790 resultados para signalisation cellulaire


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Le virus du papillome humain (VPH) est lagent tiologique du cancer du col utrin, ainsi que dautre noplasies anognitales et des voies arodigestives suprieures. La rplication de son gnome dADN double brin est assure par les protines virales E1 et E2, de concert avec la machinerie cellulaire de rplication. E1 assure le droulement de lADN en aval de la fourche de rplication, grce son activit hlicase, et orchestre la duplication du gnome viral. Nos travaux antrieurs ont dmontr que le domaine N-terminal de E1 contient un motif de liaison la protine cellulaire p80/UAF1 qui est hautement conserv chez tous les VPH anognitaux. Lintgrit de ce motif est essentielle au maintien de lpisome viral. Les travaux prsents dans cette thse ont dabord dtermin que le motif de liaison UAF1 nest pas requis pour lassemblage du pr-rplisome viral, mais important pour la rplication subsquente de lADN du VPH. Nous avons constat quen prsence de E1 et E2, UAF1 est relocalis dans des foyers nuclaires typiques de sites de rplication du virus et quen outre, UAF1 sassocie physiquement lorigine de rplication du VPH. Nous avons aussi dtermin que linhibition du recrutement de UAF1 par la surexpression dun peptide driv de E1 (N40) contenant le motif de liaison UAF1 rduit la rplication de lADN viral. Cette observation soutient le modle selon lequel UAF1 est relocalis par E1 au rplisome pour promouvoir la rplication de lADN viral. UAF1 est une protine domaine WD40 nencodant aucune activit enzymatique et prsume exploiter des interactions protine-protine pour accomplir sa fonction. Nous avons donc investigu les protines associes UAF1 dans des cellules du col utrin et avons dtect des interactions avec les enzymes de dubiquitination USP1, USP12 et USP46, ainsi quavec la phosphatase PHLPP1. Nous avons tabli que E1 forme un complexe ternaire avec UAF1 et nimporte laquelle des USP associs : USP1, USP12 ou USP46. Ces USP sont relocaliss au noyau par E1 et sassocient lADN viral. De plus, lactivit enzymatique des USP est essentielle la rplication optimale du gnome viral. Au contraire, PHLPP1 ne forme pas de complexe avec E1, puisque leurs interactions respectives avec UAF1 sont mutuellement exclusives. PHLPP1 contient un peptide de liaison UAF1 homologue celui de E1. Ce peptide driv de PHLPP1 (P1) interagit avec le complexe UAF1-USP et, similairement au peptide N40, antagonise linteraction E1-UAF1. Incidemment, la surexpression du peptide P1 inhibe la rplication de lADN viral. La gnration de protines chimriques entre P1 et des variants de E1 (E1) dfectifs pour linteraction avec UAF1 restaure la capacit de E1 interagir avec UAF1 et USP46, ainsi qu relocaliser UAF1 dans les foyers nuclaires contenant E1 et E2. Ce recrutement artificiel de UAF1 et des USP promeut la rplication de lADN viral, un phnotype dpendant de lactivit dubiquitinase du complexe. Globalement, nos travaux suggrent que la protine E1 du VPH interagit avec UAF1 afin de recruter au rplisome un complexe de dubiquitination dont lactivit est importante pour la rplication de lADN viral.

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La prolifration cellulaire et la croissance tissulaire sont troitement contrles au cours du dveloppement. Chez la Drosophila melanogaster, ces processus sont rguls en partie par la kinase strile-20 Slik (SLK et LOK chez les mammifres) et le suppresseur de tumeur Hippo (Hpo, MST1/2 chez les mammifres) dans les cellules pithliales. La surexpression de la kinase Slik augmente la taille des tissus chez les mouches adultes. Cependant, les mutants slik-/- meurent avant d'avoir termin leur dveloppement. Lorsquelle est surexprime dans les cellules pithliales des ailes en voie de dveloppement, cette protine favorise la prolifration cellulaire. En outre, l'expression de Slik dans une population de cellules conduit une surprolifration des cellules voisines, mme quand elles sont physiquement spares. Ceci est probablement d la scrtion de facteurs de croissance qui stimulent la prolifration de manire paracrine. En utilisant des mthodes gntiques et transcriptomiques, nous essayons de dterminer les molcules et les mcanismes impliqus. Contrairement ce qui a t publi, nous avons constat que Slik ne transmet pas de signal prolifratif en inhibant le suppresseur de tumeur Merlin (Mer, NF2 chez les mammifres), un composant en amont de la voie Hippo. Plutt, elle favorise la prolifration non-autonome et la croissance des tissus en signalisation par la kinase dRaf (la seule kinase de la famille Raf chez la drosophile). Nous prouvons que dRaf est ncessaire chez les cellules voisines pour conduire la prolifration chez ces cellules. De plus, nous avons utilis le squenage du transcriptome pour identifier de nouveaux effecteurs en aval de Slik. Ce qui permettra de mieux comprendre les effets de SLK et LOK chez les humains.

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Lhypothyrodie congnitale par dysgnsie thyrodienne (HCDT) est la condition endocrinienne nonatale la plus frquemment rencontre, avec une incidence dun cas sur 4000 naissances vivantes. LHCDT comprend toutes les anomalies du dveloppement de la thyrode. Parmi ces anomalies, le diagnostic le plus frquent est lectopie thyrodienne (~ 50% des cas). LHCDT est frquemment associe un dficit svre en hormones thyrodiennes (hypothyrodisme) pouvant conduire un retard mental svre si non traite. Le programme de dpistage nonatal assure un diagnostic et un traitement prcoce par hormones thyrodiennes. Cependant, mme avec un traitement prcoce (en moyenne 9 jours de vie), un retard de dveloppement est toujours observ, surtout dans les cas les plus svres (c.--d., perte de 10 points de QI). Bien que des cas familiaux soient rapports (2% des cas), lHCTD est essentiellement considre comme une entit sporadique. De plus, plus de 92% des jumeaux monozygotiques sont discordants pour les dysgnsies thyrodiennes et une prdominance fminine est rapporte (spcialement dans le cas dectopies thyrodiennes), ces deux observations tant clairement incompatible avec un mode de transmission hrditaire mendlien. Il est donc cohrent de constater que des mutations germinales dans les facteurs de transcription thyrodiens connus (NKX2.1, PAX8, FOXE1, and NKX2.5) ont t identifies dans seulement 3% des cas sporadiques tests et furent, de plus, exclues lors danalyse dassociation dans certaines familles multiplex. Collectivement, ces donnes suggrent que des mcanismes non mendliens sont lorigine de la majorit des cas de dysgnsie thyrodienne. Parmi ces mcanismes, nous devons considrer des modifications pigntiques, des mutations somatiques prcoces (au stade du bourgeon thyrodien lors des premiers stades de lembryogense) ou des dfauts dveloppementaux stochastiques (c.--d., accumulation alatoire de mutations germinales ou somatiques). Voil pourquoi nous proposons un modle 2 hits combinant des mutations (pi)gntiques germinales et somatiques; ce modle tant compatible avec le manque de transmission familial observ dans la majorit des cas dHCDT. Dans cette thse, nous avons dtermin si des variations somatiques (pi)gntiques sont associes lHCTD via une approche gnomique et une approche gne candidat. Notre approche gnomique a rvl que les thyrodes ectopiques ont un profil dexpression diffrent des thyrodes eutopiques (contrles) et que ce profil dexpression est enrichi en gnes de la voie de signalisation Wnt. La voie des Wnt est cruciale pour la migration cellulaire et pour le dveloppement de plusieurs organes drivs de lendoderme (p.ex. le pancras). De plus, le rle de la voie des Wnt dans la morphognse thyrodienne est support par de rcentes tudes sur le poisson-zbre qui montrent des anomalies du dveloppement thyrodien lors de la perturbation de la voie des Wnt durant diffrentes tapes de lorganognse. Par consquent, limplication de la voie des Wnt dans ltiologie de la dysgnsie thyrodienne est biologiquement plausible. Une trouvaille inattendue de notre approche gnomique fut de constater que la calcitonine tait exprime autant dans les thyrodes ectopiques que dans les thyrodes eutopiques (contrles). Cette trouvaille remet en doute un dogme de lembryologie de la thyrode voulant que les cellules scrtant la calcitonine (cellules C) proviennent exclusivement dune structure extrathyrodienne (les corps ultimobranchiaux) fusionnant seulement avec la thyrode en fin de dveloppement, lorsque la thyrode a atteint son emplacement anatomique dfinitif. Notre approche gne candidat ne dmontra aucune diffrence pigntique (c.--d. de profil de mthylation) entre thyrodes ectopiques et eutopiques, mais elle rvla la prsence dune rgion diffrentiellement mthyle (RDM) entre thyrodes et leucocytes dans le promoteur de FOXE1. Le rle crucial de FOXE1 dans la migration thyrodienne lors du dveloppement est connu et dmontr dans le modle murin. Nous avons dmontr in vivo et in vitro que le statut de mthylation de cette RDM est corrl avec lexpression de FOXE1 dans les tissus non tumoraux (c.--d., thyrodes et leucocytes). Fort de ces rsultats et sachant que les RDMs sont de potentiels points chauds de variations (pi)gntiques, nous avons lanc une tude cas-contrles afin de dterminer si des variants gntiques rares localiss dans cette RDM sont associs la dysgnsie thyrodienne. Tous ces rsultats gnrs lors de mes tudes doctorales ont dvoil de nouveaux mcanismes pouvant expliquer la pathogense de la dysgnsie thyrodienne, condition dont ltiologie reste toujours une nigme. Ces rsultats ouvrent aussi plusieurs champs de recherche prometteurs et vont aider mieux comprendre tant les causes des dysgnsies thyrodiennes que le dveloppement embryonnaire normal de la thyrode chez lhomme.

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Les diffrents mcanismes de rgulation posttranscriptionnelle de lexpression des gnes sont de plus en plus reconnus comme des processus essentiels dans divers phnomnes physiologiques importants, comme la prolifration cellulaire et la rponse aux dommages lADN. Deux des protines impliques dans ce type de rgulation sont Staufen1 (Stau1) et Staufen2 (Stau2). Elles sont des protines de liaison lARN double brin qui contribuent au transport de lARN messager (ARNm), au contrle de la traduction, lpissage alternatif et sont responsables de la dgradation de certains ARNm spcifiques. Les protines Staufen peuvent en effet sassocier des ARNm bien prcis, dautant plus que, majoritairement, Stau1 et Stau2 ne se retrouvent pas en complexe avec les mmes cibles. De nombreuses vidences rcentes montrent limplication de divers mcanismes de rgulation posttranscriptionnelle dans la rponse aux dommages lADN, plusieurs protines de liaison lARN y participant dailleurs. De faon importante, cette rponse dicte un ou plusieurs destin(s) la cellule qui doit ragir la suite de dommages lintgrit de son ADN: rparation de lADN, arrt de la prolifration cellulaire, apoptose. Nous avons donc fait lhypothse que lexpression de Stau1 et/ou de Stau2 pourrait tre affecte en rponse un stress gnotoxique, ce qui pourrait avoir comme consquence de moduler lexpression et/ou la stabilit de leurs ARNm cibles. De mme, notre laboratoire a rcemment observ que lexpression de Stau1 varie pendant le cycle cellulaire, celle-ci tant plus leve jusquau dbut de la mitose (promtaphase), puis elle diminue alors que les cellules compltent leur division. Par consquent, nous avons fait lhypothse que Stau1 pourrait lier des ARNm de faon diffrentielle dans des cellules bloques en promtaphase et dans des cellules asynchrones. Dun ct, en employant la camptothcine (CPT), une drogue causant des dommages lADN, pour traiter des cellules de la ligne de cancer colorectal HCT116, nous avons observ que seule lexpression de Stau2 est rduite de faon considrable, tant au niveau de la protine que de lARNm. Lutilisation dautres agents cytotoxiques a permis de confirmer cette observation initiale. De plus, nous avons constat que lexpression de Stau2 est touche mme dans des conditions nengendrant pas une rponse apoptotique, ce qui suggre que cette dpltion de Stau2 est possiblement importante pour la mise en place dune rponse approprie aux dommages lADN. Dailleurs, la surexpression de Stau2 conjointement avec le traitement la CPT entrane un retard dans linduction de lapoptose dans les cellules HCT116. Nous avons aussi montr que la diminution de lexpression de Stau2 est due une rgulation de sa transcription en rponse au stress gnotoxique, ce pourquoi une rgion minimale du promoteur putatif de Stau2 est ncessaire. galement, nous avons identifi que le facteur de transcription E2F1, couramment impliqu dans la rponse aux dommages lADN, peut contrler lexpression de Stau2. Ainsi, E2F1 permet une augmentation de lexpression de Stau2 dans des cellules non traites, mais cette hausse est abolie dans des cellules traites la CPT, ce qui suggre que la CPT pourrait agir en inhibant lactivation transcriptionnelle de Stau2 par E2F1. Enfin, nous avons observ que certains ARNm associs Stau2, et codant pour des protines impliques dans la rponse aux dommages lADN et lapoptose, sont exprims diffremment dans des cellules traites la CPT et des cellules non traites. Dun autre ct, nous avons identifi les ARNm associs Stau1 lors de la promtaphase, alors que lexpression de Stau1 est son niveau le plus lev pendant le cycle cellulaire, grce une tude grande chelle de micropuces dADN dans des cellules HEK293T. Nous avons par la suite confirm lassociation entre Stau1 et certains ARNm dintrts, donc codant pour des protines impliques dans la rgulation de la prolifration cellulaire et/ou le droulement de la mitose. Une comparaison de la liaison de ces ARNm Stau1 dans des cellules bloques en promtaphase par rapport des cellules asynchrones nous a permis de constater une association prfrentielle dans les cellules en promtaphase. Ceci suggre une augmentation potentielle de la rgulation de ces ARNm par Stau1 ce moment du cycle cellulaire. Les donnes prsentes dans cette thse indiquent vraisemblablement que la rgulation posttranscriptionnelle de lexpression gnique contrle par les protines Staufen se fait en partie grce la modulation de lexpression de Stau1 et de Stau2 en fonction des conditions cellulaires. Nous envisageons alors que cette variation de lexpression des protines Staufen ait des consquences sur des sous-ensembles dARNm auxquels elles sont lies et que de cette faon, elles jouent un rle pour rguler des processus physiologiques essentiels comme la rponse aux dommages lADN et la progression dans le cycle cellulaire.

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Le diabte est une maladie chronique dont la principale caractristique est un niveau plasmatique lev de glucose, qui est caus soit par un dfaut dans la production dinsuline, laction de linsuline, ou les deux la fois. Plusieurs tudes ont dmontr que lhyperglycmie chronique peut mener la dysfonction et mme la dfaillance de plusieurs organes, dont le coeur, le systme vasculaire, les yeux et les reins, se traduisant par des infarctus du myocarde, des accidents crbro-vasculaires et des complications rtinales et rnales, respectivement. La nphropathie diabtique (DN) est la principale cause de dficience rnale et affecte prs de 25-40% des patients diabtiques. La DN est invariablement associe un risque lev daccident crbrovasculaire et de dysfonction cardivasculaire. Langiotensinogne (Agt) est lunique prcurseur de tous les types dangiotensines. En plus du systme rnine-angiotensine (RAS) sytmique, le rein possde son propre systme intrarnal et exprime tous les composants du RAS. LAgt est fortement exprim dans les cellules du tubule proximal rnal (RPTC) et y est converti en angiotensine II (AngII), le peptide biologiquement actif du RAS. Les patients diabtiques prsentent de hauts niveaux dAngII et une augmentation de lexpression des gnes du RAS, suggrant que lactivation du RAS intrarnal joue un rle important dans la progression de la DN. Les mcanismes qui contrlent la rgulation du niveau rnal dAgt par lhyperglycmie et linsuline demeurent mal compris. Le but global de cette thse est de mieux comprendre les mcanismes molculaires qui contrlent lexpression du gne Agt chez la souris Akita (un modle murin de diabte de type 1). Dans cette optique, la premire partie de la thse se concentre sur deux facteurs de transcription de la famille des ribonucloprotines nuclaires htrognes (hnRNP). Chan et collaborateurs ont dj identifi 2 protines nuclaires hnRNP F et hnRNP K, de 48kD et 70kD respectivement. HnRNP F et hnRNP K forment un htrodimre et se lient llment de rponse linsuline (IRE) prsent dans le promoteur du gne Agt du rat et inhibent la transcription du gne Agt in vitro. Afin de dterminer si hnRNP F / K sont responsables de linhibition de lexpression rnale de Agt par linsuline in vivo, nous avons tudi des souris Akita males traits ou non avec des implants dinsuline pour une priode de 4 semaines. Des souris non-Akita males ont t employes comme contrles. Les souris Akita dveloppent de lhypertension et de lhypertrophie rnale. Le traitement linsuline rtablit les niveaux de glucose plasmatiques et la pression systolique (SBP), et attnue lhypertrophie rnale, lalbuminurie (ratio albumine/cratinine urinaire, ACR) et les niveaux urinaires dAgt et AngII chez les souris Akita. De plus, le traitement linsuline inhibe lexpression rnale du gne Agt, tout en augmentant lexpression des gnes hnRNP F, hnRNP K et ACE2 (enzyme de conversion de langiotensine-2). Dans des RPTC in vitro, linsuline inhibe Agt, mais stimule lexpression de hnRNP F et hnRNP K en prsence de hautes concentrations de glucose, et ce via la voie de signalisation MAPK p44/42 (protine kinase active par un mitogne). La transfection avec des petits ARN interfrents (siRNA) contre hnRNP F et hnRNP K prvient linhibition de lexpression dAgt par linsuline dans les RPTC. Cette tude dmontre bien que linsuline prvient lhypertension et attnue les dommages rnaux observs chez les souris Akita diabtiques, en partie grce la suppression de la transcription rnale de Agt, via une augmentation de lexpression de hnRNP F et hnRNP K. La seconde partie de cette thse change de focus et se tourne vers le facteur Nrf2 (nuclear factor erythroid 2-related factor 2). Nrf2 est un facteur de transcription qui contrle les gnes de la rponse antioxydante cellulaire en rponse au stress oxydant ou aux lectrophiles. Le but de cette tude est dexaminer limpact de la surexpression de la catalase (Cat) dans les RPTC sur lexpression du gne Agt via Nrf2 et sur le dveloppement de lhypertension et des dommages rnaux rsultants chez les souris diabtiques Akita transgniques (Tg). Nos tudes ont dmontr que la surexpression de Cat dans les souris Akita Cat-Tg normalise la SBP, attnue les dommages rnaux et inhibe lexpression des gnes Nrf2 et Agt dans les RPTC. In vitro, le glucose lev (HG) et loltipraz (un activateur de Nrf2) stimulent lexpression de Nrf2 et Agt, et cet effet peut tre bloqu par la trigonelline (inhibiteur de Nrf2), des siRNA contre Nrf2, des antioxydants ou des inhibiteurs pharmacologiques NF-B et MAPK p38. La suppression de sites de rponse Nrf2 prsents dans le promoteur du gne Agt du rat abolit la stimulation par loltipraz. Finalement, des souris males adultes non-transgniques traites avec loltipraz montrent une augmentation de lexpression de Nrf2 et Agt dans leurs RPTC et cette augmentation peut tre normalise par la trigonelline. Ces donnes permettent didentifier un nouveau mcanisme daction de Nrf2, par la stimulation du gne Agt intrarnal et lactivation du RAS, qui induisent lhypertension et les dommages rnaux par le glucose lev et les espces ractives de loxygne chez les souris diabtiques. Nos conclusions permettent de dmontrer que linsuline induit lexpression de hnRNP F et hnRNP K, qui jouent ensuite un rle protecteur en prvenant lhypertension. La surexpression de la catalase dans les RPTC vient quant elle attnuer lactivation de Nrf2 et ainsi rduit la SBP chez les souris Akita.

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Les kinases rgules par les signaux extracellulaires (ERK1/2) rgulent une multitude de processus cellulaires, incluant la prolifration, la survie et la diffrenciation. Ces kinases reprsentent llment terminal de la voie ERK/MAPK, laquelle est active dans prs de 30% de tous les cancers humains et donc gnralement perue comme tant un effecteur critique de la progression tumorale. Cependant, une accumulation dobservations suggrent que les kinases ERK pourraient galement induire la suppression tumorale. Le but premier de cette thse est de dmontrer comment la signalisation par ERK peut contribuer la suppression tumorale et de concilier les mcanismes impliqus avec son rle dans la progression du cancer. Puisque nos travaux ont une incidence sur les bnfices attendus de certaines thrapies actuellement en dveloppement, le deuxime objectif de la thse est de proposer de nouvelles stratgies thrapeutiques pour combattre le cancer. Nous avons dmontr quune hyperactivation des kinases ERK induit la snescence cellulaire. Le mcanisme implique la dgradation slective et dpendante du protasome de nombreuses protines, ce que nous avons nomm le SAPD (Senescence-Associated Protein Degradation). Ce processus cible des protines requises pour diffrentes fonctions cellulaires, incluant la progression du cycle cellulaire, les fonctions mitochondriales et la biogense des ribosomes. Ensuite, nos rsultats montrent quen plus dinhiber ltablissement de la snescence, une diminution de la signalisation par les kinases ERK favorise la reprogrammation cellulaire, laquelle permet aux cellules prcancreuses de dvelopper leur tumorignicit et aux cellules cancreuses dacqurir des proprits attribuables aux cellules souches. Ces observations suggrent que les mcanismes qui inhibent la voie ERK/MAPK pourraient favoriser linitiation du cancer, la formation de mtastases et la rsistance diverses thrapies. Enfin, nous avons dmontr que la metformine, utilise pour le traitement du diabte, inhibe le facteur de transcription NF-kB. Ce dernier joue un rle central dans la reprogrammation cellulaire et dans la production de cytokines pro-inflammatoires nocives par les cellules snescentes. Ainsi, nous mettons lhypothse que la metformine pourrait tre utilise en combinaison avec certaines thrapies afin dviter les effets secondaires tant dune inhibition des kinases ERK que dune hyperactivation. Globalement, les rsultats prsents dmontrent que leffet de la voie ERK/MAPK dpend de la force de son activation. Alors quune activation modre peut contribuer la prolifration de la plupart des cellules, une forte activation induit la snescence tandis quau contraire, une faible activation favorise la reprogrammation des cellules cancreuses et donc une augmentation de lagressivit de la tumeur. Cette polyvalence de la voie suggre une certaine prudence face lusage des inhibiteurs de la voie ERK/MAPK. Cependant, elle nous motive travailler au dveloppement de nouvelles stratgies thrapeutiques, lesquelles pourraient inclure la metformine.

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Le fer est un oligo-lment ncessaire pour le fonctionnement normal de toutes les cellules de l'organisme et joue un rle essentiel dans de nombreuses fonctions biologiques. Cependant, le niveau de fer dans le corps doit tre bien rgl, sinon la carence en fer entraine des divers tats pathologiques tels que l'anmie et la diminution de limmunit. D'autre part, une surcharge en fer potentialise la multiplication des germes, aggrave linfection et la formation de radicaux libres ayant des effets toxiques sur les cellules et leurs composants, ce qui favorise les maladies cardio-vasculaires, l'inflammation et le cancer. L'hepcidine (HAMP), un rgulateur ngatif de l'absorption du fer, induit la dgradation de la ferroportine (FPN), le seul exportateur connu de fer ce qui rduit sa libration par les macrophages et inhibe son absorption gastro-intestinale. HAMP est synthtis principalement par les hpatocytes, mais aussi par les macrophages. Cependant, il y a trs peu de donnes sur la faon dont HAMP est rgul au niveau des macrophages. Plus rcemment, nous avons constat que linduction de lhepcidin dans le foie par le polysaccharide (LPS) est dpendante de la voie de signalisation mdie par Toll-like receptor 4 (TLR4). Grce au TLR4, le LPS induit l'activation des macrophages qui scrtent de nombreuses diffrentes cytokines inflammatoires, y compris Interleukine 6 (IL-6), responsable de l'expression de HAMP hpatique. Dans le premier chapitre de la prsente tude, nous avons tudi la rgulation de HAMP dans la ligne cellulaire macrophagique RAW264.7 et dans les macrophages pritonaux murins stimuls par diffrents ligands des TLRs. Nous avons constat que TLR2 et TLR4 par l'intermdiaire de la protine adaptatrice myeloid differentiation primary response gene 88 (MyD88) activent l'expression de HAMP dans les cellules RAW264.7 et les macrophages pritonaux sauvages murins, tandis que cette expression a t supprime dans les macrophages isols des souris TLR2-/-, TLR4-dficiente ou MyD88-/-. En outre, nous avons constat que la production d'IL-6 par les cellules RAW264.7 stimules avec du LPS a t renforce par lajout des quantits leves de fer dans le milieu de culture. Au cours de linflammation, le niveau de HAMP est fortement augment. Ainsi, lorsque l'inflammation persiste, lexpression de HAMP continue tre active par des cytokines pro-inflammatoires conduisant une hyposidrmie. Malgr que cette dernire soit considre comme une dfense de l'hte pour priver les micro-organismes de fer, celle ci cause un dveloppement d'anmies nommes anmies des maladies chroniques. Ainsi, dans le deuxime chapitre de la prsente tude, nous avons tudi l'implication des TLRs et leurs protines adaptatrices MyD88 et TIR-domain-containing adapter-inducing interferon- (TRIF) dans le dveloppement des hyposidrmies. En utilisant des souris dficientes en MyD88 et TRIF, nous avons montr que les voies de signalisations MyD88 et TRIF sont essentielles pour linduction de HAMP par le LPS. Malgr l'absence de HAMP, les souris dficientes ont t capables de dvelopper une hyposidrmie, mais la rponse des souris dficientes en MyD88 a t trs lgre, ce qui indique l'exigence de cette protine pour assurer une rponse maximale au LPS. En outre, nous avons constat que la signalisation MyD88 est ncessaire pour le stockage du fer au niveau de la rate, ainsi que l'induction de lipocaline 2 (LCN2), qui est une protine implique dans la fixation du fer pour limiter la croissance bactrienne. Indpendamment de MyD88 ou TRIF, l'activation de TLR4 et TLR3 a conduit, au niveau de la rate, une diminution rapide de lexpression de FPN et du Human hemochromatosis protein (HFE) qui est une protine qui limite la squestration du fer cellulaire partir de la circulation. Cependant, malgr cette baisse dexpression, le manque de la signalisation MyD88 a altr de manire significative la rponse hyposidrmique. En tablissant le rle des TLRs et de la protine adaptatrice MyD88 dans la diminution du taux du fer srique au cours de la rponse inflammatoire, nous avons remarqu quen rponse au surcharge en fer les souris dficientes en MyD88 accumulent de manire significative plus de fer hpatique par rapport aux souris sauvages, et cela indpendamment des TLRs. Ainsi, dans le troisime chapitre de la prsente tude, nous avons tudi le phnotype observ chez les souris dficientes en MyD88. Nous avons trouv que l'expression de HAMP chez ces souris a t plus faible que celle des souris de type sauvage. Pour cela, nous avons explor la signalisation travers la voie du Bone Morphogenetic Proteins 6 (BMP6) qui est considre comme tant la voie fondamentale de la rgulation de HAMP en rponse aux concentrations du fer intracellulaires et extracellulaires et nous avons trouv que l'expression protique de Smad4, un rgulateur positif de l'expression de HAMP, est significativement plus faible chez les souris MyD88-/- par rapport aux souris sauvages. En outre, on a montr que MyD88 interagit avec mothers against decapentaplegic, Drosophila, homolog 4 (Smad4) et que cette interaction est essentielle pour linduction de HAMP travers la voie BMP6. En conclusion, notre tude montre que l'expression de HAMP dans les macrophages est rgule principalement par TLR2 et TLR4 travers la voie MyD88 et que l'accumulation du fer dans les macrophages peut affecter les niveaux des cytokines pro-inflammatoires. En outre, nos analyses dmontrent que le dveloppement dhyposidrmie en rponse au LPS se produit par l'intermdiaire dun mcanisme dpendant de MyD88 qui est dissocie de la production de cytokines et de HAMP. En plus, nos recherches montrent que MyD88 est ncessaire pour l'expression de Smad4 et cela pour garantir une rponse optimale travers la signalisation BMP6, conduisant ainsi une expression adquate de HAMP. Enfin, la protine MyD88 joue un rle crucial dans, la rgulation de HAMP au niveau des macrophages, la diminution du taux du fer srique en rponse au LPS et le maintien de l'homostasie du fer.

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Introduction: Au Canada, le cancer de la prostate est le cancer le plus frquemment diagnostiqu chez les hommes et le plus mortel aprs les cancers du poumon et du clon. Il y a place optimiser le traitement du cancer de la prostate de manire mettre en uvre une mdecine personnalise qui sadapte aux caractristiques de la maladie de chaque patient de faon individuelle. Dans ce mmoire, nous avons valu la rponse aux dommages de lADN (RDA) comme biomarqueur potentiel du cancer de la prostate. Les lsions potentiellement oncognes de l'ADN dclenche une cascade de signalisation favorisant la rparation de l'ADN et lactivation des points de contrle du cycle cellulaire pour prserver lintgrit du gnome. La RDA est un mcanisme central de suppression tumorale chez lhomme. La RDA joue un rle important dans larrt de la prolifration des cellules dont les gnomes sont compromis, et donc, prvient la progression du cancer en agissant comme une barrire. Cette rponse cellulaire dtermine galement comment les cellules normales et cancreuses ragissent aux agents utiliss pour endommager l'ADN lors du traitement du cancer comme la radiothrapie ou la chimiothrapie, en plus la prsence d,un certain niveau de RDA dans les cellules du cancer de la prostate peuvent galement influer sur l'issue de ces traitements. Lactivation des signaux de la RDA peut agir comme un frein au cancer dans plusieurs lsions pr-noplasiques de l'homme, y compris le cancer de la prostate. Il a t dmontr que la RDA est augmente dans les cellules de noplasie intra- pithliale (PIN) comparativement aux cellules prostatiques normales. Toutefois, le devient de la RDA entre le PIN et ladnocarcinome est encore mal document et aucune corrlation n'a t ralise avec les donnes cliniques des patients. Notre hypothse est que les niveaux dactivation de la RDA seront variables selon les diffrents grades et agressivit du cancer de la prostate. Ces niveaux pourront tre corrls et possiblement prdire les rponses cliniques aux traitements des patients et aider dfinir une stratgie plus efficace et de nouveaux biomarqueurs pour prdire les rsultats du traitement et personnaliser les traitements en consquence. Nos objectifs sont de caractriser l'activation de la RDA dans le carcinome de la prostate et corrler ses donnes avec les rsultats cliniques. Mthodes : Nous avons utilis des micro-talages de tissus (tissue microarrays- TMAs) de 300 patients ayant subi une prostatectomie radicale pour un cancer de la prostate et dtermin le niveau dexpression de protines de RDA dans le compartiment stromal et pithlial des tissus normaux et cancreux. Les niveaux dexpression de 53BP1, p-H2AX, p65 et p-CHK2 ont t quantifis par immunofluorescence (IF) et par un logiciel automatis. Ces marqueurs de RDA ont dabord t valids sur des TMAs-cellule constitus de cellules de fibroblastes normales ou irradies (pour induire une activation du RDA). Les donnes ont t quantifies l'aide de couches binaires couramment utilises pour classer les pixels d'une image pour que lanalyse se fasse de manire indpendante permettant la dtection de plusieurs rgions morphologiques tels que le noyau, l'pithlium et le stroma. Des oprations arithmtiques ont ensuite t ralises pour obtenir des valeurs correspondant l'activation de la RDA qui ont ensuite t corrles la rcidive biochimique et l'apparition de mtastases osseuses. Rsultats : De faibles niveaux d'expression de la protine p65 dans le compartiment nuclaire pithlial du tissu normal de la prostate sont associs un faible risque de rcidive biochimique. Par ailleurs, nous avons aussi observ que de faibles niveaux d'expression de la protine 53BP1 dans le compartiment nuclaire pithliale du tissu prostatique normal et cancreux ont t associs une plus faible incidence de mtastases osseuses. Conclusion: Ces rsultats confirment que p65 a une valeur pronostique chez les patients prsentant un adnocarcinome de la prostate. Ces rsultats suggrent galement que le marqueur 53BP1 peut aussi avoir une valeur pronostique chez les patients avec le cancer de la prostate. La validation d'autres marqueurs de RDA pourront galement tre corrls aux rsultats cliniques. De plus, avec un suivi des patients plus long, il se peut que ces rsultats se traduisent par une corrlation avec la survie. Les niveaux d'activit de la RDA pourront ventuellement tre utiliss en clinique dans le cadre du profil du patient comme le sont actuellement lantigne prostatique spcifique (APS) ou le Gleason afin de personnaliser le traitement.

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Les maladies cardiovasculaires (MCV) sont la principale cause de mortalit dans les pays industrialiss. L'hypercholestrolmie constitue un facteur de risque majeur pour les MCV. Elle est caractrise par des niveaux levs de lipoprotines de faible densit (LDL, aussi appel mauvais cholestrol). La prsence prolonge de haut niveaux de LDL dans la circulation augmente le risque de formation de plaques athrosclrotiques, ce qui peut conduire l'obstruction des artres et l'infarctus du myocarde. Le LDL est normalement extrait du sang par sa liaison au rcepteur du LDL (LDLR) qui est responsable de son endocytose dans les hpatocytes. Des tudes gntiques humaines ont identifi PCSK9 (proprotein convertase subtilisin/kexin type 9) comme le troisime locus responsable de l'hypercholestrolmie autosomique dominante aprs le LDLR et son ligand lapolipoprotine B-100. PCSK9 interagit avec le LDLR et induit sa dgradation, augmentant ainsi les niveaux plasmatiques de LDL. Les mutations gain de fonction (GF) de PCSK9 sont associes des niveaux plasmatiques levs de LDL et l'apparition prcoce des MCV, alors que les mutations perte de fonction (PF) de PCSK9 diminuent le risque de MCV jusqu ~ 88% grce une rduction du LDL circulant. De ce fait, PCSK9 constitue une cible pharmacologique importante pour rduire le risque de MCV. PCSK9 lie le LDLR la surface cellulaire et/ou dans l'appareil de Golgi des hpatocytes et provoque sa dgradation dans les lysosomes par un mcanisme encore mal compris. Le but de cette tude est de dterminer pourquoi certaines mutations humaines de PCSK9 sont incapables de dgrader le LDLR tandis que d'autres augmentent sa dgradation dans les lysosomes. Plusieurs mutations GF et PF de PCSK9 ont t fusionnes la protine fluorecente mCherry dans le but d'tudier leur mobilit molculaire dans les cellules hpatiques vivantes. Nos analyses quantitatives de recouvrement de fluorescence aprs photoblanchiment (FRAP) ont montr que les mutations GF (S127R et D129G) avaient une mobilit protique plus leve (> 35% par rapport au WT) dans le rseau trans- Golgien. En outre, nos analyses quantitatives de recouvrement de fluorescence inverse aprs photoblanchiment (iFRAP) ont montr que les mutations PF de PCSK9 (R46L) avaient une mobilit protique plus lente (<22% par rapport au WT) et une fraction mobile beaucoup plus petite (<40% par rapport au WT). Par ailleurs, nos analyses de microscopie confocale et lectronique dmontrent pour la toute premire fois que PCSK9 est localise et concentre dans le TGN des hpatocytes humains via son domaine Cterminal (CHRD) qui est essentiel la dgradation du LDLR. De plus, nos analyses sur des cellules vivantes dmontrent pour la premire fois que le CHRD n'est pas ncessaire l'internalisation de PCSK9. Ces rsultats apportent de nouveaux lments importants sur le mcanisme d'action de PCSK9 et pourront contribuer ultimement au dveloppement d'inhibiteurs de la dgradation du LDLR induite par PCSK9.

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Il existe plusieurs dfis au dveloppement dune thrapie visant stimuler limmunit cellulaire. Dans la prvention contre certains virus et en immunothrapie du cancer, linduction de lymphocytes T spcifiques est cependant primordiale. Dans la premire partie de ltude, nous avons port notre attention sur la comprhension de la prsentation croise par le complexe majeur dhistocompatibilit de classe I (CMH I) mdie par des particules pseudo-virales (VLP) composes de la protine de surface de potexvirus laquelle nous avons ajout un pitope de la protine M1 du virus de linfluenza ou un pitope de la protine gp100 du mlanome. Cette VLP se caractrise par sa capacit stimuler, sans laide dadjuvant, le systme immunitaire et de prsenter de faon croise lpitope insr dans sa protine de surface et ce, indpendamment de lactivit du protasome. Nous avons, tout dabord, compar les proprits de prsentation antignique croise des VLP formes du virus de la mosaque de la malva (MaMV) celles des VLP du virus de la mosaque de la papaye (PapMV). Les rsultats confirment que ces proprits sont partages par plusieurs membres de la famille des potexvirus malgr des divergences de squences (Hanafi et al. Vaccine 2010). De plus, nous avons procd des expriences pour prciser le mcanisme menant la prsentation de lpitope insr dans les VLP de PapMV. Les rsultats nous confirment une voie vacuolaire dpendante de lactivit de la cathepsine S et de lacidification des lysosomes pour lapprtement antignique. Linduction de lautophagie par les VLP semble galement ncessaire la prsentation croise par les VLP de PapMV. Nous avons donc tabli un nouveau mcanisme de prsentation croise vacuolaire dpendant de lautophagie (Hanafi et al. soumis Autophagy). En second lieu, en immunothrapie du cancer, il est aussi important de contrler les mcanismes dvasion immunitaire mis en branle par la tumeur. Nous avons spcifiquement tudi lenzyme immunosuppressive indoleamine 2,3-dioxygnase (IDO) (revue de la littrature dans les tumeurs humaines; Hanafi et al. Clin. Can. Res 2011) et son inhibition dans les cellules tumorales. Pour ce faire, nous avons tent dinhiber son expression par la fludarabine, agent chimiothrapeutique prcdemment tudi pour son activit inhibitrice de lactivation de STAT1 (signal transducers and activators of transcription 1). tonnamment, nos rsultats ont montr linhibition dIDO dans les cellules tumorales par la fludarabine, indpendamment de linhibition de la phosphorylation de STAT1. Nous avons dmontr que le mcanisme daction dpendait plutt de linduction de la dgradation dIDO par le protasome (Hanafi et al. PlosOne 2014). Les travaux prsents dans cette thse ont donc ports autant sur la comprhension dune nouvelle plateforme de vaccination pouvant mdier lactivation de lymphocytes T CD8+ cytotoxiques et sur le contrle dune immunosuppression tablie par les cellules tumorales pour vader au systme immunitaire. Ces deux grandes stratgies sont considrer en immunothrapie du cancer et la combinaison avec dautres thrapies dj existantes pourra permettre une meilleure rponse clinique.

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lintrieur de la cellule sillonnent dinnombrables molcules, certaines par diffusion et dautres sur des routes molculaires phmres, empruntes selon les directives spcifiques de protines responsables du trafic intracellulaire. Parmi celles-ci, on compte les sorting nexins, qui dterminent le sort de plusieurs types de protine, comme les rcepteurs, en les guidant soit vers des voies de dgradation ou de recyclage. ce jour, il existe 33 membres des sorting nexins (Snx1-33), tous munies du domaine PX (PHOX-homology). Le domaine PX confre aux sorting nexins la capacit de dtecter la prsence de phosphatidylinositol phosphates (PIP), sur la surface des membranes lipidiques (ex : membrane cytoplasmique ou vsiculaire). Ces PIPs, produits de faon spcifique et transitoire, recrutent des protines ncessaires la progression de processus cellulaires. Par exemple, lorsquun rcepteur est internalis par endocytose, la rgion avoisinante de la membrane cytoplasmique devient occupe par PI(4,5)P2. Ceci engendre le recrutement de SNX9, qui permet la progression de lendocytose en faisant un lien entre le cytoskelette et le complexe dendocytose. Les recherches exposes dans cette thse sont une description fonctionnelle de deux sorting nexins peux connues, Snx11 et Snx30. Le rle de chacun de ces gnes a t tudi durant lembryogense de la grenouille (Xenopus laevis). Suite aux rsultats in vivo, une approche biomolculaire et de culture cellulaire a t employe pour approfondir nos connaissances. Cet ouvrage dmontre que Snx11 est impliqu dans le dveloppement des somites et dans la polymrisation de lactine. De plus, Snx11 semble influencer le recyclage de rcepteurs membranaires indpendamment de lactine. Ainsi, Snx11 pourrait jouer deux rles intracellulaires : une rgulation actine-dpendante du milieu extracellulaire et le triage de rcepteurs actine-indpendant. De son ct, Snx30 est impliqu dans la diffrentiation cardiaque prcoce par linhibition de la voie Wnt/-catenin, une tape ncessaire lengagement dune population de cellules du msoderme la lign cardiaque. Lexpression de Snx30 chez le Xnope concide avec cette priode critique de spcification du msoderme et le knockdown suscite des malformations cardiaques ainsi qu dautres tissus drivs du msoderme et de lendoderme. Cet ouvrage fournit une base pour des tudes futures sur Snx11 et Snx30. Ces protines ont un impact subtil sur des voies de signalisation spcifiques. Ces caractristiques pourraient tre exploites des fins thrapeutiques puisque leffet dune interfrence avec leurs fonctions pourrait tre suffisant pour rtablir un dsquilibre cellulaire pathologique tout en minimisant les effets secondaires.

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Un remodelage vasculaire anormal est la base de la pathogense des maladies cardio-vasculaires (MCV) telles que lathrosclrose et lhypertension. Des dysfonctionnements au niveau de la migration, lhypertrophie et la prolifration des cellules musculaires lisses vasculaires (CMLV) sont des vnements cellulaires qui jouent un rle primordial dans le remodelage vasculaire. Linsulin-like growth factor 1 (IGF-1), puissant facteur mitogne, contribue au dveloppement des MCV, notamment via lactivation des protines MAPK et PI3-K/PKB, composantes cls impliques dans les voies de croissance cellulaire. Ces molcules sont galement impliques dans la modulation de lexpression de nombreux facteurs de transcription, incluant le facteur Egr-1. Egr-1 est rgul la hausse dans diffrents types de maladies vasculaires impliquant les voies de signalisation de croissance et de stress oxydant qui par ailleurs peuvent tre dclenches par lIGF-1. Cependant, la question dune possible modulation de lexpression dEgr-1 dans les CMLV demeure inaborde; plus spcifiquement, la caractrisation de la voie de signalisation reliant laction dIGF-1 lexpression dEgr-1 reste tablir. Dans cette optique, lobjectif de cette tude a t dexaminer limplication de MAPK, PKB et des drivs ractifs de loxygne (DRO) dans lexpression dEgr-1 induite par lIGF-1 dans les CMLV. LIGF-1 a induit une augmentation marque du niveau protique de lEgr-1 en fonction du temps et de la concentration utiliss. Cette augmentation a t inhibe en fonction des doses dagents pharmacologiques qui ciblent les voies de signalisation de MAPK, PKB et DRO. De plus, lexpression du facteur de transcription, Egr-1, en rponse de lIGF-1, a t attnue suite un blocage pharmacologique des processus cellulaires responsables de la synthse dARN et de synthse protique. Pour conclure, on a dmontr que lIGF-1 stimule lexpression dEgr-1 via les voies de signalisation, impliquant ERK1/2/JNK, PI3K/PKB. On a galement propos que les DRO jouent un rle important dans ce processus. Dans lensemble, nous avons suggr un nouveau mcanisme par lequel lIGF-1 promeut la prolifration et lhypertrophie cellulaire, processus la base des anomalies vasculaires.

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Le virus du syndrome reproducteur et respiratoire porcin (VSRRP) est un pathogne dimportance dans lindustrie porcine et est responsable dimportantes pertes conomiques. Il nexiste pas dantiviral efficace contre celui-ci. Il a rcemment t mis en vidence que le surnageant de culture dActinobacillus pleuropneumoniae, lagent tiologique de la pleuropneumonie porcine, possdait une activit antivirale in vitro contre le VSRRP dans la ligne cellulaire SJPL. Les objectifs de mon projet sont (i) dtudier les mcanismes cellulaires menant lactivit antivirale cause par le surnageant de culture dA. pleuropneumoniae, et (ii) de caractriser les molcules actives prsentes dans le surnageant de culture dA. pleuropneumoniae. Dans un premier temps, des analyses de protome ont t effectues et ont permis dobserver que le surnageant de culture modulait la rgulation du cycle cellulaire. Dans le but danalyser le cycle cellulaire des cellules SJPL, la cytomtrie en flux a t utilise et a permis de dmontrer que le surnageant de culture induisait un arrt du cycle cellulaire en phase G2/M. Deux inhibiteurs de la phase G2/M ont alors t utilis. Il s'est avr que ces inhibiteurs avaient la capacit dinhiber le VSRRP dans les cellules SJPL. Enfin, la spectromtrie de masse a t utilise dans le but de caractriser les molcules actives prsentes dans le surnageant de culture dA. pleuropneumoniae et didentifier deux molcules. Ce projet a permis de dmontrer pour la premire fois quA. pleuropneumoniae est capable de perturber le cycle cellulaire et que ce dernier tait un lment important dans leffet antiviral contre le VSRRP.

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Les rcepteurs nuclaires (RN) sont des facteurs de transcription ligand dpendants qui contrlent une grande varit de processus biologiques de la physiologie humaine, ce qui a fait d'eux des cibles pharmacologiques privilgies pour de nombreuses maladies. L'un de ces rcepteurs, le rcepteur de lstrogne alpha (ER), peut activer la prolifration cellulaire dans certaines sections de l'pithlium mammaire tandis quun autre, le rcepteur de l'acide rtinoque alpha (RAR), peut provoquer un arrt de la croissance et la diffrenciation cellulaire. La signalisation de ces deux rcepteurs peut tre altre dans le cancer du sein, contribuant la tumorignse mammaire. Lactivit dER peut tre bloque par les anti-oestrognes (AE) pour inhiber la prolifration des cellules tumorales mammaires. Par contre, lactivation des voies de RAR avec des rtinodes dans un contexte clinique a rencontr peu de succs. Ceci pourrait rsulter du manque de spcificit des ligands tests pour RAR et/ou de leur activit seulement dans certains sous-types de tumeurs mammaires. Puisque les rcepteurs nuclaires forment des homo- et htro-dimres, nous avons cherch dvelopper de nouveaux essais pharmacologiques pour tudier l'activit de complexes dimriques spcifiques, leur dynamique dassociation et la structure quaternaire des rcepteurs des strognes. Nous dcrivons ici une nouvelle technique FRET, surnomme BRET avec renforcement de fluorescence par transferts combins (BRETFect), qui permet de dtecter la formation de complexes de rcepteurs nuclaires ternaires. Le BRETFect peut suivre l'activation des htrodimres ER-ER et met en vidence un mcanisme allostrique d'activation que chaque rcepteur exerce sur son partenaire de dimrisation. L'utilisation de BRETFect en combinaison avec le PCA nous a permis d'observer la formation de multimres dER fonctionnels dans des cellules vivantes pour la premire fois. La formation de multimres est favorise par les AE induisant la dgradation du rcepteur des oestrognes, ce qui pourrait contribuer leurs proprits spcifiques. Ces essais de BRET apportent une nette amlioration par rapport aux tests de vecteurs rapporteur lucifrase classique, en fournissant des informations spcifiques aux rcepteurs en temps rel sans aucune interfrence par d'autres processus tels que la transcription et de la traduction. L'utilisation de ces tests nous a permis de caractriser les proprits de modulation de lactivit des rcepteurs nuclaires dune nouvelle classe de molcules hybrides qui peuvent la fois lier ERa ou RAR et inhiber les HDACs, conduisant au dveloppement de nouvelles molcules prometteuses bifonctionnelles telles que la molcule hybride RAR-agoniste/HDACi TTNN-HA.

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Lors dune infection par un pathogne, des lymphocytes T CD8+ nafs (LTn) spcifiques de lantigne sont activs, prolifrent et se diffrencient en LT effecteurs (LTe). Les LTe produisent diffrentes cytokines et acquirent une activit cytotoxique menant llimination du pathogne. Seulement 5 10 % des LTe survivront et se diffrencieront en LT mmoires (LTm), qui sont capables de rpondre plus rapidement lors dune seconde infection par le mme pathogne, contribuant au succs de la vaccination. Toutefois, la comprhension de lensemble des mcanismes rgulant le dveloppement des LTe et des LTm demeure incomplte. Afin de mieux comprendre les signaux requis pour la diffrenciation des LT CD8+ lors de la rponse immune, nous avons pos deux hypothses. Nous avons dabord propos que diffrentes cellules prsentatrices dantigne (CPA) fournissent diffrents signaux au moment de la reconnaissance antignique influenant ainsi le devenir des LT CD8+. Vu leur potentiel dutilisation en immunothrapie, nous avons compar la capacit dactivation des LT CD8+ par les lymphocytes B activs via le CD40 (CD40-B) et les cellules dendritiques (CD). Nous avons montr que limmunisation avec des CD40-B induit une rponse effectrice mais, contrairement limmunisation avec des CD, pratiquement aucun LTm nest gnr. Les LTe gnrs sont fonctionnels puisquils scrtent des cytokines, ont une activit cytotoxique et contrlent une infection avec Listeria monocytogenes (Lm). Nous proposons quune scrtion plus faible de cytokines par les CD40 B ainsi quune interaction plus courte et moins intime avec les LT CD8+ comparativement aux CD contribuent au dfaut de diffrenciation des LTm observ lors de la vaccination avec les CD40-B. Ensuite, nous pos lhypothse que, parmi les signaux fournis par les CPA au moment de la reconnaissance antignique, la voie de signalisation Notch influence le dveloppement des LTe, mais aussi des LTm CD8+ en instaurant un programme gntique particulier. Dabord, grce un systme in vitro, le rle de la signalisation Notch dans les moments prcoces suivant lactivation du LT CD8+ a t tudi. Ce systme nous a permis de dmontrer que la voie de signalisation Notch rgule directement lexpression de la molcule PD-1. Ensuite, grce des souris o il y a dltion des rcepteurs Notch1 et Notch2 seulement chez les LT CD8+ matures, un rle de la voie de signalisation Notch dans la rponse immune des LT CD8+ a t dmontr. Nos rsultats dmontrent que suite une infection avec Lm ou une immunisation avec des CD, la signalisation Notch favorise le dveloppement de LTe, exprimant fortement KLRG1 et faiblement CD127, destins mourir par apoptose. Toutefois, la signalisation Notch na pas influenc la gnration de LTm. De faon trs intressante, lexpression des rcepteurs Notch influence la production dIFN- en fonction du contexte dactivation. En effet, suite une infection avec Lm, labsence des rcepteurs Notch naffecte pas la production dIFN- par les LTe, alors quelle est diminue suite une immunisation avec des CD suggrant un rle dpendant du contexte pour la voie de signalisation Notch. Nos rsultats permettent une meilleure comprhension des signaux fournis par les diffrentes CPA et de la voie de signalisation Notch, donc des mcanismes molculaires rgulant la diffrenciation des LT CD8+ lors de la rponse immunitaire, ce qui pourrait ultimement permettre damliorer les stratgies de vaccination.