287 resultados para enfant
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L'objectif de ce projet de recherche tait d'approfondir notre comprhension des liens entre communaut et cinma, rendus possibles par et pour le film documentaire, travers l'analyse des interactions entre le cinaste, la personne filme et le spectateur. L'exprience cinmatographique sera analyse d'une part en tant que pratique sociale travers la prise en considration du contexte de production des films. D'autre part, le film sera aussi considr comme exprience imaginaire de sociabilit. Les trois films de notre corpus s'intressent des expriences communautaires atypiques et mettent en scne des relations fragiles et prcaires avec des personnes souffrant de troubles sociaux majeurs, c'est--dire des psychotiques, des dficients intellectuels profonds ou des autistes. C'est partir de l'exprience de l'apparente insociabilit de ces individus que nous rflchirons au lien d'accompagnement ainsi qu'au concept de care qui seront envisags, aussi, comme pouvant traduire la relation particulire qui a lieu entre le spectateur et le film. En effet, le cinma permet l'laboration d'une exprience relationnelle construite dans les uvres mdiatiques. Le dispositif filmique donne l'occasion au spectateur d'exprimenter des postures morales et affectives nouvelles. Nous tiendrons compte, au cours de ce mmoire, de la faon dont les choix esthtiques du cinaste peuvent duquer et faire voluer la sensibilit du spectateur. Nous essaierons aussi de souligner les diffrents jeux de pouvoir et d'influence entre les trois instances que sont le cinaste, la personne filme et le spectateur. Aprs avoir dcrit le cadre et les enjeux thoriques du projet, le premier chapitre concernera le film La Moindre des choses (1996) dans lequel Nicolas Philibert filme, jour aprs jour, les pensionnaires de la clinique psychiatrique de la Borde. Ce film nous a servi de prtexte pour penser ou repenser la place du spectateur comme tant inclus dans la relation entre le cinaste et la personne filme et cela partir de cette phrase d'un des protagonistes du film : On est entre nous, mais vous aussi, vous tes entre nous. Le deuxime chapitre s'intressera au film Ce Gamin l (1985) de Renaud Victor qui cherche faire voir au spectateur ce que le projet de Fernand Deligny de vivre dans les Cvennes en compagnie d'enfants autistes a d'original et de particulier. Nous pensons que l'enfant autiste nous amne dpasser nos expriences de sociabilits habituelles. Le lien d'accompagnement d'enfants autistes, puisque toujours fragile et prcaire, rvle quelque chose sur nos faons d'avoir du commun. L'tude des mdias et de la mdiation est pertinente parce qu'elle nous permet de multiplier et de diversifier les modes de communications. Dans Ce Gamin-l, bien que les images permettent au cinaste de rendre compte de l'vnement d'un contact, l'accent sera mis sur l'analyse du commentaire de Deligny, puisqu'il accompagne le spectateur dans l'apprhension d'une ralit qui lui est trangre. Ce film nous a aussi appris que ltude des techniques utilises nous renseigne sur les diffrentes faons de dire ou de montrer un lien communautaire, affectif ou social particulier. Le Moindre Geste (1971) qui permet Yves Guignard, dficient intellectuel svre, de devenir le hros d'un film, se distingue des deux autres films de par la distinction radicale entre les deux tapes du tournage et du montage. Le troisime chapitre se concentrera, d'une part, sur l'analyse de la relation qui se dveloppe entre Yves et Jose Manenti la camra. Ensuite, nous verrons de quelle faon le jeu du montage de Jean-Pierre Daniel laisse une grande libert Yves, mais aussi au spectateur en multipliant les possibilits d'interprtations.
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Le processus denseignement ne se limite pas un ensemble de mthodes pdagogiques appliquer et de contenus programms transmettre. Il se dploie galement dans la construction par lenseignant dune relation pdagogique avec ses lves. Cette relation est considre comme tant optimale lorsquelle est caractrise par un niveau lev de chaleur et un faible niveau de conflits. Plusieurs tudes dmontrent lexistence de liens significatifs entre la qualit de cette relation et les diffrents indicateurs dadaptation lcole. En gnral, les rsultats des tudes dmontrent linfluence positive dune relation lve-enseignant chaleureuse sur le comportement des lves, leur russite scolaire ainsi que sur leurs sentiments et attitudes envers lcole. Certaines recherches soulignent galement que lincidence de la qualit de la relation lve-enseignant est particulirement importante pour les lves considrs risque en raison de prsence chez eux des certains facteurs de vulnrabilit tels que la pauvret (facteurs sociaux), la relation parent-enfant difficile (facteurs familiaux) ou le manque dhabilets sociales (facteurs individuels). La majorit de recherches ne permet toutefois pas de dterminer quels sont prcisment les aspects de cette relation qui influencent significativement la qualit de la relation entre lenseignant et ses lves. Souhaitant pallier cette lacune, la prsente tude poursuit deux objectifs : 1) examiner le lien entre les perceptions des lves de niveau secondaire considrs risque concernant les diffrents aspects de la qualit de la relation lve-enseignant et les problmes de comportement extrioriss ; 2) vrifier si ce lien volue avec le temps. Afin datteindre ces objectifs, nous avons pris en considration deux dimensions qui permettent de qualifier les profils de la relation lve-enseignant, soit la chaleur et les conflits (Pianta, 1992). La classification de ces deux dimensions en fonction de leur ple positif et ngatif permet de distinguer quatre profils relationnels que llve est susceptible dtablir avec ses enseignants soient le profil dit chaleureux, controvers, ngligent ou conflictuel. II Cette tude repose sur un devis longitudinal grce aux donnes recueillies dans le cadre de lvaluation de la stratgie dintervention Agir Autrement ralise entre 2002 et 2008 (SIAA). Il sagit donc ici danalyses secondaires menes sur un chantillon alatoire tir de cette vaste recherche. Un chantillon de 563 lves de 1re secondaire incluant 273 filles et 290 garons a t constitu. Les analyses ont t effectues auprs de ces lves alors quils taient en premier et en cinquime anne de secondaire ce qui a permis dobserver les changements dans le comportement des lves risque en fonction de la qualit de la relation lve-enseignant. De faon gnrale, les rsultats obtenus montrent que les liens entre les diffrents profils de la relation lve-enseignant et les problmes de comportement extrioriss sont fort complexes et loin dtre univoques. En particulier, ces rsultats permettent de constater que le profil chaleureux reprsente le profil relationnel le moins associ aux problmes de comportement extrioriss chez les lves risque et ce, autant en premire quen cinquime secondaire. Selon nos rsultats, les profils conflictuel et controvers sont significativement lis aux problmes de comportement extrioriss chez les lves risque de 1re secondaire et de 5e secondaire. En ce qui a trait au profil ngligent, les rsultats de la prsente recherche montrent lexistence dun lien corrlationnel entre ce profil relationnel et les problmes de comportement extrioriss. Toutefois, la force de lassociation sest avre plus significative pour les lves risque en 5e secondaire secondaire comparativement aux mmes lves alors quils taient en 1re secondaire. Finalement, lensemble de rsultats obtenus montre que les profils relationnels restent relativement stables dans le temps, tandis que la frquence de comportements problmatiques tels que le vol grave et la consommation de psychotropes augmentent dune manire significative. De plus, les rsultats que nous avons obtenus montrent lexistence dun lien entre la dimension de conflits de la relation lve-enseignant et la consommation de substances psychotropes chez les lves de notre chantillon. La prsente recherche permet de constater que la dimension de conflits est aussi importante dans la relation lve-enseignant que la dimension de la chaleur, car les III conflits agiraient comme facteurs de risque pouvant augmenter la frquence de problmes de comportement extrioriss chez les lves de secondaire considrs risque. Ainsi, la rduction de niveau de conflits dans la relation entre les lves et leurs enseignants peut jouer un rle important en termes de prvention de ce type de problmes chez les lves de niveau secondaire.
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tude de cas / Case study
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L'eugnisme fascine. L'eugnisme fait peur. D'ailleurs, le spectre de cette idologie, li un pass riche en histoire, revient en force et suscite des craintes de drives quant l'avancement des connaissances scientifiques et de leurs applications principalement dans le dbat sur le diagnostic primplantatoire. Alors que nous nous intressons son encadrement normatif, une approche historique permet de guider le lgislateur afin de ne pas rpter des erreurs passes et de mieux en comprendre les enjeux. Or, une loi eugnique a dj exist au Canada en matire de strilisation des personnes mentalement handicapes. la lumire de celle-ci et de son histoire, l'auteur s'interroge sur les leons que nous pouvons appliquer au diagnostic primplantatoire, une technologie gntique permettant de slectionner un enfant cr in vitro en fonction de son profil gntique.
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Les systmes ducatifs dans le monde et particulirement au Qubec visent prparer les lves relever les dfis de lavenir et continuer apprendre tout au long de leur vie. cet gard, la lecture est un volet important dans le dveloppement d'un enfant et dans sa capacit de faire des liens avec le monde qui l'entoure. La lecture est un outil dapprentissage, de communication et de cration, et elle peut tre une source de plaisir. La plupart des activits quotidiennes font appel la lecture. Ainsi, elle est ncessaire pour effectuer une tche, se renseigner ou se divertir. Llve apprend lire pour mieux sintgrer dans la vie scolaire et sociale et pour apprendre dans diffrents contextes disciplinaires. Dans le but notamment de consolider les apprentissages et dinstaller de bonnes habitudes de travail, les enseignants proposent aux lves des devoirs de lecture faire la maison. Les recherches montrent que la participation des parents dans la vie scolaire des enfants, particulirement lors de lencadrement des devoirs, peut avoir une influence positive sur la russite scolaire. La prsente recherche vise tudier la manire dont les parents dlves de premire anne encadrent leur enfant pendant la priode des devoirs, notamment pendant la lecture. Notre chantillon est constitu de dix-sept parents dlves de premire anne. Nous avons privilgi lentrevue semi-dirige afin de recueillir les commentaires et les perceptions des parents sur le droulement de la priode des devoirs la maison. Les rsultats ont montr que tous les parents interrogs encadrent leur enfant pendant ses devoirs, les mres plus souvent que les pres, et quils tablissent une routine lors de cette priode. Lencadrement des devoirs se fait majoritairement dans un climat agrable. La plupart des parents soutiennent leur enfant en restant proximit de lui, en lui donnant des conseils, en lencourageant et en sassurant quil termine ses devoirs. La majorit des parents estiment avoir les ressources ncessaires pour encadrer leur enfant lors des devoirs. Durant la lecture, les parents coutent gnralement leur enfant et laident ou le corrigent sil narrive pas lire ou sil fait une erreur. Par ailleurs, mme si les parents sont convaincus de lhabilet de leur enfant en lecture, la plupart vrifient sa comprhension en posant des questions. En ce qui a trait aux effets des devoirs, tous les parents pensent que les devoirs favorisent la russite scolaire de leur enfant et que leur encadrement a un effet positif sur la lecture. Les rsultats obtenus ne peuvent tre gnraliss. Cependant, il serait intressant de poursuivre ce travail par une recherche complmentaire qui tudierait les perceptions des enseignants et des lves sur les devoirs de lecture.
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Cette recherche tmoigne d'une dmarche de recherche-action-participative ralise auprs d'enfants ayant vcu la perte d'un parent. Elle vise comprendre l'exprience vcue par les enfants endeuills d'un parent qui participent un groupe d'intervention ax sur le modle de l'aide mutuelle. La ralisation d'une entrevue pr-intervention et une autre post-intervention donnent accs aux perceptions des enfants concernant leur exprience d'endeuill quant leurs besoins, mais aussi leur interprtation de leur ralit. Aussi, l'intervention de groupe utilise comme mthode dintervention, et comme mthode de collecte de donnes reflte la dynamique d'aide mutuelle et son influence sur le vcu des membres autant sur le plan motif que sur le plan des stratgies adaptatives. Bref, cette recherche en service social, alliant les savoirs pratiques et ceux thoriques, permet de reconnatre que laide mutuelle soutient les enfants dans leur ralit dendeuills et met aussi laccent sur le caractre unique de leur deuil respectif.
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Ltude de lorientation mentale (OM), soit lhabilet des parents concevoir et traiter leur enfant comme un individu disposant dune vie mentale autonome et active (Meins, 1997), a gagn en intrt grce la dmonstration de ses associations avec plusieurs sphres du dveloppement de lenfant, entre autres avec le style dacquisition linguistique chez les enfants de 20 mois ainsi que le dveloppement de la thorie de lesprit chez les enfants dge prscolaire (p. ex., Meins & Fernyhough, 1999). En dpit de ces rsultats, ltude du dveloppement du vocabulaire et des stades initiaux de la thorie de lesprit chez les enfants a t nglige dans cette littrature. La prsente thse est compose de trois articles empiriques et vise combler certaines lacunes de la littrature actuelle. Le premier article vise examiner les liens longitudinaux entre lOM maternelle et le vocabulaire expressif chez les enfants de 2 ans. Les deuxime et troisime articles ont pour but dvaluer les relations longitudinales entre lOM maternelle, la scurit dattachement des enfants et les toutes premires articulations de la thorie de lesprit chez les enfants de 2 ans, puis 2 ans plus tard, avec la thorie de lesprit chez les enfants de 4 ans. Les donnes des trois articles proviennent de cinq visites effectues au domicile de 84 dyades mre-enfant. 12 mois, lOM maternelle a t mesure lors de jeux libres mre-enfant laide du systme de codification de Meins et al. (2001). 15 mois, la scurit dattachement de lenfant a t mesure par un observateur avec le Q-Sort dattachement (Waters & Deane, 1985). 2 ans, les mres ont valu le langage de leur enfant laide des inventaires MacArthur du dveloppement de la communication (Dionne, Tremblay, Boivin, Laplante, & Prusse, 2003). Finalement, la thorie de lesprit de lenfant a t mesure 2 et 4 ans laide de diverses tches exprimentales (Carlson, Mandell, & Williams, 2004). Les rsultats du premier article indiquent que lOM maternelle est associe au dveloppement du vocabulaire expressif des enfants de 2 ans. Les rsultats des deuxime et troisime articles indiquent que la comprhension des enfants de 2 et 4 ans aux tches de thorie de lesprit est associe lOM maternelle. De plus, ces deux articles ont dmontr que les garons, mais pas les filles, prsentant des comportements dattachement davantage scures ont obtenu de meilleures performances une tche demandant la comprhension des perspectives visuelles de leur mre 2 ans et de celles dune trangre 4 ans. En conclusion, les rsultats de la thse suggrent que lutilisation que les mres font de commentaires mentaux 12 mois semble favoriser lacquisition de mots dans le vocabulaire expressif de leur enfant 2 ans ainsi que le dveloppement dune meilleure comprhension aux tches de thorie de lesprit 2 et 4 ans.
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Au XIXe sicle, enfanter illgitimement reprsentait une transgression importante. Honteuses, abandonnes par leur amant, craignant dtre rpudies par leur famille et leur communaut, de nombreuses clibataires ne purent assumer les consquences de leur grossesse. Confrontes des mthodes contraceptives et abortives inefficaces, incapables dintenter un procs pour reconnaissance de paternit ou inconscientes du fait que les orphelinats et les maternits leur offraient des alternatives, ces femmes entreprirent de cacher leur grossesse et se rsolurent tuer leur enfant presque immdiatement aprs leur naissance. La dcouverte du cadavre dun nouveau-n dclenchait une enqute officielle et quelques femmes furent traines devant les tribunaux. Cette tude met l'accent sur le parcours individuel et social des mres infanticides et tente de comprendre les circonstances qui firent delles des meurtrires.
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La recherche explore les dynamiques influenant la russite scolaire des lves montralais originaires de lAsie du Sud (Inde, Pakistan, Sri Lanka et Bangladesh) lcole secondaire publique de langue franaise. En effet, au Qubec, cet ordre denseignement, parmi tous les lves immigrants de diffrentes origines ethniques, ces lves prsentent le plus fort taux de dcrochage et ce, mme si lon tient compte de leur dpart lev de la province avant lge de 15 ans et de leur frquentation importante du secteur de lducation des adultes. Cette recherche vise, dune part, fournir une meilleure connaissance des dynamiques familiales, communautaires et scolaires qui influencent lexprience socioscolaire et plus particulirement, la russite scolaire de ces lves et, dautre part, identifier les moyens les plus appropris et les plus efficaces pour amoindrir leurs difficults. Les donnes ont t recueillies par le biais dune mthode mixte, consistant en des entretiens approfondis auprs dlves dorigine sud-asiatique et de diffrents acteurs du paradigme ducatif (les parents, les intervenants scolaires et communautaires), et en un questionnaire anonyme adress exclusivement aux parents sud-asiatiques. Les donnes ont t analyses selon un cadre o llve dorigine immigre russit plus ou moins lcole sous linfluence de cinq types de facteurs : socioconomiques, linguistiques, culturels, sociostructurels et systmiques. Les rsultats de la recherche soulignent le rle de llve comme acteur de sa russite, tout en insistant sur limpact des diffrents milieux quil frquente. La famille est particulirement interpelle quant son projet migratoire, ses valeurs et ses pratiques, ainsi que ses ressources linguistiques, socioconomiques et relationnelles. La communaut ethnique est aussi interpelle quant son niveau de compltude institutionnelle. La recherche souligne galement linfluence du systme scolaire quant ses politiques, programmes et encadrements ducatifs, mais aussi quant aux pratiques et dynamiques au sein de lcole. Limpact du contexte daccueil et dintgration des nouveaux arrivants et du climat des relations interethniques au sein de la socit daccueil sont galement mis en relief. a prend tout un village pour duquer un enfant ! Plus prcisment, selon les rsultats de notre recherche, les dfis des parents sud-asiatiques face linsertion au march de lemploi, leur mconnaissance du franais et le fait que certaines valeurs sud-asiatiques soient parfois en contradiction avec les valeurs qubcoises sont les principales dynamiques familiales qui nuisent la russite scolaire des lves dorigine sud-asiatique lcole qubcoise de langue franaise. En ce qui concerne les dynamiques communautaires, la faiblesse institutionnelle de la communaut sud-asiatique et le petit nombre dorganismes vocation scolaire ont galement un impact important cet gard. De plus, le classement problmatique des lves leur arrive dans le systme scolaire qubcois, les relations presque inexistantes entre lcole et les parents ainsi que certaines pratiques inadaptes la ralit des lves (lies aux services daccueil et dorientation) sont les principales dynamiques systmiques qui dfavorisent lintgration socioscolaire des lves dorigine sud-asiatique, mais aussi celle de lensemble des lves issus de limmigration.
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La fonction paternelle douverture sur le monde (FPOM) est un concept rcent dans le domaine de la recherche sur lengagement paternel. Les liens entre les pratiques parentales et les reprsentations mentales qui sont associes cette forme dengagement paternel, les comportements et le dveloppement des enfants sont peu connus. Cette tude transversale avait pour objet latteinte de deux objectifs, dabord vrifier les liens prdictifs entre les dimensions de la FPOM, le sentiment de comptence parentale (SCP) des pres et la qualit de la relation dattachement pre-enfant. Ensuite, examiner le rle potentiellement modrateur du SCP des pres sur les liens significatifs entre les dimensions de la FPOM et la qualit de la relation dattachement pre-enfant. Les donnes proviennent dun chantillon de 200 pres qubcois francophones ayant rpondu un questionnaire autorvl. Leur enfant tait g entre 5 et 13 ans (1ere 6e anne du primaire). Des modles de rgression linaire hirarchique ont t utiliss pour vrifier linfluence de leffet modrateur. Les rsultats montrent des corrlations positives significatives entre les dimensions stimulation la persvrance et discipline et enseignement des responsabilits de la FPOM et la qualit de la relation dattachement pre-enfant. Les dimensions de la stimulation la prise de risque et la comptition de la FPOM ne sont pas corrles la qualit de la relation dattachement pre-enfant. Contrairement aux rsultats attendus, le SCP des pres na pas deffet modrateur sur les liens significatifs obtenus, mais plutt un effet additif se traduisant par la prsence de relations transactionnelles entre les variables. Des analyses complmentaires rvlent un effet modrateur marginalement significatif du SCP des pres sur le lien entre la stimulation la persvrance de la FPOM et lchelle plaisir et scurit du questionnaire sur la qualit de la relation dattachement pre-enfant (QQRAPE). La propension des pres stimuler leur enfant persvrer merge plus particulirement lors dactivits ludiques et elle contribue au dveloppement du sentiment de confiance et de scurit personnelle de leur enfant. Ces rsultats sont discuts en regard de la littrature actuelle afin de mieux comprendre les liens entre les variables.
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Le Canada linstar de plusieurs autres pays occidentaux fait face une baisse importante du taux de natalit et un vieillissement de sa population. La solution de limmigration semble tre retenue par ce pays pour combler le dficit en main duvre afin dviter un ralentissement de la croissance conomique. Nous nous intressons dans cette tude aux immigrantes africaines accueillies par la province du Qubec et cherchons valuer leur contribution la fcondit. Pour ce faire, les donnes du fichier des naissances de lInstitut de la statistique du Qubec et du recensement du Canada de 2006 ont t utilises. Pour effectuer lanalyse, nous avons premirement mesur (avec les fichiers du registre des naissances) lvolution dans le temps de la contribution des immigrantes africaines la natalit au Qubec. Et deuximement, nous avons valu la relation entre la rgion dorigine des femmes et la variable "ayant un enfant de moins dun an" (rcente maternit). Nous avons procd une analyse descriptive, et galement une analyse multivarie en utilisant un modle logistique, et en considrant des facteurs sociodmographiques. Nos rsultats montrent que les immigrantes africaines affichent un niveau de fcondit plus lev par rapport celui des natives et des autres immigrantes. Nous avons constat que la contribution la natalit et la fcondit au Qubec des immigrantes venant de lAfrique Nord tait plus importante que celles des autres immigrantes africaines. En outre, les rsultats du modle logistique montrent que les femmes immigrantes africaines de la premire gnration sont plus susceptibles davoir un enfant que les natives du Qubec. Nous avons aussi remarqu un effet de la dure de sjour sur la fcondit des immigrantes africaines. Les rsultats montrent que les immigrantes de la deuxime gnration ont un niveau de fcondit proche des natives du Qubec. Nous avons enfin trouv que la fcondit des immigrantes africaines arrives trs jeunes au Qubec est infrieure ou diffre peu de celle des natives du Qubec.
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Ce mmoire prsente une analyse indirecte dtaille des niveaux de la fcondit de la population canadienne au XIXe sicle. Lexploitation des recensements canadiens de 1852 et 1881 est rendue possible grce au Programme de recherche en dmographie historique (PRDH) constituant ainsi la source de donnes sur laquelle s'appuie ce mmoire. Une analyse critique du recensement canadien de 1852 tablit quil est reprsentatif pour ce qui est de lge des individus, du sexe, de ltat matrimonial, du lieu de naissance et du type de maison habite, malgr la destruction de prs dun tiers de ses manuscrits avant davoir t transposs sur microfilm. De plus, limpact de labsence totale ou partielle des donnes pour les villes est mitig, car moins de 10 % de la population tait tabli en ville cette anne-l. Lutilisation de micro-donnes censitaires permet dlaborer diffrentes mesures de la fcondit, telles que le rapport enfants par femme et la mthode des enfants propres. Des rsultats indits sont d'ailleurs prsents, notamment laide du recensement de 1852, car ces donnes nont pas encore t exploites, permettant ainsi dallonger dans le temps lanalyse de la fcondit.Une analyse diffrentielle du risque quont les femmes maries ges entre 40 et 49 ans vivant avec un enfant de moins de 5 ans a dmontr que la fcondit effective tait plus leve chez les femmes catholiques nes au Canada, appartenant au groupe dge plus jeune (40-44 ans), vivant en zone rurale et ayant un mari cultivateur. Nous concluons que ces associations sont videntes autant en 1852 quen 1881.
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Rationnel : La pandmie de grippe A(H1N1)pdm09 a induit un grand nombre dhospitalisation denfants en soins intensifs pdiatriques (SIP). Lobjectif de cette tude a t de comparer lincidence et la mortalit des enfants admis en SIP durant lautomne 2009 entre le Canada et la France, deux pays qui diffrent essentiellement par limmunisation de la population contre ce virus (premire vague en t et taux de couverture vaccinale suprieur 50% au Canada ; pas de vague estivale et couverture vaccinale de 18% en France). Mthodes : Nous avons compar deux cohortes nationales qui ont inclue tous les patients avec une infection A(H1N1)pdm09 documente, admis en SIP au Canada et en France entre le 1er Octobre 2009 et le 31 janvier 2010. Rsultats : Au Canada, 160 enfants (incidence=2,63/100000 enfants) en 6 semaines ont t hospitaliss en SIP compar aux 125 enfants (incidence=1,15/100000 enfants) en 11 semaines en France (p<0,001). Le taux de vaccination avant ladmission tait infrieur 25% parmi les enfants en situation critique dans les deux pays. La gravit ladmission en SIP et le taux de mortalit ont t similaires au Canada et en France (4,4% en France vs 6,5% au Canada, p=0,45, respectivement). Au Canada, la vaccination contre le virus H1N1pdm09 a t associe avec une diminution du recours la ventilation invasive (Odd Ratio 0.30, intervalle de confiance 95% [0,11-0,83], p=0,02). Au Canada compar la France, les dures mdianes de sjour en SIP et de ventilation invasive ont t plus courtes (2,9 vs 3 jours, p=0,03 et 4 vs 6 jours, p=0,02, respectivement). Conclusion : Les enfants canadiens et franais critiquement malades ont t beaucoup moins nombreux recevoir le vaccin contre le virus influenza A (H1N1)pdm09 en comparaison avec lensemble des enfants dans ces deux populations. Au Canada, o la couverture vaccinale a t leve, le risque davoir une dtresse respiratoire svre tait moins important parmi les enfants en situation critique ayant t vaccins avant ladmission.
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Attendre un enfant est gnralement un vnement heureux pour un couple. Toutefois, lorsquune hospitalisation de la femme survient en raison dune grossesse risque lev, lexprience des futurs parents peut se transformer en vritable cauchemar. Jusqu maintenant, les savoirs disponibles suggrent que cet vnement imprvu ait de nombreux impacts sur les futurs parents. Nanmoins, ce sujet na t abord que selon une perspective maternelle ou paternelle, sans sintresser au caractre systmique de la situation. Cette tude qualitative de cas multiples propose dexplorer lexprience de couples vivant lhospitalisation de la femme en raison dune grossesse risque lev, dans une perspective systmique et constructiviste. Des entrevues semi-diriges ont t ralises auprs de 7 couples dont la femme tait, au moment de lentrevue, hospitalise en raison dune grossesse risque lev. Lanalyse qualitative des donnes sest inspire de la thmatisation et a tenu compte des cadres thoriques et pistmologique choisis, tant respectivement lapproche systmique familiale de Wright et Leahey (2013) et le constructivisme. Les rsultats suggrent que lhospitalisation est marque par lintensit des motions ressenties. Les futurs parents ressentent presque constamment des sentiments dinquitude, dincertitude et de solitude. Il est toutefois intressant de constater que le couple lui-mme subit des changements au cours de lhospitalisation. En ce sens, cet vnement requiert une immense rorganisation, laquelle touche plusieurs systmes gravitant autour du systme conjugal. Enfin, afin de faire face lintensit et limprvisibilit de la situation, les couples sont amens solliciter un soutien externe et puiser dans leurs propres ressources internes. En lien avec les cadres thoriques et pistmologiques choisis, ces rsultats conviennent de la ncessit dadopter une vision systmique et contextuelle afin de dvelopper des soins infirmiers concordants avec lexprience des couples. Cela ramne la ncessit de raliser dautres tudes afin de perfectionner la comprhension de lexprience. Certaines pistes dinterventions infirmires sont nanmoins nonces, afin damener les infirmires considrer la situation du point de vue de lexprience conjugale, dont les dfis de rorganisations extrieurs et des relations conjugales. Enfin, il est propos que linfirmire puisse agir afin de renforcer la capacit des couples composer avec les consquences de lhospitalisation antnatale.
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Cette tude porte sur le rle des attitudes et des comportements parentaux dans le processus de dcrochage scolaire au travers de deux objectifs. Le premier consiste vrifier le rle mdiateur des aspirations scolaires de ladolescent sur le lien entre les aspirations scolaires parentales pour leur enfant et le dcrochage scolaire. Le second objectif vise valider le rle protecteur du soutien scolaire parental vis--vis du dcrochage lorsque les aspirations scolaires des parents pour leur adolescent sont peu leves. Les rsultats ont t obtenus partir de donnes longitudinales recueillies auprs de 4630 lves qubcois de secondaire pendant cinq ans. Ils mettent en vidence par lemploi de rgressions logistiques que les aspirations scolaires de ladolescent mdiatisent partiellement le lien entre les aspirations scolaires des parents et le dcrochage scolaire. Comme attendu, le nombre de dcrocheurs savre moins important dans la situation o les parents aux aspirations scolaires peu leves soutiennent scolairement leur enfant. En revanche, les rsultats nont pas permis de dmontrer statistiquement le rle protecteur du soutien scolaire parental car, contre toute attente, le nombre de dcrocheurs sest avr galement plus important lorsque des parents aux aspirations scolaires leves soutiennent scolairement leur enfant. Quelques hypothses sont avances pour expliquer ce rsultat contre intuitif. Les conclusions de cette tude laissent penser quaccompagner les parents et leur enfant sur le niveau de leurs aspirations scolaires, permettrait de rduire le risque de dcrochage scolaire. Elles ouvrent galement sur de nouvelles perspectives quant au rle modrateur du style parental et des difficults scolaires de ladolescent sur linfluence du soutien scolaire parental dans le processus de dcrochage scolaire.
