295 resultados para affectivité - troubles
Resumo:
Rapport d'analyse d'intervention prsent la Facult des arts et sciences en vue de l'obtention du grade de Matrise s sciences (M. Sc.) en psychoducation.
Resumo:
Rapport d'analyse d'intervention prsent la Facult des arts et sciences en vue de l'obtention du grade de Matrise s sciences (M. Sc.) en psychoducation.
Resumo:
Cette thse a comme objectif gnral denrichir la comprhension du phnomne de mise en uvre des services cliniques intgrs en contexte organisationnel. Elle sinscrit dans la perspective thorique du sensemaking organisationnel (Weick, 1995). Dans un premier temps, nous avons tudi comment des acteurs ont construit le sens du projet dintgration quils devaient mettre en uvre, et les rpercussions de cette construction de sens sur des enjeux cliniques et organisationnels. Le contexte tudi est une nouvelle organisation de sant cre afin doffrir des services surspcialiss des personnes aux prises avec un trouble concomitant de sant mentale et de dpendance. Une stratgie de recherche de type qualitatif a t utilise. Lanalyse a repos sur des donnes longitudinales (8 ans) provenant de trois sources : des entrevues semi-diriges, des observations et de lanalyse de documents. Deux articles en dcoulent. Alors que larticle 1 met laccent sur la transformation des pratiques professionnelles, larticle 2 aborde le phnomne sous langle de lidentit organisationnelle. Dans un deuxime temps, nous avons ralis une analyse critique des crits. Celle-ci a port sur les tendances actuelles dans la faon dtudier la mise en uvre des services intgrs pour les troubles concomitants. Les rsultats obtenus sont prsents dans larticle 3. Quatre grands constats se dgagent de lensemble de ce travail. Le premier est que la mise en uvre de services cliniques intgrs est un phnomne dynamique, mais sous contrainte. Autrement dit, il sagit dun phnomne volutif qui se dfinit et se redfinit au gr des vnements, mais avec une tendance lourde maintenir la direction dans laquelle il sest dploy initialement. Lnaction et lengagement des professionnels sont apparus des mcanismes explicatifs centraux cet gard. Le second constat est que la mise en uvre sactualise travers des niveaux dintgration interdpendants, ce qui signifie que le contexte et lobjet qui est mis en uvre covoluent et se transforment mutuellement. Nos rsultats ont montr que la notion de "pratiques de couplage" tait utile pour capter cette dynamique. Notre troisime constat est que la mise en uvre demeure profondment ancre dans le sens que les membres organisationnels construisent collectivement du projet dintgration travers leurs actions et interactions quotidiennes. Cette construction de sens permet de comprendre comment le contenu et la forme du projet dintgration se faonnent au gr des circonstances, tant dans ses aspects cliniques quorganisationnels. Enfin, le quatrime constat est que ces dynamiques demeurent relativement peu explores ce jour dans les crits sur limplantation des services intgrs pour les troubles concomitants. Nous faisons lhypothse que ce manque de reconnaissance pourrait expliquer une partie des difficults de mise en uvre actuelles. Globalement, ces constats permettent denrichir considrablement la comprhension du phnomne en rvlant les dynamiques qui le constituent et les enjeux quil soulve. Aussi, leur prise en compte par les dcideurs et les chercheurs a-t-elle le potentiel de faire progresser les pratiques vers une intgration accrue.
Resumo:
Les troubles schizophrniques (SCZ) ont une forte hritabilit, de lordre de 80%, mais, une trs faible part du risque gntique a t identifie. La plupart des tudes ont considr limplication de polymorphismes frquents, chacun ayant un effet relativement faible individuellement, alors que les tudes de variants du nombre de copies (CNVs) ainsi que les tudes danomalies chromosomiques ont point limplication possible de variants rares et de novo une forte pntrance. Dans une premire partie, nous prsentons une synthse sur les facteurs gntiques dans la SCZ, puis une revue des arguments en faveur de limplication danomalies du systme glutamatergique dans la SCZ, domaine sur lequel sest centr notre travail. Notre travail sinscrit dans un projet plus vaste, Synapse to Disease (S2D) ayant pour objectif de squencer 1000 gnes synaptiques dans des cohortes de patients atteints de schizophrnie ou de troubles du spectre autistique. Nous avons explor en particulier le systme glutamatergique et les rcepteurs NMDA. Dans un premier article, nous montrons une association dune mutation troncante de novo de la kinsine 17, implique dans le transport de la sous-unit GRIN2B des rcepteurs NMDA. Dans un second article, nous explorons les mutations rares et de novo dans les sous-units des rcepteurs NMDA et montrons lassociation de mutation de novo dans GRIN2A et GRIN2B avec des cas de SCZ et dautisme. Nos rsultats renforcent lide quune part des cas de schizophrnie pourrait tre due limplication de mutations rare effet majeur, hypothse alternative mais non exclusive lhypothse dinteractions entre variants gntiques frquents effet mineur.
Resumo:
La relation mre-enfant est une variable dterminante de ladaptation de lenfant expos la violence conjugale. Toutefois, les rares tudes qui analysent simultanment le point de vue de la mre et celui de lenfant au sujet de la qualit de leur relation rvlent peu de liens entre eux. La prsente tude vise identifier les variables associes lcart dans lvaluation que la mre et lenfant victimes de violence conjugale font de la qualit de leur relation. Au total, 117 mres victimes de violence conjugale et leur enfant g entre 8 et 12 ans ont particip ltude. Conformment aux hypothses, plusieurs variables dj lies la qualit de la relation mre-enfant en contexte de violence conjugale sont associes aux diffrences de points de vue. Cest le cas pour les troubles extrioriss de lenfant, son degr de parentification, la dtresse de la mre et les troubles intrioriss de lenfant. En revanche, lintensit de la violence conjugale, la prsence dabus physique et le sexe de lenfant ne prdisent pas de manire significative les carts de point de vue entre la mre et lenfant. La discussion montre lintrt de prendre en compte non seulement le point de vue de la mre et celui de lenfant propos de leur relation mais galement leurs carts de point de vue et les facteurs qui y contribuent.
Resumo:
La prsente thse avait pour objectif gnral dalimenter la rflexion sur les troubles de la mentalisation et, en particulier, sur les phnomnes de pense concrte. Nous avons dabord procd une rcapitulation synthtique des notions avances par les principaux thoriciens qui ont travaill sur cette question. Nous avons ainsi repris les travaux de Freud sur la nvrose actuelle, de Marty et lcole de Paris sur le fonctionnement opratoire, de Nemiah, Sifneos, Taylor et leurs collgues amricains qui ont propos la notion dalexithymie, et de Fonagy et Target sur la fonction rflexive. Nous avons ensuite dvelopp lhypothse de lexistence dune position (au sens de perspective et dorganisation exprientielle particulire) concrte, dont le fonctionnement serait antrieur la position schizoparanode dcrite par Klein. Notre comprhension sest articule autour de la notion de pulsion lthique, partir dune rflexion sur la pulsion de mort et des diffrentes propositions quant sa nature et son fonctionnement (Freud, Green, Laplanche, Schmidt-Hellerau). Nous soulignons comme caractristique de la pulsion lthique limportance du phnomne de nantisation du sujet psychique, qui rsulte en une situation dabsence ou de sommeil endopsychique , au sein de la position concrte. Nous avons tent darticuler cette action interne au sein de lexprience psychique afin de dresser un portrait qui saurait englober la complexit du fonctionnement mental humain, dans sa fluidit comme dans sa diversit. Nous avons explor les impacts de traumatismes relationnels sur lenvironnement interne et sur lorigine des pulsions. Nous avons ensuite illustr chacun des lments structuraux (exprience, relations dobjet, dfenses, angoisses) rsultant dun fonctionnement concret, en illustrant notre propos. Enfin, nous avons discut de certains enjeux techniques et contre-transfrentiels soulevs par le travail psychothrapeutique avec des sujets aux prises avec une pense concrte.
Resumo:
L'objectif de ce projet de recherche tait d'approfondir notre comprhension des liens entre communaut et cinma, rendus possibles par et pour le film documentaire, travers l'analyse des interactions entre le cinaste, la personne filme et le spectateur. L'exprience cinmatographique sera analyse d'une part en tant que pratique sociale travers la prise en considration du contexte de production des films. D'autre part, le film sera aussi considr comme exprience imaginaire de sociabilit. Les trois films de notre corpus s'intressent des expriences communautaires atypiques et mettent en scne des relations fragiles et prcaires avec des personnes souffrant de troubles sociaux majeurs, c'est--dire des psychotiques, des dficients intellectuels profonds ou des autistes. C'est partir de l'exprience de l'apparente insociabilit de ces individus que nous rflchirons au lien d'accompagnement ainsi qu'au concept de care qui seront envisags, aussi, comme pouvant traduire la relation particulire qui a lieu entre le spectateur et le film. En effet, le cinma permet l'laboration d'une exprience relationnelle construite dans les uvres mdiatiques. Le dispositif filmique donne l'occasion au spectateur d'exprimenter des postures morales et affectives nouvelles. Nous tiendrons compte, au cours de ce mmoire, de la faon dont les choix esthtiques du cinaste peuvent duquer et faire voluer la sensibilit du spectateur. Nous essaierons aussi de souligner les diffrents jeux de pouvoir et d'influence entre les trois instances que sont le cinaste, la personne filme et le spectateur. Aprs avoir dcrit le cadre et les enjeux thoriques du projet, le premier chapitre concernera le film La Moindre des choses (1996) dans lequel Nicolas Philibert filme, jour aprs jour, les pensionnaires de la clinique psychiatrique de la Borde. Ce film nous a servi de prtexte pour penser ou repenser la place du spectateur comme tant inclus dans la relation entre le cinaste et la personne filme et cela partir de cette phrase d'un des protagonistes du film : On est entre nous, mais vous aussi, vous tes entre nous. Le deuxime chapitre s'intressera au film Ce Gamin l (1985) de Renaud Victor qui cherche faire voir au spectateur ce que le projet de Fernand Deligny de vivre dans les Cvennes en compagnie d'enfants autistes a d'original et de particulier. Nous pensons que l'enfant autiste nous amne dpasser nos expriences de sociabilits habituelles. Le lien d'accompagnement d'enfants autistes, puisque toujours fragile et prcaire, rvle quelque chose sur nos faons d'avoir du commun. L'tude des mdias et de la mdiation est pertinente parce qu'elle nous permet de multiplier et de diversifier les modes de communications. Dans Ce Gamin-l, bien que les images permettent au cinaste de rendre compte de l'vnement d'un contact, l'accent sera mis sur l'analyse du commentaire de Deligny, puisqu'il accompagne le spectateur dans l'apprhension d'une ralit qui lui est trangre. Ce film nous a aussi appris que ltude des techniques utilises nous renseigne sur les diffrentes faons de dire ou de montrer un lien communautaire, affectif ou social particulier. Le Moindre Geste (1971) qui permet Yves Guignard, dficient intellectuel svre, de devenir le hros d'un film, se distingue des deux autres films de par la distinction radicale entre les deux tapes du tournage et du montage. Le troisime chapitre se concentrera, d'une part, sur l'analyse de la relation qui se dveloppe entre Yves et Jose Manenti la camra. Ensuite, nous verrons de quelle faon le jeu du montage de Jean-Pierre Daniel laisse une grande libert Yves, mais aussi au spectateur en multipliant les possibilits d'interprtations.
Resumo:
VERSION ANGLAISE DISPONIBLE AU DPARTEMENT; THSE RALISE CONJOINTEMENT AVEC L'COLE DES SCIENCES DE LA COMMUNICATION DE L'UNIVERSIT MCGILL (DRS. K. STEINHAUER ET J.E. DRURY).
Resumo:
La sclrodermie (sclrose systmique, ScS) est une maladie auto-immune du tissu conjonctif caractrise par lpaississement de la peau, lapparition spontane de lsions cicatricielles, des maladies des vaisseaux sanguins, divers degrs dinflammation, en association avec un systme immunitaire hyperactif. La pathognse exacte de cette maladie est inconnue et aucun traitement appropri nest disponible. La fibrose est un lment distinctif de la maladie de ScS et est considre rsulter dune incapacit mettre fin de faon approprie la rponse normale de rparation des plaies. Lanalyse histologique du stade initial de la ScS rvle une infiltration privasculaire de cellules mononuclaires dans le derme, associe une synthse accrue de collagne dans les fibroblastes environnants. Ainsi, la comprhension des moyens de contrler le stade inflammatoire de la ScS pourrait tre bnfique pour contrler la progression de la maladie peu aprs son apparition. La mPGES-1 est une enzyme inductible qui agit en aval de la cyclo- oxygnase (COX) pour catalyser spcifiquement la conversion de la prostaglandine (PG) H2 en PGE2. La mPGES-1 joue un rle cl dans linflammation, la douleur et larthrite;; toutefois, le rle de la mPGES-1 dans les mcanismes de fibrose, spcifiquement en rapport avec la ScS humaine, est inconnu. Mon laboratoire a prcdemment montr que les souris mPGES-1 nulle sont rsistantes la fibrose cutane induite par la blomycine, linflammation, lpaississement cutan, la production de collagne et la formation de myofibroblastes. Sur la base de ces rsultats, jai formul lhypothse que linhibition pharmacologique de la mPGES-1 rgulera la baisse la production de mdiateurs pro-inflammatoires et pro-fibreux au cours de la maladie de ScS. Afin dexplorer le rle de la mPGES-1 dans linflammation et la fibrose associes la maladie de ScS, jai dabord examin lexpression de la mPGES-1 dans la peau normale comparativement des biopsies de peau extraites de patients atteints de ScS. Mes rsultats ont montr que la mPGES-1 est nettement leve dans la peau de patients atteints de ScS en comparaison avec la peau humaine normale. De plus, les niveaux de PGE2 drivs de la mPGES-1 taient galement significativement plus levs dans les fibroblastes cutans isols de patients atteints de ScS comparativement aux fibroblastes isols de tmoins sains. Jai galement tudi leffet de linhibition pharmacologique de la mPGES-1 sur lexpression de marqueurs pro- fibreux. Mes tudes ont montr que lexpression de mdiateurs pro-fibreux cls (-SMA, endothline-1, collagne de type 1 et facteur de croissance du tissu conjonctif (FCTC)) est leve dans les fibroblastes cutans ScS en comparaison avec les fibroblastes cutans normaux. Un traitement avec un inhibiteur de la mPGES-1 a eu pour effet de rduire significativement lexpression de l-SMA, de lendothline-1, du collagne de type 1 mais pas du FCTC dans les fibroblastes ScS, sans effet significatif sur les fibroblastes normaux. Jai en outre examin leffet de linhibition de la mPGES-1 sur des cytokines pro-inflammatoires cls impliques dans la pathologie de la ScS, incluant IL-6, IL-8 et MCP-1. Linhibition pharmacologique de la mPGES- 1 a eu pour effet de rduire significativement les niveaux de production de cytokines pro- inflammatoires IL6, IL8 et MCP-1 dans les fibroblastes avec lsion ScS comparativement des fibroblastes non traits. De plus, les patients atteints de ScS ont prsent des niveaux plus levs de p-AKT, de p-FAK et de p-SMAD3 en comparaison avec les fibroblastes cutans normaux. Linhibiteur de la mPGES-1 a pu rguler la baisse cette expression accrue de p-AKT et de p- FAK, mais pas de p-SMAD3, dans les fibroblastes ScS. Ces rsultats ont suggr que linhibition de la mPGES-1 pourrait tre une mthode viable pour rduire le dveloppement de sclrose cutane et constituent une cible thrapeutique potentielle pour contrler les mcanismes fibreux et inflammatoires associs la pathophysiologie de la maladie de ScS. Lun des autres processus critiques relis lvolution de la rponse fibreuse associe la maladie de ScS est la diffrenciation des fibroblastes en des cellules actives spcialises iii iv appeles myofibroblastes, responsables de dclencher une signalisation adhsive excessive et le dpt excessif de matrice extracellulaire, conduisant la destruction de larchitecture de lorgane. Ainsi, lidentification des facteurs endognes qui initient/ favorisent la diffrenciation fibroblaste-myofibroblaste peut mener des stratgies thrapeutiques prometteuses pour contrler lexcs de signalisation adhsive et de fibrose associ la maladie de ScS. Des tudes antrieures dans le domaine de la biologie du cancer ont suggr que lphrine B2, une protine transmembranaire appartenant la famille des phrines, est implique dans la signalisation adhsive et le remodelage extracellulaire. Cependant, son rle dans la fibrose na jamais t explor. Dans la deuxime partie de mon tude, jai donc tudi le rle de lphrine B2 dans la fibrose. Mes tudes montrent que lexpression de lphrine B2 est significativement augmente dans la peau humaine ScS comparativement la peau normale. Plus important encore, le traitement in vitro de fibroblastes de la peau humaine normale avec de lphrine B2 recombinante est capable de transformer des fibroblastes en cellules myofibroblastiques manifestant toutes les caractristiques myofibroblastiques typiques, incluant la formation accrue de fibres de tension, des adhrences focales, lactivation accrue de la FAK, un accroissement de lexpression et de la migration de fibroblastes et de leur adhrence la fibronectine la fois chez les fibroblastes cutans normaux et ScS. En outre, jai trait des souris avec de lphrine B2 recombinante et montr que ces souris ont dvelopp une fibrose cutane significative associe une paisseur dermique et une synthse de collagne augmentes, une teneur en hydroxyproline (teneur en collagne) accrue et un nombre accru de myofibroblastes exprimant de l-SMA, une activation augmente de la FAK et de marqueurs pro-fibreux incluant le collagne de type 1 et le FCTC. Dans lensemble, mes tudes ont identifi deux mdiateurs endognes cruciaux impliqus dans la propagation de linflammation et de la fibrose associes la maladie de ScS. Linhibition de la mPGES-1 pourrait reprsenter une bonne stratgie alternative pour contrer linflammation et la fibrose au moins durant les stades prcoces de la maladie de ScS. De plus, une signalisation excessive de lphrine B2 favorise la signalisation adhsive et fibreuse en dclenchant la diffrenciation de fibroblastes en myofibroblastes par lactivation de la voie de signalisation de la FAK. Ainsi, linhibition dphrine B2 bloquera la formation de fibroblastes-myofibroblastes et rgulera la baisse la fibrose associe la maladie de ScS. En somme, la mPGES-1 et lphrine B2 semblent toutes deux des cibles attrayantes pour le traitement de la ScS et des troubles fibreux qui y sont relis.
Resumo:
Les troubles du spectre autistique (TSA) sont actuellement caractriss par une triade d'altrations, incluant un dysfonctionnement social, des dficits de communication et des comportements rptitifs. L'intgration simultane de multiples sens est cruciale dans la vie quotidienne puisqu'elle permet la cration d'un percept unifi. De faon similaire, l'allocation d'attention de multiples stimuli simultans est critique pour le traitement de l'information environnementale dynamique. Dans l'interaction quotidienne avec l'environnement, le traitement sensoriel et les fonctions attentionnelles sont des composantes de base dans le dveloppement typique (DT). Bien qu'ils ne fassent pas partie des critres diagnostiques actuels, les difficults dans les fonctions attentionnelles et le traitement sensoriel sont trs courants parmi les personnes autistes. Pour cela, la prsente thse value ces fonctions dans deux tudes spares. La premire tude est fonde sur la prmisse que des altrations dans le traitement sensoriel de base pourraient tre l'origine des comportements sensoriels atypiques chez les TSA, tel que propos par des thories actuelles des TSA. Nous avons conu une tche de discrimination de taille intermodale, afin d'investiguer l'intgrit et la trajectoire dveloppementale de l'information visuo-tactile chez les enfants avec un TSA (N = 21, gs de 6 18 ans), en comparaison des enfants DT, apparis sur lge et le QI de performance. Dans une tche choix forc deux alternatives simultanes, les participants devaient mettre un jugement sur la taille de deux stimuli, bas sur des inputs unisensoriels (visuels ou tactiles) ou multisensoriels (visuo-tactiles). Des seuils diffrentiels ont valu la plus petite diffrence laquelle les participants ont t capables de faire la discrimination de taille. Les enfants avec un TSA ont montr une performance diminue et pas d'effet de maturation aussi bien dans les conditions unisensorielles que multisensorielles, comparativement aux participants DT. Notre premire tude tend donc des rsultats prcdents d'altrations dans le traitement multisensoriel chez les TSA au domaine visuo-tactile. Dans notre deuxime tude, nous avions valu les capacits de poursuite multiple dobjets dans lespace (3D-Multiple Object Tracking (3D-MOT)) chez des adultes autistes (N = 15, gs de 18 33 ans), compars des participants contrles apparis sur l'ge et le QI, qui devaient suivre une ou trois cibles en mouvement parmi des distracteurs dans un environnement de ralit virtuelle. Les performances ont t mesures par des seuils de vitesse, qui valuent la plus grande vitesse laquelle des observateurs sont capables de suivre des objets en mouvement. Les individus autistes ont montr des seuils de vitesse rduits dans l'ensemble, peu importe le nombre d'objets suivre. Ces rsultats tendent des rsultats antrieurs d'altrations au niveau des mcanismes d'attention en autisme quant l'allocation simultane de l'attention envers des endroits multiples. Pris ensemble, les rsultats de nos deux tudes rvlent donc des altrations chez les TSA quant au traitement simultan d'vnements multiples, que ce soit dans une modalit ou travers des modalits, ce qui peut avoir des implications importantes au niveau de la prsentation clinique de cette condition.
Resumo:
Comme le dplorent les critiques de lactivisme judiciaire, la Constitution canadienne (y compris sa Charte) donne aux juges le pouvoir dintervenir en matire de politique publique, un pouvoir quils semblent avoir russi largir de divers moyens. Ils sont donc capables de corriger les dfauts dune politique qui enfreint les droits des requrants et de rparer les torts quils ont encourus. Cet exercice prsente cependant plusieurs cueils, souvent graves, du point de vue des requrants et de celui des juges. Lexamen des arrts Wynberg concernant la politique ontarienne de lIEIP envers les enfants ayant des troubles du spectre autistique illustre certaines de ces difficults. Ces dcisions et celle dAuton de la Cour suprme du Canada suggrent que les politiques publiques dfectueuses dune nature complexe et scientifique et dont la responsabilit institutionnelle nest pas clairement dfinie nont aucune assurance dtre redresses par un recours aux tribunaux.
Resumo:
Cette thse examine le rythme veille-sommeil et son association avec linstabilit motionnelle, lagressivit et limpulsivit dans le trouble de personnalit limite (TPL) ladolescence. Dans un premier temps, la revue de la littrature sur les perturbations objectives du sommeil dans le TPL a mis en lumire plusieurs difficults similaires, values par polysomnographie, celles observes dans la dpression adulte. De 1980 2010, aucune recherche na examin le rythme veille-sommeil, aucune na tudi les adolescents TPL et plusieurs nont pas contrl ltat dpressif comme facteur de confusion. De ce constat, il savrait pertinent de mener une tude sur le rythme veille-sommeil dans le TPL ladolescence en labsence de dpression co-occurrente. Ladolescence comportant plusieurs caractristiques physiologiques, psychologiques et sociales, tenir compte des aspects dveloppementaux tait essentiel. Dans un second temps, un protocole de recherche ft mis en place la Clinique des troubles de lhumeur et le recrutement a t ralis auprs dadolescents souffrant dun TPL et sans tat dpressif actuel. Ils devaient porter pendant plus de neuf jours (priode comprenant deux fins de semaine) un actigraphe, appareil non invasif valuant lalternance veille-sommeil dans lenvironnement naturel. Labandon prcoce au traitement tant prvalent chez les patients TPL, la fiabilit de ltude a t examine afin de dterminer les raisons favorisant et celles nuisant au recrutement et la collecte des donnes. La rflexion sur les aspects mthodologiques de ltude actigraphique a permis dexpliquer les limites de ce type de protocole. Dans un troisime temps, le rythme veille-sommeil des adolescents TPL (n=18) a t caractris et compar celui des jeunes ayant un trouble bipolaire (n=6), trouble psychiatrique partageant plusieurs manifestations communes avec le TPL, et celui des adolescents sans trouble de sant mentale (n=20). Les rsultats suggrent que ladolescent TPL passe plus de temps en veil durant la priode de repos que les jeunes appartenant aux deux autres groupes. De plus, les adolescents TPL prsentent une plus grande variabilit inter journalire des heures de lever et du temps total de sommeil que les autres adolescents. Ils se rveillent une heure de plus, et dorment donc une heure supplmentaire, que les adolescents sans trouble mental lors des journes sans routine. Dans un quatrime temps, les analyses corrlationnelles entre les donnes actigraphiques et les scores aux questionnaires auto-rapports valuant linstabilit motionnelle, lagressivit et limpulsivit suggrent que plus ladolescent TPL passe du temps veill alors quil est au lit, plus il dclare prsenter des comportements agressifs, surtout physiques, durant le jour. En rsum, cette thse contribue la littrature scientifique en explorant pour la premire fois le rythme veille-sommeil et son lien avec les manifestations symptomatiques dans le TPL ladolescence. Les rsultats suggrent fortement limportance dvaluer et de traiter les problmes du rythme veille-sommeil que prsentent ces jeunes lors de la prise en charge.
Resumo:
Malgr un intrt grandissant pour la question du devenir des survivants de tumeur crbrale pdiatrique, lvaluation de leur quilibre est souvent nglige. Les objectifs de nos travaux taient de 1) examiner les crits portant sur lquilibre chez les survivants de tumeur crbrale pdiatrique; 2) comparer l'quilibre debout et la qualit de vie entre les survivants et un groupe denfants tmoins; et 3) examiner l'association entre l'quilibre debout et qualit de vie chez les survivants. Notre recension des crits dmontra que les survivants de tumeur crbrale prsentent des troubles de lquilibre, mais les limites mthodologiques des tudes nous empchent de conclure de manire dfinitive. Ensuite, nous avons recrut un groupe denfants survivants dune tumeur crbrale de la fosse postrieure et un groupe denfants sains. Leur quilibre tait valu laide du Bruininks-Oseretsky Test of Motor Proficiency-2nd edition (BOT-2) et du Pediatric Balance Scale (PBS). Certains participants ont aussi t valus avec une plate-forme de force o les limites de stabilit taient documentes. Finalement, tous les enfants et leurs parents remplissaient le Pediatric Quality of Life Inventory (PedsQL4.0). Nos rsultats dmontrent que les survivants prsentent une diminution de lquilibre mise en vidence par le BOT-2, mais que leur qualit de vie est similaire aux enfants sains. La performance au BOT-2 est associe la dimension physique du PedsQL4.0, suggrant une relation entre lquilibre et la qualit de vie. Nos rsultats suggrent quune valuation de lquilibre pourrait tre bnfique chez cette clientle afin de mieux cerner ses besoins de radaptation.
Resumo:
Lencphalopathie hypoxique-ischmique cause des milliers de victimes travers le monde chaque anne. Les enfants survivants un pisode hypoxique-ischmique sont risque de dvelopper des problmes neurologiques incapacitants comme une paralysie crbrale, un retard mental, une pilepsie ou des troubles dordre comportemental. Les modles animaux ont amlior nos connaissances sur les mcanismes sous-jacents aux dommages crbraux, mais elles sont encore trop incompltes pour tre capables de prvenir les problmes neurologiques. Ce projet vise comprendre limpact dun pisode asphyxique prinatale associ des convulsions ainsi que lactivation de ladenosine monophosphate-activated protein kinase (AMPK) sur les circuits GABAergiques inhibiteurs en dveloppement chez la souris. Dans le but dinvestiguer le sort des neurones inhibiteurs, appels interneurones, suite un pisode asphyxique prinatal associ des convulsions avec des animaux transgniques, nous avons pris avantage dun nouveau modle dhypoxie permettant dinduire des convulsions chez la souris. Deux populations dinterneurones reprsentant ensemble environ 60% de tous les interneurones corticaux ont t tudies, soit les cellules exprimant la parvalbumine (PV) et les cellules exprimant la somatostatine (SOM). Ltude strologique na montr aucune mort neuronale de ces deux populations dinterneurones dans lhippocampe chez les souris hypoxique dge adulte. Par contre, le cortex des souris hypoxiques prsentait des zones compltement ou fortement dpourvues de cellules PV alors que les cellules SOM ntaient pas affectes. Lutilisation dune ligne de souris transgnique exprimant une protine verte fluorescente (GFP) dans les cellules PV nous a permis de comprendre que les trous PV sont le reflet de deux choses : 1) une diminution des cellules PV et 2) une immaturit des cellules PV restantes. Puisque les cellules PV sont spcifiquement affectes dans la premire partie de notre tude, nous avons voulu tudier les mcanismes molculaires sous-jacents cette vulnrabilit. LAMPK est un senseur dnergie qui orchestre le rtablissement des i niveaux dnergie cellulaire dans le cas dune dpltion nergtique en modulant des voies de signalisation impliquant la synthse de protines et lexcitabilit membranaire. Il est possible que lactivation dAMPK suite un pisode asphyxique prinatal associ des convulsions soit nfaste long-terme pour le circuit GABAergique en dveloppement et modifie ltablissement de linnervation prisomatique dune cellule PV sur les cellules pyramidales. Nous avons tudi cette hypothse dans un modle de culture organotypique en surexprimant la forme wild-type (WT) de la sous-unit 2 dAMPK, ainsi quune forme mute dominante ngative (DN), dans des cellules PV individuelles. Nous avons montr que pendant la phase de formation synaptique (jours post-natals quivalents EP 10-18), la surexpression de la forme WT dsorganise la stabilisation des synapses. De plus, labolition de lactivit dAMPK semble augmenter le nombre de synapses prisomatiques faits par la cellule PV sur les cellules pyramidales pendant la phase de formation et semble avoir leffet inverse pendant la phase de maturation (EP 16-24). La neurotransmission GABAergique joue plusieurs rles dans le cerveau, depuis la naissance jusqu lge adulte des interneurones, et une dysfonction des interneurones a t associe plusieurs troubles neurologiques, comme la schizophrnie, lautisme et lpilepsie. La maturation des circuits GABAergiques se fait majoritairement pendant la priode post-natale et est hautement dpendante de lactivit neuronale et de lexprience sensorielle. Nos rsultats rvlent que le lourd fardeau en demande nergtique dun pisode asphyxique prinatal peut causer une mort neuronale slective des cellules PV et compromettre lintgrit de leur maturation. Un des mcanismes sous- jacents possible cette immaturit des cellules PV suite lpisode hypoxique est lactivation dAMPK, en dsorganisant leur profil dinnervation sur les cellules pyramidales. Nous pensons que ces changements dans le rseau GABAergique pourrait contribuer aux problmes neurologiques associs une insulte hypoxique.
Resumo:
Problmatique : La littrature scientifique ne contient actuellement aucune tude pidmiologique portant sur la relation entre lexposition une infestation de punaises de lit (Cimex lectularis) et la sant mentale. Lobjectif de cette tude est dexplorer la relation entre le statut dexposition aux punaises de lit et des mesures de dpression, anxit et perturbation du sommeil. Mthodes : Cette recherche est une tude transversale base sur une analyse secondaire des donnes provenant de N=91 adultes locataires de logements insalubres qui ont rpondu un questionnaire de sant au moment dinterventions mdico-environnementales menes par la direction de sant publique de Montral entre janvier et juin 2010. Le questionnaire de sant inclut le Questionnaire de sant du patient (QSP-9) , qui est un outil mesurant les symptmes associs la dpression, loutil de dpistage danxit gnralise (GAD-7) et les items 1-18 de lindice de la qualit du sommeil de Pittsburgh (PSQI). Lassociation entre une exposition autorapporte une infestation de punaises de lit et le niveau de perturbation du sommeil selon la sous-chelle correspondante du PSQI, les symptmes dpressifs selon le QSP-9 et les symptmes anxieux selon le GAD-7, a t value en utilisant une analyse de rgression linaire multivarie. Des donnes descriptives relatives aux troubles de sommeil autodclars et des comportements relis un isolement social, dus une exposition aux punaises de lit, sont aussi prsentes. Rsultats : Lchantillon comprenait 38 hommes et 53 femmes. Parmi les 91 participants, 49 adultes ont signal une exposition aux punaises de lit et de ce nombre, 53,06% (26/49) ont dclar des troubles de sommeil et 46,94% (23/49) des comportements disolement social, en raison de lexposition. Les adultes exposs des punaises de lit ont obtenu des rsultats significativement plus levs sur le QSP-9 (p=0,025), le GAD-7 (p=0,026) et sur la sous-chelle mesurant la perturbation du sommeil (p=0,003) comparativement ceux qui ntaient pas exposs. Conclusions : Cette premire tude exploratoire met en vidence une association significative entre ltat dexposition aux punaises de lit et des troubles de sommeil, ainsi que des symptmes anxieux et dpressifs, indiquant que ceux qui sont exposs aux punaises de lit reprsentent un groupe possiblement risque de dvelopper des problmes de sant mentale. Ces rsultats viennent en appui aux initiatives des dcideurs pour organiser des efforts coordonns dradication au niveau des villes et des provinces.