230 resultados para Mouvements émotionnels

em Université de Montréal, Canada


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Un certain nombre de théories pédagogiques ont été établies depuis plus de 20 ans. Elles font appel aux réactions de lâapprenant en situation dâapprentissage, mais aucune théorie pédagogique nâa pu décrire complètement un processus dâenseignement en tenant compte de toutes les réactions émotionnelles de lâapprenant. Nous souhaitons intégrer les émotions de lâapprenant dans ces processus dâapprentissage, car elles sont importantes dans les mécanismes dâacquisition de connaissances et dans la mémorisation. Récemment on a vu que le facteur émotionnel est considéré jouer un rôle très important dans les processus cognitifs. Modéliser les réactions émotionnelles dâun apprenant en cours du processus dâapprentissage est une nouveauté pour un Système Tutoriel Intelligent. Pour réaliser notre recherche, nous examinerons les théories pédagogiques qui nâont pas considéré les émotions de lâapprenant. Jusquâà maintenant, aucun Système Tutoriel Intelligent destiné à lâenseignement nâa incorporé la notion de facteur émotionnel pour un apprenant humain. Notre premier objectif est dâanalyser quelques stratégies pédagogiques et de détecter les composantes émotionnelles qui peuvent y être ou non. Nous cherchons à déterminer dans cette analyse quel type de méthode didactique est utilisé, autrement dit, que fait le tuteur pour prévoir et aider lâapprenant à accomplir sa tâche dâapprentissage dans des conditions optimales. Le deuxième objectif est de proposer lâamélioration de ces méthodes en ajoutant les facteurs émotionnels. On les nommera des « méthodes émotionnelles ». Le dernier objectif vise à expérimenter le modèle dâune théorie pédagogique améliorée en ajoutant les facteurs émotionnels. Dans le cadre de cette recherche nous analyserons un certain nombre de théories pédagogiques, parmi lesquelles les théories de Robert Gagné, Jerome Bruner, Herbert J. Klausmeier et David Merrill, pour chercher à identifier les composantes émotionnelles. Aucune théorie pédagogique nâa mis lâaccent sur les émotions au cours du processus dâapprentissage. Ces théories pédagogiques sont développées en tenant compte de plusieurs facteurs externes qui peuvent influencer le processus dâapprentissage. Nous proposons une approche basée sur la prédiction dâémotions qui est liée à de potentielles causes déclenchées par différents facteurs déterminants au cours du processus dâapprentissage. Nous voulons développer une technique qui permette au tuteur de traiter la réaction émotionnelle de lâapprenant à un moment donné au cours de son processus dâapprentissage et de lâinclure dans une méthode pédagogique. Pour atteindre le deuxième objectif de notre recherche, nous utiliserons un module tuteur apprenant basé sur le principe de lâéducation des émotions de lâapprenant, modèle qui vise premièrement sa personnalité et deuxièmement ses connaissances. Si on défini lâapprenant, on peut prédire ses réactions émotionnelles (positives ou négatives) et on peut sâassurer de la bonne disposition de lâapprenant, de sa coopération, sa communication et lâoptimisme nécessaires à régler les problèmes émotionnels. Pour atteindre le troisième objectif, nous proposons une technique qui permet au tuteur de résoudre un problème de réaction émotionnelle de lâapprenant à un moment donné du processus dâapprentissage. Nous appliquerons cette technique à une théorie pédagogique. Pour cette première théorie, nous étudierons lâeffet produit par certaines stratégies pédagogiques dâun tuteur virtuel au sujet de lâétat émotionnel de lâapprenant, et pour ce faire, nous développerons une structure de données en ligne quâun agent tuteur virtuel peut induire à lâapprenant des émotions positives. Nous analyserons les résultats expérimentaux en utilisant la première théorie et nous les comparerons ensuite avec trois autres théories que nous avons proposées dâétudier. En procédant de la sorte, nous atteindrons le troisième objectif de notre recherche, celui dâexpérimenter un modèle dâune théorie pédagogique et de le comparer ensuite avec dâautres théories dans le but de développer ou dâaméliorer les méthodes émotionnelles. Nous analyserons les avantages, mais aussi les insuffisances de ces théories par rapport au comportement émotionnel de lâapprenant. En guise de conclusion de cette recherche, nous retiendrons de meilleures théories pédagogiques ou bien nous suggérerons un moyen de les améliorer.

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Des sons émotionnels furent présentés comme stimuli cibles lors d'une tâche auditive de type oddball. Les effets acoustiques furent départagés des effets émotionnels à l'aide d'une tâche contrôle similaire utilisant une version brouillée des sons originaux et dépourvue de propriétés émotionnelles. Les résultats du oddball émotionnel qui ont différé du oddball contrôle ont montré des effets de valence inversés dans les composantes électrophysiologiques P2 et P300; la valence négative ayant une amplitude plus grande dans la fenêtre de 130-270ms mais moins intense autour de 290-460ms, lorsque comparée aux valences positives et neutres. Les résultats P2 peuvent être interprétés comme une mobilisation attentionnelle précoce privilégiant les stimuli potentiellement dangereux, tandis que les résultats de la P300 pourrait indiquer une évaluation moins détaillée de ces stimuli.

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Les mouvements périodiques des jambes sont de courts mouvements involontaires qui surviennent de façon périodique au cours du sommeil ou de lâéveil. Ils sont présents dans certains troubles du sommeil, mais également chez des sujets sans plainte reliée au sommeil. Le premier objectif de cette thèse visait une meilleure description de la prévalence de ces mouvements. Nous avons montré que chez les sujets sans plainte de sommeil, la prévalence des mouvements périodiques des jambes en sommeil augmentait de façon importante à partir dâenviron 40 ans, tandis que lâindex des mouvements périodiques des jambes à lâéveil évoluait avec lââge selon une courbe en U. Chez les sujets atteints de narcolepsie, on retrouvait davantage de mouvements périodiques des jambes que chez les sujets témoins, mais leur patron dâévolution avec lââge était similaire. Le deuxième objectif de cette thèse visait lâétude des mouvements périodiques des jambes en relation avec le système nerveux autonome cardiovasculaire. Nous avons non seulement confirmé la présence dâune tachycardie suivie dâune bradycardie lors des mouvements périodiques des jambes durant le sommeil chez les patients atteints du syndrome dâimpatiences musculaires à lâéveil et chez les sujets sans plainte de sommeil, mais nous avons également décrit ces mêmes changements de la fréquence cardiaque, quoiquâavec une plus faible amplitude, chez les sujets atteints de narcolepsie. Finalement, nous avons montré pour la première fois que les mouvements périodiques des jambes en sommeil des sujets atteints du syndrome dâimpatiences musculaires à lâéveil et des sujets sans plainte de sommeil étaient aussi associés à des augmentations importantes et significatives de la pression artérielle.

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Bien que les troubles cognitifs soient un aspect essentiel de la schizophrénie, le dysfonctionnement des systèmes émotionnels y est également considéré comme un élément très important de cette maladie dâautant plus que plusieurs régions du cerveau sont concernées par la régulation émotionnelle. Le principal objectif du présent travail était dâexplorer, en imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle (IRMf), lâeffet de la ziprasidone sur les différentes réponses neuronales à lâaffichage de stimuli émotionnels au niveau de la région préfrontale,particulièrement dans le cortex cingulaire antérieur [CCA], le cortex orbito-frontal [COF] et le cortex préfrontal dorso-latéral [CPFDL]. Nous avons examiné les activations cérébrales, chez des patients souffrants de schizophrénie avant et après médication à la ziprasidone, en leur présentant des séries dâimages émotionnellement chargées (négatives, neutres et positives) associées à différentes instructions quand aux types dâimages quâils devaient sélectionner (négatives,neutres et positives). Nous avons analysé les différents changements dâactivation (avant et après médication) essentiellement pour les valences extrêmes des stimuli (positives et négatives), ensuite nous avons regardé lâeffet du type dâinstruction sur ces changements. Lâéchantillon comprenait 13 patients atteints de schizophrénie et 15 témoins sains. Nous avons également effectué une évaluation clinique des symptômes dépressifs, positifs et négatifs de la maladie ainsi que des mesures biochimiques et de poids avant et après 16 semaines de médication. Malgré lâabsence de changement significatif sur les mesures cliniques (PANSS et Dépression) avant et après une moyenne de 14.3 semaines de médication à la ziprasidone, plusieurs régions préfrontales (CCA, COF, CPDL) ont sensiblement accru leur réponse aux stimuli positifs par rapport aux stimuli négatifs. En outre, dans les régions habituellement impliquées dans le contrôle cognitif (CCA et CPFDL), cette tendance s'est accentuée lorsque les patients ont été invités à ne sélectionner que les stimuli négatifs (effet du type dâinstruction). Nous avons également trouvé plusieurs similitudes dans le fonctionnement préfrontal (à la fois dans le volume et la force d'activation) entre les contrôles sains et les patients après médication en tenant compte du type dâinstruction plus que de la valence émotionnelle des images. Pour conclure, les résultats de la présente étude suggèrent que le traitement antipsychotique avec la ziprasidone améliore le fonctionnement cognitif lié au traitement de l'information émotionnelle dans le cortex préfrontal chez les patients souffrant de schizophrénie. Ãtant donné le mécanisme d'action neuro-pharmacologique de la ziprasidone (plus d'affinité pour la sérotonine que pour les récepteurs de la dopamine dans le cortex préfrontal), nous pensons que nos résultats démontrent que le contrôle cognitif et la régulation des réactions face à des stimuli émotionnellement chargés dans la schizophrénie sont liés à une plus forte concentration de dopamine dans les voies préfrontales.

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Notre aptitude à déterminer si un extrait de musique est gai ou triste réside dans notre capacité à extraire les caractéristiques émotionnelles de la musique. Une de ces caractéristiques, le mode, est liée aux hauteurs musicales et une autre, le tempo, est temporelle (Hevner, 1937; 1935). Une perception déficitaire de lâune de ces caractéristiques (ex. les hauteurs) devrait affecter lâexpérience émotionnelle. Lâamusie congénitale est caractérisée par un traitement anormal des hauteurs (Peretz, 2008). Toutefois, peu de données ont été accumulées sur les réponses émotionnelles des amusiques face à la perception du mode. La perception émotionnelle liée à celui-ci pourrait être préservée, chez les amusiques en raison de leur perception implicite des hauteurs (Peretz, et coll., 2009). Dans un premier temps, cette étude cherchera à déterminer dans quelle mesure les amusiques adultes utilisent le mode relativement au tempo dans la distinction dâune pièce gaie, dâune triste. Dans cette optique, onze amusiques et leurs contrôles appariés ont jugé des extraits de musique classique gais et tristes, dans leur forme originale et dans deux versions modifiées : (1) mode inversé (transcrit dans le mode opposé mineur â majeur) et (2) tempo neutralisé (réglé à une valeur médiane), où le mode émerge comme caractéristique dominante. Les participants devaient juger si les extraits étaient gais ou tristes sur une échelle de 10-points, pendant que leurs réponses électromyographiques (zygomatique et corrugateur) étaient enregistrées. Les participants ont par la suite été réinvités au laboratoire pour réaliser une tâche non émotionnelle de discrimination des modes (majeur, mineur), dans laquelle des paires de stimuli composés de versions plus courtes des extraits originaux et leur version au mode inversé leur étaient présentées. Les participants (14; 7 amusiques) devaient juger si les paires étaient identiques (même stimulus, même mode) ou différentes (même stimulus, modes différents). Dans cette dernière tâche, les amusiques ont eu plus de difficulté que leurs contrôles à discriminer les modes, mais les amusiques comme leurs contrôles se sont montrés sensibles aux manipulations du mode et du tempo, dans la tâche émotionnelle. Ces résultats supportés par des réponses EMG normales présupposent des habiletés préservées ou implicites de traitement tonal dans lâamusie congénitale.

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Lâobjectif principal de la présente thèse était de déterminer les facteurs susceptibles dâinfluencer lâefficacité des processus de contrôle en ligne des mouvements dâatteinte manuelle. De nos jours, les mouvements dâatteinte manuelle réalisés dans un environnement virtuel (déplacer une souris dâordinateur pour contrôler un curseur à lâécran, par exemple) sont devenus chose commune. Par comparaison aux mouvements réalisés en contexte naturel (appuyer sur le bouton de mise en marche de lâordinateur), ceux réalisés en contexte virtuel imposent au système nerveux central des contraintes importantes parce que lâinformation visuelle et proprioceptive définissant la position de lâeffecteur nâest pas parfaitement congruente. Par conséquent, la présente thèse sâarticule autour des effets dâun contexte virtuel sur le contrôle des mouvements dâatteinte manuelle. Dans notre premier article, nous avons tenté de déterminer si des facteurs tels que (a) la quantité de pratique, (b) lâorientation du montage virtuel (aligné vs. non-aligné) ou encore (c) lâalternance dâun essai réalisé avec et sans la vision de lâeffecteur pouvaient augmenter lâefficacité des processus de contrôle en ligne de mouvement réalisés en contexte virtuel. Ces facteurs nâont pas influencé lâefficacité des processus de contrôle de mouvements réalisés en contexte virtuel, suggérant quâil est difficile dâoptimiser le contrôle des mouvements dâatteinte manuelle lorsque ceux-ci sont réalisés dans un contexte virtuel. Lâun des résultats les plus surprenants de cette étude est que nous nâavons pas rapporté dâeffet concernant lâorientation de lâécran sur la performance des participants, ce qui était en contradiction avec la littérature existante sur ce sujet. Lâarticle 2 avait pour but de pousser plus en avant notre compréhension du contrôle du mouvement réalisé en contexte virtuel et naturel. Dans le deuxième article, nous avons mis en évidence les effets néfastes dâun contexte virtuel sur le contrôle en ligne des mouvements dâatteinte manuelle. Plus précisément, nous avons observé que lâutilisation dâun montage non-aligné (écran vertical/mouvement sur un plan horizontal) pour présenter lâinformation visuelle résultait en une importante diminution de la performance comparativement à un montage virtuel aligné et un montage naturel. Nous avons aussi observé une diminution de la performance lorsque les mouvements étaient réalisés dans un contexte virtuel aligné comparativement à un contexte naturel. La diminution de la performance notée dans les deux conditions virtuelles sâexpliquait largement par une réduction de lâefficacité des processus de contrôle en ligne. Nous avons donc suggéré que lâutilisation dâune représentation virtuelle de la main introduisait de lâincertitude relative à sa position dans lâespace. Dans lâarticle 3, nous avons donc voulu déterminer lâorigine de cette incertitude. Dans ce troisième article, deux hypothèses étaient à lâétude. La première suggérait que lâaugmentation de lâincertitude rapportée dans le contexte virtuel de la précédente étude était due à une perte dâinformation visuelle relative à la configuration du bras. La seconde suggérait plutôt que lâincertitude provenait de lâinformation visuelle et proprioceptive qui nâest pas parfaitement congruente dans un contexte virtuel comparativement à un contexte naturel (le curseur nâest pas directement aligné avec le bout du doigt, par exemple). Les données nâont pas supporté notre première hypothèse. Plutôt, il semble que lâincertitude soit causée par la dissociation de lâinformation visuelle et proprioceptive. Nous avons aussi démontré que lâinformation relative à la position de la main disponible sur la base de départ influence largement les processus de contrôle en ligne, même lorsque la vision de lâeffecteur est disponible durant le mouvement. Ce résultat suggère que des boucles de feedback interne utilisent cette information afin de moduler le mouvement en cours dâexécution.

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Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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Lors d'une intervention conversationnelle, le langage est supporté par une communication non-verbale qui joue un rôle central dans le comportement social humain en permettant de la rétroaction et en gérant la synchronisation, appuyant ainsi le contenu et la signification du discours. En effet, 55% du message est véhiculé par les expressions faciales, alors que seulement 7% est dû au message linguistique et 38% au paralangage. L'information concernant l'état émotionnel d'une personne est généralement inférée par les attributs faciaux. Cependant, on ne dispose pas vraiment d'instruments de mesure spécifiquement dédiés à ce type de comportements. En vision par ordinateur, on s'intéresse davantage au développement de systèmes d'analyse automatique des expressions faciales prototypiques pour les applications d'interaction homme-machine, d'analyse de vidéos de réunions, de sécurité, et même pour des applications cliniques. Dans la présente recherche, pour appréhender de tels indicateurs observables, nous essayons d'implanter un système capable de construire une source consistante et relativement exhaustive d'informations visuelles, lequel sera capable de distinguer sur un visage les traits et leurs déformations, permettant ainsi de reconnaître la présence ou absence d'une action faciale particulière. Une réflexion sur les techniques recensées nous a amené à explorer deux différentes approches. La première concerne l'aspect apparence dans lequel on se sert de l'orientation des gradients pour dégager une représentation dense des attributs faciaux. Hormis la représentation faciale, la principale difficulté d'un système, qui se veut être général, est la mise en Åuvre d'un modèle générique indépendamment de l'identité de la personne, de la géométrie et de la taille des visages. La démarche qu'on propose repose sur l'élaboration d'un référentiel prototypique à partir d'un recalage par SIFT-flow dont on démontre, dans cette thèse, la supériorité par rapport à un alignement conventionnel utilisant la position des yeux. Dans une deuxième approche, on fait appel à un modèle géométrique à travers lequel les primitives faciales sont représentées par un filtrage de Gabor. Motivé par le fait que les expressions faciales sont non seulement ambigües et incohérentes d'une personne à une autre mais aussi dépendantes du contexte lui-même, à travers cette approche, on présente un système personnalisé de reconnaissance d'expressions faciales, dont la performance globale dépend directement de la performance du suivi d'un ensemble de points caractéristiques du visage. Ce suivi est effectué par une forme modifiée d'une technique d'estimation de disparité faisant intervenir la phase de Gabor. Dans cette thèse, on propose une redéfinition de la mesure de confiance et introduisons une procédure itérative et conditionnelle d'estimation du déplacement qui offrent un suivi plus robuste que les méthodes originales.

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Exposés à de multiples facteurs de risque avant et pendant le placement, les enfants placés présentent une prévalence élevée de troubles intériorisés. Ces troubles peuvent entraver leur intégration familiale, sociale et scolaire. Lâobjectif de ce mémoire est de tracer un portrait des enfants placés présentant des troubles intériorisés afin de mieux les repérer pour ainsi mieux les soutenir, ainsi que les adultes qui en prennent soin. Lâéchantillon est composé de 62 enfants, âgés de 10 à 12 ans, placés en famille dâaccueil régulière et impliqués dans le projet SâOccuper des Enfants (SOCEN). Les données analysées proviennent du Cahier dâévaluation et de suivi (CÃS-C2), outil clinique (avec mesures standardisées) dans lequel lâintervenant, le parent dâaccueil et lâenfant inscrivent des informations sur différents aspects du développement de lâenfant. Des variables relatives au placement ainsi que dâautres portant sur lâintégration familiale, sociale et scolaire de lâenfant placé sont mises en relation avec les scores de la sous-échelle des symptômes émotionnels du Strengths and Difficulties Questionnaire à lâaide de corrélations de Pearson et dâANOVA. Près de 19% des 62 enfants éprouvent des symptômes émotionnels élevés. Les résultats révèlent la forte présence de troubles extériorisés (troubles hyperactifs, troubles de la conduite) chez les enfants placés présentant des symptômes émotionnels élevés. Ces enfants éprouvent aussi plus de problèmes avec les pairs. Ceux qui ont vécu plus de trois placements présentent davantage de symptômes émotionnels élevés.

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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.

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Il existe plusieurs théories du contrôle moteur, chacune présumant quâune différente variable du mouvement est réglée par le cortex moteur. On trouve parmi elles la théorie du modèle interne qui a émis lâhypothèse que le cortex moteur programme la trajectoire du mouvement et lâactivité électromyographique (EMG) dâune action motrice. Une autre, appelée lâhypothèse du point dâéquilibre, suggère que le cortex moteur établisse et rétablisse des seuils spatiaux; les positions des segments du corps auxquelles les muscles et les réflexes commencent à sâactiver. Selon ce dernier, les paramètres du mouvement sont dérivés sans pré-programmation, en fonction de la différence entre la position actuelle et la position seuil des segments du corps. Pour examiner de plus près ces deux théories, nous avons examiné lâeffet dâun changement volontaire de lâangle du coude sur les influences cortico-spinales chez des sujets sains en employant la stimulation magnétique transcrânienne (TMS) par-dessus le site du cortex moteur projetant aux motoneurones des muscles du coude. Lâétat de cette aire du cerveau a été évalué à un angle de flexion du coude activement établi par les sujets, ainsi quâà un angle dâextension, représentant un déplacement dans le plan horizontal de 100°. LâEMG de deux fléchisseurs du coude (le biceps et le muscle brachio-radial) et de deux extenseurs (les chefs médial et latéral du triceps) a été enregistrée. Lâétat dâexcitabilité des motoneurones peut influer sur les amplitudes des potentiels évoqués moteurs (MEPs) élicitées par la TMS. Deux techniques ont été entreprises dans le but de réduire lâeffet de cette variable. La première était une perturbation mécanique qui raccourcissait les muscles à l'étude, produisant ainsi une période de silence EMG. La TMS a été envoyée avec un retard après la perturbation qui entraînait la production du MEP pendant la période de silence. La deuxième technique avait également le but dâéquilibrer lâEMG des muscles aux deux angles du coude. Des forces assistantes ont été appliquées au bras par un moteur externe afin de compenser les forces produites par les muscles lorsquâils étaient actifs comme agonistes dâun mouvement. Les résultats des deux séries étaient analogues. Un muscle était facilité quand il prenait le rôle dâagoniste dâun mouvement, de manière à ce que les MEPs observés dans le biceps fussent de plus grandes amplitudes quand le coude était à la position de flexion, et ceux obtenus des deux extenseurs étaient plus grands à lâangle dâextension. Les MEPs examinés dans le muscle brachio-radial n'étaient pas significativement différents aux deux emplacements de lâarticulation. Ces résultats démontrent que les influences cortico-spinales et lâactivité EMG peuvent être dissociées, ce qui permet de conclure que la voie cortico-spinale ne programme pas lâEMG à être générée par les muscles. Ils suggèrent aussi que le système cortico-spinal établit les seuils spatiaux dâactivation des muscles lorsquâun segment se déplace dâune position à une autre. Cette idée suggère que des déficiences dans le contrôle des seuils spatiaux soient à la base de certains troubles moteurs dâorigines neurologiques tels que lâhypotonie et la spasticité.