16 resultados para Conceptual modelling
em Université de Montréal, Canada
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Dpartement de linguistique et de traduction
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Cette thse examine les impacts sur la morphologie des tributaires du fleuve Saint-Laurent des changements dans leur dbit et leur niveau de base engendrs par les changements climatiques prvus pour la priode 20102099. Les tributaires slectionns (rivires Batiscan, Richelieu, Saint-Maurice, Saint-Franois et Yamachiche) ont t choisis en raison de leurs diffrences de taille, de dbit et de contexte morphologique. Non seulement ces tributaires subissent-ils un rgime hydrologique modifi en raison des changements climatiques, mais leur niveau de base (niveau deau du fleuve Saint-Laurent) sera aussi affect. Le modle morphodynamique en une dimension (1D) SEDROUT, lorigine dvelopp pour des rivires graveleuses en mode daggradation, a t adapt pour le contexte spcifique des tributaires des basses-terres du Saint-Laurent afin de simuler des rivires sablonneuses avec un dbit quotidien variable et des fluctuations du niveau deau laval. Un module pour simuler le partage des sdiments autour dles a aussi t ajout au modle. Le modle ainsi amlior (SEDROUT4-M), qui a t test laide de simulations petite chelle et avec les conditions actuelles dcoulement et de transport de sdiments dans quatre tributaires du fleuve Saint-Laurent, peut maintenant simuler une gamme de problmes morphodynamiques de rivires. Les changements dlvation du lit et dapport en sdiments au fleuve Saint-Laurent pour la priode 20102099 ont t simuls avec SEDROUT4-M pour les rivires Batiscan, Richelieu et Saint-Franois pour toutes les combinaisons de sept rgimes hydrologiques (conditions actuelles et celles prdites par trois modles de climat globaux (MCG) et deux scnarios de gaz effet de serre) et de trois scnarios de changements du niveau de base du fleuve Saint-Laurent (aucun changement, baisse graduelle, baisse abrupte). Les impacts sur lapport de sdiments et llvation du lit diffrent entre les MCG et semblent relis au statut des cours deau (selon quils soient en tat daggradation, de dgradation ou dquilibre), ce qui illustre limportance dexaminer plusieurs rivires avec diffrents modles climatiques afin dtablir des tendances dans les effets des changements climatiques. Malgr le fait que le dbit journalier moyen et le dbit annuel moyen demeurent prs de leur valeur actuelle dans les trois scnarios de MCG, des changements importants dans les taux de transport de sdiments simuls pour chaque tributaire sont observs. Ceci est d limpact important de fortes crues plus frquentes dans un climat futur de mme qu larrive plus htive de la crue printanire, ce qui rsulte en une variabilit accrue dans les taux de transport en charge de fond. Certaines complications avec lapproche de modlisation en 1D pour reprsenter la gomtrie complexe des rivires Saint-Maurice et Saint-Franois suggrent quune approche bi-dimensionnelle (2D) devrait tre srieusement considre afin de simuler de faon plus exacte la rpartition des dbits aux bifurcations autour des les. La rivire Saint-Franois est utilise comme tude de cas pour le modle 2D H2D2, qui performe bien dun point de vue hydraulique, mais qui requiert des ajustements pour tre en mesure de pleinement simuler les ajustements morphologiques des cours deau.
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Les socits modernes dpendent de plus en plus sur les systmes informatiques et ainsi, il y a de plus en plus de pression sur les quipes de dveloppement pour produire des logiciels de bonne qualit. Plusieurs compagnies utilisent des modles de qualit, des suites de programmes qui analysent et valuent la qualit d'autres programmes, mais la construction de modles de qualit est difficile parce qu'il existe plusieurs questions qui n'ont pas t rpondues dans la littrature. Nous avons tudi les pratiques de modlisation de la qualit auprs d'une grande entreprise et avons identifi les trois dimensions o une recherche additionnelle est dsirable : Le support de la subjectivit de la qualit, les techniques pour faire le suivi de la qualit lors de l'volution des logiciels, et la composition de la qualit entre diffrents niveaux d'abstraction. Concernant la subjectivit, nous avons propos l'utilisation de modles baysiens parce qu'ils sont capables de traiter des donnes ambigus. Nous avons appliqu nos modles au problme de la dtection des dfauts de conception. Dans une tude de deux logiciels libres, nous avons trouv que notre approche est suprieure aux techniques dcrites dans l'tat de l'art, qui sont bases sur des rgles. Pour supporter l'volution des logiciels, nous avons considr que les scores produits par un modle de qualit sont des signaux qui peuvent tre analyss en utilisant des techniques d'exploration de donnes pour identifier des patrons d'volution de la qualit. Nous avons tudi comment les dfauts de conception apparaissent et disparaissent des logiciels. Un logiciel est typiquement conu comme une hirarchie de composants, mais les modles de qualit ne tiennent pas compte de cette organisation. Dans la dernire partie de la dissertation, nous prsentons un modle de qualit deux niveaux. Ces modles ont trois parties: un modle au niveau du composant, un modle qui value l'importance de chacun des composants, et un autre qui value la qualit d'un compos en combinant la qualit de ses composants. L'approche a t teste sur la prdiction de classes fort changement partir de la qualit des mthodes. Nous avons trouv que nos modles deux niveaux permettent une meilleure identification des classes fort changement. Pour terminer, nous avons appliqu nos modles deux niveaux pour l'valuation de la navigabilit des sites web partir de la qualit des pages. Nos modles taient capables de distinguer entre des sites de trs bonne qualit et des sites choisis alatoirement. Au cours de la dissertation, nous prsentons non seulement des problmes thoriques et leurs solutions, mais nous avons galement men des expriences pour dmontrer les avantages et les limitations de nos solutions. Nos rsultats indiquent qu'on peut esprer amliorer l'tat de l'art dans les trois dimensions prsentes. En particulier, notre travail sur la composition de la qualit et la modlisation de l'importance est le premier cibler ce problme. Nous croyons que nos modles deux niveaux sont un point de dpart intressant pour des travaux de recherche plus approfondis.
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Lapproche dapprentissage par problmes (APP) a vu le jour, dans sa forme contemporaine, la Facult de mdecine de lUniversit MacMaster en Ontario (Canada) la fin des annes 1960. Trs rapidement cette nouvelle approche pdagogique active, centre sur ltudiant et base sur les problmes biomdicaux, va tre adopte par de nombreuses facults de mdecine de par le monde et gagner dautres disciplines. Cependant, malgr ce succs apparent, lAPP est aussi une approche controverse, notamment en ducation mdicale, o elle a t accuse de favoriser un apprentissage superficiel. Par ailleurs, les tudiants forms par cette approche russiraient moins bien que les autres aux tests valuant lacquisition des concepts scientifiques de base, et il na jamais t prouv que les mdecins forms par lAPP seraient meilleurs que les autres. Pour mieux comprendre ces rsultats, la prsente recherche a voulu explorer lapprentissage de ces concepts scientifiques, en tant que processus de construction, chez des tudiants forms par lAPP, la Facult de mdecine de lUniversit de Montral, en nous appuyant sur le cadre thorique socioconstructivisme de Vygotski. Pour cet auteur, la formation des concepts est un processus complexe de construction de sens, en plusieurs tapes, qui ne peut se concevoir que dans le cadre dune rsolution de problmes. Nous avons ralis une tude de cas, multicas, intrasite, les cas tant deux groupes de neuf tudiants en mdecine avec leur tuteur, que nous avons suivi pendant une session complte de la mi-novembre la mi-dcembre 2007. Deux grands objectifs taient poursuivis: premirement, fournir des analyses dtailles et des matriaux rflectifs et thoriques susceptibles de rendre compte du phnomne de construction des concepts scientifiques de base par des tudiants en mdecine dans le contexte de lAPP. Deuximement, explorer, les approches de travail personnel des tudiants, lors de la phase de travail individuel, afin de rpondre la question de recherche suivante : Comment la dynamique pdagogique de lAPP en mdecine permet-elle de rendre compte de lapprentissage des concepts scientifiques de base? Il sagissait dune tude qualitative et les donnes ont t recueillies par diffrents moyens : observation non participante et enregistrement vido des tutoriaux dAPP, interview semi-structur des tudiants, discussion avec les tuteurs et consultation de leurs manuels, puis traites par diverses oprations: transcription des enregistrements, regroupement, classification. Lanalyse a port sur des collections de verbatim issus des transcriptions, sur le suivi de la construction des concepts travers le temps et les sessions, sur le role du tuteur pour aider au dveloppement de ces concepts Les analyses suggrent que lapproche dAPP est, en gnral, bien accueillie, et les dbats sont soutenus, avec en moyenne entre trois et quatre changes par minute. Par rapport au premier objectif, nous avons effectivement fourni des explications dtailles sur la dynamique de construction des concepts qui s'tend lors des trois phases de l'APP, savoir la phase aller, la phase de recherche individuelle et la phase retour. Pour chaque cas tudi, nous avons mis en vidence les reprsentations conceptuelles initiales la phase aller, co-constructions des tudiants, sous la guidance du tuteur et nous avons suivi la transformation de ces concepts spontans nafs, lors des discussions de la phase retour. Le choix du cadre thorique socio constructiviste de Vygotski nous a permis de rflchir sur le rle de mdiation jou par les composantes du systme interactif de l'APP, que nous avons considr comme une zone proximale de dveloppement (ZPD) au sens largi, qui sont le problme, le tuteur, l'tudiant et ses pairs, les ressources, notamment l'artefact graphique carte conceptuelle utilise de faon intensive lors des tutoriaux aller et retour, pour arriver la construction des concepts scientifiques. Notre recherche a montr qu'en revenant de leurs recherches, les tudiants avaient trois genres de reprsentations conceptuelles: des concepts corrects, des concepts incomplets et des concepts errons. Il faut donc que les concepts scientifiques thoriques soient leur tour confronts au problme concret, dans l'interaction sociale pour une validation des attributs qui les caractrisent. Dans cette interaction, le tuteur joue un rle cl complexe de facilitateur, de mdiateur, essentiellement par le langage. L'analyse thmatique de ses interventions a permis d'en distinguer cinq types: la gestion du groupe, l'argumentation, les questions de diffrents types, le modelling et les conclusions. Nous avons montr le lien entre les questions du tuteur et le type de rponses des tudiants, pour recommander un meilleur quilibre entre les diffrents types de questions. Les tudiants, galement par les changes verbaux, mais aussi par la construction collective des cartes conceptuelles initiales et dfinitives, participent une co-construction de ces concepts. L'analyse de leurs interactions nous a permis de relever diffrentes fonctions du langage, pour souligner l'intrt des interactions argumentatives, marqueurs d'un travail collaboratif en profondeur pour la co-construction des concepts Nous avons aussi montr l'intrt des cartes conceptuelles non seulement pour visualiser les concepts, mais aussi en tant qu'artefact, outil de mdiation psychique double fonction communicative et smiotique. Concernant le second objectif, lexploration du travail personnel des tudiants, on constate que les tudiants de premire anne font un travail plus approfondi de recherche, et utilisent plus souvent des stratgies de lecture plus efficaces que leurs collgues de deuxime anne. Ceux-ci se contentent, en gnral, des ouvrages de rfrence, font de simples lectures et sappuient beaucoup sur les rsums faits par leurs prdcesseurs. Le recours aux ouvrages de rfrence essentiellement comme source d'information apporte une certaine pauvret au dbat la phase retour avec peu d'changes de type argumentatif, tmoins d'un travail profond. Ainsi donc, par tout ce soutien qu'elle permet d'apporter aux tudiants pour la construction de leurs connaissances, pour le type d'apprentissage qu'elle offre, lAPP reste une approche unique, digne dintrt. Cependant, elle ncessite d'tre amliore par des interventions au niveau du tuteur et des tudiants.
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PROBLMATIQUE La violence collective, travers les guerres civiles et autres conflits politiques violents, constitue un lourd fardeau pour la sant publique. Plus de la moiti des dcs causs par lensemble des conflits dans le monde entier se trouvent en Afrique. Lune des consquences est le dplacement massif des populations qui se rfugient vers lextrieur du pays, mais aussi de plus en plus lintrieur des frontires nationales. Ceux qui ne traversent pas sont appels dplacs internes. Leur tat de sant est au moins aussi vulnrable que celui de rfugis, mais est trs peu document. De 1993 2005, le Burundi a plong dans une crise politico-sociale sans prcdent. En 2001, environ 10 % de la population vivaient dans des camps de dplacs. OBJECTIF Documenter ltat de sant des personnes dplaces par la guerre au Burundi et identifier ses dterminants. CADRE CONCEPTUEL Le cadre conceptuel est bas sur la modlisation de lassociation entre les vnements traumatiques, les facteurs de lenvironnement post-traumatique et ltat de sant des dplacs internes burundais. MTHODE Une enqute transversale a t mene dans deux camps de dplacs au Burundi. Les donnes ont t obtenues de faon rtrospective sur lexposition aux vnements traumatiques et de manire transversale pour ltat de sant et les facteurs de lenvironnement post-traumatique. Les participants ont t interrogs sur les vnements traumatiques vcus personnellement ou par leurs proches selon une courte chelle labore cet effet. De mme, les facteurs de lenvironnement post-traumatique ont t documents. Pour la mesure de ltat de sant, un questionnaire comportant certains des 17 items du profil de sant de Duke a t utilis. Deux traductions ont t ralises et plusieurs items ont t adapts. RSULTATS Les vnements traumatiques vcus par les dplacs internes burundais sont ngativement associs ltat de sant physique, ltat de sant sociale, ltat de sant peru et, positivement, avec lincapacit. De mme, plusieurs facteurs de lenvironnement post-traumatique sont associs ltat de sant. Par contre, certaines associations sont interprter selon leurs interactions avec les vnements traumatiques. Celles-ci agissent parfois comme modificateurs deffet, en amortissant ou en amplifiant le lien associatif initial entre certains vnements traumatiques et ltat de sant des dplacs. CONCLUSION : Les rsultats font ressortir un effet diffrentiel associ dune part aux vnements traumatiques vcus prcdemment et dautre part, en interaction avec ces derniers, lenvironnement post-traumatique. Notre thse en arrive la conclusion que les facteurs de lenvironnement post-traumatique constituent des dterminants importants de ltat de sant des dplacs de guerre.
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Toxoplasma gondii, un protozoaire trs rpandu dans le monde, peut infecter de nombreuses espces homothermes incluant les mammifres et les oiseaux qui dveloppent alors une toxoplasmose. Limpact de la toxoplasmose en termes de sant publique est majeur, particulirement chez les personnes immunodprimes et les foetus. Les niveaux dinfection humaine dans certaines rgions de lArctique Canadien sont parmi les plus levs au monde et ce, malgr labsence de flids qui sont les seuls htes capables dexcrter T. gondii. Plusieurs tudes ont suggr la consommation de viande crue de mammifres marins et notamment de phoques comme source dinfection des Inuits. Notre travail de recherche visait comprendre les mcanismes de dispersion de T. gondii dans les cosystmes aquatiques menant la contamination du milieu marin de lArctique par des oocystes, et valuer limportance de cette voie de dispersion dans linfection des phoques et consquemment dans celle des Inuits. Notre hypothse tait que les oocystes de T. gondii, excrts durant lhiver par des flids dans le Subarctique et transports par les rivires pendant la fonte printanire, contaminaient les estuaires de lArctique Canadien. Dans un premier temps, une tude transversale de sroprvalence chez les phoques de lArctique Canadien a montr que ces populations taient infectes par T. gondii et pouvaient ainsi a priori constituer une source dinfection pour les Inuit. Des variations spatio-temporelles de la sroprvalence taient observes suggrant un lien potentiel avec des variations dans la contamination environnementale par les oocystes. Un schma conceptuel explicitant les mcanismes de transport et de devenir des oocystes de T. gondii, du phnomne de la fonte de la neige jusqu lexposition des organismes marins, a t propos dans le chapitre suivant. Des interactions entre les diffrents mcanismes identifis, qui agissent sur des chelles spatio-temporelles varies, devraient favoriser lapparition de concentrations relativement leves aux estuaires permettant ainsi lexposition et potentiellement linfection de phoques. Pour valuer la contamination environnementale par les oocystes excrts par la population de lynx du bassin versant de lArctique Canadien (les seuls flids majoritairement distribus dans ce vaste territoire), nous avons men une tude srologique de type transversale dans cette population. Cette tude a permis de montrer que des lynx taient infects par T. gondii et a galement suggr que la dynamique des cycles de populations lynx-livres pouvait tre un processus important dans la transmission de T. gondii. Finalement, la modlisation du transport hydrique des oocystes a indiqu que les concentrations hypothtiques doocystes dans leau de la fonte pourraient tre suffisantes pour permettre lexposition au niveau des estuaires de bivalves filtreurs, qui sont des proies pour les phoques et donc potentiellement des sources infectieuses pour ces derniers. Dans des cosystmes nordiques en pleine mutation, la comprhension des mcanismes de transmission dagents pathognes dorigine hydrique comme T. gondii est plus que ncessaire, notamment dans le but de protger les populations fragilises de ces rgions.
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Peu dtudes ont valu les caractristiques des parcs pouvant encourager lactivit physique spcifiquement chez les jeunes. Cette tude vise estimer la fiabilit dun outil dobservation des parcs orient vers les jeunes, identifier les domaines conceptuels des parcs capturs par cet outil laide dune oprationnalisation du modle conceptuel des parcs et de lactivit physique et identifier diffrents types de parcs. Un total de 576 parcs ont t valus en utilisant un outil dvaluation des parcs. La fiabilit intra-juges et la fiabilit inter-juges de cet outil ont t estimes. Une analyse exploratoire par composantes principales (ACP) a t effectue en utilisant une rotation orthogonale varimax et les variables taient retenues si elles saturaient 0.3 sur une composante. Une analyse par grappes (AG) laide de la mthode de Ward a ensuite t ralise en utilisant les composantes principales et une mesure de laire des parcs. Loutil tait gnralement fiable et lACP a permis d'identifier dix composantes principales qui expliquaient 60% de la variance totale. LAG a donn un rsultat de neuf grappes qui expliquaient 40% de la variance totale. Les mthodes de lACP et lAG sont donc faisables avec des donnes de parcs. Les rsultats ont t interprts en utilisant loprationnalisation du modle conceptuel.
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Les surfaces de subdivision fournissent une mthode alternative prometteuse dans la modlisation gomtrique, et ont des avantages sur la reprsentation classique de trimmed-NURBS, en particulier dans la modlisation de surfaces lisses par morceaux. Dans ce mmoire, nous considrons le problme des oprations gomtriques sur les surfaces de subdivision, avec l'exigence stricte de forme topologique correcte. Puisque ce problme peut tre mal conditionn, nous proposons une approche pour la gestion de l'incertitude qui existe dans le calcul gomtrique. Nous exigeons l'exactitude des informations topologiques lorsque l'on considre la nature de robustesse du problme des oprations gomtriques sur les modles de solides, et il devient clair que le problme peut tre mal conditionn en prsence de l'incertitude qui est omniprsente dans les donnes. Nous proposons donc une approche interactive de gestion de l'incertitude des oprations gomtriques, dans le cadre d'un calcul bas sur la norme IEEE arithmtique et la modlisation en surfaces de subdivision. Un algorithme pour le problme planar-cut est alors prsent qui a comme but de satisfaire l'exigence topologique mentionne ci-dessus.
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Cette tude offre une lecture de The Waves de Virginia Woolf en tant quune reprsentation fictive des formes exactes de la pense. Elle tablit le lien entre le rcit de The Waves et lexprience personnelle de lauteur avec les voix qui hantaient son esprit, en raison de sa maladie maniaco-dpressive. La prsente tude propose galement une analyse du roman inspire par la thorie de la fusion conceptuelle: cette approche narrative a pour but de (1) souligner la fusion de limagination, des motions, et de la perception qui constitue lessence du rcit de The Waves, (2) mettre laccent sur les configurations mentales subtilement dveloppes par/entre les voix du rcit, en vue de diminuer le semblant de la dsorganisation et de lparpillement des penses gnr par la reprsentation de la conscience, (3) permettre au lecteur daccder la configuration subjective et identitaire des diffrentes voix du rcit en traant lventail de leurs penses fusionnes. Largument de cette dissertation est subdivis en trois chapitres: le premier chapitre emploie la thorie de la fusion conceptuelle afin de souligner les processus mentaux menant la cration de moments de vision. Il dcrit la manire dont la fusion des penses intrieures et de la perception dans les moments de vision pourrait servir de tremplin la configuration subjective des voix du rcit. La deuxime section interprte lensemble des voix du roman en tant quune socit de soi-mmes. laide de la thorie de la fusion conceptuelle, elle met laccent sur les formes de pense entrelaces entre les diffrentes voix du rcit, ce qui permet aux protagonistes de dvelopper une identit interrelationnelle, place au plein centre des diffrentes subjectivits. Le troisime chapitre trace les processus mentaux permettant aux diffrentes voix du roman de dvelopper une forme de subjectivit cohrente et intgre. Dans ce chapitre, lide de la fusion des diffrents aspects de lidentit propose par Fauconnier et Turner est employe pour dcrire lintgration des lments de la subjectivit des protagonistes en une seule configuration identitaire. Dailleurs, ce chapitre propose une interprtation du triste suicide de Rhoda qui met en relief son inaptitude intgrer les fragments de sa subjectivit en une identit cohrente et fusionne.
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Les tudes sur les milieux de vie et la sant ont traditionnellement port sur le seul quartier de rsidence. Des critiques ont t mises cet gard, soulignant le fait que la mobilit quotidienne des individus ntait pas prise en compte et que laccent mis sur le quartier de rsidence se faisait au dtriment dautres milieux de vie o les individus passent du temps, cest--dire leur espace dactivit. Bien que la mobilit quotidienne fasse lobjet dun intrt croissant en sant publique, peu dtudes se sont intress aux ingalits sociales de sant. Ceci, mme en dpit du fait que diffrents groupes sociaux nont pas ncessairement la mme capacit accder des milieux favorables pour la sant. Le lien entre les ingalits en matire de mobilit et les ingalits sociales de sant mrite dtre explor. Dans cette thse, je dveloppe d'abord une proposition conceptuelle qui ancre la mobilit quotidienne dans le concept de potentiel de mobilit. Le potentiel de mobilit englobe les opportunits et les lieux que les individus peuvent choisir daccder en convertissant leur potentiel en mobilit ralise. Le potentiel de mobilit est faonn par des caractristiques individuelles (ex. le revenu) et gographiques (ex. la proximit des transports en commun), ainsi que par des rgles rgissant laccs certaines ressources et certains lieux (ex. le droit). Ces caractristiques et rgles sont ingalement distribues entre les groupes sociaux. Des ingalits sociales en matire de mobilit ralise peuvent donc en dcouler, autant en termes de l'ampleur de la mobilit spatiale que des expositions contextuelles rencontres dans l'espace d'activit. Je discute de diffrents processus par lesquels les ingalits en matire de mobilit ralise peuvent mener des ingalits sociales de sant. Par exemple, les groupes dfavoriss sont plus susceptibles de vivre et de mener des activits dans des milieux dfavoriss, comparativement leurs homologues plus riches, ce qui pourrait contribuer aux diffrences de sant entre ces groupes. Cette proposition conceptuelle est mise lpreuve dans deux tudes empiriques. Les donnes de la premire vague de collecte de ltude Interdisciplinaire sur les ingalits sociales de sant (ISIS) mene Montral, Canada (2011-2012) ont t analyses. Dans cette tude, 2 093 jeunes adultes (18-25 ans) ont rempli un questionnaire et fourni des informations socio-dmographiques, sur leur consommation de tabac et sur leurs lieux dactivits. Leur statut socio-conomique a t oprationnalis laide de leur plus haut niveau d'ducation atteint. Les lieux de rsidence et d'activit ont servi crer des zones tampons de 500 mtres partir du rseau routier. Des mesures de dfavorisation et de disponibilit des dtaillants de produits du tabac ont t agrges au sein des ces zones tampons. Dans une premire tude empirique je compare l'exposition la dfavorisation dans le quartier rsidentiel et celle dans l'espace dactivit non-rsidentiel entre les plus et les moins duqus. Jidentifie galement des variables individuelles et du quartier de rsidence associes au niveau de dfavorisation mesur dans lespace dactivit. Les rsultats dmontrent quil y a un gradient social dans lexposition la dfavorisation rsidentielle et dans lespace dactivit : elle augmente mesure que le niveau dducation diminue. Chez les moins duqus les carts dans lexposition la dfavorisation sont plus marques dans lespace dactivit que dans le quartier de rsidence, alors que chez les moyennement duqus, elle diminuent. Un niveau infrieur d'ducation, l'ge croissant, le fait dtre ni aux tudes, ni lemploi, ainsi que la dfavorisation rsidentielle sont positivement corrls la dfavorisation dans lespace dactivit. Dans la seconde tude empirique j'tudie l'association entre le tabagisme et deux expositions contextuelles (la dfavorisation et la disponibilit de dtaillants de tabac) mesures dans le quartier de rsidence et dans lespace dactivit non-rsidentiel. J'value si les ingalits sociales dans ces expositions contribuent expliquer les ingalits sociales dans le tabagisme. Jobserve que les jeunes dont les activits quotidiennes ont lieu dans des milieux dfavoriss sont plus susceptibles de fumer. La prsence de dtaillants de tabac dans le quartier de rsidence et dans lespace dactivit est aussi associe la probabilit de fumer, alors que le fait de vivre dans un quartier caractris par une forte dfavorisation protge du tabagisme. En revanche, aucune des variables contextuelles naffectent de manire significative lassociation entre le niveau dducation et le tabagisme. Les rsultats de cette thse soulignent limportance de considrer non seulement le quartier de rsidence, mais aussi les lieux o les gens mnent leurs activits quotidiennes, pour comprendre le lien entre le contexte et les ingalits sociales de sant. En discussion, jlabore sur lide de reconnatre la mobilit quotidienne comme facteur de diffrenciation sociale chez les jeunes adultes. En outre, je conclus que lidentification de facteurs favorisant ou contraignant la mobilit quotidienne des individus est ncessaire afin: 1 ) dacqurir une meilleure comprhension de la faon dont les ingalits sociales en matire de mobilit (potentielle et ralise) surviennent et influencent la sant et 2) didentifier des cibles dintervention en sant publique visant crer des environnements sains et quitables.
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Depuis la rvolution industrielle, lvolution de la technologie bouleverse le monde de la fabrication. Aujourd'hui, de nouvelles technologies telles que le prototypage rapide font une perce dans des domaines comme celui de la fabrication de bijoux, appartenant jadis l'artisanat et en bouscule les traditions par l'introduction de mthodes plus rapides et plus faciles. Cette recherche vise rpondre aux deux questions suivantes : - En quoi le prototypage rapide influence-t-il la pratique de fabrication de bijoux? - En quoi influence-t-il de potentiels acheteurs dans leur apprciation du bijou? L' approche consiste en une collecte de donnes faite au cours de trois entretiens avec diffrents bijoutiers et une rencontre de deux groupes de discussion composs de consommateurs potentiels. Les rsultats ont rvl lutilit du prototypage rapide pour surmonter un certain nombre d'obstacles inhrents au fait-main, tel que dans sa gomtrie, sa commercialisation, et sa finesse de dtails. Cependant, il se cre une distance entre la main du bijoutier et l'objet, changeant ainsi la nature de la pratique. Cette technologie est perue comme un moyen moins authentique car la machine rappelle la production de masse et la possibilit de reproduction en srie dtruit la notion dunicit du bijou, en rduisant ainsi sa charge motionnelle. Cette recherche propose une meilleure comprhension de l'utilisation du prototypage rapide et de ses consquences dans la fabrication de bijoux. Peut-tre ouvrira-t-elle la voie une recherche visant un meilleur mariage entre cette technique et les mthodes traditionnelles.
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La rflexion est considre comme un lment significatif de la pdagogie et de la pratique mdicales sans quil nexiste de consensus sur sa dfinition ou sur sa modlisation. Comme la rflexion prend concurremment plusieurs sens, elle est difficile oprationnaliser. Une dfinition et un modle standard sont requis afin damliorer le dveloppement dapplications pratiques de la rflexion. Dans ce mmoire, nous identifions, explorons et analysons thmatiquement les conceptualisations les plus influentes de la rflexion, et dveloppons de nouveaux modle et dfinition. La rflexion est dfinie comme le processus de sengager (le soi (S)) dans des interactions attentives, critiques, exploratoires et itratives (ACEI) avec ses penses et ses actions (PA), leurs cadres conceptuels sous-jacents (CC), en visant les changer et en examinant le changement lui-mme (VC). Notre modle conceptuel comprend les cinq composantes internes de la rflexion et les lments extrinsques qui linfluencent.
