304 resultados para responsabilité sociale des entreprises (RSE)
em Université de Lausanne, Switzerland
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The research described in this thesis examines the characteristics, the benefits and the challenges associated with the implementation of management accounting systems in the field of Corporate Social Responsibility (CSR). Applied to the CSR context, management accounting relates to the identification, elaboration and communication of information about an organization's interactions with the society and the environment. Based on this information, firms are able to make decisions to achieve social and environmental objectives and provide evidence justifying the benefits and the costs of such actions. The study begins by focusing on green management and exploring the characteristics of Environmental Management Accounting (EMA) systems within firms. The first chapter informs the reader about the growing body of EMA research and reveals unexplored relevant aspects that need to be further investigated. The work also emphasizes the importance of developing new theoretical hypotheses and appropriate research designs to empirically tackle new aspects of EMA and gain understanding on the use of these practices. Subsequently, given the acknowledged importance of control systems in influencing the behaviour of individuals within organizations, the remaining two chapters of the dissertation focus on the functioning of CSR-linked incentives assigned to employees in the form of compensation plans. The second chapter examines the determinants influencing corporate provision of incentives for the attainment of environmental targets. Empirical analysis of a sample of international firms reveals that companies are likely to use green incentives as mechanisms to increase the efficacy in contracting with their employees as well as to respond to social influences. Finally, the third chapter investigates the effectiveness of contracting associated with the use of CSR-linked executive compensation. Empirical analysis of a sample of US-based companies shows that corporate choice to tie senior executives' pay to CSR targets promotes the firm's CSR performance. Cette thèse examine les caractéristiques, avantages et défis associés à l'utilisation des systèmes de contrôle de gestion dans le domaine de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Dans le contexte de la RSE, les activités du contrôle de gestion impliquent l'identification, l'élaboration et la communication d'informations qui concernent les interactions des organisations avec la société et l'environnement. Avec ces informations les entreprises sont en mesure de prendre des décisions visant à atteindre les objectifs sociaux et environnementaux de l'organisation et de documenter les bénéfices et coûts de ces actions. Dès le début, la thèse se concentre sur les caractéristiques des systèmes de contrôle de gestion environnementale au sein des entreprises. Le premier chapitre passe en revue la littérature existante et révèle des aspects inexplorés. Pour ce faire, le travail suggère le développement de nouvelles théories ainsi que l'utilisation de méthodes appropriées. Ces dernières doivent permettre d'aborder empiriquement de nouveaux aspects des systèmes de contrôle environnemental et faciliter la compréhension sur l'utilisation de ces pratiques. Considérant l'importance des systèmes de contrôle pour influencer le comportement des individus au sein des organisations, la suite du travail se concentre sur le fonctionnement des contrats de rémunération des employées liées aux résultats de la RSE. Plus particulièrement, le deuxième chapitre examine les facteurs qui influencent la décision des entreprises d'assigner des objectifs environnementaux aux employées. L'analyse empirique d'un échantillon d'entreprises internationales montre que les entreprises sont susceptibles d'utiliser des mécanismes incitatifs écologiques pour augmenter l'efficacité des contrats ainsi que pour répondre aux influences sociales. Finalement, le troisième chapitre analyse l'efficacité des contrats de rémunération des dirigeants liés aux résultats de la RSE. L'analyse empirique d'un échantillon de sociétés américaines indique que le choix de l'entreprise de lier la rémunération des dirigeants à des objectifs de la RSE favorise la performance RSE de l'organisation.
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Autrefois réservé à la grande entreprise, le concept de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) s'étend aujourd'hui à l'ensemble des organisations. Dans cette optique, cet article s'intéresse aux déterminants et aux modalités de mise en oeuvre des pratiques de RSE dans les clubs sportifs pro- fessionnels français. À partir d'un cadre d'analyse permettant d'associer les approches institutionnelles et stratégiques en matière de RSE, nous montrons la difficulté pour ces organisations « hybrides » de trouver un équilibre entre les logiques d'action qui les animent. Les résultats montrent que les quatre cas de clubs étudiés (de basket-ball et de football) exercent des pratiques de RSE revêtant surtout une forme cosmétique. L'émergence de nouvelles formes de RSE laisse pourtant entrevoir des pratiques plus intégrées à même de réduire la tension entre les logiques économiques et sociales de ces organisations.
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Résumé L'étude de l'adaptation d'une entreprise aux mutations socio-économiques affectant son environnement sociétal donc de sa régulation, requiert de prime abord de comprendre et de caractériser ces mutations. I1 importe ensuite de déterminer les actions et stratégies déployées par cette entreprise en réponse aux pressions environnementales, ainsi que leurs éventuelles retombées sur les caractéristiques de l'environnement qui ont suscité ces réponses. Pour prendre part à cette réflexion, nous nous concentrons sur les conditions d'adaptation de la société d'État Togolaise :Togo Télécom, et nous tentons de confronter la réalité de cette évolution aux différents modèles de l'adaptation élaborés par la théorie des organisations. Une analyse concrète des enjeux soulevés par l'environnement de Togo Télécom et de leurs implications pour la société et pour la Nation a été réalisée au sein de l'organisation. Elle a pris appui sur les documents écrits pertinents à la recherche et sur le recueil des avis et perceptions des acteurs politiques, économiques, syndicaux et institutionnels concernés par l'avenir de l'entreprise. Les résultats indiquent que la société a su globalement entreprendre une réforme interne bénéfique qui lui a permis de faire face aux nouvelles réalités de son environnement malgré le boulet de la dette, tout en s'assurant l'attachement et le support de ses parties prenantes. Cette réforme a pu être mise en place notamment grâce à la remarquable capacité d'adaptation de ces parties prenantes et elle a également été à l'origine de la création d'un "réseau "redéfinissant l'organisation du travail sur le marché ainsi que les rôles, les problèmes et les caractéristiques de l'environnement sociétal. Afin de replacer cette relation particulière dans la théorie des organisations, la présente recherche s'applique à montrer comment le modèle de l'entreprise dominée par son environnement permet d'enrichir notre compréhension des solutions déployées par l'entreprise pour s'adapter; il est ici question d'analyser les comportements et réponses de la société à la lumière des principaux modèles théoriques, afin d'une part de déterminer comment chacun se prête à l'analyse d'un cas pratique et d'autre part de faire ressortir les forces et faiblesses de chaque modèle afin de tendre vers un modèle plus intégratif des réalités de notre cas. Dans cet ordre d'idée, notre recherche à l'instar de Morin (i98z) et de Giddens (1987), nous indique entre autres qu'il est primordial de ne pas isoler la théorie des organisations, dans des visions trop unilatérales, avec des points de vue partiels, mais d'adhérer à la réalité linéaire de la récursivité de l'adaptation des sociétés d'État industrielles et commerciales Africaines car ces organisations possèdent des propriétés spécifiques qui dépassent l'univers des ressources, des compétences ou des jeux d'acteurs qui les composent (Morin (198?)).
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L'Économie Sociale et Solidaire (ESS) représente aujourd'hui, en Europe, près de 10 % de l'emploi total et même plus dans certains pays, dont la France. Avec la crise, ce secteur prend une importance sociale, économique et politique croissante. La gestion des coopératives, mutuelles, fondations et associations est ainsi doublement interrogée en interne vis-à-vis de leurs « propriétaires » disposant de motivations particulières (socioéconomiques) et vis-à-vis de leurs communautés et territoires (relations aux partenaires publics et aux citoyens). C'est pourquoi la performance de ces organisations prend nécessairement une dimension sociale, voire sociétale. Les logiques de fonctionnement et d'action des managers de l'ESS sont, elles aussi, souvent particulières, hybrides et parfois paradoxales. Elles remettent en cause les découpages et frontières classiques du management, ainsi que les modèles de rationalité associés (public/privé, marchand/non-marchand, intérêt collectif/intérêts particuliers...). Face à une telle complexité, les principes et les outils de gestion de ces entreprises sont-ils alors spécifiques ? Ces entreprises sont-elles à l'origine d'innovations managériales et sociales particulières ? Comment concilier solidarité et efficacité dans un univers de plus en plus concurrentiel ? L'évolution marchande et financière, comme les problématiques de développement durable, interrogent également le mode de fonctionnement et l'avenir de ces organisations. L'objectif de cet ouvrage collectif, auquel ont contribué des experts du management des entreprises de l'économie sociale qui ont participé à un colloque international - soutenu par le Crédit Mutuel - sur le sujet, est d'apporter des réponses quant à la manière de renouveler les stratégies et les modèles de management, sans pour autant renier les valeurs et les principes fondamentaux de l'ESS. Il s'adresse aux étudiants et aux professionnels travaillant dans le secteur de l'économie sociale et solidaire (coopératives, mutuelles, associations et fondations) et intéressera également tous les managers et étudiants en management.
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La notion de responsabilité sociétale des organisations (RSO) a suscité un engouement considérable auprès d'un public de gestionnaires, consultants et chercheurs, ainsi que dans les sphères politiques, institutionnelles et médiatiques. Cependant, l'adoption du discours sur la RSO par la grande entreprise, les institutions et les organisations de toutes formes génère aussi un certain scepticisme... Cet ouvrage s'intéresse au lien crucial entre discours et pratiques de RSO. Englobant non seulement les entreprises privées mais aussi un large spectre d'organisations, il propose des cadres d'analyse et des exemples concrets de déploiement de la RSO dans un contexte francophone. Comment s'articulent les stratégies symboliques des acteurs et les actions concrètes mises en oeuvre dans les organisations ? Quelles difficultés doivent surmonter les gestionnaires pour passer du discours aux pratiques dans le domaine de la RSO ? Quels facteurs facilitent ou empêchent le maintien de pratiques socialement responsables dans les organisations ?
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Les médecins se trouvent plus facilement confrontés à des problèmes médico-légaux dans leur pratique de tous les jours. Heureusement, cette situation n'atteint pas encore les proportions que connaissent d'autres pays. La question se pose cependant de savoir si l'existence de recommandations pour la pratique clinique (RPC) ou les revues systématiques constituent un avantage ou un inconvénient en cas de litige à l'égard des médecins. En plus, face à une attitude «recommandée», l'intégration de l'avis d'un patient qui serait totalement différent reste difficile à gérer dans la pratique devant la crainte d'un litige. Cet article a pour but de refaire le point sur ces importantes questions.