21 resultados para Cognitive behavior therapy
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L’insomnie, commune auprès de la population gériatrique, est typiquement traitée avec des benzodiazépines qui peuvent augmenter le risque des chutes. La thérapie cognitive-comportementale (TCC) est une intervention non-pharmacologique ayant une efficacité équivalente et aucun effet secondaire. Dans la présente thèse, le coût des benzodiazépines (BZD) sera comparé à celui de la TCC dans le traitement de l’insomnie auprès d’une population âgée, avec et sans considération du coût additionnel engendré par les chutes reliées à la prise des BZD. Un modèle d’arbre décisionnel a été conçu et appliqué selon la perspective du système de santé sur une période d’un an. Les probabilités de chutes, de visites à l’urgence, d’hospitalisation avec et sans fracture de la hanche, les données sur les coûts et sur les utilités ont été recueillies à partir d’une revue de la littérature. Des analyses sur le coût des conséquences, sur le coût-utilité et sur les économies potentielles ont été faites. Des analyses de sensibilité probabilistes et déterministes ont permis de prendre en considération les estimations des données. Le traitement par BZD coûte 30% fois moins cher que TCC si les coûts reliés aux chutes ne sont pas considérés (231$ CAN vs 335$ CAN/personne/année). Lorsque le coût relié aux chutes est pris en compte, la TCC s’avère être l’option la moins chère (177$ CAN d’économie absolue/ personne/année, 1,357$ CAN avec les BZD vs 1,180$ pour la TCC). La TCC a dominé l’utilisation des BZD avec une économie moyenne de 25, 743$ CAN par QALY à cause des chutes moins nombreuses observées avec la TCC. Les résultats des analyses d’économies d’argent suggèrent que si la TCC remplaçait le traitement par BZD, l’économie annuelle directe pour le traitement de l’insomnie serait de 441 millions de dollars CAN avec une économie cumulative de 112 billions de dollars canadiens sur une période de cinq ans. D’après le rapport sensibilité, le traitement par BZD coûte en moyenne 1,305$ CAN, écart type 598$ (étendue : 245-2,625)/personne/année alors qu’il en coûte moyenne 1,129$ CAN, écart type 514$ (étendue : 342-2,526)/personne/année avec la TCC. Les options actuelles de remboursement de traitements pharmacologiques au lieu des traitements non-pharmacologiques pour l’insomnie chez les personnes âgées ne permettent pas d’économie de coûts et ne sont pas recommandables éthiquement dans une perspective du système de santé.
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Objective: Cognitive-behavioural therapy (CBT) has proved effective in treating delusions, both in schizophrenia and delusional disorder (DD). Clinical trials of DD have mostly compared CBT with either treatment as usual, no treatment, or a wait-list control. This current study aimed to assess patients with DD who received CBT, compared with an attention placebo control (APC) group. Method: Twenty-four individuals with DD were randomly allocated into either CBT or APC groups for a 24-week treatment period. Patients were diagnosed on the basis of structured clinical interviews for mental disorders and the Maudsley Assessment of Delusion Schedule (MADS). Results: Completers in both groups (n = 11 for CBT; n = 6 for APC) showed clinical improvement on the MADS dimensions of Strength of Conviction, Insight, Preoccupation, Systematization, Affect Relating to Belief, Belief Maintenance Factors, and Idiosyncrasy of Belief. Conclusion: When compared with APC, CBT produced more impact on the MADS dimensions for Affect Relating to Belief, Strength of Conviction, and Positive Actions on Beliefs.
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Note de l'éditeur : This article may not exactly replicate the final version published in the journal. It is not the copy of record. / Cet article ne constitue pas la version officielle, et peut différer de la version publiée dans la revue.
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L'objectif général de cette thèse est d'examiner le lien entre les traits de personnalité évalués selon l'approche des cinq facteurs et les résultats des traitements psychosociaux auprès de jeunes adultes présentant un premier épisode psychotique. Afin d'atteindre cet objectif, 129 personnes ont été recrutées à participer à une étude expérimentale randomisée. Les participants ont été assignés soit à un groupe de thérapie cognitive-comportementale, soit à un groupe d'entraînement aux habiletés sociales visant la gestion des symptômes, soit à une liste d'attente. Les participants ont complété pré- et post-traitement le Questionnaire bref de personnalité NEO Révisé (Costa & McCrae, 1992), l'Échelle abrégée d'évaluation psychiatrique (Lukoff et al., 1986; Ventura et al., 1993) et l'Échelle d'adaptation cybernétique (Edwards & Baglioni, 1993). Dans le premier article, les profils de personnalité et la stabilité temporelle des traits de personnalité des jeunes adultes présentant un premier épisode psychotique ont été étudiés. Les résultats révèlent différents profils de personnalité et une stabilité des traits de personnalité. Dans le second article, les profils de personnalité et la valeur prédictive des traits de personnalité ou des profils sur les résultats thérapeutiques ont été investigués. Les résultats révèlent aussi différents profils de personnalité, aucun spécifiquement lié aux symptômes. Aucun lien n'a pu être rapporté entre les traits de personnalité et l'amélioration symptomatologique. Toutefois, les traits de personnalité et les profils sont liés à l'amélioration des stratégies actives d'adaptation. Dans le dernier article, la valeur prédictive des traits de personnalité sur les résultats thérapeutiques selon le groupe de traitement spécifique a été étudiée. Les résultats démontrent un lien entre les traits de personnalité et l'amélioration symptomatologique et des stratégies d'adaptation selon le traitement. Les traits de personnalité sont particulièrement liés aux résultats thérapeutiques des stratégies actives d'adaptation. Cette thèse contribue à l'avancement des connaissances en se penchant sur l'importance des traits de personnalité dans le traitement psychosocial des jeunes adultes présentant un premier épisode psychotique et en soulignant la nécessité d'étudier davantage les différences individuelles de la personnalité de cette clientèle. Les implications cliniques des résultats et les recommandations pour la recherche sont présentées.
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L'EMDR est une thérapie qui a été développée pour traiter les souvenirs traumatiques, puis proposée pour traiter une variété de troubles psychologiques. Ce texte est le premier à recenser en français les études qui ont évalué l'efficacité de cette forme de thérapie. L'efficacité de l'EMDR est d'abord démontrée à l'aide d'études de cas qui comportent des limites importantes. Les études de cas basées sur un protocole expérimental donnent des résultats plus mitigés. Les études contrôlées qui examinent l'efficacité de l'EMDR sont ensuite décrites en fonction du type de contrôle exercé et du type de trouble traité. L'EMDR est aussi efficace que la thérapie cognitivocomportementale pour traiter le trouble de stress posttraumatique, mais pas pour le traitement de la phobie spécifique ni du trouble panique. De plus, les études montrent de façon répétée que l'absence des mouvements oculaires ne modifie pas l'efficacité de l'EMDR. Une analyse des différences et des similitudes entre l'EMDR et l'approche cognitivo-comportementale est présentée. Les caractéristiques pseudo-scientifiques qui ont marquées le développement et la diffusion de l'EMDR sont aussi abordées.
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Introduction Provoked vestibulodynia (PVD), a recurrent, localized vulvovaginal pain problem, carries a significant psychosexual burden for afflicted women, who report impoverished sexual function and decreased frequency of sexual activity and pleasure. Interpersonal factors such as partner responses to pain, partner distress, and attachment style are associated with pain outcomes for women and with sexuality outcomes for both women and partners. Despite these findings, no treatment for PVD has systematically included the partner. Aims This study pilot‐tested the feasibility and potential efficacy of a novel cognitive–behavioral couple therapy (CBCT) for couples coping with PVD. Methods Couples (women and their partners) in which the woman was diagnosed with PVD (N = 9) took part in a 12‐session manualized CBCT intervention and completed outcome measures pre‐ and post‐treatment. Main Outcome Measures The primary outcome measure was women's pain intensity during intercourse as measured on a numerical rating scale. Secondary outcomes included sexual functioning and satisfaction for both partners. Exploratory outcomes included pain‐related cognitions; psychological outcomes; and treatment satisfaction, feasibility, and reliability. Results One couple separated before the end of therapy. Paired t‐test comparisons involving the remaining eight couples demonstrated significant improvements in women's pain and sexuality outcomes for both women and partners. Exploratory analyses indicated improvements in pain‐related cognitions, as well as anxiety and depression symptoms, for both members of the couple. Therapists' reported high treatment reliability and participating couples' high participation rates and reported treatment satisfaction indicate adequate feasibility. Conclusions Treatment outcomes, along with treatment satisfaction ratings, confirm the preliminary success of CBCT in reducing pain and psychosexual burden for women with PVD and their partners. Further large‐scale randomized controlled trials are necessary to examine the efficacy of CBCT compared with and in conjunction with first‐line biomedical interventions for PVD.
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Cette étude exploratoire vise à examiner le lien entre le contenu verbalisé (nombre et types de détails) par l’enfant victime d’agression sexuelle (AS) lors de la Trauma-Focused Cognitive-Behavioral Therapy et la diminution des symptômes après la thérapie. L’échantillon est composé de 28 enfants âgés entre 6 à 13 ans. Les résultats pré-thérapie et post-thérapie observés à l’aide des versions françaises du Children’s Impact of Traumatic Events Scale-Revised et du Child Behavior Checklist ont permis de répartir les enfants en deux groupes; soit si l’on observe une diminution ou une persistance des symptômes de stress post-traumatique, des symptômes intériorisés et extériorisés après la thérapie. Les verbatims des séances de thérapie concernant les détails associés à l’AS ont été transcrits et cotés en tant que nouveaux détails (divulgués une seule fois) ou détails répétés ainsi qu’en 12 catégories. Les résultats aux tests de Mann-Whitney n’indiquent aucune différence significative entre les groupes pour ce qui est du nombre moyen total de détails nouveaux et répétés divulgués. Toutefois, lorsque comparé au groupe persistance des symptômes, le groupe diminution des symptômes a verbalisé significativement plus de nouveaux détails pour les catégories action et lieu.
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Essai doctoral présenté à la Faculté des Arts et des Sciences en vue de l'obtention du grade de doctorat en psychologie clinique (D.psy.)
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Cette étude porte sur une intervention de groupe basée sur la thérapie cognitivo-comportementale pour l’hyperphagie boulimique (HB), dont les effets potentiels sur la qualité de vie reliée au poids, la fréquence et la sévérité des crises de boulimie, les symptômes dépressifs, l’image corporelle et le poids corporel ont été mesurés, et le degré d’acceptation par les participantes a été documenté. Ainsi, 11 femmes avec un surplus de poids et répondant aux critères diagnostiques de l’HB ont été recrutées du printemps 2012 à l’hiver 2013, dans la région de Montréal. Le programme comportant huit séances hebdomadaires était dispensé par une nutritionniste et une psychothérapeute. La qualité de vie reliée au poids (Impact of Weight on Quality of Life), la fréquence des crises de boulimie (rappel des sept derniers jours), la sévérité des crises de boulimie (Binge Eating Scale), les symptômes dépressifs (Inventaire de Beck pour la dépression), l’insatisfaction corporelle (Body Shape Questionnaire) et le poids corporel ont été mesurés avant et à la fin de l’intervention. Puis, un questionnaire pour mesurer l’acceptation par les participantes était soumis au terme du programme. Le taux de participation aux séances était aussi colligé. Les résultats montrent que notre programme a permis une amélioration significative du score global de la qualité de vie reliée au poids de 8,4 ± 13,3, ainsi qu’en termes d’estime de soi et de travail. Aussi, une diminution significative de la fréquence des crises de boulimie de 2,1 ± 2,1 jours, de la sévérité des crises de boulimie dont le score a diminué de 10,9 ± 7,7, des symptômes dépressifs dont le score a diminué de 8,3 ± 5,7 et de l’insatisfaction corporelle dont le score a diminué de 32,8 ± 17,1, ont été observées. Toutefois, il n’y a pas eu de perte de poids au terme de l’intervention. Puis, le programme a été bien accepté par les participantes tel que démontré par le taux de participation aux séances de 93,8 % et la satisfaction mesurée par l’appréciation des divers éléments du programme de 4,6 sur 5 et la pertinence de ceux-ci de 4,8 sur 5. Ces données suggèrent que l’intervention de groupe semble être prometteuse pour améliorer les symptômes et conséquences de l’HB, à l’exception du poids.
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Les troubles des tics, comme le syndrome de Gilles de la Tourette et le trouble de tics chroniques, sont des conditions neuropsychiatriques impliquant des tics moteurs et/ou phoniques. En plus de nombreuses comorbidités, les patients qui en sont atteints ont aussi des difficultés neuropsychologiques, notamment au niveau de l’inhibition et des fonctions motrices. La thérapie cognitivo-comportementale permet d’améliorer les tics et la condition générale de ces patients. Nous avons donc enregistré, durant une tâche de compatibilité stimulus-réponse, les potentiels évoqués cognitifs et les potentiels de latéralisation motrice (lateralized readiness potential; LRP) chez 20 patients atteints de trouble des tic avant et après une thérapie cognitivo-comportementale, et chez 20 participants contrôles. Chez les patients atteints de trouble des tics, nos résultats ont révélé une apparition plus tardive de l’amorce du LRP moyenné par rapport au stimulus, une amplitude plus élevée du LRP moyenné par rapport à la réponse, et une suractivation frontale liée aux processus d’inhibition. Suite à la thérapie, le retard au niveau de la latence de l’amorce du LRP moyenné par rapport à la réponse est comblé et l’amplitude du LRP moyenné par rapport à la réponse est normalisée, mais pas la suractivation frontale liée à l’inhibition. Cela suggère donc que la thérapie induit une modification des processus prémoteurs de sélection et de préparation de la réponse, ainsi que des processus d’exécution motrice, mais n’altère pas la suractivation frontale reliée aux fonctions inhibitrices. Étant donnés ces résultats, nous suggérons que la thérapie cognitivo-comportementale induit une modification du fonctionnement des aires motrices du cerveau.
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Essai doctoral présenté à la Faculté des Arts et des Sciences Humaines en vue de l'obtention du grade de doctorat en psychologie clinique (D.Psy)
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Contexte: En dépit de la preuve substantielle pour l'efficacité générale de la thérapie cognitivo-comportementale pour le trouble obsessionnel-compulsif (TOC), il existe une controverse à propos de l'amélioration de certains déficits neuropsychologiques dans ce trouble. Objectif: Le but de cette étude est d'évaluer: 1) la corrélation de la gravité du TOC et les résultats des tests neuropsychologiques et 2) l'amélioration clinique et neuropsychologique des patients souffrant de TOC qui ont terminé avec succès leur traitement. Méthode: Cette étude évalue les fonctions neurocognitives et l'état clinique de 27 participants du groupe TOC et 25 participants du groupe témoin. La fonction neurocognitive de chaque participant a été évaluée en utilisant le test de Rey-Osterreich Figure complexe (RCFT), le test de fluidité D-KEFS et l’essai Cardebat-D. Nous avons également, utilisé l'inventaire d'anxiété de Beck (IAB), l’Inventaire de dépression de Beck (IDB) et l'échelle d'obsession-compulsion de Yale-Brown (Y-BOCS) pour vérifier la présence de l'anxiété et de la dépression avec le TOC et la gravité des symptômes chez les patients souffrant de TOC. Résultats: Notre étude conclut qu’il y une différence significative de la fonction de la mémoire selon le score au sous test de copie entre les participants souffrant de TOC et le groupe témoin. De plus, nous avons constaté une différence considérable dans le score de rappel immédiat et différé du RCFT avant et après le traitement dans le groupe de TOC. Conclusion: En résumé, la présente étude a démontré que les patients atteints de TOC ont des troubles cognitifs spécifiques et que la thérapie cognitivo-comportementale serait un traitement qui pourrait améliorer, au moins, certaines dysfonctions neurocognitives.
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Le trouble d’anxiété de séparation (TAS) est le trouble anxieux le plus prévalent chez les enfants. Il apparaît tôt et entraîne plusieurs conséquences négatives. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) a été reconnue efficace pour traiter les troubles anxieux. Toutefois, peu d’études ont vérifié son efficacité pour le traitement spécifique du TAS et très peu en ont examiné l’effet auprès d’enfants de moins de 7 ans. Les quelques interventions étudiées visant les moins de 7 ans ont en commun d’inclure le parent dans le traitement ou de l’offrir directement à celui-ci. L’objectif principal de cette thèse est de vérifier l’efficacité d’un programme d’entraînement parental de type TCC, adapté pour les parents d’enfants de 4 à 7 ans souffrant de TAS. Cette étude vise également deux objectifs spécifiques : observer la fluctuation des symptômes de TAS de l’enfant pendant le traitement et examiner l’impact du programme sur les variables parentales. Un devis à cas unique à niveaux de base multiples a été utilisé. Six familles ont pris part à l’étude. Des entrevues semi-structurées, des questionnaires auto-administrés et des calepins d’auto-observations quotidiennes ont été utilisés auprès des parents pour mesurer les symptômes anxieux des enfants, leurs pratiques parentales, le stress parental et leurs symptômes anxieux et dépressifs. Des questionnaires sur les difficultés de l’enfant incluant l’anxiété ont aussi été envoyés à l’éducatrice ou à l’enseignante. Tous les questionnaires ont été administrés aux trois temps de mesure (prétraitement, post-traitement et relance 3 mois). Les calepins d’auto-observations ont été remplis quotidiennement durant le niveau de base, pour toute la durée de l’intervention et pendant une à deux semaines à la relance. Les résultats de l’étude indiquent que cinq enfants sur six ne répondent plus au diagnostic de TAS suite au traitement ainsi que trois mois plus tard. Les résultats des calepins d’auto-observations montrent une amélioration claire des manifestations principales de TAS pour la moitié des enfants et plus mitigée pour l’autre moitié, de même qu’une amélioration systématique de la fréquence hebdomadaire totale de manifestations de TAS suite à l’intervention pour quatre enfants. Les résultats aux questionnaires remplis par les parents montrent une amélioration des symptômes d’anxiété et de TAS chez quatre enfants au post-test et/ou à la relance, tandis que les questionnaires de l’éducatrice (ou enseignante) suggèrent que les symptômes anxieux des enfants se manifestaient peu dans leur milieu scolaire ou de garde. L’impact du programme sur le stress parental et les pratiques parentales est également mitigé. Ces résultats suggèrent que le Programme d’entraînement parental pour les enfants souffrant d’anxiété de séparation (PEP-AS) est efficace pour réduire les symptômes de TAS chez les enfants d’âge préscolaire ou en début de parcours scolaire et appuient la pertinence d’offrir le traitement aux parents et d’inclure un volet relationnel. D’autres études seront cependant nécessaires pour répliquer ces résultats auprès d’un plus vaste échantillon. Il serait également intéressant de vérifier les effets indépendants des différentes composantes du traitement et d’évaluer les effets du programme sur davantage de pratiques parentales associées spécifiquement à l’anxiété.
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L’implantation de programmes probants dans les milieux d’intervention peut comporter son lot de difficultés pour les gestionnaires ainsi que les intervenants en contexte de réadaptation pour adolescents. En effet, les contraintes auxquelles peuvent être confrontés les milieux de pratique mènent parfois à la modification des programmes, ceci en vue de faciliter leur implantation. Il devient alors important de documenter ainsi qu’identifier l’effet des éléments associés à la fidélité d’implantation lorsque les programmes d’intervention sont évalués. En plus d’évaluer l’effet du degré d’exposition au programme cognitif-comportemental implanté dans les unités d’hébergement du Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire (CJM-IU) sur l’ampleur des troubles de comportement des adolescentes, ce mémoire propose une nouvelle piste de recherche. Puisque la recherche empirique ne permet pas encore d’identifier les conditions selon lesquelles il serait possible de modifier les programmes d’intervention qui sont adoptés dans le contexte de la pratique, cette étude propose d’élaborer une logique d’exposition au programme qui s’inspire des principes d’intervention efficace élaborés par Andrews et ses collègues (1990). Cette approche permettrait d’adapter le niveau d’intervention aux caractéristiques de la clientèle, et ce, tout en s’assurant de l’efficacité du programme cognitif-comportemental. L’échantillon de cette étude est donc constitué de 74 adolescentes hébergées au CJM-IU pour une durée de six mois. Les résultats indiquent d’abord que les activités du programme cognitif-comportemental ont été appliquées de façon plutôt irrégulière et bien en deçà de la fréquence initialement prévue, ce qui rend bien compte des difficultés à implanter des programmes en contexte de pratique. Les résultats suggèrent aussi une diminution de l’ampleur des troubles de comportement six mois après l’admission au CJM-IU pour les adolescentes qui étaient caractérisées par une ampleur des troubles de comportement plus marquée au moment de leur admission et qui ont complété un plus grand nombre d’auto-observations durant leur placement.
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Vulvovaginal pain problems are major health concerns in women of childbearing age. Controlled studies have shown that vulvovaginal pain can adversely affect women and their partners’ general psychological well-being, relationship adjustment and overall quality of life. These women have significantly lower levels of sexual desire, arousal, and satisfaction, as well as a lower intercourse frequency than normal controls. They also report more anxiety and depression, in addition to more distress about their body image and genital self-image. Empirical studies indicate that specific psychological and relationship factors may increase vulvovaginal pain intensity and its psychosexual sequelae. Randomized clinical trials have shown that psychosexual interventions, namely cognitive-behavioral therapy (CBT), are efficacious in reducing vulvovaginal pain and improving associated psychosexual outcomes. Women reporting significant psychological, sexual and/or relationship distress should be referred for psychosexual treatment. A multimodal approach to care integrating psychosexual and medical management is thought to be optimal.