67 resultados para Recurrent


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Le syndrome de Joubert est une maladie récessive caractérisée par une malformation congénitale distincte du tronc cérébral et du cervelet, associée à une anomalie des mouvements oculaires (apraxie oculomotrice), une respiration irrégulière, un retard de développement, et une ataxie à la démarche. Au cours de la dernière décennie, plus de 20 gènes responsables ont été identifiés, tous ayant un rôle important dans la structure et la fonction des cils primaires. Ainsi, le syndrome de Joubert est considéré une ciliopathie. Bien que le Syndrome de Joubert ait été décrit pour la première fois dans une famille canadienne-française en 1969, le(s) gène(s) causal demeurait inconnu dans presque tous les cas de syndrome de Joubert recensés en 2010 dans la population canadienne-française, soit début de mon projet doctoral. Nous avons identifié un total de 43 individus canadiens-français (35 familles) atteints du syndrome de Joubert. Il y avait un regroupement de familles dans la région du Bas-Saint-Laurent de la province de Québec, suggérant la présence d'un effet fondateur. L’objectif de ce projet était de caractériser la génétique du syndrome de Joubert dans la population canadienne-française. Notre hypothèse était qu’il existait un effet fondateur impliquant au moins un nouveau gène JBTS. Ainsi, dans un premier temps, nous avons utilisé une approche de cartographie par homozygotie. Cependant, nous n’avons pas identifié de région d’homozygotie partagée parmi les individus atteints, suggérant la présence d’une hétérogénéité génétique ou allélique. Nous avons donc utilisé le séquençage exomique chez nos patients, ce qui représente une approche plus puissante pour l’étude de conditions génétiquement hétérogènes. Nos travaux ont permis l’identification de deux nouveaux gènes responsables du syndrome de Joubert: C5orf42 et TMEM231. Bien que la localisation cellulaire et la fonction de C5orf42 soient inconnus au moment de cette découverte, nos résultats génétiques combinés avec des études ultérieures ont établi un rôle important de C5orf42 dans la structure et la fonction ciliaire, en particulier dans la zone de transition, qui est une zone de transition entre le cil et le reste de la cellule. TMEM231 avait déjà un rôle établi dans la zone de transition ciliaire et son interaction avec d’autres protéines impliquées dans le syndrome de Joubert était connu. Nos études ont également identifié des variants rares délétères chez un patient JBTS dans le gène ciliaire CEP104. Nous proposons donc CEP104 comme un gène candidat JBTS. Nous avons identifié des mutations causales dans 10 gènes, y compris des mutations dans CC2D2A dans 9 familles et NPHP1 dans 3 familles. Au total, nous avons identifié les mutations causales définitives chez 32 des 35 familles étudiées (91% des cas). Nous avons documenté un effet fondateur complexe dans la population canadienne-française avec de multiples mutations récurrentes dans quatre gènes différents (C5orf42, CC2D2A, TMEM231, NPHP1). Au début de ce projet de recherche, l’étiologie génétique était inconnue chez les 35 familles touchées du syndrome de Joubert. Maintenant, un diagnostique moléculaire définitif est identifié chez 32 familles, et probable chez les 3 autres. Nos travaux ont abouti à la caractérisation génétique du syndrome de Joubert dans la population canadienne-française grâce au séquençage exomique, et révèlent la présence d'un effet fondateur complexe avec une l'hétérogénéité allélique et intralocus importante. Ces découvertes ont éclairé la physiologie de cette maladie. Finalement, l’identification des gènes responsables ouvre de nouvelles perspectives diagnostiques ante-natales, et de conseils génétique, très précieuses pour les familles.

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OBJECTIF: Évaluer si la prééclampsie (PE) récidivante présente un taux de prématurité (< 37 semaines de gestation) plus élevé qu'une première PE. Les critères de jugement secondaires étaient le retard de croissance intra-utérin (RCIU) et la morbidité maternelle. MÉTHODES: Il s'agit d'une étude rétrospective de cohorte conduite sur 383 femmes avec un diagnostic de prééclampsie et ayant accouché au CHU Sainte-Justine à Montréal (Canada) entre 2001 et 2011. Parmi elles, 128 ont développé une récidive de PE à la grossesse successive. RÉSULTATS: Chez les femmes récidivantes (n = 128), les taux de prématurité et de RCIU étaient similaires dans les 2 épisodes de PE, bien que plus atteintes d'hypertension chronique (p = 0.001) et de diabète gestationnel (p = 0.021) dans leur seconde PE. Comparativement aux femmes non récidivantes (n = 255), les récidivantes (n = 128) présentaient, à leur première PE, un profil clinique caractérisé par un taux élevé de PE sévère (p < 0.001), éclampsie et critères adverses (p = 0.007). Le risque relatif de récidive de PE chez une femme avec ce profil clinique à sa première PE a été évalué à 1, 60 (95%IC: 1, 17 – 2, 18). CONCLUSION: La récidive de PE est associée à des taux similairement élevés de prématurité et de RCIU comparativement à la première PE. Les femmes qui à leur première PE ont un profil clinique défini par prééclampsie sévère, éclampsie ou présence de critères adverses sont plus à risque de récidive de PE à la grossesse subséquente. Mots clés: prééclampsie, récidive, issues périnatales, prématurité

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Les positions des évènements de recombinaison s’agrègent ensemble, formant des hotspots déterminés en partie par la protéine à évolution rapide PRDM9. En particulier, ces positions de hotspots sont déterminées par le domaine de doigts de zinc (ZnF) de PRDM9 qui reconnait certains motifs d’ADN. Les allèles de PRDM9 contenant le ZnF de type k ont été préalablement associés avec une cohorte de patients affectés par la leucémie aigüe lymphoblastique. Les allèles de PRDM9 sont difficiles à identifier à partir de données de séquençage de nouvelle génération (NGS), en raison de leur nature répétitive. Dans ce projet, nous proposons une méthode permettant la caractérisation d’allèles de PRDM9 à partir de données de NGS, qui identifie le nombre d’allèles contenant un type spécifique de ZnF. Cette méthode est basée sur la corrélation entre les profils représentant le nombre de séquences nucléotidiques uniques à chaque ZnF retrouvés chez les lectures de NGS simulées sans erreur d’une paire d’allèles et chez les lectures d’un échantillon. La validité des prédictions obtenues par notre méthode est confirmée grâce à analyse basée sur les simulations. Nous confirmons également que la méthode peut correctement identifier le génotype d’allèles de PRDM9 qui n’ont pas encore été identifiés. Nous conduisons une analyse préliminaire identifiant le génotype des allèles de PRDM9 contenant un certain type de ZnF dans une cohorte de patients atteints de glioblastomes multiforme pédiatrique, un cancer du cerveau caractérisé par les mutations récurrentes dans le gène codant pour l’histone H3, la cible de l’activité épigénétique de PRDM9. Cette méthode ouvre la possibilité d’identifier des associations entre certains allèles de PRDM9 et d’autres types de cancers pédiatriques, via l’utilisation de bases de données de NGS de cellules tumorales.

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Introduction Provoked vestibulodynia (PVD), a recurrent, localized vulvovaginal pain problem, carries a significant psychosexual burden for afflicted women, who report impoverished sexual function and decreased frequency of sexual activity and pleasure. Interpersonal factors such as partner responses to pain, partner distress, and attachment style are associated with pain outcomes for women and with sexuality outcomes for both women and partners. Despite these findings, no treatment for PVD has systematically included the partner. Aims This study pilot‐tested the feasibility and potential efficacy of a novel cognitive–behavioral couple therapy (CBCT) for couples coping with PVD. Methods Couples (women and their partners) in which the woman was diagnosed with PVD (N = 9) took part in a 12‐session manualized CBCT intervention and completed outcome measures pre‐ and post‐treatment. Main Outcome Measures The primary outcome measure was women's pain intensity during intercourse as measured on a numerical rating scale. Secondary outcomes included sexual functioning and satisfaction for both partners. Exploratory outcomes included pain‐related cognitions; psychological outcomes; and treatment satisfaction, feasibility, and reliability. Results One couple separated before the end of therapy. Paired t‐test comparisons involving the remaining eight couples demonstrated significant improvements in women's pain and sexuality outcomes for both women and partners. Exploratory analyses indicated improvements in pain‐related cognitions, as well as anxiety and depression symptoms, for both members of the couple. Therapists' reported high treatment reliability and participating couples' high participation rates and reported treatment satisfaction indicate adequate feasibility. Conclusions Treatment outcomes, along with treatment satisfaction ratings, confirm the preliminary success of CBCT in reducing pain and psychosexual burden for women with PVD and their partners. Further large‐scale randomized controlled trials are necessary to examine the efficacy of CBCT compared with and in conjunction with first‐line biomedical interventions for PVD.

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Provoked vestibulodynia (PVD) is a chronic, recurrent vulvo-vaginal pain condition affecting 12% of the general population, and is associated with sexual dysfunction, psychological distress, and reduced quality of life. There is growing interest in the role of interpersonal variables in PVD, which have been widely neglected. In a sample of 175 couples, the present study examined the mediating roles of partner and participant catastrophizing and self-efficacy in the association between solicitous partner responses and pain intensity, and that of dyadic adjustment in the association between solicitous and negative partner responses and sexual satisfaction. Couples completed measures of partner responses, catastrophizing, self-efficacy, dyadic adjustment, and depression. Women also completed measures of pain, sexual satisfaction, and sexual function. Controlling for depression and solicitousness perceived by the other member of the couple, catastrophizing and self-efficacy partially mediated the association between higher solicitous responses and higher pain during intercourse, accounting for 26 and 25% of the variance in this association for participant and partner-perceived responses, respectively. For both participant and partners, only pain catastrophizing was a unique mediator. Controlling for depression, sexual function and partner-perceived responses, dyadic adjustment partially mediated the association between higher participant-perceived solicitous responses and higher sexual satisfaction, and between higher participant-perceived negative responses and lower sexual satisfaction, accounting for 26% of the variance in each association. The current findings suggest that catastrophizing and dyadic adjustment may constitute a route by which partner responses exacerbate pain and increase or decrease sexual satisfaction in PVD couples.

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La littérature scientifique sur la direction d'écoles de milieux défavorisés est peu abondante. Cependant, elle identifie des caractéristiques observées de façon récurrente dans les écoles performantes de milieux défavorisés. Dans le cadre d'un programme de recherche plus vaste visant à comprendre le travail de direction d'école de milieu défavorisé, nous avons utilisé ces caractéristiques afin de connaître les réactions de 45 directions d'écoles primaires de l'île de Montréal à leur égard. Bien que connaissant ces caractéristiques, plusieurs directions ont manifesté leurs réticences à l'effet que, dans les écoles performantes, l'apprentissage constitue la priorité. Nous présentons ici cette recherche effectuée en collaboration avec le Programme de soutien à l'école montréalaise (MELS) et nous discutons les résultats, qui nous surprennent.