8 resultados para Costumes

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Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.

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Dans cette thèse nous démontrons que la paysannerie colombienne s'est constituée telle quelle, à partir de: 1) la construction et de la mise en œuvre des pratiques économiques et agro-productives compatibles avec l'environnement; 2) des habitus et des coutumes qu’elle a inventé et a récré à partir de l'interaction quotidienne avec sa famille et sa communauté et 3) de la lutte politique qu'elle a entrepris tant pour exiger à l'État sa reconnaissance sociale, territoriale et juridique, comme pour arrêter l'avance territoriale des entrepreneurs agraires. Par conséquent, la paysannerie ne peut pas être conçue comme une catégorie conceptuelle construite, a priori , définie dehors de l’histoire, comme un groupe social homogène, et avec caractéristiques égales à niveau global. La paysannerie colombienne, dans sa lutte politique pour la défense du territoire, a affronté à un entrepreneur agraire qui, orienté par une logique unidirectionnelle, élitiste et exclusive de « progrès » et du « développement », a nié à la paysannerie ses droits territoriaux, économiques, sociaux et culturels. De plus, en faisant un usage patrimonial de l’État, il l`a poursuivi, stigmatisé et expulsé de la communauté politique. La paysannerie a affronté un État et un entrepreneur agraire que, depuis l'État d’Exception et de la déclaration de la paysannerie comme “obstacle du développement” et “ennemi de la nation”, ils ont revendiqué le droit, inhérent des souverainetés classiques, de définir qui peut vivre et qui doit mourir. La dynamique historique et successive d'expropriation territoriale de la paysannerie et la mise en œuvre de ce qui est dénommé, dans cette thèse, nécro-politique agraire, ont été cachées dans le concept de “colonisation spontanée” et dans un discours qui présente au paysan comme « héros», «entrepreneur» et «constructeur de patrie», quand il a été obligé par raisons d'ordre économique, juridique et militaire, à entreprendre de nouveaux processus de colonisation forcée. La réponse de la paysannerie à cette dynamique a inclus des résistances de caractère intrasystémique et contre-systémique. Elle n'a jamais décliné à sa lutte par le droit à la terre – qui fait partie de son territoire et considère comme inaliénable - et à son droit d'avoir des droits. En étudiant le cas de la paysannerie de l'Amazonie colombienne, dans cette recherche, nous démontrons que la paysannerie a eu une grande capacité d'affronter les adversités économiques et politiques, et de s’inventer et de se refaire eux-mêmes dans nouveaux espaces. La paysannerie est un sujet social qui a refusé de façon entêtée et permanente, avec ses attitudes et ses actions, à obéir et à être domestiquée par les paramètres de la modernité. Elle s'est refusée à modifier ses dispositions internes et ses manières de voir le monde, son habitus et s’est reconstituée chaque jour dans une modernité qui menace sa subjectivité et son autonomie. La paysannerie formule des projets agro-écologiques, socioéconomiques et d'insertion politique dans un modèle du développement agraire qui insiste de le nier comme sujet avec des droits.

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Cette étude porte sur le théâtre scolaire dans les établissements éducatifs pour jeunes filles tenus par la Congrégation Notre-Dame entre 1850 et 1920. Nous tentons de comprendre ce phénomène, encore très peu étudié, et son implication dans la construction du genre des couventines. L’étude est divisée en deux parties. La première veut comprendre pourquoi le théâtre a été pratiqué. Nous exposons les objectifs pédagogiques et matériels du théâtre pratiqué à la Congrégation, après avoir tenté de saisir les origines de la pratique en remontant à la fondation de la communauté enseignante par Marguerite Bourgeoys. Malgré les avantages qui lui sont reconnus, le théâtre scolaire féminin aura des opposants. Mgr Édouard-Charles Fabre, en particulier, en conteste la moralité. D’autres évêques se montreront toutefois plus ouverts au développement de l’art dramatique. La deuxième partie de cette étude décrit la manière dont le théâtre a été pratiqué. Nous passons en revue les représentations théâtrales données ainsi que les textes disponibles qui leur sont associés. Nous analysons les thèmes abordés par les pièces et les classons par genres dramatiques, mais aussi leur production en tant que performance à travers une étude des mises en scène, des costumes et des décors. À travers cette lecture, nous dévoilons quels étaient les éléments de genre proposés aux filles et démontrons que le théâtre a contribué à l’intégration du genre dans les couvents.

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Le Teyyam est un rituel de possession hindouiste du Kerala (Inde du Sud) qui nécessite une pratique intransigeante : restrictions, jeûnes, exploits physiques, résistance à la chaleur du feu. Vêtus de costumes spectaculaires, des performeurs de caste intouchable dansent l’épée à la main, au son des tambours frénétiques, et font entendre la parole du dieu qu’ils incarnent; ils auront même le droit de critiquer le système des castes devant la communauté assemblée, le temps d’une inversion rituelle. Alors qu’autrefois il s’agissait d’un devoir de caste associé à une grande précarité, aujourd’hui il s’agit d’un métier que l’on peut choisir d’exercer ou non. Bien qu’on ait déploré un manque de relève à cause des conditions jugées trop difficiles, il y a toutefois de jeunes hommes qui ont décidé de poursuivre cette tradition ancestrale. Au Kerala, de nombreux jeunes aspirent à la classe moyenne et misent sur l’éducation pour espérer un bon emploi, il y a des opportunités, mais pas pour tous, et surtout beaucoup de compétition. C’est dans ce contexte que de jeunes hommes éduqués souhaitent poursuivre une tradition qu’ils admirent et dont ils sont fiers, mais sans avoir à sacrifier leurs chances de réussite sociale. Quelles sont leurs aspirations, quel sens donnent-ils à ce qu’ils souhaitent accomplir? Traditionnellement les relations de patronage dans le Teyyam ont été très dures sous le joug du système des castes, qu’en est-il aujourd’hui? Comment ces performeurs arrivent-il à négocier la réalisation de leurs aspirations dans les coulisses du Teyyam?

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L’étiquette « homme-orchestre » est apposée à une grande variété de musiciens qui se distinguent en jouant seuls une performance qui est normalement interprétée par plusieurs personnes. La diversité qu’a pu prendre au cours du temps cette forme n’est pas prise en compte par la culture populaire qui propose une image relativement constante de cette figure tel que vue dans les films Mary Poppins (1964) de Walt Disney et One-man Band (2005) de Pixar. Il s’agit d’un seul performeur vêtu d’un costume coloré avec une grosse caisse sur le dos, des cymbales entre les jambes, une guitare ou un autre instrument à cordes dans les mains et un petit instrument à vent fixé assez près de sa bouche pour lui permettre d’alterner le chant et le jeu instrumental. Cette thèse propose une analyse de l’homme-orchestre qui va au-delà de sa simple production musicale en situant le phénomène comme un genre spectaculaire qui transmet un contenu symbolique à travers une relation tripartite entre performance divertissante, spectateur et image. Le contenu symbolique est lié aux idées caractéristiques du Siècle des lumières tels que la liberté, l’individu et une relation avec la technologie. Il est aussi incarné simultanément par les performeurs et par la représentation de l’homme-orchestre dans l’imaginaire collectif. En même temps, chaque performance sert à réaffirmer l’image de l’homme-orchestre, une image qui par répétitions est devenue un lieu commun de la culture, existant au-delà d’un seul performeur ou d’une seule performance. L’aspect visuel de l’homme-orchestre joue un rôle important dans ce processus par une utilisation inattendue du corps, une relation causale entre corps, technologie et production musicale ainsi que par l’utilisation de vêtements colorés et d’accessoires non musicaux tels des marionnettes, des feux d’artifice ou des animaux vivants. Ces éléments spectaculaires divertissent les spectateurs, ce qui se traduit, entre autres, par un gain financier pour le performeur. Le divertissement a une fonction phatique qui facilite la communication du contenu symbolique.

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Compte rendu critique de l'épopée musicale « Les misérables » d'Alain Boublil et de Claude-Michel Schônberg,inspirée de l'œuvre de Victor Hugo (mise en scène et adaptation : John Caird; parolier : Herbert Kretzmer; musique : Claude-Michel Schônberg; paroles : Alain Boublil (français) et Herbert Kretzmer (anglais); décors : John Napier; éclairages : David Hersey; costumes: Andreanne Neofitou. Avec Robert Marien (Jean Valjean), Peter Zinko (Inspecteut Javert), Louise Pitre (Fantine), François Godin (Enjolras), Frayne McCarthy (Marius), Martine Fugète (Cosette), Stéphanie Martin (Éponine), André Thérien (Thénardier), Mireille Thibault (Madame Thénardier), Gabriel Kakon et Andrew BauerGador (Gavroche), Clotilde Aras, Lily Russell et Adrienne Nye (Cosette enfant); et Dominique Blier, Marie-Claude Bourque-Hadad, Isabelle Corradi, Lisa Forget, Michelle Labonté, Sophie Lapierre, Julie Lafontaine, Linda Mailho, Eve Montpetit, Jasmine Roy, Paul Allard, Alexandre Beaulieu, Pierre Bénard, Norman-Robert Boie, Normand Carrière, Jean-Luke Côté, Sébastien Dhavernas, Daniel Jean, Pierre Ladouceur, Daniel Laflèche, Sylvain Landry, Joël Legendre, Mario Simard et Francis Sommer (la Troupe). Production de Cameron Mackintosh et d'Edwin et David Mirvish, présenrée au Théâtre Saint-Denis du 17 janvier au 23 juin 1991.

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Compte rendu critique de la pièce de théâtre de Marianne Ackerman « L'affaire Tartuffe, or the Garrison officers rehearse Molière » (mise en scène : Fernand Rainville; assistance à la mise en scène : Monique Corbeil; scénographie : Jean Bard; éclairages : Lou Arteau; costumes : Paule-Josée Meunier; musique : Bill Gagnon et Geneviève Mauffette. Avec Anne-Marie Desbiens, Gaétan Dumont, Marie-Josée Gauthiet.J.M. Henry, Neil Kroetsch, Jœl Miller, Luc Picard, Yvon Roy, Philip Spensley, Aron Tager, Robert Vézina et Jeannie Walker. Production bilingue du Théâtre 1774, présentée au Théâtre Centaur du 6 au 23 septembre 1990).