30 resultados para 519 Probabilities
em Université de Montréal, Canada
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Nous y introduisons une nouvelle classe de distributions bivaries de type Marshall-Olkin, la distribution Erlang bivarie. La transforme de Laplace, les moments et les densits conditionnelles y sont obtenus. Les applications potentielles en assurance-vie et en finance sont prises en considration. Les estimateurs du maximum de vraisemblance des paramtres sont calculs par l'algorithme Esprance-Maximisation. Ensuite, notre projet de recherche est consacr l'tude des processus de risque multivaris, qui peuvent tre utiles dans l'tude des problmes de la ruine des compagnies d'assurance avec des classes dpendantes. Nous appliquons les rsultats de la thorie des processus de Markov dterministes par morceaux afin d'obtenir les martingales exponentielles, ncessaires pour tablir des bornes suprieures calculables pour la probabilit de ruine, dont les expressions sont intraitables.
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This paper provides new versions of Harsanyis social aggregation theorem that are formulated in terms of prospects rather than lotteries. Strengthening an earlier result, fixed-population ex-ante utilitarianism is characterized in a multi-profile setting with fixed probabilities. In addition, we extend the social aggregation theorem to social-evaluation problems under uncertainty with a variable population and generalize our approach to uncertain alternatives, which consist of compound vectors of probability distributions and prospects.
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This paper studies the transition between exchange rate regimes using a Markov chain model with time-varying transition probabilities. The probabilities are parameterized as nonlinear functions of variables suggested by the currency crisis and optimal currency area literature. Results using annual data indicate that inflation, and to a lesser extent, output growth and trade openness help explain the exchange rate regime transition dynamics.
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This paper presents a new theory of random consumer demand. The primitive is a collection of probability distributions, rather than a binary preference. Various assumptions constrain these distributions, including analogues of common assumptions about preferences such as transitivity, monotonicity and convexity. Two results establish a complete representation of theoretically consistent random demand. The purpose of this theory of random consumer demand is application to empirical consumer demand problems. To this end, the theory has several desirable properties. It is intrinsically stochastic, so the econometrician can apply it directly without adding extrinsic randomness in the form of residuals. Random demand is parsimoniously represented by a single function on the consumption set. Finally, we have a practical method for statistical inference based on the theory, described in McCausland (2004), a companion paper.
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Affiliation: Mark Daniel : Dpartement de mdecine sociale et prventive, Facult de mdecine, Universit de Montral
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With the help of an illustrative general equilibrium (CGE) model of the Moroccan Economy, we test for the significance of simulation results in the case where the exact macromesure is not known with certainty. This is done by computing lower and upper bounds for the simulation resukts, given a priori probabilities attached to three possible closures (Classical, Johansen, Keynesian). Our Conclusion is that, when there is uncertainty on closures several endogenous changes lack significance, which, in turn, limit the use of the model for policy prescriptions.
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Ralis en cotutelle avec l'Universit de Paris-Sud
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Ce memoire est compose de trois articles qui sunissent sous le theme de la recommandation musicale a grande echelle. Nous presentons dabord une methode pour effectuer des recommandations musicales en recoltant des etiquettes (tags) decrivant les items et en utilisant cette aura textuelle pour determiner leur similarite. En plus deffectuer des recommandations qui sont transparentes et personnalisables, notre methode, basee sur le contenu, nest pas victime des problemes dont souffrent les systemes de filtrage collaboratif, comme le probleme du demarrage a froid (cold start problem). Nous presentons ensuite un algorithme dapprentissage automatique qui applique des etiquettes a des chansons a partir dattributs extraits de leur fichier audio. Lensemble de donnees que nous utilisons est construit a partir dune tres grande quantite de donnees sociales provenant du site Last.fm. Nous presentons finalement un algorithme de generation automatique de liste decoute personnalisable qui apprend un espace de similarite musical a partir dattributs audio extraits de chansons jouees dans des listes decoute de stations de radio commerciale. En plus dutiliser cet espace de similarite, notre systeme prend aussi en compte un nuage detiquettes que lutilisateur est en mesure de manipuler, ce qui lui permet de decrire de maniere abstraite la sorte de musique quil desire ecouter.
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A lpoque de la Nouvelle-France, il ntait pas rare que des enfants de moins dun an dcdent. Les parents acceptaient avec sagesse et rsignation le dcs de leurs enfants. Telle tait la volont du Tout-Puissant. Grce au Registre de la Population du Qubec Ancien (R.P.Q.A.) labor par le Programme de Recherche en Dmographie Historique (P.R.D.H), lampleur de la mortalit infantile a pu tre mesure selon plusieurs critres, quelques facteurs dterminants examins ainsi quune composante intergnrationnelle identifie. Couvrant pour la premire fois la totalit de lexistence de la colonie, nos rsultats confirment limportance de la mortalit des enfants aux XVIIe et XVIIIe sicles (entre 140 et 260 avant correction pour le sous-enregistrement des dcs). Des disparits tangibles ont t constates entre les sexes, selon le lieu de naissance ainsi que selon la catgorie professionnelle laquelle appartient le pre de lenfant. Lingalit des probabilits de survie des tout-petits reflte liniquit physiologique entre les genres, avec une surmortalit masculine de lordre de 20%, et linfluence de lenvironnement dans lequel vit la famille : les petits de la ville de Qubec dcdaient en moyenne 1,5 1,2 fois plus que les petits des campagnes. Montral, vritable hcatombe pour linstant inexplique, perdait 50% de ses enfants avant lge dun an, ce qui reprsente 1,9 fois plus de dcs infantiles que ceux des enfants de la campagne, qui jouissent malgr tout des bienfaits de leur environnement. Les effets dltres de lusage de la mise en nourrice, qui touche plus de la moiti des enfants des classes aises citadines, ravagent leur descendance de plus en plus profondment. Lexamen de la mortalit infantile sous ses composantes endogne et exogne rvle que la mortalit de causes exognes explique au moins 70% de tous les dcs infantiles. La rcurrence des maladies infectieuses, labsence dhygine personnelle, linsalubrit des villes constituaient autant de dangers pour les enfants. Dans une perspective davantage familiale et intergnrationnelle o lenfant est partie intgrante dune fratrie, des risques significatifs ont t obtenus pour plusieurs caractristiques dterminantes. Les mres de moins de 20 ans ou de plus de 30 ans, les enfants de rang de naissance suprieur 8, un intervalle intergnsique infrieur 21 mois ou avoir son an dcd accroissent les risques de dcder avant le premier anniversaire de lordre de 10 70%, parce que le destin dun enfant nest pas indpendant des caractristiques de sa mre ou de sa fratrie. Nous avons aussi constat une relation positive entre la mortalit infantile exprimente par une mre et celle de ses filles. La distribution observe des filles ayant perdu au moins 40% de leurs enfants au mme titre que leur mre est 1,3 1,9 fois plus grande que celle attendue pour les filles ayant eu 9 enfants et moins ou 10 enfants et plus. Il existerait une transmission intergnrationnelle de la mortalit infantile mme lorsquon contrle pour la priode et la taille de la famille.
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Lexplosion rcente du nombre de centenaires dans les pays faible mortalit nest pas trangre la multiplication des tudes portant sur la longvit, et plus spcifiquement sur ses dterminants et ses rpercussions. Alors que certains tentent de dcouvrir les gnes pouvant tre responsables de la longvit extrme, dautres sinterrogent sur limpact social, conomique et politique du vieillissement de la population et de laugmentation de lesprance de vie ou encore, sur lexistence dune limite biologique la vie humaine. Dans le cadre de cette thse, nous analysons la situation dmographique des centenaires qubcois depuis le dbut du 20e sicle partir de donnes agrges (donnes de recensement, statistiques de ltat civil, estimations de population). Dans un deuxime temps, nous valuons la qualit des donnes qubcoises aux grands ges partir dune liste nominative des dcs de centenaires des gnrations 1870-1894. Nous nous intressons entre autres aux trajectoires de mortalit au-del de cent ans. Finalement, nous analysons la survie des frres, surs et parents dun chantillon de semi-supercentenaires (105 ans et plus) ns entre 1890 et 1900 afin de se prononcer sur la composante familiale de la longvit. Cette thse se compose de trois articles. Dans le cadre du premier, nous traitons de lvolution du nombre de centenaires au Qubec depuis les annes 1920. Sur la base dindicateurs dmographiques tels le ratio de centenaires, les probabilits de survie et lge maximal moyen au dcs, nous mettons en lumire les progrs remarquables qui ont t raliss en matire de survie aux grands ges. Nous procdons galement la dcomposition des facteurs responsables de laugmentation du nombre de centenaires au Qubec. Ainsi, au sein des facteurs identifis, laugmentation de la probabilit de survie de 80 100 ans sinscrit comme principal dterminant de laccroissement du nombre de centenaires qubcois. Le deuxime article traite de la validation des ges au dcs des centenaires des gnrations 1870-1894 dorigine canadienne-franaise et de confession catholique ns et dcds au Qubec. Au terme de ce processus de validation, nous pouvons affirmer que les donnes qubcoises aux grands ges sont dexcellente qualit. Les trajectoires de mortalit des centenaires bases sur les donnes brutes savrent donc reprsentatives de la ralit. Lvolution des quotients de mortalit partir de 100 ans tmoigne de la dclration de la mortalit. Autant chez les hommes que chez les femmes, les quotients de mortalit plafonnent aux alentours de 45%. Finalement, dans le cadre du troisime article, nous nous intressons la composante familiale de la longvit. Nous comparons la survie des frres, surs et parents des semi-supercentenaires dcds entre 1995 et 2004 celle de leurs cohortes de naissance respectives. Les diffrences de survie entre les frres, surs et parents des semi-supercentenaires sous observation et leur gnration contrle savrent statistiquement significatives un seuil de 0,01%. De plus, les frres, surs, pres et mres des semi-supercentenaires ont entre 1,7 (surs) et 3 fois (mres) plus de chance datteindre 90 ans que les membres de leur cohorte de naissance correspondante. Ainsi, au terme de ces analyses, il ne fait nul doute que la longvit se concentre au sein de certaines familles.
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Contexte : Les stratgies pharmacologiques pour traiter la schizophrnie reoivent une attention croissante due au dveloppement de nouvelles pharmacothrapies plus efficaces, mieux tolres mais plus coteuses. La schizophrnie est une maladie chronique prsentant diffrents tats spcifiques et dfinis par leur svrit. Objectifs : Ce programme de recherche vise : 1) valuer les facteurs associs au risque d'tre dans un tat spcifique de la schizophrnie, afin de construire les fonctions de risque de la modlisation du cours naturel de la schizophrnie; 2) Dvelopper et valider un modle de Markov avec microsimulations de Monte-Carlo, afin de simuler l'volution naturelle des patients qui sont nouvellement diagnostiqus pour la schizophrnie, en fonction du profil individuel des facteurs de risque; 3) Estimer le cot direct de la schizophrnie (pour les soins de sant et autres non relis aux soins de sant) dans la perspective gouvernementale et simuler limpact clinique et conomique du dveloppement dun traitement dans une cohorte de patients nouvellement diagnostiqus avec la schizophrnie, suivis pendant les cinq premires annes post-diagnostic. Mthode : Pour le premier objectif de ce programme de recherche, un total de 14 320 patients nouvellement diagnostiqus avec la schizophrnie ont t identifis dans les bases de donnes de la RAMQ et de Med-Echo. Les six tats spcifiques de la schizophrnie ont t dfinis : le premier pisode (FE), l'tat de dpendance faible (LDS), ltat de dpendance leve (HDS), ltat stable (Stable), ltat de bien-tre (Well) et l'tat de dcs (Death). Pour valuer les facteurs associs au risque de se trouver dans chacun des tats spcifiques de la schizophrnie, nous avons construit 4 fonctions de risque en se basant sur l'analyse de risque proportionnel de Cox pour des risques comptitifs. Pour le deuxime objectif, nous avons labor et valid un modle de Markov avec microsimulations de Monte-Carlo intgrant les six tats spcifiques de la schizophrnie. Dans le modle, chaque sujet avait ses propres probabilits de transition entre les tats spcifiques de la schizophrnie. Ces probabilits ont t estimes en utilisant la mthode de la fonction d'incidence cumule. Pour le troisime objectif, nous avons utilis le modle de Markov dvelopp prcdemment. Ce modle inclut les cots directs de soins de sant, estims en utilisant les bases de donnes de la Rgie de l'assurance maladie du Qubec et Med-Echo, et les cots directs autres que pour les soins de sant, estims partir des enqutes et publications de Statistique Canada. Rsultats : Un total de 14 320 personnes nouvellement diagnostiques avec la schizophrnie ont t identifies dans la cohorte l'tude. Le suivi moyen des sujets tait de 4,4 ( 2,6) ans. Parmi les facteurs associs lvolution de la schizophrnie, on peut numrer lge, le sexe, le traitement pour la schizophrnie et les comorbidits. Aprs une priode de cinq ans, nos rsultats montrent que 41% des patients seront considrs guris, 13% seront dans un tat stable et 3,4% seront dcds. Au cours des 5 premires annes aprs le diagnostic de schizophrnie, le cot direct moyen de soins de sant et autres que les soins de sant a t estim 36 701 $ canadiens (CAN) (95% CI: 36 264-37 138). Le cot des soins de sant a reprsent 56,2% du cot direct, le cot de l'aide sociale 34,6% et le cot associ linstitutionnalisation dans les tablissements de soins de longue dure 9,2%. Si un nouveau traitement tait disponible et offrait une augmentation de 20% de l'efficacit thrapeutique, le cot direct des soins de sant et autres que les soins de sant pourrait tre rduit jusqu 14,2%. Conclusion : Nous avons identifi des facteurs associs lvolution de la schizophrnie. Le modle de Markov que nous avons dvelopp est le premier modle canadien intgrant des probabilits de transition ajustes pour le profil individuel des facteurs de risque, en utilisant des donnes relles. Le modle montre une bonne validit interne et externe. Nos rsultats indiquent quun nouveau traitement pourrait ventuellement rduire les hospitalisations et le cot associ aux tablissements de soins de longue dure, augmenter les chances des patients de retourner sur le march du travail et ainsi contribuer la rduction du cot de l'aide sociale.
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Le sujet principal de ce mmoire est l'tude de la distribution asymptotique de la fonction f_m qui compte le nombre de diviseurs premiers distincts parmi les nombres premiers $p_1,...,p_m$. Au premier chapitre, nous prsentons les sept rsultats qui seront dmontrs au chapitre 4. Parmi ceux-ci figurent l'analogue du thorme d'Erdos-Kac et un rsultat sur les grandes dviations. Au second chapitre, nous dfinissons les espaces de probabilits qui serviront calculer les probabilits asymptotiques des vnements considrs, et ventuellement calculer les densits qui leur correspondent. Le troisime chapitre est la partie centrale du mmoire. On y dfinit la promenade alatoire qui, une fois normalise, convergera vers le mouvement brownien. De l, dcouleront les rsultats qui formeront la base des dmonstrations de ceux chapitre 1.
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Ces dernires annes, les technologies sans fil ont connu un essor fulgurant. Elles ont permis la mise en place de rseaux sans fil hautes performances. Les rseaux mailles sans fil (RMSF) sont une nouvelle gnration de rseaux sans fil qui offrent des dbits levs par rapport aux rseaux Wi-Fi (Wireless Fidelity) classiques et aux rseaux ad-hoc. Ils prsentent de nombreux avantages telles que leur forte tolrance aux pannes, leur robustesse, leur faible cot etc. Les routeurs des RMSF peuvent disposer de plusieurs interfaces radio et chaque interface peut oprer sur plusieurs canaux distincts, cest des RMSF multiples-radios, multiples-canaux. Ce type de rseau peut accrotre de manire considrable les performances des RMSF. Cependant plusieurs problmes subsistent et doivent tre rsolus notamment celui du routage. Le routage dans les RMSF demeure un dfi majeur. Le but des protocoles de routage est de trouver les meilleures routes i.e. des routes qui maximisent les dbits et minimisent les dlais, lors de lacheminement du trafic. La qualit des routes dans les RMSF peut tre fortement affecte par les interfrences, les collisions, les congestions etc. Alors les protocoles doivent tre en mesure de dtecter ces problmes pour pouvoir en tenir compte lors de la slection des routes. Plusieurs tudes ont t ddies aux mtriques et aux protocoles de routage dans les RMSF afin de maximiser les performances de celles ci. Mais la plupart ne prennent pas en considration toutes les contraintes telles que les interfrences, le problme des stations caches etc. Ce mmoire propose une nouvelle mtrique de routage pour RMSF. Nous avons mis en place une nouvelle mtrique de routage pour RMSF appele MBP (Metric Based on Probabilities). Cette mtrique est destine aux RMSF mono-radio ou multiples-radios. Elle permet dviter les routes forte ii interfrence. Les rsultats des simulations ont montr que MBP prsente des amliorations par rapport certaines mtriques : ETT, WCETT et iAWARE qui sont connues dans le domaine.
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Lutilit de la thorie de la dissuasion est rgulirement remise en question pour expliquer la relation entre les peines et la criminalit puisque les proprits objectives de la peine ne semblent pas affecter les taux de criminalit, les perceptions que sen font les individus et la rcidive des dlinquants. Trois limites conceptuelles des auteurs qui remettent en question la dissuasion sont souleves. Premirement, les units spatiales utilises sont des territoires sur lesquels plusieurs corps policiers sont en fonction. Il y a donc peu de chances que tous les citoyens prsents soient exposs au mme message pnal. Deuximement, les chercheurs ont mesur le risque objectif dtre arrt laide dun ratio entre le nombre darrestations et le nombre de crimes rapports. Cette conceptualisation est problmatique puisque les rsultats dautres tudes suggrent que les citoyens ont peu de connaissances des proprits objectives et quil serait, ainsi, intressant de se rfrer aux stimuli dissuasifs pour conceptualiser la notion de risques. Troisimement, pour plusieurs chercheurs, la dlinquance est considre comme une activit pour laquelle les dlits impunis dcoulent du hasard. Pourtant, les dlinquants utilisent frquemment des stratgies pour viter les autorits policires. Ils sont donc proactifs dans leur impunit. De ces limites dcoulent quatre propositions : 1) afin de dtecter les rels effets des proprits de la peine sur la criminalit, les territoires utiliss dans les tudes doivent reprsenter des juridictions sur lesquelles un seul corps policier opre; 2) afin de dtecter les rels effets des proprits de la peine sur la criminalit, les tudes doivent tre effectues avec des donnes provenant dune juridiction dans laquelle les activits de rpression sont augmentes significativement par rapport leur seuil antrieur et maintenue sur une priode de temps suffisamment longue; 3) les stimuli dissuasifs observs doivent tre considrs comme des expriences vicariantes ; 4) limpunit doit tre dfinie comme tant une exprience recherche par les dlinquants. Deux tudes ont t ralises dans le cadre de cette thse. Dabord, une tude a t ralise laide de donnes issues des rapports policiers de collisions et des constats dinfraction rendus. Les rsultats montrent que laugmentation de la rpression policire ii sur le territoire du Service de Police de la Ville de Montral a fait diminuer le nombre de collisions. Au mme moment, les collisions sont demeures stables sur le territoire desservis par le Service de police de la Ville de Qubec. Dans un deuxime temps, une tude perceptuelle a t ralise avec un chantillon dtudiants universitaires. Les rsultats dmontrent des effets mitigs des stimuli dissuasifs sur les perceptions que se font les individus de leurs risques dtre arrt et sur leurs comportements dlinquants. Chez les moins dlinquants, les stimuli dissuasifs font augmenter la perception que les dlinquants se font de leurs risques. Par contre, les plus motivs commettre des dlits de la route dveloppent des stratgies en raction aux oprations policires plutt que den craindre les reprsailles. Ces tactiques dvitement nassurent pas une impunit totale, ni une perception moins leve des risques de recevoir une contravention, mais elles retardent le moment o le dlinquant sera confront la punition.
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Dans Nmeth c. Canada (Justice) (2010), la Cour suprme vient la conclusion quil est possible, pour le ministre de la Justice, dautoriser lextradition dun rfugi dans la mesure o cette dernire nest pas injuste ou tyrannique, et quelle ne vise pas punir la personne pour des motifs de perscution. Le juge Cromwell prcise quil nest pas ncessaire de rvoquer le statut de rfugi avant le processus dextradition ; le ministre na qu dmontrer que les clauses de cessation se trouvant dans la Loi sur limmigration et la protection des rfugis sappliquent. Cela implique quil doit faire la preuve, selon la balance des probabilits, que les rfugis nont plus de raison de craindre la perscution dans leur pays dorigine, en tablissant quil y a un changement stable de circonstances. Toutefois, le processus actuel dextradition nassure pas pleinement les protections procdurales auxquelles ont droit les rfugis, dans la mesure o la Loi sur lextradition accorde un pouvoir discrtionnaire au ministre de dcider, au cas par cas, qui devrait avoir droit une audition orale pour tayer sa cause. Puisque la possibilit de perscution au retour reste une question empreinte de subjectivit et fait appel la crdibilit, il est du devoir du ministre daccorder une forme d'audition aux rfugis afin doffrir de solides garanties procdurales. Or, la Cour nest pas alle jusqu prescrire un tel devoir. Dans ce mmoire, nous nous interrogeons sur ltendue des protections procdurales qui devraient tre accordes un rfugi menac dextradition.
