour certaines analyses et en dmontrant comment les simulations dessais cliniques sont utiles.