337 resultados para Procédure commerciale -- Dictionnaires
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Le présent article propose une analyse comparative de l’Isagôgè et du Commentaire aux Catégories d’Aristote de Porphyre. Il s’agira de déterminer si le Commentaire aux Catégories d’Aristote permet de jeter quelque lumière sur le questionnaire porphyrien ou de trancher le débat qui a mené à la célèbre querelle des universaux.
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Nous nous proposons d’examiner et de comparer les analyses de Maurice Merleau-Ponty et d’Erwin Panofsky sur la question de la perspective linéaire. Merleau-Ponty, dans le sillage des analyses de Panofsky, soutient la thèse selon laquelle la perspective linéaire est non seulement une technique picturale qui nous présente une vision et une interprétation de l’espace et, plus généralement, du monde se constituant en rupture avec la perception naturelle, mais une « construction symbolique » qui nous fait proprement voir et concevoir le monde d’après les principes de la géométrie euclidienne. Quoiqu’ils partagent la même interprétation historique et symbolique de la perspective, Merleau-Ponty et Panofsky diffèrent pourtant quant à la signification philosophique qu’ils lui donnent. Alors que pour Panofsky la perspective témoigne de la vérité indépassable du criticisme kantien, elle est l’expression chez Merleau-Ponty d’une interrogation ontologique sur la perception irréductible à la conception de l’espace de la philosophie moderne.
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Ce texte examine la méthode axiomatique durant la période de l’histoire des mathématiques correspondant à la crise des fondements. Il a pour objectif de montrer que la méthode axiomatique changea, mais aussi de comprendre la nature de ces changements. À cette fin, les conceptions de Frege, Hilbert et Noether sont analysées.
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The crisis in the foundations of mathematics is a conceptual crisis. I suggest that we embrace the crisis and adopt a pluralist position towards foundations. There are many foundations in mathematics. However, ‘many foundations’ (for one building) is an oxymoron. Therefore, we shift vocabulary to say that mathematics, as one discipline, is composed of many different theories. This entails that there are no absolute mathematical truths, only truths within a theory. There is no unified, consistent ontology, only ontology within a theory.
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Dans Systems of logic based on ordinals (1939), Turing explore les possibilités de minimiser les effets du théorème d’incomplétude pour l’arithmétique par le biais d’une logique ordinale. Nous rendons ici compte de cette recherche méconnue menée par Turing sur les fondements des mathématiques en replaçant ses apports dans le contexte actuel de la théorie de la calculabilité.
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Ce texte porte sur l’analyse sémantique de la logique déontique. Nous analyserons de façon critique un texte de Schotch (1981) portant sur une interprétation de la logique déontique dans le cadre d’une sémantique non-kripkéenne. Nous laisserons de côté les choix relatifs à la syntaxe de son système afin de se concentrer sur l’analyse sémantique qu’il expose contre la logique déontique et sur celle qu’il propose en retour. Avant de voir le détail de son raisonnement, nous présenterons brièvement quelques notions de logique modale afin de faciliter la compréhension de l’argument de Schotch. Nous présenterons ensuite l’argument de l’auteur contre la logique déontique afin de pouvoir exposer sa solution, ce qui ouvrira la porte à une lecture critique de son analyse.
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Cet article examine les appels normatifs à la nature tels qu’ils interviennent dans l’écocentrisme. Il expose d’abord la ressemblance entre ces appels à la nature tels qu’ils se présentent dans l’écocentrisme et dans les éthiques naturalistes plus traditionnelles. Il se penche ensuite sur deux objections auxquelles cette ressemblance rend apparemment l’écocentrisme vulnérable : l’objection du sophisme naturaliste et l’objection des maux naturels. L’article fait valoir que l’objection du sophisme naturaliste, lorsque soulevée contre l’écocentrisme et les éthiques naturalistes en général, confond une question d’éthique normative avec une question métaéthique. Ensuite, l’article expose diverses variantes de l’objection des maux naturels et montre que l’écocentrisme parvient à les éviter, d’une part, en distinguant deux manières d’accorder de la valeur à la nature, et d’autre part, en insistant sur les bienfaits qu’apporte la nature écologique à l’être humain. L’article conclut donc que ces deux objections échouent à présenter des problèmes sérieux pour l’écocentrisme.
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En raison du changement considérable que les thèses soutenues par Spencer ont subi au long de sa vie, le sophisme naturaliste est souvent associé à l’ensemble de son corpus. En analysant les différentes formes d’argumentation fallacieuse dénotées par ce sophisme ainsi que les raisons pour lesquelles ces méthodes argumentatives sont sophistiques, nous argumenterons que seule la doctrine soutenue par Spencer dans ses écrits de jeunesse commet le sophisme naturaliste de Hume. Cependant, la thèse plus tardivement développée par Spencer, quoiqu’erronée sur plusieurs points, ne peut être accusée d’être fallacieuse.
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What is Aristotle’s conception of thumos? This question can be broken down into two separate but related questions: (a) what is the object of desire for thumos, and (b) in which faculty of the soul is thumos grounded? The latter question is the focus of this paper. In this paper, “grounded in” is to be taken physiologically; the second question can be rephrased as “Which faculty of the soul is thumos a function of?” As a general rule Aristotle employs both a colloquial and a technical sense of thumos throughout the corpus. When I ask “What is thumos?,” I am interested in the technical sense that appears primarily in On the Soul and in the Nicomachean Ethics, where thumos is defined as a category of desire (a subset of orexis). The main argument of this paper is that Aristotle’s thumos is grounded in the faculty of phantasia – specifically, a sub-faculty called definite phantasia.
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Lorsqu’on pense à l’éthique d’Aristote, on pense tout d’abord à l’Éthique à Nicomaque. Or, Aristote a rédigé un autre traité éthique, l’Éthique à Eudème, de plus en plus considéré comme authentique et digne d’intérêt. Cette redécouverte de l’Éthique à Eudème a soulevé de nombreux problèmes d’interprétation, puisqu’on ignore pourquoi Aristote aurait rédigé deux œuvres éthiques qui traitent sensiblement des mêmes sujets. Ces deux traités sont-ils compatibles et complémentaires ou plutôt divergents et contradictoires ? Et s’ils sont différents, est-ce un témoignage d’une évolution dans la pensée d’Aristote ? Pour résoudre ce genre de questions, ou du moins pour leur apporter une réponse partielle, il n’y a pas de moyen plus approprié que l’analyse comparative. Ainsi, dans cet article, nous proposons d’analyser un thème très restreint présent dans les deux traités, à savoir la notion de fonction (ἔργον) dans la définition du bonheur.
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Parmi les différents problèmes récents animant les débats en éthique animale, celui de la prédation pose plusieurs défis. En effet, selon certaines théories, nous devrions intervenir dans la nature pour empêcher la prédation entre les espèces, parfois pour protéger le droit des proies (Regan) ou encore pour des raisons politiques (Donaldson et Kymlicka). Toutefois, personne ne semble vouloir accepter une telle implication puisque, comme le dirait Palmer, nous avons une forte intuition de « laisser-aller » en ce qui concerne la prédation. Dans cet article, je soutiendrai que le problème de la prédation n’en est pas vraiment un pour les approches conséquentialistes. Comme je le démontrerai au terme d’une révision des articles de Everett et Milburn, les approches conséquentialistes n’autorisent une telle intervention que sous des conditions extrêmement restreintes.
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Dans deux articles récents, Clare Palmer défend la portée morale de la distinction entre animaux non humains domestiqués et animaux non humains sauvages suivant une approche « contextuelle ». Suivant cette approche, Palmer considère que les liens historiques qui unissent les animaux domestiqués aux êtres humains, à l'origine causale d'un état de dépendance et de vulnérabilité subi par les premiers, génèrent des obligations morales spéciales à leur égard (devoir de protection, notamment) non partagées par les animaux non-domestiqués (« sauvages »). Considérant tout d'abord les limites de la distinction sauvage/domestique et de l'approche contextuelle proposées par Palmer, cet article questionne la capacité de l'approche contextuelle de Palmer à pouvoir faire sens néanmoins d'une autre idée de sauvage, à savoir un sauvage « localisé » ou environnemental.