20 resultados para 790 RECREATIONAL
em Université de Montréal, Canada
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Thse ralise en cotutelle entre l'Universit de Montral et l'Universit Pierre et Marie Curie, Paris 06, Sorbonne Universits.
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Le protestant a la rputation de ne pas savoir profiter de la vie. Ainsi, autour d'une table "interconfessionnelle", il aurait tendance tre le rabat-joie, celui qui, srieux comme un pape(!), pontifie dans son coin, alors que les autres se rjouissent, boivent et mangent! videmment, la caricature ne rsiste pas l'analyse, comme le dmontre cette auto-interview.
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Rapport de recherche
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"Mmoire prsent la Facult des tudes suprieures en vue de l'obtention du grade de Matrise en droit, option recherche (LL.M.)"
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Depuis lavnement de lagriculture productiviste, les paysages des zones dintensification agricole des pays industrialiss ont t marqus par la perte svre de leur diversit et la dgradation de leurs fonctions environnementales, rcratives, esthtiques et sociales. Au moment o la qualit des paysages constitue un facteur cl du dynamisme des collectivits rurales, il devient urgent de dvelopper des stratgies damnagement aptes rintroduire le caractre multifonctionnel de ces paysages. Dans ce contexte, cette thse propose un clairage sur les enjeux damnagement de ces paysages sous langle des approches dialectiques en paysage issues de la Holistic Landscape Ecology. En dveloppant un modle conceptuel des trajectoires des paysages sinscrivant dans les approches intgres en paysage, elle tablit une double lecture des dynamiques physico-spatiale et socioculturelle des paysages des zones dintensification agricole afin den arriver qualifier les carts entre celles-ci. Pour y parvenir, elle prend appui sur une tude de cas dun bassin versant agricole du sud du Qubec. En puisant tantt dans lcologie du paysage, tantt dans la sociologie du paysage, les rsultats de cette thse soulignent dune part le poids des forces politiques et conomiques dans le faonnement de ces paysages. Mais ils rvlent galement le rle des valorisations paysagres des agriculteurs dans la modulation de ces forces. Plus encore, ltude des dynamiques socioculturelles rvle une diversit au sein des populations locales au plan des valorisations de ces paysages et des pratiques qui les faonnent qui vient renouveler limage duniformit de ces territoires. Le maintien et laccentuation de cette diversit apparaissent susceptibles de contribuer significativement la rintroduction du caractre multifonctionnel des paysages au sein des zones dintensification agricole. Des pistes concrtes pour lamnagement concluent cette thse.
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Cette thse aborde la question de la valeur de la littrature contemporaine, en posant la question de la puissance de la cration langagire. Dans la mesure o lhumanisme tombe en dsutude avec la fin de lhgmonie mdiatique de limprimerie, et o le capitalisme contemporain assigne la culture un rle conomique et rcratif, la littrature se retrouve sans critre final pour penser sa puissance non conomique. En dautres termes, quels sont les effets intermdiaux de la cration langagire livresque qui survivent lhumanisme tout en rsistant la communication rcrative? Il en va bien sr de la nature mme de la cration littraire . Le premier chapitre explore les liens entre lhumanisme et limprimerie partir dun concept de fongibilit, et introduit un ensemble de concepts cl. Le deuxime chapitre prsente un autre ensemble de concepts (dont le geste vertical), cette fois pour penser le langage en termes de pouvoir et de puissance. Le troisime chapitre aborde le capitalisme civilisationnel en termes intermdiaux. On y rflchit sur la saturation, la sparation et la fenestration, notamment partir dune thique du jeu. Le quatrime chapitre traite de la question de la plasticit. Enfin, les cinquime et sixime chapitres forment deux exemples des exemples de puissance partir des oeuvres de Valre Novarina (Lumires du corps) et de David Foster Wallace (Infinite Jest). Le corpus thorique se compose dlments puiss dune part dans loeuvre de Walter Benjamin et de Giorgio Agamben, selon un matrialisme messianique, et dautre part dans celle de Gilles Deleuze. Certaines considrations sont galement tenues sous linfluence de Michel Foucault et de Ludwig Wittgenstein.
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Ce mmoire prsente ltude de certains effets pharmacologiques de nouveaux analogues synthtiques des cannabinodes. Un des objectifs de longue date des recherches sur les cannabinodes a t la dcouverte de puissants analogues synthtiques de substances naturelles, qui pourraient tre dvelopps comme mdicaments. Cela ncessite, entre autres, quils soient exempts deffets psychotropes qui caractrisent lusage rcratif du Cannabis. Le moteur derrire cet objectif a t la longue histoire de lusage du Cannabis comme substance mdicale, en particulier dans le traitement de la douleur et de linflammation. Parmi les nombreux effets pharmacologiques des cannabinodes, deux sont dun grand intrt thrapeutique : leffet antiprolifratif sur les cellules tumorales et leffet anti-angiogne. Dans ce mmoire, ltude de ces deux effets a t ralise sur des cultures cellulaires tumorales et endothliales humaines. Les tests de prolifration sur les deux types de cellules nont pas montr de cytotoxicit. Ce qui a permis de poursuivre ltude de leffet anti-angiogne, et qui a mis fin ltude de leffet anti-tumoral. Linhibition de langiognse a t investigue en ralisant des tests de recolonisation dune zone dnude dans une monocouche de cellules endothliales et des tests de formation de microtubules sur matrice glifie. Leffet anti-angiogne na pas pu tre valu cause de problmes de contamination, nanmoins certaines molcules montrent un effet anti-migratoire. Labsence de cytotoxicit et lanalogie structurale avec le -ttrahydrocannabinol encourage continuer linvestigation des effets pharmacologiques de ces nouvelles molcules synthtiques. Il serait aussi pertinent dtudier, dans une thse de doctorat, les mcanismes dactions molculaires par lesquels agissent ces molcules.
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La pollution microbienne des eaux rcratives peut engendrer un risque pour la sant des populations exposes. La contamination fcale de ces eaux reprsente une composante importante de ce risque, notamment par la prsence possible dagents pathognes et par lexposition des micro-organismes rsistants aux antimicrobiens. Les sources de pollution fcale sont multiples et incluent entre autres les activits agricoles et les productions animales. Ce projet visait donc mieux comprendre les facteurs influenant la qualit microbiologique des eaux rcratives du Qubec mridional, en ciblant le rle possible des activits agricoles, ainsi qu` proposer et valuer de nouvelles sources de donnes pouvant contribuer lidentification de ces facteurs. Dans un premier temps, une valuation de la prsence dEscherichia coli rsistants aux antimicrobiens dans les eaux rcratives ltude a t effectue. la lumire des rsultats de cette premire tude, ces eaux reprsenteraient une source de micro-organismes rsistants aux antimicrobiens pour les personnes pratiquant des activits aquatiques, mais limpact en sant publique dune telle exposition demeure dterminer. Les dterminants agroenvironnementaux associs la prsence de micro-organismes rsistants aux antimicrobiens ont par la suite t explors. Les rsultats de ce chapitre suggrent que les activits agricoles, et plus spcifiquement lpandage de fumier liquide, seraient relies la contamination des eaux rcratives par des bactries rsistantes aux antimicrobiens. Le chapitre suivant visait identifier des dterminants agroenvironnementaux temps-indpendants dimportance associs la contamination fcale des eaux ltude. Diffrentes variables, regroupes en trois classes (activits agricoles, humaines et caractristiques gohydrologiques), ont t explores travers un modle de rgression logistique multivari. Il en est ressorti que les eaux rcratives ayant des sites de productions de ruminants proximit, et en particulier lintrieur dun rayon de 2 km, possdaient un risque plus lev de contamination fcale. Une association positive a galement t note entre le niveau de contamination fcale et le fait que les plages soient situes lintrieur dune zone urbaine. Cette composante nous permet donc de conclure quen regard la sant publique, les eaux rcratives pourraient tre contamines par des sources de pollution fcale tant animales quhumaines, et que celles-ci pourraient reprsenter un risque pour la sant des utilisateurs. Pour terminer, un modle de rgression logistique construit laide de donnes issues de la tldtection et mettant en association un groupe de dterminants agroenvironnementaux et la contamination fcale des eaux rcratives a t mis au point. Ce chapitre visait valuer lutilit de telles donnes dans lidentification de ces dterminants, de mme qu` discuter des avantages et contraintes associes leur emploi dans le contexte de la surveillance de la qualit microbiologique des eaux rcratives. travers cette tude, des associations positives ont t mises en vidence entre le niveau de contamination fcale des eaux et la superficie des terres agricoles adjacentes, de mme quavec la prsence de surfaces impermables. Les donnes issues des images dobservation de la Terre pourraient donc constituer une valeur ajoute pour les programmes de suivi de la qualit microbiologique de ces eaux en permettant une surveillance des dterminants y tant associs.
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Contexte : Les interventions sur l'environnement bti relies au transport peuvent contribuer l'augmentation de la pratique de l'activit physique. En tant quintervention, les programmes de vlos en libre-service (PVLS) peuvent contribuer lutilisation du vlo. BIXI (nom qui fusionne les mots BIcyclette et taXI) est un programme de vlos en libre-service implant Montral, au Canada, en mai 2009. Le programme BIXI met la disposition des gens 5050 vlos 405 bornes dancrage. Objectif : L'objectif gnral de cette thse est d'tudier l'impact d'un programme de vlos en libre-service sur lutilisation du vlo. Les objectifs spcifiques de la thse sont de : 1) Estimer la prvalence populationnelle et identifier des variables environnementales, sociodmographiques et comportementales associes lutilisation des vlos en libre-service. 2) Estimer limpact populationnel de limplantation des vlos en libre-service sur lutilisation du vlo et les contributions respectives de lutilisation du vlo pour des fins utilitaires et rcratives lutilisation totale du vlo. 3) Estimer limpact local de limplantation des vlos en libre-service sur lutilisation du vlo. Mthodes : Un devis populationnel transversal avec mesures rptes. Des enqutes ont t ralises au moment du lancement du programme de vlos en libre-service (4 mai au 10 juin, 2009), la fin de la premire anne dimplantation (8 octobre au 12 dcembre, 2009), et la fin de la deuxime anne dimplantation (8 novembre au 12 dcembre, 2010). Les chantillons se composaient de 2001 (ge moyen = 49,4 annes, 56,7 % de femmes), 2502 (ge moyen = 47,8 ans, 61,8 % de femmes) et 2509 (ge moyen = 48,9 annes, 59,0 % de femmes) adultes chaque priode de mesure respectivement. Rsultats : Globalement, les rsultats dmontrent le potentiel des PVLS pour augmenter lutilisation du vlo. Les rsultats suggrent que prs de 128 744 habitants ou 8,1 % de la population adulte ont utilis les vlos BIXI au moins une fois dans la premire saison. Aprs deux ans dimplantation, ceux qui sont exposs BIXI dans leur milieu rsidentiel avaient une probabilit significativement plus leve dutiliser le vlo par rapport ceux non exposs. Par contre, il n'y avait aucun impact local de limplantation du programme BIXI sur lutilisation du vlo. Conclusions : Limplantation d'un PVLS Montral a augment la probabilit dutiliser le vlo chez les individus habitant prs d'une borne d'ancrage. Mots cls : programme de vlos en libre-service, exprience naturelle, sant des populations.
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Beaucoup de personnes consomment des drogues dabus de faon rcrative ou exprimentale dans leur vie, mais peu dentre elles dveloppent une toxicomanie. Nous avons explor, chez le rat, deux facteurs impliqus dans la transition vers la toxicomanie, soit la vitesse laquelle la drogue parvient au cerveau et le fait dtre sous traitement antipsychotique. Dans une premire tude, notre objectif tait de dterminer si augmenter la vitesse de livraison de la cocane (0.5 mg/kg) par auto-administration intraveineuse (i.v.; livre en 5 secondes dans un groupe versus 90 secondes dans lautre) mnerait une plus grande consommation de celle-ci lors dun accs prolong (6 h/j versus 1 h/j), et une plus grande motivation obtenir la drogue telle que mesure sous un ratio de renforcement progressif une vitesse diffrente (10 secondes). Nous avons trouv que le groupe 5 s consommait plus de cocane que le groupe 90 s en accs prolong, mais aussi en accs limit. Cependant, la motivation des deux groupes tait la mme la vitesse de 10 s, ainsi qu leurs vitesses initiales. Nous pensons que ceci peut tre d une forme de plasticit du systme mso-cortico-limbique survenue suite lauto-administration en accs prolong en conjonction avec laugmentation de consommation, chez les deux groupes, rendant impossible une distinction de leur motivation. Dans une deuxime srie dtudes nous avons mis lhypothse que lantipsychotique typique, halopridol (HAL, 0.5 mg/kg/j), et non latypique, aripiprazole (ARI, 1 mg/kg/j), un modulateur dopaminergique, induirait une augmentation de la poursuite de rcompense conditionne (RC) et de la locomotion (LOCO) en rponse lamphtamine (AMPH). Cependant, nous avons trouv une augmentation chez le groupe HAL, mais non ARI, de la rponse RC, trois semaines, mais non une semaine post traitement, ainsi quune augmentation de la LOCO, chez le groupe HAL, mais non ARI, une semaine mais non trois semaines post traitement. Lincohrence des rsultats entre les deux tests (RC et LOCO) rend leur interprtation difficile. Ces tudes restent tre explores davantage afin de pouvoir en tirer des conclusions plus claires quant limpact de la vitesse dadministration de la cocane et du traitement antipsychotique sur le dveloppement dune toxicomanie.
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Nombreux individus vont exprimenter avec les drogues dabus, mais peu vont devenir toxicomanes. Plusieurs facteurs sont impliqus dans la transition dun usage rcratif laddiction. Les drogues, les conditionnements et les voies dadministration qui mnent laugmentation rapide du taux drogue dans le cerveau favorisent cette volution. La raison est mconnue. Nous avons mis lhypothse que linjection rapide de drogue promeut des changements dans le cerveau qui mnent laugmentation de la consommation et de la motivation obtenir la drogue. Nous avons compar la consommation lors de conditions ratio fixe (FR) et ratio progressif (PR) chez des rats sauto-administrant la cocane administre par voie intraveineuse (i.v.) en 5 ou 90 secondes (s). Tous les rats ont t entrains peser sur un levier afin de sauto administrer des injections de cocane de 0.25 ou 0.5 mg/kg par voie intraveineuse injecte en 5 s sous FR avant dtre diviss en groupes sauto administrant la cocane injecte en 5 ou 90 s pendant 1 heure (h)/session. Pour tudier les diffrences potentielles en consommation, laccs la cocane t augment 6 h/session. Les diffrences en motivation ont t dtectes par lauto administration de la cocane sous PR en fonction de la dose et de la vitesse dinfusion. Laccs la drogue pendant 1 h/session na pas influenc la consommation. Lorsque laccs a t prolong 6 h, tous les animaux ont augment leur consommation, mais laugmentation tait plus prononce chez les rats sinjectant la cocane en 5 s. De plus, la vitesse dinjection a influenc la motivation pour obtenir la drogue. Lors de conditions PR, la courbe dose-rponse pour le nombre dinfusions prises a t dplace vers le haut pour les rats sauto administrant des injections de cocane en 5 s versus 90 s. De plus, des diffrences qualitatives on t observes en PR. La consommation de cocane des rats sinjectant des infusions en 5 s tait dpendante de la dose, tandis que les rats sauto administrant la drogue en 90 s ont pris la mme quantit de drogue, peu importe la dose. Finalement, les rats sauto administrant des infusions de cocane 0.5 mg/kg en 5 s ont consomm plus de cocane que les rats prenant des infusions en 90 s, peu importe si elle tait injecte en 5 ou 90 s le jour du test. Ainsi, nos rsultats montrent que linjection rapide de drogue dans le cerveau mne laugmentation de la consommation et de la motivation pour obtenir la cocane, deux symptmes qui caractrisent la toxicomanie.
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la base, les jeux de hasard et dargent (JHA) se rvlent pour la grande majorit des gens une activit ludique agrable. On les associe effectivement aux loisirs, puisquils rpondent pratiquement aux mmes besoins, dont la curiosit, le divertissement, la dtente, la socialisation et la reconnaissance (Chevalier, 2003; Chevalier & Papineau, 2007; Paradis & Courteau, 2003). En contrepartie, ils constituent tout de mme un risque dexcs. Bien que personne ne soit vraiment labri de la dpendance, les crits scientifiques montrent que certains groupes se rvlent particulirement risque. Avec les personnes qui souffrent de troubles mentaux et toxicomaniaques (Walters, 1997), la population correctionnelle se trouve parmi les individus les plus susceptibles de prsenter des problmes lis au jeu pathologique (Abbott, McKenna, & Giles, 2005; Ashcroft, Daniels, & Hart, 2004; Lahn, 2005). Or, si plusieurs tudes informent sur les habitudes de jeu prcarcrales des hommes condamns lemprisonnement, peu renseignent sur ce quil advient de cette pratique lintrieur des tablissements de dtention. Malgr une interdiction formelle des services correctionnels, on reconnat pourtant la prsence des JHA en prison (Abbott et al., 2005; Lahn & Grabosky, 2003; Nixon, Leigh, & Grabosky, 2006; Williams, Royston, & Hagen, 2005; Lahn, 2005). Cependant, la plupart des tudes se contentent trop souvent de dresser un portrait purement descriptif des types de jeux et des formes de mises. Une meilleure comprhension de cette pratique intra-muros se rvle essentielle, ne serait-ce que si lon tient compte de la proportion non ngligeable de dtenus aux prises avec une telle dpendance. Cette thse entend donc amliorer la comprhension de cette pratique dans les tablissements de dtention fdraux du Qubec, en se basant sur lopinion et lexprience de 51 hommes qui y sont incarcrs. Des entrevues qualitatives en franais ont t effectues avec des dtenus qubcois de plus de 18 ans, purgeant une peine demprisonnement minimale de vingt-quatre mois. Les rsultats obtenus suite des analyses thmatiques sont rpartis dans trois articles scientifiques. Le premier article dcrit le droulement des JHA intra-muros et analyse linfluence du milieu carcral sur laccs ces activits et leur signification. Contrairement nos attentes, le rglement interdisant les paris ne savre pas un obstacle central leur pratique. Des lments lis au contexte correctionnel et la sentence en restreignent davantage la participation. La disponibilit et les bienfaits habituellement retirs des JHA, comme le plaisir et lexcitation, savrent beaucoup plus limits que ce que ces activits offrent habituellement dans la socit libre. Le second article tudie les consquences potentielles des JHA, de mme que la faon dont les dtenus y ragissent. la base, le seul fait que ces activits impliquent obligatoirement un change dargent, de biens de valeur ou de services rendus engendre pour tous les joueurs un risque de contracter des dettes. Une analyse dynamique montre que certaines frictions se dveloppent autour des JHA, qui sexpliquent toutefois mieux par les caractristiques du milieu carcral. Le dernier article aborde les motifs qui justifient la participation ou non de la population correctionnelle des JHA durant leur incarcration. Il tient compte des habitudes de jeu au cours des douze mois qui ont prcd la dtention, soit des non-joueurs, des joueurs rcratifs et des joueurs problmatiques. Pour la plupart des dtenus, les JHA servent dalternative ludique lennui, mais certains les utilisent galement dans le but de sintgrer, voire indirectement de se protger. Fait encore plus intressant, malgr la prsence de joueurs dpendants parmi les hommes interviews, aucune des motivations gnralement associes au jeu pathologique na t rapporte pour justifier la pratique des JHA en prison. En somme, les JHA demeurent gnralement sans consquence dans les tablissements de dtention qubcois, puisque trs peu de dtenus semblent dpasser leurs limites et sendetter. Les conflits entourant ces activits apparaissent surtout sous forme de querelles, suite des doutes sur lintgrit dun joueur ou une dfaite non assume. Les vnements violents, comme des rglements de compte, faisant suite des dettes impayes se rvlent exceptionnels. Les rsultats de cette thse montrent galement que certains joueurs pathologiques, malgr lopportunit de sadonner des JHA, sabstiennent ou cessent de miser au cours de leur incarcration. Ces dernires donnes permettent de rflchir sur le concept de dpendance et sur les lments prometteurs pour le traitement des joueurs problmatiques incarcrs.
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La saga Saw est une franchise qui a marqu le cinma dhorreur des annes 2000. Le prsent mmoire tchera den faire une tude dtaille et rigoureuse en utilisant la notion de jeu. En laborant tout dabord un survol du cinma dhorreur contemporain et en observant la rception critique de la saga travers ltude de diffrents articles, ce travail tentera en majeure partie danalyser la franchise Saw en rapport avec lapproche ludique du cinma en gnral et celle adopte par Bernard Perron. Cette tude, qui slaborera tant au niveau digtique que spectatoriel, aura pour but de montrer limportance de la place quoccupe la notion de jeu dans cette srie de films.
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Les forts occidentales sont aujourdhui de plus en plus prises pour la pratique dactivits rcratives en milieu naturel. Ds lors, la mise en place dune gestion intgre des forts est plus que jamais indispensable au maintien des conditions ncessaires la pratique de lensemble des activits sur le territoire. Le Qubec sest dot dune nouvelle lgislation pour rpondre aux nombreux enjeux qui touchent le milieu forestier, notamment en ce qui a trait lharmonisation entre les activits rcratives et la production ligneuse. Dans le cadre de cette recherche, nous nous sommes intresss au concept dexprience du visiteur comme moyen de faciliter cette harmonisation. Il sagissait la fois de caractriser lexprience de visite des utilisateurs dun parc rgional et de se questionner sur son oprationnalisation dans lamnagement forestier. Deux mthodes qualitatives complmentaires ont t utilises : dune part, lanalyse de rcits inscrits dans des livres dor placs dans diffrents hbergements et dautre part, des entrevues ont t conduites auprs de visiteurs rencontrs sur le site. Les rsultats rvlent la pertinence de considrer lexprience du visiteur pour favoriser une utilisation plurielle et harmonieuse du territoire forestier. Son tude permet une comprhension fine des composantes communes et spcifiques des expriences, en fonction des visiteurs. Par ailleurs, ltude tmoigne de la possibilit de mettre en relation des typologies dexpriences recherches et les modalits dharmonisation. Enfin, au-del de lexprience, le suivi de la perception de la foresterie et des reprsentations peut galement savrer pertinent pour les gestionnaires.
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Cette thse fait la lumire sur les diffrentes manires dont, historiquement, a t peru, conu et vcu le territoire, travers lexprience et lessor de la mobilit. Cette tude montre le rle crucial de lautomobilit dans le dveloppement touristique du Qubec et de lOntario et les manires dont elle a faonn certains de leurs territoires. La thse reconstitue ces processus en examinant les diffrentes mesures adoptes pour mettre en tourisme ces territoires et les transformer sur le plan matriel comme symbolique, entre 1920 et 1967. Elle rpond la question suivante : en quoi et comment la mobilit associe lautomobile transforme et cre les territoires touristiques? La priode tudie souvre au moment o dbute lintervention gouvernementale en matire de tourisme et samorce lamnagement dinfrastructures favorisant une plus grande automobilit. Elle se clt sur les clbrations entourant le Centenaire du Canada et la tenue de lExpo 1967 Montral, qui donnent lieu un amnagement intense du territoire afin daccommoder un nombre sans prcdent de touristes motoriss en provenance des autres provinces canadiennes et des tats-Unis. La thse reconstitue dabord le processus de mise en tourisme des territoires par la conception, la construction et la promotion du systme routier, llaboration ditinraires et de circuits touristiques et le dveloppement doutils accompagnant le touriste dans sa mobilit. Lembellissement en tant qulment structurant de la transformation des territoires est ensuite examin. Enfin, la publicit, les rcits et les pratiques touristiques sont tudis de manire dtaille afin didentifier les mcanismes par lesquels se construisent les reprsentations des territoires par lapport de diffrents acteurs. Cette thse rvle ainsi les liens troits et complexes qui se dveloppent partir des annes 1920 entre lautomobilit, le tourisme et la modification des territoires. Elle contribue mettre au jour lhistoricit de certains rflexes et orientations qui ont encore cours dans lindustrie touristique canadienne soit ceux daborder son dveloppement en fonction de laccessibilit du territoire lautomobile et du regard travers le pare-brise. En montrant le rle du systme automobile dans lexprience touristique, ltude ajoute un lment nouveau la comprhension de la dmocratisation des loisirs. Souvent explique par la hausse du niveau de vie, du temps libre et de la gnralisation des congs pays, cette dmocratisation se trouve aussi favorise par laccessibilit lautomobile qui, son tour, rend accessible des territoires de plus en plus loigns des fins de loisirs. La dimension rcrative de lautomobile permet dexpliquer son adoption rapide par les Nord-Amricains et les Canadiens ainsi que la dpendance quils ont progressivement dveloppe son gard.
