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Recension des crits. Lautisme est un dsordre neurodvelopemental qui peut prsenter plusieurs dfis pour le dentiste traitant en cabinet. Il nexiste aucune donne publie sur laccessibilit et la dispensation de soins dentaires pour les enfants autistes dans le rgime actuel des soins de sant au Qubec. Matriels et Mthodes. Un questionnaire compos pour les besoins de ltude et approuv par le Comit dthique la recherche du CHU Sainte-Justine a t distribu des parents denfants visitant des cliniques externes du CHU Sainte-Justine. Les enfants devaient avoir entre 18 mois et 18 ans, avoir un grade ASA infrieur ou gal II et, pour le groupe cas, avoir t diagnostiqu autiste ou TED par un professionnel comptent. Rsultats. Vingt-sept parents de patients autistes et 37 parents de patients en bonne sant ont t sond. Quarante-quatre pourcent du groupe cas rapportait quil tait difficile de trouver un dentiste pour leur enfant contre 5% du groupe tmoin. Seulement 35% des patients autistes sont suivis par un dentiste gnraliste contre 79% des patients en bonne sant. Soixante-dix pourcent des parents du groupe cas doivent brosser les dents de leur enfant autiste et 83% considrent la tche difficile par un manque de coopration de lenfant. Conclusion. Il est significativement plus difficile de trouver un dentiste pour un enfant autiste au Qubec que pour un enfant en bonne sant. Pour cette population, il faudrait faciliter laccs un dentiste dans notre province. De plus, il faut pauler les parents dans la dlivrance des mesures prventives.
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Contexte et objectifs. En 1995, le gouvernement canadien a promulgu la Loi C-68, rendant ainsi obligatoire lenregistrement de toutes les armes feu et affermissant les vrifications auprs des futurs propritaires. Faute de preuves scientifiques crdibles, le potentiel de cette loi prvenir les homicides est prsentement remis en question. Tout en surmontant les biais potentiels retrouvs dans les valuations antrieures, lobjectif de ce mmoire est dvaluer leffet de la Loi C-68 sur les homicides au Qubec entre 1974 et 2006. Mthodologie. Leffet de la Loi C-68 est valu laide dune analyse des bornes extrmes. Les effets immdiats et graduels de la Loi sont valus laide de 372 quations. Brivement, il sagit danalyses de sries chronologiques interrompues o toutes les combinaisons de variables indpendantes sont envisages afin dviter les biais relatifs une spcification arbitraire des modles. Rsultats. Lintroduction de la Loi C-68 est associe une baisse graduelle des homicides commis laide darmes longues (carabines et fusils de chasse), sans quaucun dplacement tactique ne soit observ. Les homicides commis par des armes feu autorisation restreinte ou prohibes semblent influencs par des facteurs diffrents. Conclusion. Les rsultats suggrent que le contrle des armes feu est une mesure efficace pour prvenir les homicides. Labsence de dplacement tactique suggre galement que larme feu constitue un important facilitateur et que les homicides ne sont pas tous prmdits. Dautres tudes sont toutefois ncessaires pour clairement identifier les mcanismes de la Loi responsables de la baisse des homicides.
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Dans ce mmoire, nous cherchons modliser des tables deux entres monotones en lignes et/ou en colonnes, pour une ventuelle application sur les tables de mortalit. Nous adoptons une approche baysienne non paramtrique et reprsentons la forme fonctionnelle des donnes par splines bidimensionnelles. Lobjectif consiste condenser une table de mortalit, cest--dire de rduire lespace dentreposage de la table en minimisant la perte dinformation. De mme, nous dsirons tudier le temps ncessaire pour reconstituer la table. Lapproximation doit conserver les mmes proprits que la table de rfrence, en particulier la monotonie des donnes. Nous travaillons avec une base de fonctions splines monotones afin dimposer plus facilement la monotonie au modle. En effet, la structure flexible des splines et leurs drives faciles manipuler favorisent limposition de contraintes sur le modle dsir. Aprs un rappel sur la modlisation unidimensionnelle de fonctions monotones, nous gnralisons lapproche au cas bidimensionnel. Nous dcrivons lintgration des contraintes de monotonie dans le modle a priori sous lapproche hirarchique baysienne. Ensuite, nous indiquons comment obtenir un estimateur a posteriori laide des mthodes de Monte Carlo par chanes de Markov. Finalement, nous tudions le comportement de notre estimateur en modlisant une table de la loi normale ainsi quune table t de distribution de Student. Lestimation de nos donnes dintrt, soit la table de mortalit, sensuit afin dvaluer lamlioration de leur accessibilit.
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Contexte : En Rpublique de Guine, depuis 1984, lensemble des structures de soins ont intgr le programme de Soins de sant primaires et Mdicaments Essentiels (PEV/SSP/ME). Pour la ralisation de ce programme, dimportants efforts et des sommes des millions de dollars ont t investis, mais les indicateurs de sant du pays sont toujours des plus alarmants du monde (EDS- 2005). Objectif : Evaluer la performance des structures de soins de sant primaires (SSP) dun district sanitaire guinen partir des documents administratifs suivi dune enqute sur la satisfaction des prestataires et des bnficiaires et des parties prenantes du district. Mthodologie : Il sagit dune tude descriptive de cas touchant 10 des 18 structures de soins de sant primaires du district sanitaire de Lab. Elle porte sur une analyse quantitative de rsultats de 10 contrles semestriels (2004-2009) et sur une analyse qualitative compose dentretiens mens auprs de 308 bnficiaires et de quelques membres des Comits de gestion des structures pour apprcier le niveau de performance des structures cibles. Rsultats : Toutes les structures publiques du district sanitaire sous tude taient intgres1. Malgr cela, la tendance moyenne des consultations affiche une allure sinusodale (fluctuante). Bien que la disponibilit, laccessibilit, lutilisation et la couverture adquate et effective des services de Consultation Primaire Curative (CPC) et de Planification Familiale (PF) nont pas connu damlioration durant la priode de 2004 2009. La tendance moyenne de la Consultation prnatale (CPN) et celle de la Vaccination (VA) se sont amliores au cours de la priode dtude. Les prestataires de services SSP dclarent tre assez satisfaits de leur formation mais ne le sont pas pour leur condition de travail surtout ceux du milieu rural (faible rmunration, environnement difficile), qualit moindre de la supervision et ruptures frquentes de stock en mdicaments essentiels. Pour les bnficiaires, leur satisfaction se limite au respect de leurs valeurs culturelles et de leur interaction avec les prestataires de soins. Cependant, ils dplorent le long temps dattente, la mauvaise qualit de laccueil, les cots levs des prestations et le manque dquit qui sont des facteurs qualifis comme des lments de contreperformance des structures. Pour les autorits et des parties prenantes, la rupture des stocks en mdicaments essentiels, le manque dquipements et la faible motivation des prestataires sont les facteurs majeurs qui entravent la performance des structures sanitaires, surtout en milieu rural. Conclusion : Malgr lintgration du programme des SSP dans les structures de SSP du district sanitaire de Lab, on note encore une insuffisance de leur utilisation, la faiblesse de la couverture, le manque de suivi et supervision des structures Une tude actualise et plus tendue pourrait mieux cerner le sujet.
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Cette thse a pour but de documenter la rorganisation des services effectue au programme Enfants et adolescents (PEA) du Centre de radaptation Estrie, Sherbrooke. Une dmarche de recherche-action participative (RAP) est utilise afin de collaborer au dveloppement, limplantation et lvaluation dun nouveau modle de services visant accrotre laccessibilit et la qualit des services de radaptation offerts aux enfants ayant une dficience physique. Spcifiquement, les objectifs sont : 1) de documenter les retombes de la rorganisation des services; 2) de raliser une analyse critique du processus de changement. Des mthodes quantitatives et qualitatives sont utilises afin datteindre ces objectifs. Tout dabord, la Mesure des processus de soins (MPOC) documente la perception de la qualit avant (2007), pendant (2008) et aprs (2009) limplantation du nouveau modle de services. Au total, cet outil est employ auprs de 222 familles et 129 intervenants. quatre reprises, les intervenants et les gestionnaires rpondent galement un questionnaire sur leurs perceptions des forces, des faiblesses, des opportunits et des menaces au PEA. En 2008 et en 2009, des focus groups et des entrevues tlphoniques sont ralises auprs des familles (n=5), des intervenants (n=19) et des gestionnaires (n=13) afin de documenter leurs perceptions sur le processus de changement et sur les retombes de la rorganisation des services. Quant lobservation participante, elle permet de recueillir de linformation sur le processus de rorganisation des services tout au long de ces trois annes. Enfin, les informations recueillies sont analyses laide de diffrentes approches, dont des tests statistiques et des analyses de contenu utilisant une grille de codification inspire de la thorie des systmes dactions organises. Les rsultats indiquent que davantage denfants reoivent des services en 2009 en comparaison 2007. De plus, la qualit des services sest maintenue selon les perceptions values par la MPOC (article 1). Lutilisation dinterventions de groupe contribue fort probablement augmenter le nombre denfants qui reoivent des services, mais plusieurs dfis doivent tre adresss afin que cette modalit dintervention soit rellement efficiente (article 2). Les rsultats font ressortir que le processus de rorganisation des services est complexe. Lvaluation des forces, des faiblesses, des opportunits et des menaces dun programme, de mme que limplication des acteurs dans le processus de dveloppement dun nouveau modle de services, favorisent lamlioration continue de la qualit (article 3). Or, les facilitateurs et les obstacles limplantation du nouveau modle de services voluent durant la rorganisation des services. Considrant cela, il est important de poser les actions ncessaires afin de soutenir le changement tout au long du processus (article 4). En rsum, cette thse contribue lavancement des connaissances en radaptation en comblant une lacune dans les crits scientifiques. En effet, peu de projets visant le dveloppement et limplantation de nouveaux modles de services sont valus et documents. Pourtant, des modles tels que celui dvelopp par le PEA semblent prometteurs afin damliorer laccessibilit, et ventuellement, la qualit des services de radaptation chez lenfant.
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Objectif : Lobjectif principal de cette thse est dexaminer les dterminants de lutilisation des services de soins pour des raisons de sant mentale dans le sud-ouest de Montral. Donnes et mthodes : Ltude utilise les donnes de la premire phase du projet portant sur le dveloppement dune zone circonscrite dtudes pidmiologiques en psychiatrie dans le sud-ouest de Montral . Les donnes ont t collectes entre mai 2007 et aot 2008 auprs dun chantillon de 2434 personnes slectionnes au hasard dans tout le territoire de ltude. De cet chantillon, nous avons slectionn un sous-chantillon de personnes ayant eu au moins un diagnostic de sant mentale au cours de la dernire anne. 423 personnes ont rencontres ce critre et constituent lchantillon pour les analyses de la prsente thse. Le modle comportemental dAndersen a servi de cadre pour le choix des variables analyser. Parce que lapproche socio-spatiale a t privilgie pour modliser les dterminants de lutilisation des services, les analyses ont t effectues laide de quatre logiciels distincts savoir : SPSS, AMOS, ArcGIS et MlWin. Rsultats : Les rsultats montrent que 53,66% de notre chantillon ont utiliss au moins un service de sant pour des raisons de sant mentale. On constate nanmoins que les dterminants de lutilisation des services en sant mentale sont la fois complexes et spatialement ingalement rparties. En ce qui concerne les caractristiques sociodmographiques et cliniques, les femmes et ceux qui peroivent la stigmatisation envers les personnes ayant un problme de sant mentale utilisent plus les services. Le nombre de diagnostics de sant mentale est aussi associ lutilisation des services. Laugmentation du nombre de diagnostics entrane une augmentation de lutilisation des services (=0,38; p<0,001). Dautres variables comme lge, le statut matrimonial, la taille du mnage, le soutien social et la qualit de vie influencent indirectement lutilisation des services. titre illustratif toute augmentation de lge entrane une augmentation du soutien social de (=0,69; p<0,001) qui son tour fait diminuer la dtresse psychiatrique (= -0,09 (p<0,05). Or, toute augmentation dune unit de dtresse psychiatrique entrane une augmentation de lutilisation des services (=0,58 (p<0,001). Sur le plan spatiale, il existe une corrlation positive entre lutilisation des services et la dfavorisation matrielle, la dfavorisation sociale et le nombre dimmigrants rcents sur un territoire. Par contre, la corrlation entre la prvalence de la sant mentale et lutilisation des services est ngative. Les analyses plus pousses indiquent que le contexte de rsidence explique 12,26 % (p<0,05) de la variation totale de lutilisation des services. De plus, lorsquon contrle pour les caractristiques individuelles, vivre dans un environnement stable augmente lutilisation des services (O.R=1,24; p<0,05) tandis que les contextes dfavoriss du point de vue socioconomique ont un effet nfaste sur lutilisation (O.R=0,71; p<0,05). Conclusion : Les rsultats de ltude suggrent que si on veut optimiser lutilisation des services en sant mentale, il est important dagir prioritairement au niveau de la collectivit. Plus spcifiquement, il faudrait mener des campagnes de sensibilisation auprs de la population pour combattre la stigmatisation des personnes ayant un problme de sant mentale. Sur le plan de la planification des soins de sant, on devrait augmenter loffre des services dans les territoires dfavoriss pour en faciliter laccs aux habitants.
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Laccessibilit aux soins de sant est une priorit de nombreux gouvernements travers le monde. En Hati, les gouvernements se sont succds et ont tent travers les annes des interventions dont les rsultats ne sont souvent pas satisfaisants. Le programme dassistance mdicale cubain, actuellement appliqu dans le pays, est en uvre dans plus dune vingtaine de pays en dveloppement, mais il existe trs peu dvaluations indpendantes qui permettent de lapprhender. Cet ouvrage se donne pour objectif de vrifier le bien fond de cette intervention en tenant compte du contexte, dtablir la plausibilit en fonction des moyens du pays et finalement, de proposer des solutions qui amliorent la situation. Pour rpondre ces objectifs, ltude de cas a t adopte comme stratgie de recherche. Cette technique permet de mieux analyser le contexte, et de comprendre ses effets sur le programme. Des entrevues semi-structures ont t ralises pour permettre de faire les analyses stratgique et logique ncessaires pour atteindre les objectifs sus-cits. Les entrevues ont vis successivement la comprhension du modle thorique, la dtermination des problmes pertinents auxquels fait le systme de sant, les causes de la difficult de rtention des professionnels et finale lanalyse du modle. Lvaluation a rvl que laccessibilit aux soins de sant est complexe et quun grand nombre de facteurs linfluencent. En Hati, ces facteurs ne sont pas diffrents de ceux recenss dans la littrature. Mais la composante gographique associe laspect administratif du systme de sant en gnral constituent les lments qui auraient limpact le plus important sur laccessibilit du systme de sant. Vu les conditions actuelles, la modernisation de la gestion reprsente lavenue privilgier en attendant que les moyens permettent dagir sur les autres facteurs. La rtention des professionnels de sant est un facteur essentiel de laccessibilit aux soins de sant. Pour tre efficace, les mcanismes de rtention utiliss doivent saccompagner de mesures comme lamlioration des conditions de travail, ainsi quun salaire comptitif. Les conditions de vie dans le milieu rural hatien ne peuvent en rien tre compares celles des pays dvelopps. On ne peut esprer les mmes rsultats avec les programmes de rtention utiliss par cette intervention. Tenant compte du contexte socioconomique et du tableau pidmiologique hatien, il serait peut-tre plus efficient de crer de nouveaux corps de mtier. Ces derniers devraient tre en mesure de rgler les problmes de sant simples, et occasionneraient des cots moins importants. Ce serait court terme et mme moyen terme une solution viable dans le contexte actuel. Le programme actuel sil semble respecter les donnes probantes en matire daccessibilit aux soins, nglige dincorporer les paramtres spcifiques au milieu hatien, ncessaires latteinte de ses objectifs. La politisation excessive est aussi un facteur qui terme pourrait conduire lchec de ce programme. Si court terme le programme parvient augmenter le nombre de professionnels de sant dans le pays, il est peu probable que cela dure. Les moyens prcaires du pays ne lui permettent pas de se payer des professionnels hautement qualifis dans les milieux sous desservis. Lintervention pour russir doit intgrer les caractristiques particulires du milieu et mettre plus daccent sur la gestion du systme.
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But : La radiothrapie (RT) est disponible seulement dans les grandes villes au Qubec. Les patients atteints de cancer vivant en zone rurale doivent voyager pour obtenir ces soins. Toute proportion garde, moins de ces patients accdent la RT. Laccessibilit serait amliore en instaurant de petits centres de RT qui dpendraient de la tlmdecine (tlRT). Cette tude tente (1) de dcrire un modle (population vise et technologie) raliste de tlRT; (2) den estimer les cots, comparativement la situation actuelle o les patients voyagent (itineRT). Mthode : (1) laide de donnes probantes, le modle de tlRT a t dvelopp selon des critres de : faisabilit, scurit, absence de transfert des patients et minimisation du personnel. (2) Les cots ont t estims du point de vue du payeur unique en utilisant une mthode publie qui tient compte des cots en capitaux, de la main doeuvre et des frais gnraux. Rsultats : (1) Le modle de tlRT propos se limiterait aux traitements palliatifs 250 patients par anne. (2) Les cots sont de 5918$/patient (95% I.C. 4985 7095$) pour tlRT comparativement 4541$/patient (95%I.C. 4351 4739$) pour itineRT. Les cots annuels de tlRT sont de 1,48 M$ (d.s. 0,6 M$), avec une augmentation des cots nets de seulement 0,54 M$ (d.s. 0,26 M$) comparativement itineRT. Si on modifiait certaines conditions, le service de tlRT pourrait stendre au traitement curatif du cancer de prostate et du sein, cots similaires itineRT. Conclusion : Ce modle de tlRT pourrait amliorer laccessibilit et lquit aux soins, des cots modestes.
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Le prsent mmoire a pour sujet le dveloppement dune mthode rapide et efficace vers la production dallnes hautement substitus partir de drivs cyclopropaniques lectrophiles nantioenrichis. Lavancement de mthodes synthtiques intressantes pour la production asymtrique de ces drivs de cyclopropane-1,1-diesters sera galement prsent. Dans un premier temps, les diffrentes mthodes de synthses des cyclopropanes activs seront abordes, ainsi que leur utilisation dans la prparation de molcules plus complexes. Par la suite, les techniques prcdentes de prparation asymtrique des allnes seront introduites, dmontrant ainsi la difficult de leur accessibilit. Le dveloppement dune mthode fiable pour la synthse de cyclopropane-1,1-diesters utilisant les ylures diodonium sera prsent. Finalement, laccessibilit plusieurs types dallnes hautement substitus par lutilisation de cuprates sera dtaille. Dans une seconde partie, il sera davantage question de laccessibilit des cyclopropane-1,1-diesters nantioenrichis. Ces derniers sont dun intrt particulier, car ils constituent le point de dpart de notre mthodologie prcdente. Le dveloppement dune mthode pouvant tre utilise grande chelle et faible cot a donc t explore. Les deux derniers chapitres prsenteront donc les tentatives de gnrer ces cyclopropanes activs par rsolution cintique ou encore par lhydrognation asymtrique des cyclopropnes correspondants.
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Rapport de stage prsent la Facult des arts et sciences en vue de l'obtention du grade de Matrise s sciences (M. Sc.) en criminologie (option Analyse Criminologique).
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Lrosion olienne est un problme environnemental parmi les plus svres dans les rgions arides, semi-arides et les rgions sches sub-humides de la plante. Lrosion des sols acclre par le vent provoque des dommages la fois localement et rgionalement. Sur le plan local, elle cause la baisse des nutriments par la mobilisation des particules les plus fines et de la matire organique. Cette mobilisation est une des causes de perte de fertilit des sols avec comme consquence, une chute de la productivit agricole et une rduction de la profondeur de la partie arable. Sur le plan rgional, les temptes de poussires souleves par le vent ont un impact non ngligeable sur la sant des populations, et la dposition des particules affecte les quipements hydrauliques tels que les canaux ciel ouvert ainsi que les infrastructures notamment de transport. Dans les rgions o les sols sont frquemment soumis lrosion olienne, les besoins pour des tudes qui visent caractriser spatialement les sols selon leur degr de vulnrabilit sont grands. On na qu penser aux autorits administratives qui doivent dcider des mesures prendre pour prserver et conserver les potentialits agropdologiques des sols, souvent avec des ressources financires modestes mises leur disposition. Or, dans certaines de ces rgions, comme notre territoire dtude, la rgion de This au Sngal, ces tudes font dfaut. En effet, les quelques tudes effectues dans cette rgion ou dans des contextes gographiques similaires ont un caractre plutt local et les approches suivies (modles de pertes des sols) ncessitent un nombre substantiel de donnes pour saisir la variabilit spatiale de la dynamique des facteurs qui interviennent dans le processus de lrosion olienne. La disponibilit de ces donnes est particulirement problmatique dans les pays en voie de dveloppement, cause de la pauvret en infrastructures et des problmes de ressources pour le monitoring continu des variables environnementales. Lapproche mise de lavant dans cette recherche vise combler cette lacune en recourant principalement limagerie satellitale, et plus particulirement celle provenant des satellites Landsat-5 et Landsat-7. Les images Landsat couvrent la presque totalit de la zone optique du spectre exploitable par tldtection (visible, proche infrarouge, infrarouge moyen et thermique) des rsolutions relativement fines (quelques dizaines de mtres). Elles permettant ainsi dtudier la distribution spatiale des niveaux de vulnrabilit des sols avec un niveau de dtails beaucoup plus fin que celui obtenu avec des images souvent utilises dans des tudes environnementales telles que AVHRR de la srie de satellites NOAA (rsolution kilomtrique). De plus, larchive complet des images Landsat-5 et Landsat-7 couvrant une priode de plus de 20 ans est aujourdhui facilement accessible. Parmi les paramtres utiliss dans les modles drosion olienne, nous avons identifis ceux qui sont estimables par limagerie satellitale soit directement (exemple, fraction du couvert vgtal) soit indirectement (exemple, caractrisation des sols par leur niveau drodabilit). En exploitant aussi le peu de donnes disponibles dans la rgion (donnes climatiques, carte morphopdologique) nous avons labor une base de donnes dcrivant ltat des lieux dans la priode de 1988 2002 et ce, selon les deux saisons caractristiques de la rgion : la saison des pluies et la saison sche. Ces donnes par date dacquisition des images Landsat utilises ont t considres comme des intrants (critres) dans un modle empirique que nous avons labor en modulant limpact de chacun des critres (poids et scores). laide de ce modle, nous avons cr des cartes montrant les degrs de vulnrabilit dans la rgion ltude, et ce par date dacquisition des images Landsat. Suite une srie de tests pour valider la cohrence interne du modle, nous avons analys nos cartes afin de conclure sur la dynamique du processus pendant la priode dtude. Nos principales conclusions sont les suivantes : 1) le modle labor montre une bonne cohrence interne et est sensible aux variations spatiotemporelles des facteurs pris en considration 2); tel quattendu, parmi les facteurs utiliss pour expliquer la vulnrabilit des sols, la vgtation vivante et lrodabilit sont les plus importants ; 3) ces deux facteurs prsentent une variation importante intra et inter-saisonnire de sorte quil est difficile de dgager des tendances long terme bien que certaines parties du territoire (Nord et Est) aient des indices de vulnrabilit forts, peu importe la saison ; 4) lanalyse diachronique des cartes des indices de vulnrabilit confirme le caractre saisonnier des niveaux de vulnrabilit dans la mesure o les superficies occupes par les faibles niveaux de vulnrabilit augmentent en saison des pluies, donc lorsque lhumidit surfacique et la vgtation active notamment sont importantes, et dcroissent en saison sche ; 5) la susceptibilit, cest--dire limpact du vent sur la vulnrabilit est dautant plus forte que la vitesse du vent est leve et que la vulnrabilit est forte. Sur les zones o la vulnrabilit est faible, les vitesses de vent leves ont moins dimpact. Dans notre tude, nous avons aussi inclus une analyse comparative entre les facteurs extraits des images Landsat et celles des images hyperspectrales du satellite exprimental HYPERION. Bien que la rsolution spatiale de ces images soit similaire celle de Landsat, les rsultats obtenus partir des images HYPERION rvlent un niveau de dtail suprieur grce la rsolution spectrale de ce capteur permettant de mieux choisir les bandes spectrales qui ragissent le plus avec le facteur tudi. Cette tude comparative dmontre que dans un futur rapproch, lamlioration de laccessibilit ce type dimages permettra de raffiner davantage le calcul de lindice de vulnrabilit par notre modle. En attendant cette possibilit, on peut de contenter de limagerie Landsat qui offre un support dinformations permettant tout de mme dvaluer le niveau de fragilisation des sols par laction du vent et par la dynamique des caractristiques des facteurs telles que la couverture vgtale aussi bien vivante que snescente.
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La mise en banque dchantillons humains et de donnes connexes nest pas une pratique rcente. Toutefois, dans les dernires dcennies, ce phnomne a pris une ampleur sans prcdent avec la cration des biobanques populationnelles. Dfini comme tant des infrastructures de recherche conues pour durer plusieurs dcennies, ce type de biobanques invite des milliers et, dans certains cas, des centaines de milliers de personnes y participer en fournissant des chantillons, en se soumettant des tests physiques et biochimiques, et en rpondant diverses questions sur leur sant et leur environnement sociodmographique. Mais quelles sont les obligations des biobanques et de leurs chercheurs face aux participants? Considrant leur longue dure, quel est lencadrement juridique de ces biobanques populationnelles au Qubec? Ce sont les deux questions que pose ce mmoire. Quant lencadrement, nous utilisons trois axes danalyse : i) les lois, les rglements, la dontologie professionnelle et les normes applicables; ii) la qualification juridique de lacte de mise en banque dchantillons et de donnes; et iii) les obligations dcoulant de la nature mme de lobjet de la relation juridique. Notre analyse rvle que cet encadrement est une mosaque lgislative, contractuelle, dontologique et normative qui, malgr ses complexits et ses dfis daccessibilit pour les participants, assure une certaine protection pour ces derniers. Quant aux obligations incombant la biobanque et ses chercheurs, elles sont pour la majorit teintes par des caractristiques particulires aux biobanques populationnelles. Ainsi, il existe des dfis particuliers en ce qui concerne notamment le consentement, le devoir dinformation, le retour de rsultats et la scurit des chantillons et des donnes. tant donn la nature volutive de ces obligations, nous proposons une approche base sur le meilleur intrt du participant pour dterminer la nature et lintensit des obligations incombant une biobanque et ses chercheurs.
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Rapport de stage prsent la Facult des arts et des sciences en vue de l'obtention du grade de Matre s sciences (M.Sc.) en criminologie
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La prsente thse offre une analyse critique du phnomne du suicide en milieu autochtone en sappuyant notamment sur les croyances sur la mort et sur les rituels funraires actuels dans la communaut atikamekw de Manawan, dans la rgion de la Mauricie, au Qubec. Lobjectif de la recherche est de comprendre la reprsentation de la mort volontaire chez les Atikamekw partir des conceptions locales et de tracer un portrait anthropologique de la situation du suicide de cette communaut. La question du suicide en milieu autochtone tant un sujet sensible et difficile aborder, nous avons choisi dassocier notre recherche anthropologique, des discussions interdisciplinaires sur les approches sur le suicide, sur la mort et sur le deuil, tout en portant un regard sur les aspects historiques de la relation entre les Atikamekw et ltat-nation canadien. Le principe thorique retenu pour cette thse est celui selon lequel chaque Atikamekw est peru comme un agent de sa culture, qualifi reconnatre sa propre situation politique et historique et habilit proposer des changements sur le plan social et politique. Lethnographie ralise dans le cadre de cette recherche vise galement donner une intelligibilit empirique au phnomne du suicide et aux nouvelles pratiques funraires Manawan, tout en tant proccup par les liens tablis entre les vnements du suicide, le contexte historique et la situation actuelle de la communaut de Manawan. Une attention particulire est porte aux aspects sociaux qui y sont lis, comme la question de lge, du genre, des relations familiales et sociales, de la consommation dalcool et de drogues, de laccessibilit lducation, des relations intergnrationnelles et de la relation entre les membres de la communaut et les professionnels qui travaillent.
