112 resultados para LISE
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Ce m��moire porte sur le recueil de po��mes La terre est ici d�����lise Turcotte. Il s���attache �� analyser les modalit��s par lesquelles le foyer de perception des sujets po��tiques engendre un d��placement de la notion de �� paysage �� dans l�����uvre de Turcotte. Le premier chapitre ��tudie l�����nonciation afin de retracer comment les subjectivit��s de La terre est ici investissent le langage et construisent le r��el qui les entoure pour en donner une perception singuli��re. Le second chapitre analyse la cr��ation de cet espace visuel unique qui se d��ploie autour de la notion de �� d��tail ��, tandis que le troisi��me et dernier chapitre s���int��resse �� la remise en cause du statisme de la vision engendrant un �� art de faire �� qui tend plut��t vers la mise en sc��ne et le mouvement. L�����tude de cette sc��ne comme convocation des sujets dans le langage permet de d��velopper la conception de l���espace comme lieu pratiqu��, o�� les multiples perceptions des sujets composent un �� paysage �� �� la fois visuel, tout en donnant lieu �� une possibilit�� d���action.
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Depuis la valorisation du corps comme site identitaire et comme langage autre dans la th��orisation de l�����criture au f��minin des ann��es 1970, les repr��sentations du corps, notamment du corps f��minin, occupent la sc��ne romanesque jusqu����� aujourd���hui. Dans cette perspective, le pr��sent m��moire s���int��resse au corps fantomatique des h��ro��nes du Ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras et de La Maison ��trang��re d�����lise Turcotte. Le corps se fait litt��ralement hantise chez Duras et Turcotte : il est marqu�� d���absence, d�����tranget��, de fatigue et d���errance, ne trouvant plus de lieu d�����tre ni de rep��res �� la suite d���un ��v��nement �� traumatique ��, dans le cas de Lol, ou �� la suite d���une s��paration, dans celui d�����lisabeth. Les protagonistes sont sous l���emprise d���un sentiment d�����tranget�� qui spectralise le corps en introduisant un d��calage dans le rapport �� soi et �� autrui. Ce sentiment est caus�� en partie par une m��moire d��faillante qui fragmente leur identit��. C���est par un travail m��moriel que Lol V. Stein et ��lisabeth tenteront de r��soudre la hantise de leur histoire individuelle et familiale. Le texte fait ��cho �� la corporalit�� fantomatique ��� mise en sc��ne selon diverses repr��sentations du corps d��mat��rialis�� ��� en se spectralisant �� son tour par l���inscription des �� blancs �� dans l�����criture. Le processus d���effacement des corps sera mis en parall��le avec une spatio-temporalit�� elle aussi marqu��e par la hantise du pass��. La spectralit�� appara��t, dans le r��cit contemporain au f��minin, pour t��moigner d���une identit�� (cor)rompue par la rupture ; celle-ci devient pr��texte �� une r��flexion sur la mani��re d���habiter son corps et d���un ��tre-au-monde �� repenser.
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Affiliation: Jacqueline Rousseau : ��cole de r��adaptation, Facult�� de m��decine, Universit�� de Montr��al
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Affiliation: Maude Loignon, Lise Cyr & Emil Toma : D��partement de microbiologie et immunologie, Facult�� de m��decine, Universit�� de Montr��al
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The BRAD group is composed of/ Le groupe BRAD est compos�� de : Sylvie Belleville, Gina Bravo, Louise Demers, Philippe Landreville, Louisette Mercier, Nicole Paquet, H��l��ne Payette, Constant Rainville, Bernadette Ska and Ren�� Verreault.
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Depuis deux si��cles, les transformations les plus remarquables du ph��nom��ne du suicide concernent la relation avec la variable ��ge. En effet, le suicide a longtemps progress�� avec l'��ge pour culminer �� la vieillesse, mais le dernier quart de si��cle au Qu��bec a vu ce rapport modifi��, sugg��rant qu'il s'agit d��sormais d'un ph��nom��ne de jeunes. Notre ��tude examine les tendances r��centes de l'��volution de la mortalit�� par suicide au Qu��bec du point de vue de l'��ge, discute des effets respectifs possibles de l'��ge, de la p��riode et de la g��n��ration de 1926 �� 2004 et offre des pistes d'interpr��tation sociologique. Nous pr��sentons dans un premier temps les transformations de la soci��t�� qu��b��coise depuis 1930 ainsi qu'un bilan synth��tique des connaissances sur le suicide au Qu��bec par rapport aux tendances internationales, ceci du point de vue de diff��rentes variables sociod��mographiques. Notre ��tude rappelle ensuite les grandes th��ories et id��es sur le suicide, de la litt��rature classique aux r��flexions contemporaines. On y remarque que la variable ��ge est rarement au coeur de ces conceptions, mais plut��t en marge de celles-ci, m��diatis��es par d'autres variables sociales. Les r��sultats de notre analyse montrent la pr��sence d'un net effet de g��n��ration dans l'��volution de la mortalit�� masculine due au suicide au Qu��bec. Ce ph��nom��ne n'est pas pr��sent chez les femmes. Les g��n��rations r��centes adoptent toutefois un comportement diff��rent de celles des baby-boomers et il sera int��ressant de suivre leur trajectoire dans l'avenir.
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