392 resultados para philosophy, philosophie, ethics,
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Lide selon laquelle les enfants sont des sujets part entire de considrations de justice nest pas trs conteste. Les enfants ont des intrts qui leur sont propres et ont un statut moral indpendant de leurs parents: ils ne sont ni la proprit de ces derniers ni une simple extension de leur personne. Pourtant, les travaux des plus grands thoriciens de la justice en philosophie politique contemporaine ne contiennent pas de discussion systmatique du statut moral et politique des enfants et du contenu de nos obligations leur gard. Cette thse contribue remdier cette omission travers lexamen de quatre grandes questions principales. (1) Quelles sont les obligations de justice de ltat libral envers les enfants ? (2) Quels types de politiques publiques en matire dducation des enfants sont moralement lgitimes ? (3) Jusqu quel point est-il moralement acceptable pour les parents de dlibrment forger la vision du monde de leurs enfants ? (4) Quels critres moraux devraient guider llaboration de politiques en matire dducation morale dans les coles ? Cette thse est constitue de quatre articles. Le premier, Political Liberalism and Childrens Education, aborde les questions du fondement normatif et des implications du principe de neutralit ducative ou anti-perfectionnisme ducatif. Selon ce principe, il nest pas lgitime pour ltat libral de dlibrment promouvoir, travers ses politiques publiques en ducation, une conception particulire de la vie bonne. Larticle dfend les ides suivantes. Dabord, ledit principe est exclusivement fond sur des raisons de justice envers les parents. Ensuite, lanti-perfectionnisme libral nest pas, pour autant, mauvais pour les enfants, puisquune vaste gamme dinterventions politiques dans la vie familiale et lducation des enfants sont, de manire surprenante, justifiables dans ce cadre thorique. Le deuxime article, On the Permissibility of Shaping Childrens Values, examine la question de savoir si les parents ont un droit moral de forger dlibrment lidentit, la conception du monde et les valeurs de leurs enfants. Larticle dveloppe une critique de la conception anti-perfectionniste des devoirs parentaux et propose un nouvel argument libral lappui dun droit parental conditionnel de forger lidentit de leurs enfants. Larticle introduit galement une distinction importante entre les notions dducation comprhensive et denrlement comprhensif. Le troisime article, Common Education and the Practice of Liberal Neutrality: The Loyola High School Case , dfend trois thses principales travers une analyse normative de laffaire juridique de lcole Loyola. Premirement, il est lgitime pour ltat libral dadopter un modle dducation commune fort. Deuximement, la thse selon laquelle la neutralit comme approche ducative serait impossible est injustifie. Troisimement, il existe nanmoins de bonnes raisons pour ltat libral daccommoder plusieurs coles religieuses qui rejettent le modle de la neutralit. Le quatrime article, Which Moral Issues Should be Taught as Controversial?, critique la fois le critre pistmique dominant pour dterminer quels enjeux moraux devraient tre enseigns aux jeunes comme controverss, et la fois la manire dont le dbat sur lenseignement des enjeux controverss fut construit au cours des dernires annes, dun point de vue substantiel et mthodologique. Larticle propose une manire alternative daborder le dbat, laquelle prend adquatement en compte la pluralit des objectifs de lducation et un ensemble dautres considrations morales pertinentes.
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Cette thse porte sur les fondements philosophiques des institutions dmocratiques canadiennes et analyse comment leur conception relle contribue les atteindre. Pour passer de la thorie la pratique, la dmocratie doit tre institutionnalise. Les institutions ne sont pas que de simples contraintes sur les actions du gouvernement. Elles incarnent des normes dmocratiques. Cependant, les thories dmocratiques contemporaines sont souvent abstraites et dsincarnes. Alors quelles tudient les fondements normatifs de la dmocratie en gnral, elles rflchissent rarement sur les mcanismes permettant datteindre lidal dmocratique. linverse, la science politique tente de tracer lensemble du paysage institutionnel entourant laction de ltat. Mais lapproche de la science politique a une faiblesse majeure : elle noffre aucune justification pistmologique ou morale des institutions dmocratiques. Cette dichotomie entre les principes et les institutions est trompeuse. Les principes de la dmocratie librale sont incarns par les institutions. En se concentrant sur les fondements philosophiques des institutions dmocratiques et librales, cette thse fait revivre une longue tradition dAristote John Stuart Mill et runissant des penseurs comme Montesquieu et James Madison. Actuellement, la recherche universitaire se dtourne encore des questions institutionnelles, sous prtexte quelles ne seraient pas assez philosophiques. Cependant, le design institutionnel est une question philosophique. Cette thse propose des amliorations pour que les institutions dmocratiques remplissent leur rle philosophique de manire plus adquate. Le suicide mdicalement assist est utilis comme un exemple de linfluence des institutions sur la dmocratie.
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Lobjectif principal de ce mmoire de matrise sera dexaminer en dtails les arguments que Gorgias avance dans le Trait sur le non-tre pour supporter sa thse de limpossibilit de la connaissance. Ces arguments sont au nombre de trois : a) rien nest; b) Si quelque chose est, cest inconnaissable; c) Si cest connaissable, cest indmontrable aux autres. En plus de sattaquer la thse parmnidienne de la correspondance entre le penser (noein) et ltre (einai), ces arguments viennent justifier lart rhtorique. En effet, sans la connaissance qui nous permettrait de dpartager le vrai du faux, ltre humain na plus rien dautre que ses intrts personnels et les moyens rhtoriques de les faire triompher. Dans un tel contexte, la rhtorique devient, proprement parler, la seule science vritablement lgitime.
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Ce prsent mmoire porte sur la conception historique de la phnomnologie dans le dernier ouvrage de Husserl, La crise des sciences europennes et la phnomnologie transcendantale (1937). Le chapitre 1 avance, quil ny a pas, du point de vue de ses motifs internes, de tournant historique de la phnomnologie. Le projet dune thorie transcendantale de lhistoire doit se comprendre comme tant laboutissement ncessaire de la pense husserlienne. Le chapitre 2 sintresse la manire par laquelle la phnomnologie serait cense renouveler lidentit collective de lEurope et rsoudre la sparation entre la pense et l'action. La phnomnologie, partir dune critique de lobjectivisme des sciences, serait la ralisation du telos de la pense moderne. Cependant, lexigence dauthenticit de Husserl savre insuffisante pour parvenir une juste comprhension des implications de la responsabilit. Bien que cette vise humaniste soit dun intrt vident, elle savre trop rudimentaire.
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Ce texte a pour but de monter que lefficience telle quutilise par les conomistes dans le cadre de recommandations de politiques publiques suppose toujours ladoption de certains critres moraux. Je voudrai dabord montrer que les recommandations des conomistes en matire de politiques publiques ont dj t identifies aux recommandations de lutilitarisme. Plusieurs conomistes ont voulu abstraire leur science de toute discussion morale au XXe sicle. Cette sparation entre faits et valeur sest solde par lapparition de lefficience de Pareto, grandement utilise dans le cadre de lconomie du bien-tre. Cependant, cette utilisation de lefficience suppose la fois quil est moralement dsirable damliorer le bien-tre des individus et que ce bien-tre peut tre valu en termes de satisfaction des prfrences, ce qui constitue un jugement de nature thique et morale qui ne peut tre fait seulement partir de faits scientifiques. Lefficience ne peut plutt tre utilise de manire non moralement discutable seulement si lon examine au pralable les objectifs sociaux que lutilisation de cette mesure prsuppose. Dun point de vue scientifique, lconomiste qui veut utiliser une mesure defficience doit donc toujours prendre pour acquis les lments normatifs qui sont intgrs aux calculs defficience. La discussion concernant la pertinence de ces objectifs sociaux ainsi que limportance relative de chacun des objectifs sociaux est une discussion portant avant tout sur des questions morales qui ne sont pas du domaine des sciences conomiques.
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Ce mmoire est consacr la condition de lestime de soi telle que dfendue par Paul Benson au sein de sa thorie substantielle de lautonomie. Soulevant linsuffisance des thories procdurales dans les cas doppressions, cette condition dfend la ncessit de considrer les relations intersubjectives et le sentiment de mrite agir au sein de la dfinition mme de lautonomie. En ce sens, les thories relationnelles permettent galement de rendre compte de limpact du contexte social sur les valeurs intriorises par un agent, mais aussi sur la manire dont un agent svalue en fonction de ses expriences. Afin dapprofondir cette condition de lestime de soi, jtudie le rle des motions autorflexives sur la perception dun agent lgard de soi tout en soulevant comment ces dernires peuvent linformer des valeurs qui lui sont propres, de celles provenant dun contexte doppression. Dans un premier temps, jexplore en quoi consiste la condition de lestime de soi selon Benson, son lien avec lidentit et comment elle met en lumire linsuffisance des thories procdurales. Dans un deuxime temps, je la distingue des autres conceptions similaires telles que retrouves dans les thories relationnelles tout en dfendant que lestime de soi nest pas un phnomne affectif distinct, mais plutt un jugement normatif slaborant partir des expriences affectives vcues par un agent. Bien que dfendant la thse de Benson dans une perspective relationnelle, japprofondis la dfinition de la condition de lestime de soi en soulevant comment les motions morales savrent ncessaires pour quun agent soit autonome lgard de ses actions, de ses penses et de ses valeurs.
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L'tat de nature de Thomas Hobbes repose sur une tude des limites de la connaissance de l'tre humain. Ces limites sont considrables, si bien qu'il est selon Hobbes impossible pour le genre humain de naturellement instaurer un systme de vrit commun l'espce. L'homme est l'tat de nature dans une situation que nous qualifions d'anarchie pistmologique ce qui se traduit dans le Lviathan de Hobbes comme tant une situation de guerre de chacun contre chacun. Ce n'est que par l'institution d'un souverain tout puissant que l'homme peut esprer dpasser la condition de misre qui caractrise sa situation l'tat de nature. Le projet philosophique et politique de Hobbes concerne donc essentiellement l'tre humain dans sa situation politique domestique. Hobbes ne consacre effectivement rien de substantiel l'analyse des relations internationales. Pourtant, le nom de Thomas Hobbes revient souvent ce niveau d'analyse, particulirement lorsqu'il s'agit de conceptualiser les rapports intertatiques comme tant analogues ceux des hommes l'tat de nature. Cette transposition est notre avis problmatique plutt que constructive puisqu'elle ne reflte en rien les analyses du philosophe. Nous proposons de dmontrer ce point par le biais d'une tude exgtique de la pense de Hobbes.
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Une des questions centrales de la mtathique est celle de savoir si les proprits morales sont des proprits naturelles ou non-naturelles. Ce mmoire fait valoir que nous ferions bien de remettre en question une constellation darguments en faveur du non-naturalisme moral : largument de la question ouverte, lintuition normative et largument du gouffre. Linfluent argument de la question ouverte de Moore, dabord, ne soutient le non-naturalisme que sil commet une ptition de principe. Lintuition normative commet ou bien le sophisme dinfrer sur la base de sa diffrence spcifique quune chose nappartient pas un genre donn, ou bien sous-estime la panoplie de proprits naturelles qui possdent les caractristiques censes tre distinctives des proprits morales et normatives. Largument du gouffre, quant lui, sous-estime lubiquit du foss logique et conceptuel cens marquer une discontinuit mtaphysique profonde entre les domaines normatif et naturel.
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Ce mmoire vise explorer le lien troit unissant le scepticisme philosophique, le dispositif cinmatographique et la ttralogie de Gus Van Sant : Gerry, Elephant, Last days et Paranoid Park. partir de la philosophie de Stanley Cavell, il sera dabord question de dvelopper le scepticisme comme condition dexistence et non plus comme doctrine philosophique. Stanley Cavell fait bifurquer le problme sceptique de la cognition vers lthique et nous verrons comment Gus Van Sant, en proposant un cinma du dsoeuvrement et de la mlancolie o lindividu est en rupture avec le monde, rejoint cette dimension thique du scepticisme par le cinma. Ensuite, il sagira de voir comment le dispositif cinmatographique est lexpression mme du scepticisme cavellien et comment il permet de tendre vers le perfectionnisme moral en imposant la reconnaissance de son existence travers la dcision morale. Enfin, nous verrons comment Gus Van Sant, en rinventant le plan-squence et le ralenti, rpond singulirement au problme pos par le scepticisme en rintgrant lindividu dans le monde force de manipulations formelles qui sont autant de rponses au dsoeuvrement contemporain comme condition existentielle. Ces rponses trouves par Gus Van Sant ne sont pas des solutions, mais une exploration des dimensions dun problme quil renouvle : le scepticisme.
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Cette thse se concentre sur ce que j'appelle lespace ngatif de la reprsentation dans la posie de Stevens comme tant un vritable espace d'engagement politique, une interprtation qui se distingue de la plus grande partie de la critique sur Stevens. En suivant les crits philosophiques d'Emmanuel Levinas, j'affirme que l'emphase que Stevens place sur la reprsentation de la reprsentation elle-mme ouvre un espace au-del des limites rigides de l'identit-ce que Levinas appelle le je [sujet] semblable , permettant un contact authentique avec l'Autre ainsi quavec le concept de l'infini . Bien que Stevens sest farouchement oppos la notion Romantique de la sublime transcendance, cest--dire d'un espace cens exister en dehors des limites de l'imagination humaine, il se concerne nanmoins avec l'exploration d'un espace au-del de l'identit individuelle. Pour Stevens, cependant, la transcendance est toujours, ncessairement, lie par les restrictions reconnues du langage humain et de l'imagination, et donc par la ralit du monde perceptible. Toute transcendance qui est recherche ou atteinte, dans la posie de Stevens ne devrait donc pas - ma thse affirme - tre entendu dans le sens sublime dtermin auparavant par les Romantiques. Une connexion plus approprie peut plutt tre faite avec la transcendance concrte et immdiate dcrit par Lvinas comme le face face . Lattention que Stevens accordent aux notions concrtes et immdiates est souvent exprim travers son attention sur les qualits esthtiques de la langue. Sa posie a en effet la posie pour sujet, mais pas dans le sens solipsiste qui lui est souvent attribu. En se concentrant sur le processus actif et crateur inhrent l'criture et la lecture de la posie, Stevens explore la nature de l'Etre lui-mme. Je compare cette exploration dans le travail de Stevens celle du dessinateur, ou de l'artiste, et dans ma conclusion, je suggre les liens entre l'approche d'enqute de Stevens et celle dartistes visuels contemporains qui se sont galement engags la figuration du processus cratif. L artiste sud-africain William Kentridge est mon exemple principal , en raison de sa conviction que la mthode est intrinsquement lie l'engagement politique et social.
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Dans ce texte, nous revoyons certains dveloppements rcents de lconomtrie qui peuvent tre intressants pour des chercheurs dans des domaines autres que lconomie et nous soulignons lclairage particulier que lconomtrie peut jeter sur certains thmes gnraux de mthodologie et de philosophie des sciences, tels la falsifiabilit comme critre du caractre scientifique dune thorie (Popper), la sous-dtermination des thories par les donnes (Quine) et linstrumentalisme. En particulier, nous soulignons le contraste entre deux styles de modlisation - lapproche parcimonieuse et lapproche statistico-descriptive - et nous discutons les liens entre la thorie des tests statistiques et la philosophie des sciences.
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Selon la tradition, seulement trois rgimes purs monarchie, aristocratie et dmocratie sont identifis comme tant capables, sous certaines conditions, de permettre latteinte du bien commun . Ce texte suggre quune typologie complte des rgimes politiques doit inclure lanarchie non pas en tant que forme dvoye de la dmocratie, mais bien comme un idal type de rgime pur. La nouvelle typologie devrait inclure la monarchie (le rgne dun seul), laristocratie (le rgne dune minorit), la dmocratie (le rgne de la majorit) et lanarchie (lauto-gouvernement de tous, par consensus). Au final, il est ncessaire de se rappeler que la vie politique ne se limite pas ltat, et que lanarchie peut sincarner ici et maintenant dans des communauts et des groupes politiques locaux et de petite dimension. Le rejet radical de lanarchie par les philosophes qui prtendent que sa ralisation est impossible dans notre monde moderne est donc trompeuse et appauvrit ncessairement notre pense politique.
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Ce mmoire tudie la srie Aux Abattoirs de la Villette photographie par Eli Lotar en 1929. Il montre comment elle a t assimile par lhistoire de lart au texte Abattoir de Georges Bataille, aux cts duquel ont t reproduites trois photos du corpus sous la rubrique Dictionnaire critique de la revue Documents. Cette emprise thorique sur la srie est mise en perspective au regard de la dmarche artistique dEli Lotar et des autres photomontages dont elle a fait lobjet ensuite. Le premier chapitre insiste sur la formation dEli Lotar et introduit son sjour La Villette en lien avec la thmatique de labattoir dans lentre-deux-guerres. Il analyse ensuite la fortune critique dAux Abattoirs de la Villette qui sappuie sur la philosophie de linforme chez Georges Bataille. Le deuxime chapitre analyse le photomontage de la srie fait par E.L.T. Mesens dans Varits (1930) et le photoreportage reconstitu par Carlo Rim dans Vu (1931). Selon des points de vue et un travail formel diffrents, tous deux accentuent la dimension humaine de lindustrie dabattage animal. Le troisime chapitre fait apparatre le regard pos par Eli Lotar sur le site de La Villette en tenant compte de ses proccupations socio-artistiques travers ses collaborations auprs de Germaine Krull et Joris Ivens. Finalement, il dresse une analyse comparative de la srie avec la toile Abattoir dAndr Masson, le pome Porte Brancion de Raymond Queneau et le film Le sang des btes de Georges Franju pour renforcer les spcificits du mdium photographique.
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Ibn Khaldun(1332-1406) fut homme dEtat et historien des conflits et des changements politiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Il a ecrit la Muqaddima, une vaste analyse du declin de la civilisation arabe. Dans cet ouvrage l ethique du Juste est presentee comme lobeissance a la loi et lapplication des sciences rationnelles a la tradition. Ceci le mene a condamner l ethique du Bien en tant que calcul de son propre bonheur. Le conflit actuel reflete bien ce dualisme sous de nouvelles formes deudemonisme telle que lutilitarisme. Sa theorie du changement politique et des conflits est toujours dactualite : le developpement economique conduit a la destruction des dynasties au pouvoir ; ce dernier repose sur lAsabiya, une forme specifique du capital social. Le pouvoir politique dure trois generations et connait une evolution faite dessor, dapogee et de declin. Cette theorie des trois phases du developpement permet de mieux comprendre les conflits que connait actuellement le monde arabe.