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Titre : tude des dterminants psychosociaux du poids corporel dans la population qubcoise adulte. Objectif : Lobjectif principal des travaux effectus tait l'tude des dterminants psychosociaux du poids corporel dans quatre groupes dadultes qui ont particip lEnqute sociale et de sant 1998 (ESS 98). Mthodologie : Les microdonnes de l'ESS 98 ont t accdes en utilisant les services de lInstitut de la statistique du Qubec. Les groupes tudis taient les hommes et les femmes gs entre 25 et 44 ans ou 45 et 64 ans. Rsultats : La pratique dactivits physiques relies au transport et un niveau de scolarit plus lev ont t associs moins de probabilits de rapporter un excs de poids chez les hommes gs entre 25 et 44 ans. Une meilleure perception des habitudes alimentaires a aussi t associe moins de probabilits davoir un excs de poids dans la plupart des groupes lexception des femmes ges entre 25 et 44 ans. Le niveau dAP a t associ ngativement lexcs de poids uniquement chez les femmes plus ges. Une meilleure perception de ltat de sant a t associe moins de probabilits de rapporter un excs de poids chez les femmes ges entre 25 et 44 ans et plus de probabilits chez les hommes gs entre 45 et 64 ans. Chez les hommes des deux groupes, le tabagisme a t associ moins de probabilits de rapporter avoir un excs de poids. Chez les femmes, la consommation dalcool a t associe moins de probabilits davoir un excs de poids. Dans tous les groupes, tenter prsentement de perdre du poids a t associ plus de probabilits de rapporter un excs de poids. Les travaux effectus dmontrent que ces dterminants du poids corporel ne sont pas ncessairement associs aux habitudes alimentaires et au niveau dAP. Conclusion : Les dterminants psychosociaux associs lobsit divergent selon le sexe et lge. Lidentification de ces associations illustre le besoin dintgrer les spcificits de chacun de ces groupes dans les interventions populationnelles qui visent la problmatique du poids corporel.
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Notre patrimoine gntique dvoile, de plus en plus, les passerelles dmogntiques dune susceptibilit plus accrue de certains individus des maladies infectieuses complexes. En vue dune caractrisation de la variabilit gntique des populations ouest-africaines, nous avons analys 659 chromosomes X au locus dys44 qui comprend, 35 SNPs et un microsatellite distribus sur 2853 pb en amont et 5034 pb en aval de lexon 44 du gne de la dystrophine en Xp21.3. Les gnotypes obtenus, par ASO dynamique et lectrophorse sur gel dacrylamide, ont servi la dtermination des haplotypes. Des paramtres comme la diversit haplotypique (G) et l'indice de fixation (Fst) ont t calculs. Des analyses en composantes principales ainsi que multidimensionnelles ont t ralises. Sur 68 haplotypes dtects, 26 sont nouveaux, et cette rgion, avec une diversit haplotypique moyenne (Gmoy) de 0,91 0,03, se rvle beaucoup plus htrogne que le reste du continent (Gmoy = 0,85 0,04). Toutefois, malgr lexistence de disparits sous rgionales dans la distribution des variants du marqueur dys44, lAMOVA montre dune manire gnrale, une faible rosion de lloignement gntique entre les populations subsahariennes (Fst = 1,5% ; p<10-5). Certains variants tel que lhaplotype eurasien B006 paraissent indiquer des flux transsahariens de gnes entre les populations nord-africaines et celles subsahariennes, comme lexemplifie le pool gntique de lune des populations ubiquitaires de la famille linguistique Nigro-congolaise : Les Fulani. Nos rsultats vont aussi dans le sens dun hritage phyltique commun entre les Biaka, les Afro-amricains et les populations de la sous-famille de langues Volta-Congo.
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Lobsit constitue un problme de sant publique au Canada, particulirement chez les populations autochtones o les prvalences les plus leves ont t rapportes. Daprs les crits recenss, plusieurs mthodes ont t essayes pour tudier la relation entre lalimentation et lobsit, mais les rsultats sont inconstants. Le but de cette thse est didentifier, en termes quantitatif et qualitatif, les diffrences dans lalimentation des obses et non-obses. Pour y parvenir, nous avons dvelopp une nouvelle mthode laide dune banque de donnes portant sur les enfants Mohawk de Kahnawake afin didentifier les diffrences dans les choix alimentaires. Cette mme mthode a t ensuite applique deux autres banques de donnes (celle des adultes cris de la Baie James et celle des autochtones de lenqute ESCC 2.2). Globalement, les rsultats nont pas montr de diffrences significatives dans lalimentation des participants selon les catgories dIMC en considrant les indicateurs relis la quantit et la qualit de lalimentation comme lapport nergtique total, lapport nergtique en provenance des lipides, les fibres alimentaires, la densit nergtique et la diversit alimentaire. Par contre, les rsultats de la nouvelle mthode fonde sur la slection des items alimentaires frquemment consomms par au moins 10 % des participants ont rvl que les enfants de Kahnawake risque dexcs de poids consommaient plus frquemment de croustilles (p=0.001) et moins frquemment de craquelins que les enfants avec excs de poids ou ceux ayant un poids normal (p=0.015). Ensuite, en prenant la catgorie de poids normal comme rfrence, le rapport de cte (Odds ratio : OR) dtre risque dexcs de poids tait de 2.16 (95 % IC : 1.14 - 4.09) fois plus lev chez les enfants de Kahnawake qui consommaient plus frquemment de croustilles comparativement aux non-consommateurs de croustilles, et ce, aprs ajustement pour lge. Par contre, le rapport de cte dtre risque dexcs de poids diminuait de 79 % (OR = 0.21; 95 % IC : 0.06 0.72) chez les enfants consommateurs de craquelins comparativement leurs homologues non-consommateurs. Aprs avoir corrig les quantits pour lge, on note que les enfants avec excs de poids consommaient plus de frites que les enfants risque dexcs de poids ou ceux ayant un poids normal (p = 0.027). Chez les femmes cries, les rsultats de la nouvelle mthode ont montr que le colorant caf tait associ un risque lev dobsit (OR = 4.64, 95 % IC : 1.04 - 0.54); alors que le lait faible en matires grasses tait associ un moindre risque dembonpoint (OR = 0.38, 95 % IC : 0.17 - 0.82), aprs ajustement pour lge. Quant aux hommes cris, le lait entier tait associ un moindre risque davoir de lembonpoint (OR ajust pour lge = 0.38, 95 % IC : 0.20 - 0.71) et, en termes de quantit corrige pour lge, les hommes obses buvaient plus de boissons sucres aux fruits comparativement aux hommes de poids normal ou ceux ayant de lembonpoint (p=0.015). Selon les rsultats de cette mthode applique aux donnes de lenqute ESCC 2.2, les garons risque dexcs de poids ou avec excs de poids consommaient moins frquemment de pain blanc que ceux de poids normal (p=0.048). En termes de quantit toutefois, ils consommaient plus de pain blanc (p=0.040), utilisaient plus de farine de bl (p=0.006) et de levure (p=0.002). Aprs avoir ajust les quantits consommes pour lge et lindice dactivit physique, les femmes avec embonpoint ou obses utilisaient plus de farine de bl (p< 0.001) que leurs homologues de poids normal. Chez les hommes, il n'y avait pas de diffrences ni dans les frquences de consommation ni dans les quantits consommes. Concernant les filles, leurs apports alimentaires n'taient pas valides (facteur d'activit de Goldberg < 1.2 dans la catgorie embonpoint / obse). Les rsultats de cette mthode innovatrice pourraient dune part, permettre daxer la sensibilisation sur des aliments particuliers en plus des recommandations gnrales du Guide Alimentaire Canadien. Dautre part, ils nous renvoient aux donnes biologiques de laboratoire afin didentifier les composantes des items susceptibles de contribuer au dveloppement de lobsit.
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En salle dopration, les tches de lanesthsiste sont nombreuses. Alors que lutilisation de nouveaux outils technologiques linforme plus fidlement sur ce qui se passe pour son patient, ces outils font que ses tches deviennent plus exigeantes. En vue de diminuer cette charge de travail, nous avons considrer ladministration automatique dagents anesthsiques en se servant de contrle en boucle ferme. cette fin, nous avons dvelopp un systme dadministration dun agent anesthsique (le propofol) visant maintenir un niveau optimal la perte de conscience du patient pendant toute la dure dune chirurgie. Le systme comprend un ordinateur, un moniteur danesthsie et une pompe de perfusion. Lordinateur est dot dun algorithme de contrle qui, partir dun indice (Bispectral IndexTM ou BIS) fournit par le moniteur danesthsie dtermine le taux dinfusion de lagent anesthsiant. Au dpart, lanesthsiste choisit une valeur cible pour la variable de contrle BIS et lalgorithme, bas sur systme expert, calcule les doses de perfusion de propofol de sorte que la valeur mesure de BIS se rapproche le plus possible de la valeur cible tablie. Comme interface-utilisateur pour un nouveau moniteur danesthsie, quatre sortes daffichage ont t considrs: purement numrique, purement graphique, un mlange entre graphique et numrique et un affichage graphique intgr (soit bidimensionnel). partir de 20 scenarios diffrents o des paramtres normaux et anormaux en anesthsie taient prsents des anesthsistes et des rsidents, ltude des temps de raction, de lexactitude des rponses et de la convivialit (value par le NASA-TLX) a montr quun affichage qui combine des lments graphiques et numriques tait le meilleur choix comme interface du systme. Une tude clinique a t ralise pour comparer le comportement du systme dadministration de propofol en boucle ferme comparativement une anesthsie contrle de faon manuelle et conventionnelle o le BIS tait aussi utilis. Suite lapprobation du comit dthique et le consentement de personnes ayant subir des chirurgies gnrales et orthopdiques, 40 patients ont t distribus galement et alatoirement soit dans le Groupe contrle, soit dans le Groupe boucle ferme. Aprs linduction manuelle de propofol (1.5 mg/kg), le contrle en boucle ferme a t dclench pour maintenir lanesthsie une cible de BIS fixe 45. Dans lautre groupe, le propofol a t administr laide dune pompe de perfusion et lanesthsiste avait aussi garder manuellement lindice BIS le plus proche possible de 45. En fonction du BIS mesur, la performance du contrle exerc a t dfinie comme excellente pendant les moments o la valeur du BIS mesure se situait 10% de la valeur cible, bonne si comprise de 10% 20%, faible si comprise de 20% 30% ou inadquate lorsque >30%. Dans le Groupe boucle ferme, le systme a montr un contrle excellent durant 55% du temps total de lintervention, un bon contrle durant 29% du temps et faible que pendant 9% du temps. Le temps depuis larrt de la perfusion jusqu lextubation est de 9 3.7 min. Dans le Groupe contrle, un contrle excellent, bon, et faible a t enregistr durant 33%, 33% et 15% du temps respectivement et les doses ont t changes manuellement par lanesthsiste en moyenne 9.54 fois par h. Lextubation a t accomplie aprs 11.9 3.3 min de larrt de la perfusion. Dans le Groupe boucle ferme, un contrle excellent a t obtenu plus longtemps au cours des interventions (P<0.0001) et un contrle inadquat moins longtemps (P=0.001) que dans le Groupe contrle. Le systme en boucle ferme dadministration de propofol permet donc de maintenir plus facilement lanesthsie au voisinage dune cible choisie que ladministration manuelle.
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INTRODUCTION: Il existe peu dvidences sur lassociation entre le taux de chmage dans le milieu rsidentiel (CR) et le risque de maladies cardiovasculaires parmi les rsidents de milieux urbains. De plus, on ne sait pas si ce lien diffre entre les deux sexes. Cette thse a pour objectif de dterminer la direction et la taille de lassociation entre le CR et le risque de maladies cardiovasculaires, et dexaminer si cette association varie en fonction du sexe. MTHODES: Un sous-chantillon de 342 participants de ltude sur les habitudes de vie et la sant dans les quartiers montralais a rapport ses habitudes de vie et sa situation socio-conomique. Des mesures biologiques et anthropomtriques ont t recueillies par une infirmire. Le CR a t oprationnalis en fonction dune zone-tampon dun rayon de 250 m centre sur la rsidence de chacun des participants laide dun Systme dInformation Gographique (SIG). Des quations destimation gnralises ont t utilises afin destimer lassociation entre le CR et lIndice de Masse Corporelle (IMC) et un score cumulatif de Risque Cardio-mtabolique (RC) reprsentant la prsence de valeurs leves de cholestrol total, de triglycrides, de lipoprotines de haute densit et dhmoglobine glyque. RSULTATS: Aprs ajustement pour lge, le sexe, le tabagisme, les comportements de sant et le statut socio-conomique, le fait de vivre dans un endroit class dans le 3e ou 4e quartile de CR tait associ avec un IMC plus lev (beta pour Q4 = 2.1 kg/m2, IC 95%: 1.02-3.20; beta pour Q3 = 1.5 kg/m2, IC 95%: 0.55-2.47) et un taux plus lev de risque cardiovasculaires Risque Relatif [RR pour Q4 = 1.82 (IC 95 %: 1.35-2.44); RR pour Q3 = 1.66 (IC 95%: 1.33-2.06)] par rapport au 1er quartile. L'interaction entre le sexe et le CR rvle une diffrence absolue dIMC de 1.99 kg/m2 (IC 95%: 0.00-4.01) et un risque suprieur (RR=1.39; IC 95%: 1.06-1.81) chez les femmes par rapport aux hommes. CONCLUSIONS: Le taux de chmage dans le milieux rsidentiel est associ un plus grand risque de maladies cardiovasculaires, mais cette association est plus prononce chez les femmes.
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Latteinte de la fonction endothliale reprsente une phase prcoce de lathrosclrose, un stade o les patients sont gnralement asymptomatiques. Il existe donc un intrt certain dtecter la dysfonction endothliale. Nous avons dvelopp une technique de mesure des variations de flot artriel au niveau des membres suprieurs, base sur la spectroscopie proche infrarouge (NIRS). Cette approche permettrait dtudier le niveau datteinte vasculaire et probablement de quantifier le degr de dysfonction endothliale priphrique lors dune hypermie ractive. L'exprience a t excute sur deux cohortes de 13 et de 15 patients et a t compare la plthysmographie par jauge de contrainte (SGP) qui est considre comme une mthode de rfrence. Par la suite, nous avons caractris la rponse endothliale par modlisation de la courbe hypermique du flot artriel. Des tudes prliminaires avaient dmontr que la rponse hypermique adoptait majoritairement une forme bi-modale. Nous avons tent de sparer les composantes endothliales-dpendantes et endothliales-indpendantes de lhypermie. La quantification des deux composantes de la raction hypermique permet de calculer un indice de la sant du systme endothlial local. Cet indice est nomm le factor. Les rsultats montrent une forte corrlation des mesures de flots entre la technique dveloppe et la mthode de rfrence (r=0.91). Nous avons conclu que NIRS est une approche prcise pour la mesure non-invasive du flot artriel. Nous avons obtenu une bonne rptabilit (ICC = 0.9313) pour le factor indiquant sa robustesse. Cependant des tudes supplmentaires sont ncessaires pour valider la valeur de diagnostic du facteur dfini. Mots cls: hypermie ractive, rponse myognique, oxyde nitrique, athrosclrose, spectroscopie proche infrarouge
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Le cancer du sein (CS) est la deuxime cause de dcs lis au cancer parmi les femmes dans la plupart des pays industrialiss. Les personnes qui ont le CS peuvent ne pas hriter des mutations causant le cancer de leurs parents. Ainsi, certaines cellules subissent des mutations qui mnent au cancer. Dans le cas de cancer hrditaire, les cellules tumorales contiennent gnralement des mutations qui ne sont pas trouves ailleurs dans l'organisme, mais peuvent maintenir des mutations qui vont rpartir dans toutes les cellules. La gense du CS est le rsultat des mutations de gnes qui assurent la rgulation de la prolifration cellulaire et la rparation de lADN. Deux gnes semblent particulirement concerns par les mutations. Les gnes Breast Cancer 1 (BRCA1) et Breast Cancer 2 (BRCA2), sont impliqus dans la prdisposition gntique de CS. On estime que 5-10% des cas de cancer du sein sont attribuables une prdisposition gntique. La plupart de ces cancers sont lis une anomalie du gne BRCA1 ou BRCA2. Plusieurs tudes ont t menes chez les femmes atteintes de CS sporadique et quelques tudes se sont concentres sur celles qui sont porteuses de mutations de BRCA. Alors, notre recherche a t entreprise afin de vrifier lhypothse dune association entre le CS, le mode vie et les habitudes alimentaires chez les Canadiennes-franaises non porteuses des 6 mutations de BRCA les plus frquentes parmi cette population. Nous avons men une tude cas-tmoins dans cette population. Quelque 280 femmes atteintes du cancer du sein et non-porteuses de mutations de BRCA, ont t recrutes en tant que cas. Les tmoins taient recruts parmi les membres de la famille des cas (n=15) ou partir d'autres familles atteintes de CS (n=265). Les participantes taient de tous ges, recrutes partir dune tude de cohorte qui est actuellement en cours, mene par une quipe de chercheurs au Centre Hospitalier Universitaire de Montral (CHUM) Htel-Dieu Montral. Les apports alimentaires ont t recueillis par un questionnaire de frquence semi-quantitatif valid et administr par une nutritionniste, qui portait sur la priode avant les deux ans prcdant le premier diagnostic de CS pour les cas et la priode avant les deux ans prcdant lentrevue tlphonique pour les tmoins. Un questionnaire de base tait administr par linfirmire de recherche aux participantes afin de colliger des renseignements sociodmographiques et sur les facteurs de risque du CS. Une association positive et significative a t dtecte entre lge (plus de 50 ans) auquel les sujets avaient atteint leur Indice de Masse Corporel (IMC) le plus lev et le CS rapport de cotes (OR) =2,83; intervalle de confiance 95% (IC95%) (2,34-2,91). De plus, une association positive a t dtecte entre un gain de poids de >34 lbs comparativement un gain de poids de 15 lbs, ds lge de 20 ans OR=1,68; IC95% (1,10-2,58). Un gain de poids de >24 lbs comparativement un gain de poids de 9 lbs, ds lge de 30 ans a aussi montr une augmentation de risque de CS OR=1,96; IC95% (1,46-3,06). Une association positive a aussi t dtect entre, un gain de poids de >12 lbs comparativement un gain de poids de 1 lb, ds lge de 40 ans OR=1,91; IC95% (1,53-2,66). Concernant le tabagisme, nous avons observ une association positive et significative relie la consommation de plus de 9 paquets-annes OR = 1,59; IC95% (1,57-2,87). Il fut suggr que lactivit physique modr confre une protection contre le CS: une pratique de > 24,8 (metabolic equivalent) MET-hrs par semaine par rapport 10,7 MET-hrs par semaine, diminue le risque du CS de 52% OR = 0,48 ; IC95% (0,31-0,74). Lactivit physique totale (entre 16,2 et 33,2 MET-hrs par semaine), a aussi montr une rduction de risque de CS de 43% OR = 0,57 ; IC95% (0,37-0,87). Toutefois, il n'y avait aucune association entre une activit physique vigoureuse et le risque de CS. Lanalyse portant sur les macro- et micro-nutriments et les groupes alimentaires a montr quun apport en nergie totale de plus de 2057 Kcal par jour augmentait le risque de CS de 2,5 fois OR = 2,54; IC95% (1,67-3,84). En ce qui concerne la consommation de caf, les participantes qui buvaient plus de 8 tasses de caf par jour avaient un risque de CS augment de 40% OR = 1,40; IC95% (1,09-2,24). Les sujets ayant une consommation dpassant 9 g dalcool (thanol) par jour avaient galement un risque lev de 55% OR = 1,55; IC95% (1,02-2,37). De plus, une association positive et significative a t dtecte entre le CS et la consommation de plus de deux bouteilles de bire par semaine OR = 1,34; IC95% (1,28-2,11), 10 onces de vin par semaine OR = 1,16; IC95% (1,08-2,58) ou 6 onces de spiritueux par semaine OR = 1,09; IC95% (1,02-2,08), respectivement. En rsum, les rsultats de cette recherche supportent lhypothse selon laquelle le mode de vie et les habitudes alimentaires jouent un rle important dans ltiologie de CS chez les Canadiennes-franaises non porteuses de mutations de BRCA. Les rsultats nous permettent de constater que le gain de poids et le tabagisme sont lis des risques levs de CS, tandis que l'activit physique modre aide rduire ce risque. De plus, nos rsultats suggrent quun apport nergtique total relativement lev et une consommation leve de caf et d'alcool peuvent accrotre le risque de ce cancer. Ce travail a permis de mettre laccent sur une nouvelle direction de recherche, jusqu' prsent non investigue. Les rsultats de ce travail de recherche pourraient contribuer recueillir de nouvelles informations et des conseils pouvant influencer et aider la population modifier son mode de vie et ses habitudes alimentaires afin de diminuer le risque de cancer du sein.
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Cette thse porte sur lvaluation de la cohrence du rseau conceptuel dmontr par des tudiants de niveau collgial inscrits en sciences de la nature. Lvaluation de cette cohrence sest base sur lanalyse des tableaux de Burt issus des rponses des questionnaires choix multiples, sur ltude dtaille des indices de discrimination spcifique qui seront dcrits plus en dtail dans le corps de louvrage et sur lanalyse de squences vidos dtudiants effectuant une exprimentation en contexte rel. Au terme de ce projet, quatre grands axes de recherche ont t explor. 1) Quelle est la cohrence conceptuelle dmontre en physique newtonienne ? 2) Est-ce que la matrise du calcul dincertitude est corrle au dveloppement de la pense logique ou la matrise des mathmatiques ? 3) Quelle est la cohrence conceptuelle dmontre dans la quantification de lincertitude exprimentale ? 4) Quelles sont les procdures concrtement mise en place par des tudiants pour quantifier lincertitude exprimentale dans un contexte de laboratoire semi-dirig ? Les principales conclusions qui ressortent pour chacun des axes peuvent se formuler ainsi. 1) Les conceptions errones les plus rpandues ne sont pas solidement ancres dans un rseau conceptuel rigide. Par exemple, un tudiant russissant une question sur la troisime loi de Newton (sujet le moins bien russi du Force Concept Inventory) montre une probabilit peine suprieure de russir une autre question sur ce mme sujet que les autres participants. De nombreux couples de questions rvlent un indice de discrimination spcifique ngatif indiquant une faible cohrence conceptuelle en prtest et une cohrence conceptuelle lgrement amliore en post-test. 2) Si une petite proportion des tudiants ont montr des carences marques pour les questions relies au contrle des variables et celles traitant de la relation entre la forme graphique de donnes exprimentales et un modle mathmatique, la majorit des tudiants peuvent tre considrs comme matrisant adquatement ces deux sujets. Toutefois, presque tous les tudiants dmontrent une absence de matrise des principes sous-jacent la quantification de lincertitude exprimentale et de la propagation des incertitudes (ci-aprs appel mtrologie). Aucune corrlation statistiquement significative na t observe entre ces trois domaines, laissant entendre quil sagit dhabilets cognitives largement indpendantes. Le tableau de Burt a pu mettre en lumire une plus grande cohrence conceptuelle entre les questions de contrle des variables que naurait pu le laisser supposer la matrice des coefficients de corrlation de Pearson. En mtrologie, des questions quivalentes nont pas fait ressortir une cohrence conceptuelle clairement dmontre. 3) Lanalyse dun questionnaire entirement ddi la mtrologie laisse entrevoir des conceptions errones issues des apprentissages effectus dans les cours antrieurs (obstacles didactiques), des conceptions errones bases sur des modles intuitifs et une absence de comprhension globale des concepts mtrologiques bien que certains concepts paraissent en voie dacquisition. 4) Lorsque les tudiants sont laisss eux-mmes, les mmes difficults identifies par lanalyse du questionnaire du point 3) reviennent ce qui corrobore les rsultats obtenus. Cependant, nous avons pu observer dautres comportements relis la mesure en laboratoire qui nauraient pas pu tre valus par le questionnaire choix multiples. Des entretiens dexplicitations tenus immdiatement aprs chaque sance ont permis aux participants de dtailler certains aspects de leur mthodologie mtrologique, notamment, lemploi de procdures de rptitions de mesures exprimentales, leurs stratgies pour quantifier lincertitude et les raisons sous-tendant lestimation numrique des incertitudes de lecture. Lemploi des algorithmes de propagation des incertitudes a t adquat dans lensemble. De nombreuses conceptions errones en mtrologie semblent rsister fortement lapprentissage. Notons, entre autres, lassignation de la rsolution dun appareil de mesure affichage numrique comme valeur de lincertitude et labsence de procdures dempilement pour diminuer lincertitude. La conception que la prcision dune valeur numrique ne peut tre infrieure la tolrance dun appareil semble fermement ancre.
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Des lacunes existent au niveau des connaissances concernant les modifications cardiovasculaires manifestes avant ltablissement dobsit et en absence dhyperlipidmie. Dans cette optique, la prsente tude a test l'hypothse gnrale qui stipule que ladministration dune dite riche en gras pour une priode de 8 semaines chez les rats femelles influence ngativement la fonction et le remodelage cardiaque, avant le dveloppement de lobsit et en absence dhyperlipidmie et dhyperglycmie. Afin de rpondre cette problmatique, des rats femelles Sprague-Dawley ont t assigns une dite standard (SD; 12,5% lipides, kcal) ou riche en gras (HF; 42% lipides, kcal) pour une priode de 8 semaines. Cette dure tait insuffisante pour induire le dveloppement dune dyslipidmie ou une augmentation significative de la masse corporelle chez les animaux HF(32914g) comparativement aux rates SD (30010g). Toutefois, une hypertension artrielle sest dveloppe chez les rates HF (1304 vs 1086 mmHg, p<0,05), accompagne dune altration des relaxations aortiques dpendantes de lendothlium (relaxation maximale : 225% versus 538%, pour les animaux HF et SD respectivement, p<0,05). Ladministration orale chronique de lantioxydant resvratrol (RES; 20 mgkg-1jr-1) a prvenu le dveloppement de ces altrations pathologiques, attestant dune implication du stress oxydant. Au niveau cardiaque, le RES na toutefois pas inhib le dveloppement de fibrose privasculaire secondaire ladministration de la dite riche en gras. Suite une insulte dischmie-reperfusion, la taille (SD : 0,290,09 versus HF : 0,320,13 cm), lpaisseur (SD : 0,050,02 versus HF : 0,060,01 cm) et le contenu en collagne 1 type 1 (SD : 0,210,04 versus HF : 0,200,04 units arbitraires/mm2) de la cicatrice du coeur infarci des rats HF taient comparables au coeur infarci des rats SD. Malgr ces similitudes, le taux de dcs tait significativement (p<0,05) plus lev chez les rats HF (56%) comparativement aux rats SD (5%). Lapproche par lectrophysiologie a dmontr que ladministration de la dite riche en gras tait associe une augmentation (p<0,05) du nombre dextrasystoles ventriculaires induites. Cette lvation de lincidence tait associ une hyperinnervation sympathique fonctionnelle, tel que dmontr par une lvation (p<0,05) de la densit des fibres neurofilament-M (HF : 2830250 versus SD : 2020260 m2/mm2) et de la protine de lhydroxylase de la tyrosine. La fonctionnalit des jonctions intercellulaires tait galement atteinte, caractrise par une latralisation et internalisation de connexine 43 ainsi quune diminution de lexpression de connexine 40 au niveau des disques intercalaires. Ainsi, avant ltablissement de lobsit et dune dyslipidmie, les rats femelles modestement hypertendus prsentent un phnotype arythmognique cardiaque en partie d une hyperinnervation sympathique et une expression altre concomitante de la distribution et de lexpression des jonctions intercellulaires. Labsence de symptmes cliniques dobsit dans la prsente tude ne fournit aucun indice au clinicien quant la susceptibilit accrue aux arythmies ventriculaires. Ainsi, en prsence dune hypertension artrielle modre chez un patient non-obse, une mesure de lactivit sympathique par la quantification des niveaux circulants de catcholamines pourrait tre bnfique afin de dtecter les patients risque de mort subite.
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Ce mmoire dbute avec deux chapitres portant sur les problmes des conduites et la rgulation du stress, notamment sur laxe hypothalamique-pituitaire-surrnal (HPS). Ensuite, la littrature est rsume et nous voyons que les tudes qui cherchent tablir un lien entre les problmes des conduites et laxe HPS ont trouv des rsultats diffrents et parfois contradictoires. Le chapitre suivant illustre les problmes mthodologiques qui pourraient expliquer ces rsultats diffrents. Vient ensuite ltude prsente dans ce mmoire qui cherche tablir un lien entre la rponse cortisolaire lveil (RCE), considre comme un bon indice du fonctionnent de laxe HPS, et les problmes de conduites chez lenfant. De plus, les motions ngatives ont t associes avec les problmes des conduites ainsi quaux dysfonctions de laxe HPS, notamment le RCE. Ltude prsente dans ce mmoire cherche aussi tablir si les motions ngatives pourrait tre une variable mdiatrice dans la relation potentielle entre la RCE et les problmes des conduites. Ltude rvle que pour les garons mais pas pour les filles, une RCE rduite est associe avec les motions ngatives, ce qui est successivement associ avec les problmes des conduites. Le dernier chapitre du mmoire examine les implications thoriques de cette mdiatisation et propose galement des pistes psychobiologiques pour expliquer les diffrences sexuelles observes.
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Des tudes ont observ que le statut socio-conomique (SSE) est inversement associ avec le risque de cancer du poumon. Cette thse approfondit diffrents aspects de la relation entre le SSE et le risque de cancer du poumon afin de contribuer la comprhension des facteurs influenant le risque de cette maladie. Son objectif gnral consiste tudier les associations entre le SSE et le risque de cancer du poumon en fonction la fois : 1) de lindicateur du SSE ; 2) des types dajustement pour le tabagisme, et ; 3) des facteurs de risque intermdiares potentiels de lassociation entre le SSE et le cancer du poumon. Les donnes dune vaste tude cas-tmoins mene Montral entre 1996 et 2002 et portant sur lidentification de facteurs environnementaux impliqus dans ltiologie du cancer du poumon ont t utilises. Lchantillon analys tait constitu de 1203 cas (738 hommes et 465 femmes) diagnostiqus en 1996-1997 dans les 18 principaux hpitaux du Grand Montral et 1513 tmoins (899 hommes et 614 femmes). Les tmoins, recruts au hasard partir de la liste lectorale, ont t apparis aux cas selon lge, le sexe et le district lectoral. Les sujets ont t interviews afin de colliger de linformation entre autres sur les caractristiques sociodmographiques et conomiques, les habitudes de tabagisme, lhistoire professionnelle et lalimentation. Une collecte de donnes additionnelle a t effectue spcifiquement pour la prsente thse. En effet, lvaluation foncire de la rsidence correspondant ladresse de chacun des sujets lentrevue a t obtenue partir des bases de donnes publiques de la ville de Montral. Le premier article portait sur la comparaison de diffrents indices de disponibilit financire chacun en 5 catgories: un indice de valeur rsidentielle, le revenu mdian issu des donnes du recensement et le revenu familial auto-rapport. En comparant au revenu familial auto-rapport, une trs bonne concordance a t obtenue pour 73% et 64% des individus respectivement pour lindice de valeur rsidentielle et le revenu du recensement. Le Kappa pondr tait plus lev pour la comparaison du revenu familial auto-rapport avec lindice de valeur rsidentielle (Kappap=0.36, IC 95%: 0.31-0.40) quavec le revenu mdian issu du recensement (Kappap=0.22, IC 95%: 0.17-0.27). Le choix dun indice dpend toutefois des objectifs et de la faisabilit de son utilisation dans la population tudie. Le deuxime article prsentait les associations entre les trois indices de disponibilit financire et le risque de cancer du poumon. Les fortes associations observes initialement sont disparues aprs un ajustement pour plusieurs dimensions du tabagisme. Ce dernier jouait un rle de grande importance dans la relation entre le SSE et le risque de cancer du poumon. Finalement, les facteurs de risque intermdiares des associations entre trois diffrentes dimensions du SSE ducation, revenu, classe professionnelle ont t tudis. Les rsultats ont suggr que les 3 facteurs de risque intermdiares potentiels tudis: tabagisme, consommation de fruits et lgumes riches en carotnodes, expositions professionnelles avaient un effet mdiateur indpendant dans la relation entre le SSE et le cancer du poumon. Le plus important mdiateur tait le tabagisme, suivi de lalimentation et un degr moindre, les expositions professionnelles. Il nous parat particulirement pertinent dvaluer diffrents indicateurs du SSE lorsque possible, et deffectuer un ajustement dtaill pour le tabagisme lorsque la relation entre le SSE et le risque de cancer du poumon est tudie. Une bonne connaissance et la prise en compte des facteurs de risque intermdiares sont essentielles la formulation des mesures de prvention du cancer du poumon.
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Trajectoires dveloppementales de lIMC durant lenfance: Une tude longitudinale sur 8 ans. Introduction : Lobsit infantile, origine de nombreux problmes de sant, reprsente un grand dfi en sant publique. Rcemment, limportance dtudier lvolution du surpoids durant lenfance ainsi que les facteurs de risques prcoces pour lobsit a t reconnue. Les trajectoires dveloppementales dindice de masse corporelle (IMC) chez les jeunes reprsentent une approche innovatrice qui nous permet de mieux comprendre cette problmatique importante. Objectifs: 1) Identifier des trajectoires dveloppementales distinctes de groupes denfants selon leur IMC durant lenfance, et 2) Explorer les facteurs de risques prcoces qui prdisent lappartenance de lenfant la trajectoire dIMC le plus lev Hypothses: 1) On sattend retrouver un groupe denfants qui suit une trajectoire dIMC leve durant lenfance. 2) On sattend ce que certaines caractristiques de la mre (ex : tabac pendant la grossesse et IMC lev), soient associes lappartenance de lenfant au groupe ayant la trajectoire IMC lev . Mthodes: Estimation des trajectoires dveloppementales dIMC denfants, dans un chantillon populationnel (n=1957) au Qubec (ELDEQ). Les IMC ont t calculs partir de donnes fournies par les mres des enfants et recueillis chaque anne sur une dure de 8 ans. Des donnes propres lenfant sa mre, ainsi que socioconomiques, ont ts recueillies. Une rgression logistique multinomiale a t utilise pour distinguer les enfants avec un IMC lev des autres enfants, selon les facteurs de risques prcoces. Les programmes PROC TRAJ (extension de SAS), SPSS (version 16), et SAS (version 9.1.3) ont t utiliss pour ces analyses. Rsultats: Trois trajectoires dIMC ont ts identifies : IMC bas-stable (54,5%), IMC modr (41,0%) et IMC lev et en hausse (4,5%). Le groupe lev et en hausse incluait des enfants pour qui lIMC 8 ans dpassait la valeur limite pour lobsit. Les analyses de rgression logistique ont rvl que deux facteurs de risques maternels taient significativement associs avec la trajectoire en hausse par rapport aux deux autres groupes : le tabac durant la grossesse et le surpoids maternel. Conclusions: Des risques dobsit infantile peuvent tres identifis ds la grossesse. Des tudes dintervention sont requises pour identifier la possibilit de rduire le risque dobsit chez lenfant en ciblant le tabac et le surpoids maternelle durant la grossesse. Mots cls: Indice de masse corporelle (IMC), obsit infantile, trajectoires dveloppementales de groupe, facteurs de risque prcoce, tude populationnelle, tabac pendant la grossesse, obsit maternelle.
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Rsum La prdominance de l'obsit qui touche les enfants et les adultes a augment dans le monde entier ces dernires dcennies. Les diffrentes tudes pidmiologiques ont prouv que l'obsit est devenue une proccupation profonde de sant aux tats-Unis et au Canada. Il a t montr que l'obsit a beaucoup deffets sur la sant ainsi il serait important de trouver diffrentes causes pour le gain de poids. Il est clair que l'obsit soit la condition de multiples facteurs et implique des lments gntiques et environnementaux. Nous nous concentrons sur les facteurs dittiques et particulirement le fructose o sa consommation a paralllement augment avec l'augmentation du taux d'obsit. La forme principale du fructose est le sirop de mas haute teneur en fructose (HFCS) qui est employ en tant qu'dulcorant primordial dans la plupart des boissons et nourritures en Amrique du Nord. Il a t suggr que la prise du fructose serait probablement un facteur qui contribue laugmentation de la prdominance de l'obsit. L'objectif de cette tude tait d'valuer s'il y a un rapport entre la consommation du fructose et le risque d'obsit. Nous avons travaill sur deux bases de donnes des nations Cree et Inuit. Nous avons eu un groupe de 522 adultes Cree, (263 femmes et 259 hommes) dans deux groupes d'ge : les personnes entre 20 et 40 ans, et les personnes de 40 60 ans. Nous les avons classs par catgorie en quatre groupes d'indice de masse corporelle (IMC). L'outil de collecte de donnes tait un rappel de 24 heures. En revanche, pour la base de donnes d'Inuit nous avons eu 550 adultes (301 femmes et 249 hommes) dans deux groupes d'ge semblables ceux du Cree et avec 3 catgories dindice de masse corporelle. Les donnes dans la base d'Inuit ont t recueillies au moyen de deux rappels de 24 heures. Nous avons extrait la quantit de fructose par 100 grammes de nourriture consomms par ces deux populations et nous avons cr des donnes de composition en nourriture pour les deux. Nous avons pu galement dterminer les sources principales du fructose pour ces populations. Aucun rapport entre la consommation du fructose et laugmentation de lindice de masse corporelle parmi les adultes de Cree et d'Inuit na t dtect. Nous avons considr lapport nergtique comme facteur confondant potentiel et aprs ajustement, nous avons constat que l'indice de masse corporelle a t associ lapport nergtique total et non pas la consommation du fructose. Puisque dans les tudes qui ont trouv une association entre la consommation de fructose et lobsit, le niveau de la consommation de fructose tait suprieure 50 grammes par jour et comme dans cette tude ce niveau tait infrieur cette limite (entre 20.6 et 45.4 g/jour), nous proposons que des effets negatifs du fructose sur la masse corporelle pourraient tre tests dans des populations plus haute consommation. Les essais cliniques randomiss et ventuelles tudes cohortes avec diffrents niveaux de consommation de fructose suivis long terme pourraient aussi tre utiles. Mots cls : fructose, sirop de mas haute teneur en fructose (HFCS), obsit et poids excessif
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Quatre-vingt-quinze squelettes humains issus des fouilles archologiques du cimetire protestant Saint-Matthew (ville de Qubec, 1771-1860) ont t tudis en associant deux aspects de la palonutrition : la palochimie et la palopathologie. Le but de cette recherche est dexplorer la relation entre nutrition et tat de sant pour cette population prindustrielle. Des informations directes sur lalimentation ont t recueillies par lanalyse des isotopes stables du carbone et de lazote du collagne des os, et des informations indirectes ont t obtenues par une quantification de ltat de sant des individus. Les mthodes palopathologiques utilises sont celles de l indice de sant (Steckel et al., 2002) pour la comparaison interpopulationnelle, puis des mthodes comprenant des degrs de svrit plus prcis afin dtudier les variations intrapopulationnelles. Lanalyse de ces donnes atteste dun tat de sant relativement mauvais par comparaison avec dautres groupes nord-amricains contemporains, malgr une alimentation similaire. Des diffrences alimentaires ont t observes en fonction des donnes palodmographiques (ge, sexe), mettant notamment en vidence une variabilit temporelle dans la ralisation du processus de sevrage. De plus, un rgime alimentaire moins riche en ressources C4 (mas, sucre de canne) et en ressources animales (viande, poissons, produits laitiers) a t constat pour les enfants entre 2 et 7 ans par rapport aux individus plus vieux. Enfin, une relation possible entre la svrit de certaines pathologies (cribra orbitalia et priostite) et la consommation des ressources alimentaires en C4 et/ou marines et riches en protines a t observe.
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Objectifs : Analyser lvolution de lembonpoint chez les enfants qubcois entre 4 et 8 ans et valuer le rle des diffrents facteurs de risque sur lexcs de poids persistant. Les donnes proviennent de ltude longitudinale du dveloppement des enfants du Qubec (LDEQ, 1998-2010). Cette enqute est ralise par lInstitut de la statistique du Qubec auprs dune cohorte de 2120 nourrissons qubcois ns en 1998, faisant lobjet dun suivi annuel partir de lge de 5 mois. Mthodes danalyse : univaries, bivaries, modlisation semi-paramtrique, analyses de rgressions logistique et log-linaire (Poisson). Principaux rsultats : i) Lexcs de poids persistant chez les enfants gs de 4 8 ans est un phnomne fluctuant, qui ne varie pas de faon significative selon le sexe ; ii) Le fait dallaiter les enfants ne semble pas avoir un effet protecteur en ce qui concerne lexcs de poids ; iii) En ce qui concerne le poids la naissance, les donnes dont on dispose ne nous permettent pas de tirer des conclusions ; iv) Le fait davoir une sant moins quexcellente la naissance semble augmenter le risque davoir un excs de poids persistant ; v)Ce qui influence surtout, cest de toujours manger trop ou trop vite, ou le fait de vivre dans une famille avec un ou deux parents qui font de lembonpoint ; vi) Les mres qui ont fume pendant leur grossesse prsentent une probabilit plus leve davoir des enfants avec un excs de poids persistant que celles qui nont pas fum.