261 resultados para Mots clefs
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Aujourdhui, la satisfaction des utilisateurs des services de sant est reconnue comme une mesure de la qualit des soins. Au Qubec, le cong prcoce en obsttrique constitue la norme pour les mres ayant donn naissance un bb en sant. Selon la littrature, cette pratique nentrane pas de rpercussions ngatives pour la sant des mres et de leur nouveau-n condition quun suivi adquat soit assur. Dautre part, bien quil semble que la diminution de la dure du sjour hospitalier soit apprcie par les mres, peu de donnes sont disponibles relativement aux caractristiques menant lapprciation du suivi postnatal. Objectifs : Cette tude sintresse principalement la premire visite domicile effectue par une infirmire suite au cong prcoce en obsttrique. Dans un premier temps, elle vise tracer un portrait des mres en fonction du dlai de la premire visite domicile et, dans un second temps, connatre les facteurs associs lapprciation, par les mres, du dlai de cette visite. Mthode : Les donnes de cette tude ont t recueillies au Qubec, entre janvier 2002 et janvier 2003, lors dune enqute tlphonique effectue auprs de mres de bbs ns en sant, un mois suivant leur accouchement vaginal sans complication (n=1548). Pour nos analyses, nous avons retranch les mres ayant eu une dure de sjour de plus de 60 heures, une grossesse de moins de 37semaines et un bb pesant moins de 2500 g la naissance. Notre chantillon se compose donc de 1351 mres. Rsultats : 86,2 % des mres ont reu une offre de visite domicile. La majorit (80.2 %) des mres ont reu la visite dans les trois premiers jours suivant leur retour la maison, dont prs du tiers (28,1 %), dans les 24 premires heures. Comparativement aux mres visites au deuxime ou troisime jour suivant le cong, celles visites dans les 24 premires heures ont jug la dure de sjour hospitalier trop courte (p=0,018) et reu un appel de linfirmire qui a dur plus longtemps (p=0, 009). De plus, au moment du cong, elles peroivent leur bb en moins bonne sant (p=0,029). Elles ont aussi accouch dun bb plus petit (p=0,052) qui a tendance avoir prsent des signes dictres pendant le sjour hospitalier (p=0,100). Dautre part, la majorit des mres (86,4 %) disent que le dlai de la premire visite domicile est adquat alors que 11,6 % le jugent trop court et 2,3 % trop long. Pour les mres visites au premier jour, lanalyse multivarie rvle que certaines caractristiques et certains besoins sont associs la perception que le dlai de la visite est trop court : une seule visite postnatale, un revenu familial de plus de 40 000 $, la perception que la dure de sjour est trop longue et le fait de ne pas allaiter. Pour les mres qui reoivent la visite au deuxime et troisime jour, ce sont, seulement, le fait davoir t au rendez-vous mdical et le fait davoir reu une seule visite qui sont associs la perception que le dlai de la visite est trop court. Pour conclure, au Qubec, le programme de suivi postnatal universel semble en mesure doffrir une visite domicile dans les dlais prescrits une majorit de mres. Les rsultats de cette tude suggrent que le dlai de la premire visite domicile nest pas optimal pour toutes les mres et permettent denvisager que certaines mres auraient souhait recevoir une seconde visite plus tardivement au cours de la priode postnatale. Dautres recherches devront tre effectues afin de parfaire nos connaissances relativement au moment idal pour raliser les interventions postnatales.Mots clefs : Satisfaction, apprciation des utilisateurs, qualit des soins, programme universel, suivi postnatal, cong prcoce en obsttrique, visite domicile, dlai de la visite, provision des services.
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Rsum: Ce mmoire consiste en une tude du rcit de rve chez deux auteurs qui ont fait partie du mouvement surraliste dans leur jeunesse littraire : Michel Leiris et Raymond Queneau. Dans ce travail, on tente dune part de dcrire la potique du rve chez Leiris et Queneau, par diverses analyses qui empruntent surtout la narratologie et la linguistique textuelle. Dautre part, nous mesurons la part dinfluence du surralisme dans la conception du rve de chacun des deux auteurs. Le premier chapitre prsente la conception surraliste du rve, plus particulirement celle dAndr Breton, telle quelle est expose dans le premier Manifeste du surralisme et dans les Vases communicants. Cette synthse est suivie de lanalyse de quelques rcits de rve de Breton issus du recueil Clair de terre, et du priodique la Rvolution surraliste. Les deuxime et troisime chapitres abordent lcriture du rve chez Leiris et Queneau. On tudie dabord les rcits de rve crits alors que ces auteurs appartenaient au mouvement surraliste (1924-1929). Ces textes se trouvent dans leurs journaux intimes et dans la revue la Rvolution surraliste. Sont ensuite tudies certaines uvres crites aprs la priode surraliste qui contiennent des rcits de rve ou qui exploitent le rve comme structure narrative. Par ces analyses, ce mmoire tente de montrer la contribution du travail sur le rve llaboration de la potique personnelle des auteurs Leiris et Queneau. Mots clefs : rcit de rve, Michel Leiris, Raymond Queneau, surralisme, littrature franaise.
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Lacces aux traitements de base est un enjeu crucial pour la sante, la pauvrete et le developpement. La responsabilite en matiere dacces est alors une question essentielle. Le huitieme Objectif du Millenaire pour le Developpement postule quen cooperation avec les firmes pharmaceutiques, lacces aux traitements essentiels doit etre assure. Les principales parties prenantes qui doivent engager leur responsabilite pour lacces aux medicaments sont (1) lindustrie pharmaceutique, (2) les gouvernements, (3) la societe au sens large, et (4) les individus (quils soient ou non malades). Quatre approches permettent dapprehender la responsabilite: (a) lapproche deontologique; (b) lutilitarisme; (c) legalitarisme; (b) lapproche basee sur les droits de lhomme. Ces quatre arguments peuvent etre utilises pour assigner une responsabilite aux gouvernements dans lacces aux medicaments. Le papier conclut quil est parfois difficile de distinguer entre ces quatre approches et quun glissement-dechelle de la responsabilite est une voie utile pour apprehender les roles des quatre principales parties prenantes dans lacces aux medicaments, dependant du pays ou de la region et de son environnement interne.
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Article publi avec l'autorisation de la Chambre des notaires du Qubec
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La prsente recherche porte sur la thorie des parties du discours dans lAntiquit grecque et plus particulirement sur la rflexion entourant les conjonctions. Le premier chapitre se concentre sur la dfinition de la conjonction trouve dans la Potique dAristote, de mme que sur les autres passages du corpus aristotlicien qui permettent de mieux cerner les contours dune entit grammaticale encore mal dfinie. Le second chapitre porte sur la conjonction dans les recherches logico-grammaticales de lcole stocienne. La dfinition stocienne de la conjonction, de mme que les diffrentes catgories de conjonctions identifies par les Stociens sont examines. Le rle central des conjonctions au sein de la thorie stocienne des propositions complexes est soulign et met en lumire linterrelation troite entre la logique et la grammaire ce point du dveloppement de la thorie grammaticale. Le chapitre final porte sur la dfinition et les catgories de conjonctions trouves dans la Tekhn grammatik, un bref manuel de grammaire attribu au philologue alexandrin Denys le Thrace. Linfluence de la thorie stocienne des propositions complexes sur cette premire tentative de systmatisation grammaticale est mise en lumire, de mme que linterfrence de proccupations philologiques.
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Le vieillissement normal est associ une rorganisation crbrale qui peut tre influence par plusieurs facteurs. Des thories comme la rserve cognitive de Stern (2002) tentent dexpliquer les effets de ces diffrents facteurs. Certains, le niveau de scolarit par exemple, sont encore mal connus. Pourtant, le niveau de scolarit est connu pour avoir un impact sur les performances cognitives tout au long de la vie. Le but de ce mmoire est dtudier les effets du niveau de scolarit sur loxygnation crbrale de personnes ges en sant lors dune tche dvocation lexicale orthographique et smantique. Chaque tche est divise selon un critre plus productive et moins productive . Les gs faiblement scolariss produisent moins de mots que les gs fortement scolariss. De plus, la diffrence de mots produits entre le critre plus productif et moins productif est plus grande pour la tche smantique que pour la tche orthographique. Du point de vue hmodynamique, les deux groupes ont des activations semblables, contredisant le phnomne HAROLD. De plus, les participants peu scolariss tendent activer de faon plus importante lhmisphre gauche, peu importe la tche ou la condition. Par contre, les activations varient selon la tche et la condition dans le cas du groupe fortement scolaris.
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Compte tenu de l importante augmentation de l esprance de vie de la population gnrale observe dans les dernires dcennies, les tudes portant sur les modifications des fonctions cognitives lors du vieillissement normal et pathologique se rvlent d'un grand intrt. Les rsultats rapports dans cette thse contribuent une meilleure comprhension de la nature des modifications avec l ge du traitement du sens mtaphorique des mots et du phnomne de rorganisation fonctionnelle sous-tendant ces processus. Aprs une revue de littrature (chapitre 1), un premier article dfinissant la problmatique gnrale du traitement du langage lors du vieillissement normal inaugure la srie de travaux prsents dans cette thse. Cet article, prsent dans le chapitre 2, confirme l importance du dveloppement d tudes spcifiques permettant de faire le lien entre les diffrentes hypothses portant sur les changements cognitifs propres au vieillissement normal et celles portant sur les changements propres au substrat neurobiologique du langage. Le chapitre 3 prsente une tude comportementale ayant pour objectif d valuer la disponibilit des ressources attentionnelles pour le traitement phonologique et smantique des mots ainsi que son volution possible avec l ge. Les conclusions tires de cette tude vont dans le sens d une restriction des ressources attentionnelles particulirement pour le traitement du sens mtaphorique des mots lors du vieillissement normal. Le chapitre 4 prsente une tude en neuroimagerie fonctionnelle. Cette tude a t ralise afin de comparer les profils d'activation crbrale des participants jeunes et gs lors du traitement du sens mtaphorique des mots. Les rsultats obtenus soulignent qu autant pour les participants jeunes que pour les participants gs, le traitement du sens mtaphorique des mots pourrait imposer au cerveau le partage des ressources attentionnelles. Nanmoins, ils montrent une rorganisation fonctionnelle chez les participants gs. L ensemble des travaux prsents appuie l hypothse d une attribution diffrentielle des ressources attentionnelles ainsi que celle d une rorganisation fonctionnelle chez les participants gs pour le traitement du sens mtaphorique des mots. Les rsultats viennent enrichir la comprhension des modles neurocognitifs du vieillissement en ce qui concerne l volution des bases neurobiologiques du langage.
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SOMMAIRE Les lves du primaire prouvent de la difficult transfrer, dans leurs productions crites, les notions dorthographe grammaticale enseignes en classe de franais. La prsente recherche souhaite vrifier si lenseignement de lidentification des classes de mots par la mthode inductive jumele aux approches spcifique ou intgre permettrait aux lves de reprer plus efficacement les dterminants, les noms, les adjectifs et les verbes dans leurs propres productions crites et, par la suite, deffectuer correctement les accords grammaticaux. La cueillette de donnes seffectue laide de six productions crites rdiges en autant de semaines par les lves de trois groupes-classes de la 2e anne du 2e cycle du primaire. Les rsultats des groupes exprimentaux (un exprimentant lapproche intgre et lautre, lapproche spcifique) sont compars ceux obtenus par un groupe de contrle. la fin de lexprimentation, les rsultats se sont maintenus, entre le prtest et le post-test, en ce qui concerne lidentification des dterminants, des noms et des adjectifs pour les trois groupes. Ils ont cependant diminu pour ce qui est de lidentification des verbes. En ce qui concerne les accords grammaticaux, tous les groupes ont amlior leurs accords dterminant-nom, le groupe contrle a prsent de meilleurs rsultats pour laccord de ladjectif et seul le groupe exprimentant lapproche spcifique a russi maintenir ses rsultats concernant laccord du verbe, alors que les deux autres groupes ont obtenu des rsultats plus faibles la fin de lexprimentation.
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Depuis ces deux dernires dcennies, des efforts considrables en psychologie cognitive et neuropsychologie ont t dploys pour mieux comprendre les dynamiques entre les diffrents systmes cognitifs (fonctions excutives, mmoire, langage, etc.). Lobservation dune co-existence entre des atteintes en rtention court terme verbale (RCTv) et en langage dans plusieurs pathologies a conduit certains chercheurs concevoir une alternative la conceptualisation classique de la RCTv, telle que propose par le modle initial de la mmoire de travail de Baddeley (1986). Particulirement, les travaux sur laphasie ont conduit lmergence dune approche psycholinguistique de la RCTv, postulant que le traitement et le maintien des mots font appel des processus communs. Cette approche, et particulirement le modle dactivation interactive (N. Martin & Gupta, 2004; N. Martin & Saffran, 1997), prdit que les capacits en RCTv sont notamment modules par les caractristiques linguistiques engages durant lpreuve, variant selon la nature des items verbaux et la modalit de rappel, ainsi que par les comptences linguistiques des individus. Lobjectif de la prsente thse tait de tester ces prdictions partir dune exploration des relations entre le traitement smantique des mots et la RCTv chez ladulte sain (article 1) et dans la dmence de type Alzheimer (DTA) (article 2). Dans le premier article, deux expriences mettent en vidence linfluence des liens associatifs entre les mots sur les capacits maintenir temporairement des informations verbales. Les participants ont tendance faussement reconnatre des mots associs aux mots de la liste, reflet dune activation du rseau smantique durant la rtention temporaire. Cette contribution smantique est accentue en situation de suppression articulatoire, une condition qui empche le participant de rpter les listes durant la tche. Les rsultats du second article indiquent que la modalit de rponse module diffremment la performance en RCTv chez les participants gs sans atteinte neurologique et ceux atteints de la DTA. Ces donnes en RCTv sont compatibles avec les atteintes spcifiques du traitement du mot, galement trouves chez le groupe avec DTA. Les implications thoriques et cliniques de ces rsultats sont discutes. Les limites et perspectives futures sont galement abordes.
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Thse numrise par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Thse diffuse initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Universit de Montral/Centre d'dition numrique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral.
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Dans le cadre de cette thse, nous investiguons la capacit de chaque hmisphre crbral utiliser linformation visuelle disponible lors de la reconnaissance de mots. Il est gnralement convenu que lhmisphre gauche (HG) est mieux outill pour la lecture que lhmisphre droit (HD). De fait, les mcanismes visuoperceptifs utiliss en reconnaissance de mots se situent principalement dans lHG (Cohen, Martinaud, Lemer et al., 2003). Puisque les lecteurs normaux utilisent optimalement des frquences spatiales moyennes (environ 2,5 - 3 cycles par degr dangle visuel) pour reconnatre les lettres, il est possible que lHG les traite mieux que lHD (Fiset, Gosselin, Blais et Arguin, 2006). Par ailleurs, les tudes portant sur la latralisation hmisphrique utilisent habituellement un paradigme de prsentation en priphrie visuelle. Il a t propos que leffet de lexcentricit visuelle sur la reconnaissance de mots soit ingal entre les hmichamps. Notamment, la premire lettre est celle qui porte habituellement le plus dinformation pour lidentification dun mot. Cest aussi la plus excentrique lorsque le mot est prsent lhmichamp visuel gauche (HVG), ce qui peut nuire son identification indpendamment des capacits de lecture de lHD. Lobjectif de la premire tude est de dterminer le spectre de frquences spatiales utilis par lHG et lHD en reconnaissance de mots. Celui de la deuxime tude est dexplorer les biais crs par lexcentricit et la valeur informative des lettres lors de prsentation en champs diviss. Premirement, nous dcouvrons que le spectre de frquences spatiales utilis par les deux hmisphres en reconnaissance de mots est globalement similaire, mme si lHG require moins dinformation visuelle que lHD pour atteindre le mme niveau de performance. tonnament toutefois, lHD utilise de plus hautes frquences spatiales pour identifier des mots plus longs. Deuximement, lors de prsentation lHVG, nous trouvons que la 1re lettre, cest dire la plus excentrique, est parmi les mieux identifies mme lorsquelle a une plus grande valeur informative. Ceci est lencontre de lhypothse voulant que lexcentricit des lettres exerce un biais ngatif pour les mots prsents lHVG. De faon intressante, nos rsultats suggrent la prsence dune stratgie de traitement spcifique au lexique.