147 resultados para problème de posture-mouvement
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Dans cet exposé, l’auteur tente de montrer que le sens que le phénoménologue tchèque Jan Patočka (1907-1977) donne primordialement à « l’action » n’est pas un sens politique, mais plutôt un sens phénoménologique et existentiel. Pris sur ce plan d’analyse, le problème de l ’ agir libre doit être posé au départ de la question la plus fondamentale : Comment vivre en vue du sens ? – question qui concerne en premier lieu l’être individuel et non l’agir-ensemble. En analysant le sens que Patočka donne au monde naturel de la vie, au problème du vital, aux termes « possibilité » et « liberté », l’auteur montre que l’action au sens le plus fondamental, que Patočka nomme « action tragique », est ce qui fait de l’existence humaine un mouvement vivant ouvert sur la totalité du monde.
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Le principe de tolérance libérale a certainement joué un rôle important depuis le XVII e siècle dans le processus de transformation sociale et politique des sociétés occidentales. De nombreuses luttes sociales ont été menées et remportées en s’appuyant sur ce principe que certains auteurs, dont Rawls, identifient comme étant un, sinon le principe central qui unit la tradition libérale. Les dernières décennies ont toutefois vu émerger de nouveaux motifs de lutte sociale, des demandes d’inclusion de nature nouvelle, que la tolérance libérale ne suffit plus à porter. La notion de reconnaissance semble permettre, et c’est ce que cet article s’attache à montrer, de pallier les lacunes d’une approche de la tolérance libérale qui ne parvient pas à accommoder les nouvelles formes de défis que posent les sociétés pluralistes occidentales. Une seconde thèse que propose cet article, à peine esquissée cependant, consiste à montrer que si le paradigme libéral n’est pas à la hauteur des attentes, le républicanisme est plus à même de répondre au problème de l’inclusion.
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Le problème de la non-identité est une difficulté sérieuse qui ne peut pas être ignorée par les théories de justice intergénérationnelle dans la mesure où ce problème tend à remettre en cause l'idée de responsabilité envers les générations futures. C'est dans ces conditions que ce texte propose d'éprouver le problème de la non-identité en faisant ressortir les concepts qui semblent y être sous-tendus et articulés d'une façon particulière, à savoir les concepts de réalité et de possibilité. Or, il apparaît que la philosophie hégélienne arrive à point nommé pour exprimer l'articulation qui se joue entre réalité et possibilité dans le problème en question. De cette façon, Hegel apparaît comme étant un interlocuteur privilégié pour expliciter ce que recouvre le problème de la non-identité.
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Parmi les différents problèmes récents animant les débats en éthique animale, celui de la prédation pose plusieurs défis. En effet, selon certaines théories, nous devrions intervenir dans la nature pour empêcher la prédation entre les espèces, parfois pour protéger le droit des proies (Regan) ou encore pour des raisons politiques (Donaldson et Kymlicka). Toutefois, personne ne semble vouloir accepter une telle implication puisque, comme le dirait Palmer, nous avons une forte intuition de « laisser-aller » en ce qui concerne la prédation. Dans cet article, je soutiendrai que le problème de la prédation n’en est pas vraiment un pour les approches conséquentialistes. Comme je le démontrerai au terme d’une révision des articles de Everett et Milburn, les approches conséquentialistes n’autorisent une telle intervention que sous des conditions extrêmement restreintes.
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Dans ce mémoire, je cherche à rendre compte de l’inaction des individus à l’égard de la lutte contre les changements climatiques. Je soutiens que la procrastination permet d’expliquer l’inaction de certaines personnes à la fois informées et préoccupées par cet enjeu environnemental. Dans un premier temps, je présente différentes conceptions de la procrastination en philosophie. J’avance que la procrastination n’est pas nécessairement un comportement irrationnel et propose une définition descriptive de celle-ci. Dans un deuxième temps, je valide la légitimité du concept de la procrastination pour décrire l’attitude de certains individus face au changement climatique. Dans un troisième temps, je présente différents facteurs de la procrastination relative au changement climatique, à savoir les émotions négatives, la perspective temporelle, les préférences intransitives et la dissonance cognitive. Je conclus que la procrastination eu égard au changement climatique s’explique ultimement par une stratégie à court terme de régulation des émotions.
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En prenant pour appui initial le caractère équivoque de la communication, cette dissertation interroge les manières par lesquelles la vie en commun prend aussi effet comme œuvre de mort. S’inspirant du renouvellement de la recherche sur le thème de la communauté, l’interrogation se déploie en trois mouvements principaux. Chacun de ces mouvements ouvre et négocie trois grandes impasses : épistémologique, politique et éthique. La recherche propose de s’y frayer un chemin en s’appuyant principalement sur les travaux de Jean-Luc Nancy, Giorgio Agamben et Roberto Esposito. Le premier mouvement ouvre au voilement de l’idée de communication. L’idée de communication est voilée par une idéologie qui hérite elle-même d’une certaine conception humaniste de la communauté. Un examen de l’essai de Pic de la Mirandole Sur la dignité de l’homme permet d’exposer les valeurs associées à cette tradition qui recouvrent le caractère ambivalent de la communication. Ce premier mouvement mène au seuil de la situation politique contemporaine, marquée notamment par la nécessité de penser « notre » condition après la crise des valeurs humanistes. Le deuxième mouvement s’applique à l’examen de trois événements politiques contemporains. Chacun donne à comprendre comment s’exprime le péril associé à ce voilement : la fusillade au Collège Dawson de Montréal en 2006, un incident impliquant l’usage de gaz lacrymogènes lors de manifestations menées en 2013 à la Place Taksim à Istanbul, en Turquie, et une analyse de la crise de la dette publique grecque. L’aporie qui articule communication et incommunicabilité y est examinée à partir des thèmes de l’incommensurabilité des modes de vie en commun, de la biopolitique et du fascisme. Le fait que le péril qui menace de « nous » partager soit encore, malgré tout, ce que « nous » avons en partage invite à avancer là où aucune voie ne semble s’ouvrir. Le troisième mouvement présente les manières par lesquelles l’aporie de la communication peut être saisie en montrant qu’il est possible de penser par delà l’opposition de la communication et de la non-communication. Ce problème est abordé à l’horizon de la tradition philosophique concernant la question de l’être. Le saisissement du commun comme d’un propre — l’appropriation de l’inappropriable — ouvre à une conception de la communication « hors du commun ». Ces trois mouvements ne portent pas jusqu’à une conclusion. Ils ouvrent plutôt sur une autre conception de la communication. Celle-ci expose la possibilité sans cesse reconduite de l’événement fragile et intime dont « nous » sommes le nom.
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Ce mémoire vise à analyser le processus de construction de l'identité collective du mouvement queer à Montréal dans un contexte francophone. Bien que plusieurs travaux portent en partie sur les groupes militants queers québécois, aucune recherche ne s'est employée à comprendre comment les militant.es queers à Montréal se constituent comme un collectif qui développe une identité. Pour analyser le processus de construction de l'identité collective du mouvement queer montréalais, je m'appuie sur la théorie de Melucci (1985; 1996), qui définit l'identité collective d'un mouvement selon plusieurs axes : les champs d'action, les moyens employés et les fins visées, ainsi que le mode d'organisation. Afin de répondre à cette question de recherche, j'ai effectué une recherche documentaire ainsi que sept entrevues avec des militant.es queers montréalais.es francophones. L'analyse des données a été faite grâce à divers travaux qui portent sur les champs d'action, les valeurs, les fins et moyens, le mode d'organisation de mouvements contemporains anti-autoritaires et anti-oppressifs, ainsi qu'en fonction de trois dimensions élaborées par Melucci (1985) : le conflit, la solidarité et les limites du système. Je conclus que l'identité collective comme processus s'articule autour de plusieurs enjeux : premièrement, la diversité des champs d'action, les valeurs anti-oppressives, les relations d'affinités, le mode de vie alternatif et le mode d'organisation anti-oppressif des militant.es queers permettent au mouvement de créer une solidarité interne, d'affirmer une position anti-autoritaire qui brise les limites du système dominant et de se différencier du mouvement LGBT mainstream. Par ailleurs, les actions militantes concrètes qui réalisent le changement dans l'ici et maintenant participent à créer une solidarité et une reconnaissance entre militant.es, ainsi qu'à mettre en lumière un conflit avec le système dominant oppressif. Enfin, les perspectives francophones sur le mouvement queer ne semblent pas donner au bilinguisme du mouvement un rôle fondamental dans la construction de son identité collective. Cependant, l'intérêt marqué des militant.es francophones comparativement aux militant.es anglophones pour la politique institutionnelle fait émerger de nouvelles interrogations sur l'impact que pourrait avoir le mélange des cultures francophone et anglophone à Montréal sur la culture politique et l'identité du mouvement.
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Le néolibéralisme, un terme qui désigne couramment la raison d’état contemporaine, est largement associé à un désinvestissement de l’État pour la cause sociale ainsi qu’à un discours de légitimation des disparités socio-économiques. Il s’agit, pour plusieurs, d’une idéologie qui ne considère pas la justice comme un idéal collectif à poursuivre. Un retour sur certains penseurs à qui l’on attribue la formulation des idées néolibérales permet toutefois de constater que la justice fut, au sein de leurs travaux, l’un des thèmes majeurs. L’objectif général de ce mémoire est donc de présenter la conception de la justice chez deux penseurs du néolibéralisme : le journaliste américain Walter Lippmann et l’économiste autrichien Friedrich A. von Hayek. Cette perspective comparée me permettra d’identifier ce que je nomme la «conception néolibérale» de la justice, conception qui s’articule à partir d’une compréhension singulière du marché. Dans le premier chapitre, je présente le problème central de la conception néolibérale de la justice, en abordant la posture épistémologique privilégiée par Hayek et Lippmann. Dans le deuxième chapitre, je présente certaines modalités de cette conception et soulève ses principales apories. Je soutiens aussi qu’une rupture survient entre Hayek et Lippmann autour de la notion de «responsabilité». Finalement, je compare la conception néolibérale de la justice avec la conception libertarienne présentée par Nozick. C’est à partir des critères de justice respectifs de chaque théorie que j’avance la distinction, au troisième chapitre, entre les deux conceptions pourtant similaires. Contrairement à une analyse courante qui fait du néolibéralisme un projet amoral, je soutiens que la reconnaissance de la dimension morale du discours néolibéral ouvre une fenêtre à partir de laquelle il devient possible de critiquer le projet sur des bases éthiques. C’est en identifiant la notion de justice à l’oeuvre dans le discours néolibéral contemporain et en l’inscrivant dans la tradition morale présentée dans le cadre de ce mémoire que nous sommes mieux à même de comprendre l’idéologie du néolibéralisme.
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De nombreux problèmes liés aux domaines du transport, des télécommunications et de la logistique peuvent être modélisés comme des problèmes de conception de réseaux. Le problème classique consiste à transporter un flot (données, personnes, produits, etc.) sur un réseau sous un certain nombre de contraintes dans le but de satisfaire la demande, tout en minimisant les coûts. Dans ce mémoire, on se propose d'étudier le problème de conception de réseaux avec coûts fixes, capacités et un seul produit, qu'on transforme en un problème équivalent à plusieurs produits de façon à améliorer la valeur de la borne inférieure provenant de la relaxation continue du modèle. La méthode que nous présentons pour la résolution de ce problème est une méthode exacte de branch-and-price-and-cut avec une condition d'arrêt, dans laquelle nous exploitons à la fois la méthode de génération de colonnes, la méthode de génération de coupes et l'algorithme de branch-and-bound. Ces méthodes figurent parmi les techniques les plus utilisées en programmation linéaire en nombres entiers. Nous testons notre méthode sur deux groupes d'instances de tailles différentes (gran-des et très grandes), et nous la comparons avec les résultats donnés par CPLEX, un des meilleurs logiciels permettant de résoudre des problèmes d'optimisation mathématique, ainsi qu’avec une méthode de branch-and-cut. Il s'est avéré que notre méthode est prometteuse et peut donner de bons résultats, en particulier pour les instances de très grandes tailles.
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Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.