18 resultados para Buonarroti, Philippe, 1761-1837.

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Ce mémoire porte sur les carnets, publiés sous le titre La Semaison, du poète Philippe Jaccottet ; il s’attache à dégager les grandes lignes d’une pratique d’écriture qui évolue au fil du temps et à déterminer le statut de La Semaison par rapport au reste de l’œuvre. Les quatre premiers chapitres du mémoire établissent les caractéristiques de l’écriture des carnets, en étudiant de près les textes ainsi que leur évolution au fil des années, et en comparant ces textes avec les œuvres publiées parallèlement. On remarque qu’au fil du temps, les œuvres ressemblent de plus en plus aux textes que l’on trouve dans La Semaison. Les deux derniers chapitres essaient d’apprécier, plus globalement, le travail qui y est à l’œuvre. Non seulement les carnets constituent le lieu le plus approprié pour mener une réflexion sur la poésie, mais encore ce sont eux qui assurent cohésion et validité à l’œuvre.

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Rapport de stage présenté à la Faculté des arts et sciences en vue de l'obtention du grade de Maîtrise ès sciences (M. Sc.) en criminologie

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Carte du bailliage en fichier complémentaire.

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Si, depuis son apparition, la télévision suscite de nombreuses réactions de mépris chez les élites cultivées, son emprise sur l’individu et la vie en société est indéniable. La littérature ne pouvait manquer de s’intéresser à la nature et à l’évolution de ce média si discuté avec lequel elle entretient des relations plus complexes qu’il n’y paraît. Cette étude porte sur deux romans qui proposent une représentation très élaborée et singulière du petit écran et de son rôle, La Télévision de Jean-Philippe Toussaint et Que la paix soit avec vous de Serge Joncour. Chacun d’eux fait l’objet d’un chapitre. En plus de procéder à une critique incisive du média télévisuel, ces fictions mettent en évidence ses liens avec l’imaginaire social contemporain. Toussaint accorde une importance particulière aux bouleversements socioculturels causés par la télévision et montre qu’elle a si bien investi la place de la vie quotidienne que les mondes réel et virtuel risquent désormais constamment de se confondre. Joncour décrit avec soin l’influence qu’elle exerce sur notre perception de la réalité et critique la lecture superficielle du monde qu’elle impose. Cependant qu’elles effectuent ce travail critique, les deux œuvres se rejoignent pour souligner son pouvoir de fascination et la présentent telle une tentatrice redoutable. Parce qu’elle part d’une lecture interne des textes pour les mettre en relation avec la façon dont la télévision, en tant que dispositif sémiotique, c’est-à-dire en tant que machine à produire du sens, informe la réalité humaine, notre étude se situe sur le terrain de la sociocritique des textes.

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Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.

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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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Ce mémoire porte sur la représentation de la fureur dans la tragédie en musique "Roland" de Philippe Quinault et Jean-Baptiste Lully, créée en 1685. Il cherche à préciser, dans une perspective historique et rhétorique, les moyens littéraires, musicaux et scéniques par lesquels sont rendus les excès du personnage furieux sur la scène classique du second XVIIe siècle. Le premier chapitre vise à rassembler les figures mythiques de la fureur dans une perspective d’ordre historique, des origines antiques aux diverses reprises dramatiques du répertoire français, en passant par la célèbre épopée de l’Orlando furioso, rappelant ainsi les bases de la topique de la fureur. Il s’intéresse également au développement d’une esthétique de la fureur propre au genre dramatique, ainsi qu’à son rapport au sublime, idéal d’expression classique. Guidé par la question de la représentation et de ses effets sur le spectateur, le second chapitre propose une analyse rhétorique de la scène de fureur dans Roland. L’étude de cette scène en fonction des différentes parties de la rhétorique – inventio, dispositio, elocutio et actio – démontre qu’une dynamique de contraste et d’alternance entre force et douceur se situe au cœur de la rhétorique du dérèglement qui conduit les représentations de la fureur.

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En 1991, Philippe Brunet publie une traduction inédite de la poétesse grecque archaïque du VII ème siècle avant J.-C., Sappho. Dans cette traduction, celui-ci a tenté d'imiter et de faire ressentir le mètre grec en français. La difficulté de cette entreprise réside dans le fait que le français n'est pas une langue à accent de mot et qu'il ne ressent pas la quantité des syllabes. Les mètres poétiques du français se basent en effet sur le nombre des syllabes et non sur leur quantité. À la Renaissance, une telle tentative d'imitation du mètre grec avait déjà été entreprise par Jean-Antoine de Baïf. Mais celui-ci, oubliant les particularités accentuelles du français, n'a pas réussi à développer un système adéquat. Philippe Brunet quant à lui a su utiliser ces règles accentuelles françaises pour faire ressentir à son lecteur quelque chose du rythme quantitatif grec. Se servant autant de l'accent tonique que de l'accent initial, son système respecte dans son ensemble la langue française tout en créant un rythme nouveau. Une fois cette traduction comparée à d'autres, on peut également voir à quel point ses recherches sémantiques et prosodiques aident à la réalisation de ce rythme particulier. M ots-clé : Sappho, grec, traduction, rythme, mètre, métrique, accent.

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Ce mémoire entend mettre en lumière la solution au problème du mal développée par Philippe le Chancelier dans la Summa de bono (1225-1228). À cet effet, notre analyse se polarise sur la notion du mal qui occupe à la fois le système des transcendantaux et la division du bien créé découlant du principe du souverain bien. La somme est bâtie d’après la primauté de la notion du bien transcendantal, et fut rédigée par opposition avec la doctrine manichéenne des Cathares, en vogue au XIIIe siècle, qui s’appuyait sur la prééminence de deux principes métaphysiques causant le bien et le mal, d’où devaient procéder toutes les choses de la Création. Ceci explique que nous ayons privilégié de seulement examiner les notions du bien et du mal en un sens général, car c’est au stade universel de l’ontologie du bien que l’auteur défait la possibilité du mal de nature, en amont des ramifications du bien créé, déployées, à l’envi, dans les questions de la somme où les réponses sont assignées à des problèmes spécifiques. Nous offrons ici, pour la première fois, une traduction en français d’une série de questions ayant permis de mener à bien ce projet.

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Cette étude a pour principal objectif d’examiner l’usage de la caméra à l’épaule dans les films de fiction Faces de John Cassavetes et La Vie nouvelle de Philippe Grandrieux. Loin d’associer la caméra portée à la vision subjective d’un personnage, ces cinéastes semblent plutôt inscrire la caméra et son tremblé comme un tiers autonome qui entre néanmoins dans la zone fictionnelle. Par la position similaire qu’ils attribuent à la caméra et par l’importance qu’ils accordent à l’improvisation au tournage, ces deux cinéastes créent une proximité entre le personnage et la caméra, qui a un impact sur l’esthétique visuelle de leurs films. De par cette esthétique affectée, l’expérience vécue par le spectateur devant le film est intensifiée. En interrogeant le processus de création, l’esthétique de la caméra à l’épaule ainsi que la réception spectatorielle, nous verrons comment un tel transfert d’affect est rendu possible par cette tripartition. Pour faire l’analyse de ce transfert affectif, phénomène causé par ce que nous pourrons appeler la caméra catalytique, nous nous appuierons sur quelques philosophies choisies.

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Le non-humain et son ontologie sont définis dans ce mémoire en fonction des écrits de Philippe Descola et d’Eduardo Viveiros de Castro, deux figures-clés en anthropologie contemporaine sur l’Amazonie. L’animisme de Descola prête aux non-humains une intériorité humaine et les différencie par leur corps. Le perspectivisme de Viveiros de Castro, quant à lui, suppose que les points de vue différents créent des mondes et établissent ce qui est humain ou non. L’humain correspond au sujet cosmologique à la position pronominale de la première personne du singulier, ou « I », au sein d’une relation. De la sorte, un non-humain se perçoit comme un humain à cette position pronominale « I » et voit l’Autre à la position pronominale « it », position du non-humain. Dans ces deux ontologies, le non-humain est conçu comme une personne capable d’agir dans les mondes. La diversité des êtres inclus dans cette ontologie relationnelle est démontrée par des illustrations provenant de l’ethnographie achuar et araweté de ces deux auteurs. Puis, les relations de parenté, d’alliance et de prédation que les non-humains tissent entre eux et avec les humains exposent l’homologie des rapports non-humains avec les rapports humains. Finalement, l’analyse des méthodes de communication entre le non-humain et l’humain élucide comment la reconnaissance du non-humain dans une communication permet le traitement de ces êtres en tant qu’humains. Le non-humain ne serait donc pas un sujet permanent, mais temporaire le moment de l’interaction.

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Le début du XIXe siècle est une période marquée par de nombreux bouleversements politiques, dont les rébellions des Patriotes et l'Acte d'Union qui s'ensuit, impliquant une forte présence de la censure dans la presse canadienne de l’époque. Afin de contourner ce couperet de la censure, plusieurs journaux politiques effectuent un glissement du factuel au fictionnel. L'exemple le plus remarquable de ce choix de la littérarité est le journal Le Fantasque, édité par Napoléon Aubin et publié de 1837 à 1845 dans la ville de Québec. L'actualité y est rapportée à travers le prisme de la fiction, qui se déploie principalement par le biais des personnages. Le flâneur fantasque constitue la figure centrale et créatrice du journal. Par le récit de ses promenades et rencontres et par l'insertion de lettres presque toujours fictives de protagonistes de l'actualité, le flâneur donne accès à une multitude de voix disparates qui se font les porte-paroles de l'actualité. Ce passage systématique par les personnages fait du journal une œuvre et de l'actualité un récit. Nous étudions le système de personnages qui anime Le Fantasque de 1837 à 1842 et l’effet de son utilisation sur le récit de l’actualité et la lecture. Notre analyse s'inscrit dans le champ prolifique des études sur la presse et s’appuie principalement sur l’analyse de textes. Elle vise à ajouter aux connaissances sur les débuts de la littérature canadienne, à montrer sa vitalité et son ouverture au monde. Nous désirons aussi apporter des outils pour l'analyse de la forme journalistique et la reconnaissance des qualités littéraires de plusieurs textes publiés dans Le Fantasque.