351 resultados para Spectroscopie [électromagnétisme, optique, acoustique]
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"Mmoire prsent la facult des tudes suprieures en vue de l'obtention du grade de matrise en droit (LL.M.)"
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Mmoire prsent la Facult des tudes suprieures en vue de l'obtention du grade de Matrise en droit (L.LM.)
tudes Structurales par Rsonance Magntique Nuclaire (RMN) du Site Actif du Ribozyme VS de Neurospora.
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Nous tudions le ribozyme VS de Neurospora, en tant que systme modle, pour augmenter nos connaissances sur la relation entre la structure et la fonction chez les ARNs, ainsi que pour mieux comprendre le mcanisme de clivage de ce ribozyme. Il a t propos prcdemment que la boucle interne A730 dans la tige-boucle VI (SLVI) contient le site actif du ribozyme et lie un ou plusieurs ions mtalliques qui pourraient participer au mcanisme ractionnel. Nous avons dtermin par spectroscopie RMN la structure de la tige-boucle SLVI contenant la boucle A730 afin d’claircir ce mcanisme. La structure obtenue est en accord avec les tudes biochimiques antrieures et prsente un ou plusieurs sites de liaison au magnsium associ la boucle interne. Suite des tudes de cintique et de mutagense, il a t propos qu’une adnine localise dans le site actif, A756, participe la catalyse par acide/base gnrale. Des tudes de pH effectues prcdemment ont identifi un pKa catalytique (5.2-5.8) qui correspond probablement l’quilibre de protonation du A756. l’aide de mthodes utilisant le carbone-13, nous avons identifi un pKa modifi appartenant au A756, ce qui supporte le rle de ce rsidu dans la catalyse par acide/base gnrale. Les tudes structurales prsentes ici aident donc augmenter notre comprhension du mcanisme de clivage chez le ribozyme VS.
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Un fichier intitul Charbonneau_Nathalie_2008_AnimationAnnexeT accompagne la thse. Il contient une squence anime dmontrant le type de parcours pouvant tre effectu au sein des environnements numriques dvelopps. Il s'agit d'un fichier .wmv qui a t compress.
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Introduction : L’effet biologique variable de l’aspirine a t attribu un tat de rsistance pharmacologique. L’incidence de cette « rsistance » varie selon la population ou la technologie tudie. Mthodes : Nous avons dtermin la performance de 5 techniques valuant l’effet de l’aspirine chez des sujets sains, non fumeurs et ne prenant aucune mdication pouvant interfrer avec la fonction plaquettaire. Des spcimens de sang et d’urine ont t obtenus avant et aprs 8-10 jours de prise de 80 mg d’aspirine. Rsultats: Chez 45 sujets de 19-59 ans, la sensibilit (SE), la spcificit (SP), et la valeur optimale de coupure (CO) pour dtecter l’effet de l’aspirine sont : agrgomtrie par transmission optique induite avec 1,6 mM d’acide arachidonique (ATO-AA) - SE 100%, SP 95,9%, CO 20%; ATO-ADP 10 μM - SE 84,4%, SP 77,7%, CO 70%; VerifyNow® Aspirin - SE 100%, SP 95,6%, CO 550 ARU; agrgation en tube - SE 82,2%, SP 86,7%, CO 55%; TEG® - SE 82,9%, SP 75,8%, CO 90%; et le dosage de 11-dehydrothromboxane B2 urinaire - SE 62,2%, SP 82,2%, CO 60 pg/ml. Conclusions: La rsistance l’aspirine chez les sujets sains dfinie par ATO-AA et VerifyNow® Aspirin est rare. Puisque les autres techniques tudies discriminent de faon sous optimale l’effet de l’aspirine, leur utilit dans la dfinition de la rsistance pharmacologique l’aspirine semble marginale. Ces rsultats suggrent qu’une proportion de la variabilit de l’incidence rapporte de “rsistance l’aspirine” est artefactuelle et relie aux limitations technologiques de certaines analyses.
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Le virus Epstein-Barr (VEB) est fortement associ au dveloppement de syndromes lymphoprolifratifs (SLP) en greffe pdiatrique. Ce virus a la capacit d’immortaliser les lymphocytes B et de provoquer leur prolifration incontrle chez l’hte immunodprim. Plusieurs tudes dmontrent que le cycle lytique du virus jouerait un rle primordial dans la gense des SLP en produisant des particules virales pouvant infecter les cellules B adjacentes. Chez un individu immunodprim, ces cellules B nouvellement infectes peuvent donner naissance une expansion lymphocytaire. Le projet prsent dans ce mmoire fait partie d’un programme de recherche visant lucider le rle de l’infection productive par le VEB dans le dveloppement des SLP. L’objectif prcis de ce projet est de dvelopper un anticorps monoclonal chimre contre la glycoprotine gp350 du VEB dans le but de neutraliser le virus et d’ainsi prvenir son entre dans les cellules B. Notre laboratoire a construit une version chimre de l’anticorps monoclonal murin 72A1, lequel se lie la gp350 et bloque l’infection. Les premiers essais ont rvl la prsence de chanes non fonctionnelles (aberrantes) dans l’hybridome produisant l’anticorps 72A1. La construction de la chane lgre authentique est maintenant complte alors que celle de la chane lourde est toujours en cours. Le processus de caractrisation de l’anticorps chimre inclura des essais de cytotoxicit mdiation cellulaire dpendante des anticorps (ADCC). Dans cette optique, une ligne cellulaire exprimant de faon stable la gp350 a t tablie. Notre anticorps chimre anti-gp350 pourrait ventuellement tre utilis comme thrapie prventive chez les greffs prsentant un risque lev de SLP en empchant l’infection des cellules B adjacentes.
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La rtinogsse des vertbrs est la culmination de processus biologiques complexes parfaitement excuts. Cette dlicate orchestration est principalement contrle par les facteurs de transcription qui permettent aux progniteurs rtiniens de prolifrer, de s’auto-renouveler et de se diffrencier de faon approprie. Les facteurs de transcription homodomaine sont les protines qui sont responsables de la dmarcation du site du primordium optique et participeront mme la diffrenciation tardive des diffrents types cellulaires de la rtine. Le contrle gntique concernant l‘activation de l’expression de facteurs de transcription est peu connu. Nous avons tudi les squences gnomique avoisinant le gne Six6 afin d’identifier et mieux comprendre son promoteur. Des expriences d’immunoprcipitation de chromatine et des essais lucifrases ont confirm la liaison et la transactivation synergique du promoteur potentiel de Six6 par Lhx2 et Pax6 in vitro. Cette prsente tude confirme et prcise galement le rle de Lhx2 au niveau du dveloppement prcoce de l’oeil. La comprhension dtaille des rseaux gntiques rgulant les progniteurs rtiniens former une rtine fonctionnelle est essentielle. En effet, lorsque ces connaissances seront acquises, nous serons en mesure d’appliquer les thrapies cellulaires pour rtablir les fonctions rtiniennes lors de pathologies dgnratives.
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L’atteinte de la fonction endothliale reprsente une phase prcoce de l’athrosclrose, un stade o les patients sont gnralement asymptomatiques. Il existe donc un intrt certain dtecter la dysfonction endothliale. Nous avons dvelopp une technique de mesure des variations de flot artriel au niveau des membres suprieurs, base sur la spectroscopie proche infrarouge (NIRS). Cette approche permettrait d’tudier le niveau d’atteinte vasculaire et probablement de quantifier le degr de dysfonction endothliale priphrique lors d’une hypermie ractive. L'exprience a t excute sur deux cohortes de 13 et de 15 patients et a t compare la plthysmographie par jauge de contrainte (SGP) qui est considre comme une mthode de rfrence. Par la suite, nous avons caractris la rponse endothliale par modlisation de la courbe hypermique du flot artriel. Des tudes prliminaires avaient dmontr que la rponse hypermique adoptait majoritairement une forme bi-modale. Nous avons tent de sparer les composantes endothliales-dpendantes et endothliales-indpendantes de l’hypermie. La quantification des deux composantes de la raction hypermique permet de calculer un indice de la ‘sant’ du systme endothlial local. Cet indice est nomm le ηfactor. Les rsultats montrent une forte corrlation des mesures de flots entre la technique dveloppe et la mthode de rfrence (r=0.91). Nous avons conclu que NIRS est une approche prcise pour la mesure non-invasive du flot artriel. Nous avons obtenu une bonne rptabilit (ICC = 0.9313) pour le ηfactor indiquant sa robustesse. Cependant des tudes supplmentaires sont ncessaires pour valider la valeur de diagnostic du facteur dfini. Mots cls: hypermie ractive, rponse myognique, oxyde nitrique, athrosclrose, spectroscopie proche infrarouge
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Les communauts inuites de la Baie d’Hudson au Nunavik (Qubec) se distinguent des autres communauts autochtones par leur rappropriation des naissances depuis 1986 et par la cration d’un programme de formation de sages-femmes locales. Cela a permis de mettre un terme une longue priode de transfert des femmes pour accouchement en structure hospitalire, des kilomtres de leur village. De plus, ce programme a pour objectif de rintgrer les pratiques traditionnelles au sein d’une obsttrique moderne afin d’offrir aux femmes des services de qualit et culturellement appropris. Le but de notre tude tait d’tablir si le programme de formation de sages-femmes autochtones du Nunavik a permis de concilier ces deux approches d’enseignement diffrentes : l’une axe sur le savoir traditionnel, et l’autre concernant les normes de qualit de soins respecter. Une mthode de recherche qualitative a t adopte et les donnes ont t recueillies l’aide d’entrevues ralises auprs de cinq sages-femmes inuites et de six tudiantes sages-femmes du programme de formation du Nunavik, au sein des trois villages de la Baie d’Hudson pourvus de centre de naissances. L’analyse qualitative des donnes ne permet pas de confirmer la rintgration du savoir traditionnel dans la pratique des sages-femmes autochtones. Les rsultats rvlent, en effet, une raret des pratiques traditionnelles connues et/ou utilises par celles-ci (notamment l’utilisation de plantes ou de remdes mdicinaux, les postures d’accouchement, les manœuvres obsttricales, etc) en relation avec la priode prinatale. Les croyances ou codes de conduite respecter pendant la grossesse semblent bnficier d’une meilleure transmission, mais ne font plus l’unanimit au sein des communauts. Concernant le volet de l’obsttrique moderne, le programme de formation semble conforme aux exigences actuelles occidentales, tant reconnu par l’Ordre des sages-femmes du Qubec depuis septembre 2008. De plus, les sages-femmes et les tudiantes sont conscientes de la ncessit de recevoir une formation de qualit. Elles aimeraient bnficier d’une plus grande rigueur dans l’enseignement thorique ainsi que d’une meilleure continuit du processus d’apprentissage. La difficult retrouve dans la mixit de l’enseignement de ces deux savoirs (traditionnel et moderne) semble donc tre lie plus particulirement au savoir traditionnel. Les sages-femmes et tudiantes inuites souhaitent protger et promouvoir leur patrimoine culturel, mais plus dans une optique de responsabilit communautaire que dans le cadre d’un programme de formation. Une collaboration entre les volonts des communauts concernant la rintgration de ce patrimoine et la ralit actuelle de la biomdecine demeure primordiale pour continuer garantir la scurit et la qualit des services dispenss.
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La dpression et l’antidpresseur, phnomnes plus vastes, plus complexes que l’ordre biomdical ne l’entend, rpondent des logiques qui dpassent les seules considrations organiques, corporelles. Certaines recherches montrent d’ailleurs que ces deux entits sont autonomes l'une de l'autre, signifiant que les antidpresseurs sont prescrits pour des raisons indpendantes de la prvalence de problmes de sant mentale. C’est dans cette optique que, dans ce mmoire, nous examinons les raisons pour lesquelles les individus ont recours aux antidpresseurs suite une rupture conjugale. C’est l’aide des rcits de huit femmes ayant pris des antidpresseurs suite une rupture conjugale qu’on a donc investigu les rouages du recours ces mdicaments. la lumire des rsultats, on observe effectivement que la prise d’antidpresseurs semble rpondre une logique qui soit extra–mdicale. D’abord par le constat que seules trois d’entres ces huit femmes ont justifi leur prise d’antidpresseurs par la rception d’un diagnostic formel de dpression. Ensuite, par la dcouverte qu’elle se dploie essentiellement selon une double symbolique au centre duquel prime le lien social. En effet, on a recours aux antidpresseurs suite une rupture conjugale parce qu’ils sont la fois l’incarnation d’un lien de confiance avec un tre semblable soi, empathique, le mdecin, et le symbole d’un retour la vie dite ‘normale’ o les manires d’tre et d’interagir sont conformes celles du groupe auquel on s’identifie. On croit que l’importance accorde la confiance au mdecin et la normalisation quant au recours l’antidpresseur tmoignent du resserrement des liens d’identification propre l’individualisme contemporain lesquels, en opposition aux grands rcits de jadis, sont dsormais axs sur une intimit de valeurs et d’objectifs entre semblables.
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La dpression est une maladie chronique, rcurrente et potentiellement mortelle qui affecte plus de 20 % de la population travers le monde. Les mcanismes sous-jacents de la dpression demeurent incompris et la pharmacothrapie actuelle, largement base sur l’hypothse monoaminergique, fait preuve d’une efficacit sous optimale et d’une latence thrapeutique leve. Par consquent, la recherche est amene laborer de nouveaux traitements pharmacologiques. Pour dtecter leur action, il est avant tout ncessaire de dvelopper des outils exprimentaux adquats. Dans cette optique, notre but a t de mesurer l’anhdonie, un symptme cardinal de la dpression, chez le rat de laboratoire. L’anhdonie a t dfinie comme une rduction de la rcompense et a t mesure avec le test de consommation de sucrose et la technique d’autostimulation intracrbrale. En vue d’induire l’anhdonie, nous avons effectu une bulbectomie olfactive, une procdure qui entrane divers changements biochimiques, cellulaires et comportementaux similaires ceux de l’tat dpressif et qui peuvent tre renverss par un traitement antidpresseur chronique. Nos rsultats montrent que la bulbectomie olfactive produit galement l’anhdonie, reflte par une rduction durable de la consommation de sucrose et par une rduction de l’efficacit de l’amphtamine dans le test d’autostimulation intracrbrale. Ces effets ont t prsents jusqu’ trois quatre semaines suivant la chirurgie. La bulbectomie olfactive a aussi t associe une augmentation de l’lment de rponse liant l’AMPc dans le striatum, un index molculaire associ l’anhdonie. Ces dcouvertes suggrent que l’anhdonie peut tre produite et tudie de faon fiable dans le modle de bulbectomie olfactive et que le circuit de rcompense pourrait constituer une cible cohrente pour de nouvelles drogues en vue du traitement de la dpression.
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Nous avons tudi les relations anatomiques entre les systmes de neurotransmission substance P (SP) et srotonine (5-hydroxytryptamine, 5-HT) dans le noyau du raph dorsal (NRD) du rongeur, afin de mieux comprendre les interactions entre ces systmes durant la rgulation de l’humeur. Le NRD reoit une innervation SP provenant de l’habenula, et le blocage pharmacologique des rcepteurs neurokinine-1 (rNK1) de la SP aurait des effets antidpresseurs. Chez le rongeur, le traitement par les antagonistes des rNK1 s’accompagne d’une dsensibilisation des autorcepteurs 5-HT1A de la 5-HT et d’une hausse de l’activit des neurones 5-HT dans le NRD, suggrant des interactions locales entre ces deux systmes. Dans un premier temps, nous avons dmontr par doubles marquages immunocytochimiques en microscopies optique, confocale et lectronique, la prsence du rNK1 dans une sous-population de neurones 5-HT du NRD caudal. Lors de l’analyse en microscopie lectronique, nous avons pu constater que les rNK1 taient principalement cytoplasmiques dans les neurones 5-HT et membranaires sur les neurones non 5-HT du noyau. Grce d’autres doubles marquages, nous avons aussi pu identifier les neurones non-5-HT porteurs de rNK1 comme tant GABAergiques. Nous avons ensuite combin l’immunomarquage de la SP avec celui du rNK1, dans le but d’examiner les relations entre les terminaisons (varicosits *) axonales SP et les neurones 5-HT (pourvus de rNK1 cytoplasmiques du NRD caudal. En simple marquage de la SP, nous avons pu estimer 41% la frquence avec laquelle les terminaisons SP font synapse. Dans le matriel doublement marqu pour la SP et son rcepteur, les terminaisons SP ont t frquemment retrouves en contact direct ou proximit des dendrites munies de rNK1 cytoplasmiques, mais toujours loignes des dendrites rNK1 membranaires. Pour tester l’hypothse d’une internalisation soutenue des rNK1 par la SP dans les neurones 5-HT, nous avons ensuite examin la localisation subcellulaire du rcepteur chez le rat trait avec un antagoniste du rNK1, le RP67580. La densit du marquage des rNK1 a t mesure dans le cytoplasme et sur la membrane des deux types de dendrites (5-HT: rNK1 cytoplasmiques; non 5-HT: rNK1 membranaires). Une heure aprs une injection unique de l’antagoniste, la distribution du rNK1 est apparue inchange dans les deux types de neurones (5-HT et non 5-HT). Par contre, aprs un traitement quotidien de 7 ou 21 jours avec l’antagoniste, nous avons mesur une augmentation significative des densits cytoplasmique et membranaire du rNK1 dans les neurones 5-HT, sans aucun changement dans les neurones non 5-HT. Ces traitements ont aussi augment l’expression du gne rNK1 dans le NRD. Enfin, nous avons mesur une hausse de la densit membranaire du rNK1 dans les neurones 5-HT, sans hausse de densit cytoplasmique, par suite d’une lsion bilatrale de l’habenula. Ces rsultats confortent l’hypothse d’une activation et d’une internalisation soutenues des rNK1 par la SP dans les neurones 5-HT du NRD caudal. Ils suggrent aussi que le trafic des rNK1 dans les neurones 5-HT du NRD reprsente un mcanisme cellulaire en contrle de l’activation du systme 5-HT par les affrences SP en provenance de l’habenula.
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La mmoire et l’apprentissage sont des phnomnes complexes dont on ne comprend pas encore bien l’origine au niveau cellulaire et molculaire. Cependant, il est largement admis que des changements plus simples au niveau synaptique, tels que la potentialisation long-terme (long-term potentiation ou LTP) pourraient constituer la base cellulaire de la formation des nouveaux souvenirs. Ces mcanismes sont couramment tudis au niveau de l’hippocampe, une rgion du lobe temporal reconnue comme tant ncessaire la formation de la mmoire explicite chez les mammifres. La LTP est classiquement dfinie comme un renforcement durable de l’efficacit de connexions synaptiques ayant t stimules de faon rpte et soutenue. De plus, on peut distinguer deux formes de LTP: une LTP prcoce, qui repose sur la modification de protines dj formes, et une LTP tardive, qui requiert, elle, la synthse de nouvelles protines. Cependant, bien que de nombreuses tudes se soient intresses au rle de la traduction pour la maintenance de la LTP, les mcanismes couplant l’activit synaptique la machinerie de synthse protique, de mme que l’identit des protines requises sont encore peu connus. Dans cette optique, cette thse de doctorat s’est intresse aux interactions entre l’activit synaptique et la rgulation de la traduction. Il est par ailleurs reconnu que la rgulation de la traduction des ARNm eukaryotiques se fait principalement au niveau de l’initiation. Nous avons donc tudi la modulation de deux voies majeures pour la rgulation de la traduction au cours de la LTP : la voie GCN2/eIF2α et la voie mTOR. Ainsi, nos travaux ont tout d’abord dmontr que la rgulation de la voie GCN2/eIF2α et de la formation du complexe ternaire sont ncessaires la maintenance de la plasticit synaptique et de la mmoire long-terme. En effet, l’activit synaptique rgule la phosphorylation de GCN2 et d’eIF2α, ce qui permet de moduler les niveaux du facteur de transcription ATF4. Celui-ci rgule son tour la transcription CREB-dpendante et permet ainsi de contrler les niveaux d’expression gnique et la synthse de protines ncessaires pour la stabilisation long-terme des modifications synaptiques. De plus, la rgulation de la voie mTOR et de la traduction spcifique des ARNm 5’TOP semble galement jouer un rle important pour la plasticit synaptique long-terme. La modulation de cette cascade par l’activit synaptique augmente en effet spcifiquement la capacit de traduction des synapses actives, ce qui leur permet de traduire et d’incorporer les protines ncessaires au renforcement durable des synapses. De telles recherches permettront sans doute de mieux comprendre la rgulation des mcanismes traductionnels par l’activit synaptique, ainsi que leur importance pour la maintenance de la potentialisation long-terme et de la mmoire long-terme.
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Titre: La Visualisation in vivo des « espces oxygnes radiculaires» au niveau des cellules ganglionnaires de la rtine. Le But : Les espces d'oxygne ractives sont non seulement produites la suite de la blessure cellulaire, mais servent aussi des molcules faisantes des signes pour une varit de processus critiques, en incluant mitosis et de mort de cellule. Nous avons auparavant dit que la blessure RGC axons incite un clatement de superoxyde dans le corps de cellule, probablement de l'origine mitochondrial (Lieven et al, 2006). Nous dcrivons maintenant une mthode pour reflter des espces d'oxygne ractives dans la rtine de l'animal vivant en utilisant un confocal le lisant rapidement du laser ophthalmoscope a appel la Rtine de Heidelberg Angiograph 2 (HRA2) quip avec les lasers doubles. La mthodolologie : Aprs les tudes prliminaires en utilisant d'autres indicateurs (hydroethidium; HEt) pour les espces d'oxygne ractives, nous avons essay de reflter des espces d'oxygne ractives dans le dans le modle de vivo l'utilisation 5-(et 6)-chloromethyl-2', 7 '-dichlorodihydrofluorescein diacetate, l'actyle ester (le CM-H2DCFDA). Un nerf optique de Longs-Evans rats a t cras intraorbitalement, en pargnant la circulation retinal. Dans certains rats colliculi suprieur de Longs rats Evans avait t auparavant expos via craniotomy et surpos avec Gelfoam satur avec le vert indocyanine (ICG). Aux points de temps variables les animaux ont t injects intraveineusement ou intravitreally avec HEt ou le CM-H2DCFDA et reflts avec fluorescein et-ou les filtres d'ICG en utilisant le HRA2. Les rsultats: Nous avons dmontr le foyer brillant multiple de fluorescence dans la couche de cellule de ganglion quand nous avons rtrogradement tiquet d'ICG bilatralement, en indiquant qu'ICG tait un colorant rtrogradement transport qui pourrait tre dcouvert avec le HRA2. Aprs axotomy et l'injection intravitreal de CM-H2DCFDA, il y avait la fluorescence brillante dans le canal fluorescein dans quelques cellules dans la couche de cellule de ganglion, en accord avec la production d'une ou plusieurs espces d'oxygne ractives. Les conclusions : RGCs peut tre identifi et les niveaux d'espces d'oxygne ractives mesurs en utilisant une frquence double confocal Mots-cls : cellules ganglionnaires de la rtine; especes oxygenique radiculaire; la visualisation;
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La scoliose idiopathique de l’adolescent (SIA) est une maladie dont la cause est encore inconnue, et qui gnre des dformations complexes du rachis, du thorax et du bassin. La prvalence est de 4% dans la population adolescente au Qubec. Cette pathologie affecte surtout les filles durant leur pousse de croissance pubertaire. Parmi plusieurs hypothses mises, l’hypothse neuroendocrinienne, impliquant une dficience en mlatonine comme agent tiologique de la SIA a suscit beaucoup d’intrt. Cette hypothse dcoule du fait que l’ablation de la glande pinale chez le poulet produit une scoliose ressemblant sous plusieurs aspects la pathologie humaine. La pertinence biologique de la mlatonine dans la scoliose est controverse, tant donn que la majorit des tudes chez l’homme n’ont pu mettre en vidence une diminution significative des niveaux de mlatonine circulante chez les patients scoliotiques. Nous avons dmontr un dysfonctionnement dans la signalisation de la mlatonine au niveau des tissus musculo-squelettiques chez une srie de patients atteints de SIA (Moreau & coll. 2004). Nous avons confirm ce dfaut chez un plus grand nombre de patients ainsi qu’en utilisant une nouvelle technologie (spectroscopie cellulaire dilectrique) n’ayant pas recours un prtraitement des cellules donnant ainsi des rsultats plus prcis. Cette technique a montr la prsence des mmes groupes fonctionnels identifis auparavant par la technique d’AMPc. Le dysfonctionnement de la signalisation de la mlatonine est d une phosphorylation accrue des protines G inhibitrices. Ce dfaut pourrait tre caus par un dsquilibre de l’activit des kinases et phosphatases capables de rguler la phosphorylation des protines Gi. Parmi ces kinases, PKCd a suscit initialement notre intrt vu qu’elle peut phosphoryler les protines Gi. Nous avons dmontr que cette kinase interagit avec le rcepteur de la mlatonine MT2 et que cette interaction varie selon le groupe fonctionnel auquel un patient SIA appartient. Par la suite nos travaux se sont dirigs vers la dcouverte d’effecteurs cellulaires rguls par la mlatonine et plus spcifiquement l’ostopontine (OPN), compte tenu de son rle prsum comme mcanorcepteur et dans certaines structures jouant un rle dans la proprioception, le contrle postural et la fonction vestibulaire. L’OPN a t identifie initialement par sa surexpression au niveau protique et de l’ARNm dans la musculature paraspinale uniquement chez les poulets scoliotiques. Nous avons galement utilis un autre modle animal, la souris C57Bl/6 naturellement dficiente en mlatonine. Nous avons gnr des souris bipdes en amputant les membres antrieurs de souris OPN KO, des souris CD44 KO ainsi que des souris contrles C57Bl/6. Nos rsultats ont montr qu’aucune souris OPN KO (n=50) ou CD44 KO (n=60) ne dveloppe la maladie, contrairement aux souris contrles C57Bl/6 (n=50) dont 45% deviennent scoliotiques. Ces rsultats nous ont pousss investiguer le rle de cette protine dans l’tiopathogense de la maladie chez l’humain. Nos rsultats ont montr une augmentation des niveaux circulants d’OPN chez les patients atteints de la SIA et que l’levation en OPN corrlait avec la svrit de la maladie. Nos tudes chez les enfants asymptomatiques ns de parents scoliotiques et qui sont plus risque de dvelopper la maladie ont aussi dmontr des diffrences significatives au niveau des concentrations en OPN en comparaison avec les sujets sains. En effet, plusieurs enfants risque prsentaient des niveaux d’OPN suprieurs 800ng/ml suggrant un plus grand risque de dvelopper une scoliose indiquant aussi que l’augmentation des niveaux en OPN prcde le dbut de la maladie.