12 resultados para College degree merchandise
em Université de Montréal, Canada
Resumo:
This paper documents and discusses a dramatic change in the cyclical behavior of aggregate hours worked by individuals with a college degree (skilled workers) since the mid-1980’s. Using the CPS outgoing rotation data set for the period 1979:1-2003:4, we find that the volatility of aggregate skilled hours relative to the volatility of GDP has nearly tripled since 1984. In contrast, the cyclical properties of unskilled hours have remained essentially unchanged. We evaluate the extent to which a simple supply/demand model for skilled and unskilled labor with capital-skill complementarity in production can help explain this stylized fact. Within this framework, we identify three effects which would lead to an increase in the relative volatility of skilled hours: (i) a reduction in the degree of capital-skill complementarity, (ii) a reduction in the absolute volatility of GDP (and unskilled hours), and (iii) an increase in the level of capital equipment relative to skilled labor. We provide empirical evidence in support of each of these effects. Our conclusion is that these three mechanisms can jointly explain about sixty percent of the observed increase in the relative volatility of skilled labor. The reduction in the degree of capital-skill complementarity contributes the most to this result.
Diplômés du collège et de l’université : une comparaison des immigrants et natifs au Québec en 2006.
Resumo:
Les données du recensement de 2006 de Statistique Canada ont été utilisées afin d’étudier les immigrants diplômés ou certifiés au collégial ou à l’universitaire, tout en essayant de les comparer aux natifs du Québec et du reste du Canada. En fait, nous avons expliqué le fait de détenir un titre postsecondaire du système éducatif québécois chez l’ensemble de la population et chez les différentes générations d’immigrants selon les régions de naissance ou d’origine des individus. De plus, nous avons examiné l’effet de l’âge à l’immigration, de la langue d’usage à la maison et de la période d’arrivée sur le fait de détenir un diplôme ou un certificat postsecondaire du système éducatif québécois. Pour réaliser cette étude, nous avons donc utilisé une analyse bivariée et multivariée axée sur des variables socio-économiques, démographiques, ethnoculturelles et contextuelles. Nous avons trouvé que les natifs du Québec ont des chances supérieures aux autres groupes étudiés (immigrants des diverses régions et natifs du reste du Canada) d’avoir un titre collégial. Cependant, les immigrants, surtout ceux de l’Afrique et de l’Asie de l’Est ou du Sud-est, et les natifs du reste du Canada ont des chances nettement supérieures de détenir un titre universitaire que les natifs du Québec. Les immigrants nés aux États-Unis et en Afrique sont plus souvent diplômés de l’université que ceux nés en Asie de l’Est et du Sud-est. Les Latino-américains de première génération sont plus susceptibles d’avoir un diplôme ou un certificat collégial que les Asiatiques de l’Est ou du Sud-est. Les immigrants de deuxième génération dont la mère est née dans les Caraïbes ou au Québec ont plus de chance de détenir un diplôme ou certificat du collège que les immigrants de deuxième génération dont la mère est née en Asie de l’Est ou du Sud-est. Les enfants qui migrent au Québec ou au Canada avant 10 ans ont des chances nettement plus élevées d’avoir un titre collégial que de ne pas en avoir, en comparaison à ceux arrivés après cet âge. Un immigrant dont la langue d’usage à la maison n’est ni le français ni l’anglais réussit bien au collégial, mais détient moins souvent un titre universitaire. Enfin, la cohorte d’immigrants arrivée durant la période 2000-2006 a significativement plus de chances de détenir un titre universitaire que les autres cohortes étudiées.
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Rapport de recherche
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Previous studies on the determinants of the choice of college major have assumed a constant probability of success across majors or a constant earnings stream across majors. Our model disregards these two restrictive assumptions in computing an expected earnings variable to explain the probability that a student will choose a specific major among four choices of concentrations. The construction of an expected earnings variable requires information on the student s perceived probability of success, the predicted earnings of graduates in all majors and the student s expected earnings if he (she) fails to complete a college program. Using data from the National Longitudinal Survey of Youth, we evaluate the chances of success in all majors for all the individuals in the sample. Second, the individuals' predicted earnings of graduates in all majors are obtained using Rumberger and Thomas's (1993) regression estimates from a 1987 Survey of Recent College Graduates. Third, we obtain idiosyncratic estimates of earnings alternative of not attending college or by dropping out with a condition derived from our college major decision-making model applied to our sample of college students. Finally, with a mixed multinominal logit model, we explain the individuals' choice of a major. The results of the paper show that the expected earnings variable is essential in the choice of a college major. There are, however, significant differences in the impact of expected earnings by gender and race.
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The paper investigates competition in price schedules among vertically differentiated dupolists. First order price discrimination is the unique Nash equilibrium of a sequential game in which firms determine first whether or not to commit to a uniform price, and then simultaneously choose either a single price of a price schedule. Whether the profits earned by both firms are larger or smaller under discrimination than under uniform pricing depends on the quality gap between firms, and on the disparity of consumer preferences. Firms engaged in first degree discrimination choose quality levels that are optimal from a welfare perspective. The paper also reflects on implications of these findings for pricing policies of an incumbent threatened by entry.
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Rapport de recherche
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Cette thèse porte sur l’évaluation de la cohérence du réseau conceptuel démontré par des étudiants de niveau collégial inscrits en sciences de la nature. L’évaluation de cette cohérence s’est basée sur l’analyse des tableaux de Burt issus des réponses à des questionnaires à choix multiples, sur l’étude détaillée des indices de discrimination spécifique qui seront décrits plus en détail dans le corps de l’ouvrage et sur l’analyse de séquences vidéos d’étudiants effectuant une expérimentation en contexte réel. Au terme de ce projet, quatre grands axes de recherche ont été exploré. 1) Quelle est la cohérence conceptuelle démontrée en physique newtonienne ? 2) Est-ce que la maîtrise du calcul d’incertitude est corrélée au développement de la pensée logique ou à la maîtrise des mathématiques ? 3) Quelle est la cohérence conceptuelle démontrée dans la quantification de l’incertitude expérimentale ? 4) Quelles sont les procédures concrètement mise en place par des étudiants pour quantifier l’incertitude expérimentale dans un contexte de laboratoire semi-dirigé ? Les principales conclusions qui ressortent pour chacun des axes peuvent se formuler ainsi. 1) Les conceptions erronées les plus répandues ne sont pas solidement ancrées dans un réseau conceptuel rigide. Par exemple, un étudiant réussissant une question sur la troisième loi de Newton (sujet le moins bien réussi du Force Concept Inventory) montre une probabilité à peine supérieure de réussir une autre question sur ce même sujet que les autres participants. De nombreux couples de questions révèlent un indice de discrimination spécifique négatif indiquant une faible cohérence conceptuelle en prétest et une cohérence conceptuelle légèrement améliorée en post-test. 2) Si une petite proportion des étudiants ont montré des carences marquées pour les questions reliées au contrôle des variables et à celles traitant de la relation entre la forme graphique de données expérimentales et un modèle mathématique, la majorité des étudiants peuvent être considérés comme maîtrisant adéquatement ces deux sujets. Toutefois, presque tous les étudiants démontrent une absence de maîtrise des principes sous-jacent à la quantification de l’incertitude expérimentale et de la propagation des incertitudes (ci-après appelé métrologie). Aucune corrélation statistiquement significative n’a été observée entre ces trois domaines, laissant entendre qu’il s’agit d’habiletés cognitives largement indépendantes. Le tableau de Burt a pu mettre en lumière une plus grande cohérence conceptuelle entre les questions de contrôle des variables que n’aurait pu le laisser supposer la matrice des coefficients de corrélation de Pearson. En métrologie, des questions équivalentes n’ont pas fait ressortir une cohérence conceptuelle clairement démontrée. 3) L’analyse d’un questionnaire entièrement dédié à la métrologie laisse entrevoir des conceptions erronées issues des apprentissages effectués dans les cours antérieurs (obstacles didactiques), des conceptions erronées basées sur des modèles intuitifs et une absence de compréhension globale des concepts métrologiques bien que certains concepts paraissent en voie d’acquisition. 4) Lorsque les étudiants sont laissés à eux-mêmes, les mêmes difficultés identifiées par l’analyse du questionnaire du point 3) reviennent ce qui corrobore les résultats obtenus. Cependant, nous avons pu observer d’autres comportements reliés à la mesure en laboratoire qui n’auraient pas pu être évalués par le questionnaire à choix multiples. Des entretiens d’explicitations tenus immédiatement après chaque séance ont permis aux participants de détailler certains aspects de leur méthodologie métrologique, notamment, l’emploi de procédures de répétitions de mesures expérimentales, leurs stratégies pour quantifier l’incertitude et les raisons sous-tendant l’estimation numérique des incertitudes de lecture. L’emploi des algorithmes de propagation des incertitudes a été adéquat dans l’ensemble. De nombreuses conceptions erronées en métrologie semblent résister fortement à l’apprentissage. Notons, entre autres, l’assignation de la résolution d’un appareil de mesure à affichage numérique comme valeur de l’incertitude et l’absence de procédures d’empilement pour diminuer l’incertitude. La conception que la précision d’une valeur numérique ne peut être inférieure à la tolérance d’un appareil semble fermement ancrée.
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Dans le cadre de cette étude, nous nous sommes intéressés aux infirmières soignantes qui possèdent un diplôme d’études collégiales ou un baccalauréat. L’infirmière est celle ayant reçu une formation collégiale et la clinicienne, une formation universitaire de premier cycle. Au niveau législatif, selon que l’infirmière soit titulaire ou non d’un baccalauréat, le champ de pratique autorisé demeure le même. Cependant, l’étendue de la pratique pourrait varier selon la formation reçue et le poste occupé. Cette étude descriptive et interprétative de type qualitatif avait pour but de décrire l’étendue de la pratique des infirmières et des infirmières cliniciennes dans une unité de médecine et de chirurgie et d’identifier les facteurs organisationnels influençant l’étendue de la pratique. Le cadre de référence ayant été utilisé est le cadre d’analyse de l’étendue de la pratique conçu pour le Collège des infirmières autorisées de la Nouvelle-Écosse (CRNNS, 2005). Selon ce cadre, l’étendue optimale de la pratique des infirmières se divise en 4 catégories distinctes, soit le processus de soins infirmiers, les pratiques relationnelles, le leadership ainsi que l’enseignement et le transfert des connaissances. La collecte de données a été conduite au moyen d’entrevues individuelles semi-structurées auprès de 8 informateurs clés soit trois infirmières et trois infirmières cliniciennes d’une unité de médecine et de chirurgie et de deux gestionnaires. Les résultats semblent montrer que les différentes composantes de l’étendue de la pratique sont mobilisées tant chez les infirmières que chez les infirmières cliniciennes interviewées. Toutefois, les résultats semblent montrer que certaines composantes, soit le leadership et le transfert des connaissances, semblent davantage mobilisées chez les infirmières cliniciennes. De plus, l’étude a permis d’identifier les différents facteurs organisationnels qui semblent influencer l’étendue de la pratique des infirmières et des infirmières cliniciennes. La charge de travail semble être le principal facteur d’influence. Nous avons aussi pu constater l’influence certaines composantes reliées à l’environnement de travail et à la composition et aux caractéristiques des équipes de soins.
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Les tendances de la participation à la formation des adultes au Canada n’ont pas évolué depuis des décennies, malgré les nouvelles influences économiques qui ont stimulé l’augmentation et la diversification permanente de la formation des employés et malgré les initiatives plus nombreuses en faveur de l’apprentissage des employés en milieu de travail. Il est donc nécessaire de ne plus se contenter d’étudier les prédicteurs de la formation déjà connus dans les profils des employés et des employeurs. Il est, en revanche, indispensable d’étudier les antécédents de la participation des employés à la formation, y compris les aspects et les étapes du processus qui la précède. Cette étude porte sur les antécédents de la participation des employés aux formations dans un important collège communautaire urbain en Ontario. Afin de préparer le recueil des données, un cadre théorique a été élaboré à partir du concept d’expression de la demande. Ce cadre implique l’existence d’un processus qui comporte plusieurs étapes, au cours desquelles plusieurs intervenants interagissent et dont la formation est susceptible d’être le résultat. Les résultats de l’enquête sur le profil d’apprentissage ont permis de conclure que le comportement des employés et de l’employeur est conforme aux modèles de prédicteurs existants et que les taux et les types de participation étaient similaires aux tendances nationales et internationales. L’analyse des entrevues d’un groupe d’employés atypiques, de leurs superviseurs, ainsi que de représentants du collège et du syndicat, a révélé d’importants thèmes clés : l’expression de la demande n’est pas structurée et elle est communiquée par plusieurs canaux, en excluant parfois les superviseurs. De plus, la place de l’auto évaluation est importante, ainsi que la phase de prise de décision. Ces thèmes ont souligné l’interaction de plusieurs intervenants dans le processus d’expression de la demande d’apprentissage et pendant la prise de décision. L’examen des attentes de chacun de ces intervenants au cours de ce processus nous a permis de découvrir un désir tacite chez les superviseurs et les employés, à savoir que la conversation soit à l’initiative de « l’autre ». Ces thèmes clés ont été ensuite abordés dans une discussion qui a révélé une discordance entre le profil de l’employeur et les profils des employés. Celle-ci se prête à la correction par l’employeur de son profil institutionnel pour l’harmoniser avec le profil dispositionnel des employés et optimiser ainsi vraisemblablement son offre de formation. Ils doivent, pour cela, appliquer un processus plus systématique et plus structuré, doté de meilleurs outils. La discussion a porté finalement sur les effets des motivations économiques sur la participation des employés et a permis de conclure que, bien que les employés ne semblent pas se méfier de l’offre de formation de l’employeur et que celle ci ne semble pas non plus les décourager, des questions de pouvoir sont bel et bien en jeu. Elles se sont principalement manifestées pendant le processus de prise de décision et, à cet égard, les superviseurs comme les employés reconnaissent qu’un processus plus structuré serait bénéfique, puisqu’il atténuerait les problèmes d’asymétrie et d’ambiguïté. Les constatations de cette étude sont pertinentes pour le secteur de la formation des adultes et de la formation en milieu de travail et, plus particulièrement, pour la méthodologie de recherche. Nous avons constaté l’avantage d’une méthodologie à deux volets, à l’écoute de l’employeur et des employés, afin de mieux comprendre la relation entre l’offre de formation et la participation à la formation. La définition des antécédents de la participation sous la forme d’un processus dans lequel plusieurs intervenants remplissent plusieurs rôles a permis de créer un modèle plus détaillé qui servira à la recherche future. Ce dernier a démontré qu’il est indispensable de reconnaître que la prise de décision constitue une étape à part entière, située entre l’expression de la demande et la participation à la formation. Ces constatations ont également révélé qu’il est véritablement indispensable que le secteur de la formation des adultes continue à traiter les questions reliées à la reconnaissance de la formation informelle. Ces conclusions et la discussion sur les constatations clés nous ont inspiré des recommandations à appliquer pour modifier les retombées du processus précédant la participation des employés à la formation. La majorité de ces recommandations ont trait à l’infrastructure de ce processus et ciblent donc principalement l’employeur. Certaines recommandations sont cependant destinées aux syndicats, aux superviseurs et aux employés qui peuvent aider l’employeur à remplir son rôle et favoriser la participation efficace de tous à ce processus. Les recommandations qui précédent impliquent que ce sont les antécédents de la formation qui gagneraient à être plus structurés et non la formation elle même. La structuration de l’infrastructure de l’apprentissage présente cependant des risques à elle seule. En liaison avec ce phénomène, une étude spécifique des effets de la nature, de la qualité et de l’asymétrie de la relation superviseur employé sur la participation des employés à la formation serait bénéfique. Mots clés : formation en entreprise, formation professionnelle continue, antécédents à la participation, employés de soutien
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Au Québec, les infirmières n’ont pas l’obligation de détenir un diplôme universitaire pour exercer leur profession. Celles qui choisissent le DEC en soins infirmiers peuvent obtenir le diplôme de baccalauréat en deux ans au lieu de trois en empruntant le cursus DEC-BAC en sciences infirmières. Or, ce n’est pas la majorité d’entre elles qui se prévalent de cette possibilité, alors que des études ont démontré les avantages d’avoir un plus grand nombre d’infirmières détenant un baccalauréat dans les milieux de soins (Aiken, Clarke, Cheung, Sloane & Silber, 2003; Kane, Shamliyan, Mueller, Duval & Wilt, 2007; Tourangeau, Cranley & Jeffs, 2006 ; Aiken et al., 2014). Le but de la présente étude était d’explorer les incitatifs et les obstacles à entreprendre des études universitaires dans le cadre du cursus intégré DEC-BAC en sciences infirmières. Cinquante-six nouvelles diplômées ayant complété un DEC en soins infirmiers au Québec ont répondu au questionnaire auto-administré électronique à questions ouvertes. Le cadre de référence guidant la recherche exploratoire était la théorie intermédiaire de la transition de Meleis, Sawyer, Im, Hilfinger Messias et Schumacher (2010). Suivant cette théorie, les données ont d’abord été regroupées par thèmes, soit « incitatifs » et « obstacles » puis par dimensions, à savoir si les thèmes relèvent de conditions au plan personnel, communautaire ou sociétal pour entreprendre des études universitaires. Il ressort de l’étude que les incitatifs majeurs à entreprendre des études universitaires se situent au plan communautaire : meilleures conditions de travail anticipées et développement professionnel. Les obstacles majeurs à entreprendre des études universitaires se situent au plan personnel, en particulier en lien avec une situation financière ou familiale défavorable. Nous avons aussi trouvé que le contexte québécois exerce une influence sur la décision d’entreprendre des études universitaires. Des recommandations ont été formulées pour les milieux de pratique et de formation, ainsi que pour la recherche.
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The aim of this study was to investigate service utilization by students and staff in the 18 months following the September 13, 2006, shooting at Dawson College, Montreal, as well as the determinants of this utilization within the context of Canada’s publicly managed healthcare system. Methods A sample of 948 from among the college’s 10,091 students and staff agreed to complete an adapted computer or web-based standardized questionnaire drawn from the Statistics Canada 2002 Canadian Community Health Survey cycle 1.2 on mental health and well-being. Results In the 18 months following the shooting, there was a greater incidence and prevalence not only of PTSD, but also of other anxiety disorders, depression, and substance abuse. Staff and students were as likely to consult a health professional when presenting a mental or substance use disorder, with females more likely to do so than males. Results also indicated that there was relatively high internet use for mental health reasons by students and staff (14% overall). Conclusions Following a major crisis event causing potential mass trauma, even in a society characterized by easy access to public, school and health services and when the population involved is generally well educated, the acceptability of consulting health professionals for mental health or substance use problems represents a barrier. However, safe internet access is one way male and female students and staff can access information and support and it may be useful to further exploit the possibilities afforded by web-based interviews in anonymous environments.