10 resultados para inclusive TV

em Université de Lausanne, Switzerland


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Dès le milieu des années 1920 et le développement des premiers prototypes fonctionnels, la télévision se fait objet d'exposition. La nouvelle technologie est montrée à des foires industrielles et dans des grands magasins, à des expositions universelles et nationales : exposée, la télévision devient un mass media avant même qu'elle ne diffuse des émissions régulières. En étudiant les présentations publiques de la télévision en Allemagne, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis entre 1928 - date de l'ouverture des premières expositions annuelles dans les trois pays - et 1939 - moment de l'interruption de celles-ci suite à l'éclatement de la Deuxième Guerre mondiale - Television before TV montre que les lieux où le médium rencontre son premier public constituent les mêmes espaces qui, rétrospectivement, permettent de comprendre son avènement. Cette recherche propose ainsi de nouvelles pistes pour l'histoire des médias en interrogeant la définition de la télévision en tant que médium du privé. Elle rappelle l'importance historique de l'espace public pour la « vision à distance » et, dépassant la perspective nationale, reconstitue les différences et similarités techniques, médiatiques et institutionnelles de la télévision allemande, américaine et britannique dans l'entre-deux-guerres. Développée dans un contexte qui est simultanément nationaliste et nourri d'échanges et de compétitions internationales, la télévision sert de comparatif dans les rivalités entre pays, mais stimule également la circulation de savoir-faire et de personnes. Sa forte valeur symbolique comme emblème du progrès scientifique et, dans le cas allemand, comme preuve de la modernité du régime national-socialiste se traduit dans les salles d'expositions par des scénographies souvent innovatrices, dont les photographies et descriptions se propagent au-delà de la presse locale. Au centre d'un réseau discursif et représentationnel, les expositions jouent alors un rôle essentiel pour la construction sociale, politique et culturelle de la télévision. Remplaçant l'analyse de textes audiovisuels par l'étude de la machine exposée, ma recherche reformule la question bazinienne de qu'est-ce que la télévision ? pour demander où le médium se situe-t-il ? Cette prémisse méthodologique permet de contourner une évaluation qualitative de la technologie qui déplorerait ses multiples imperfections, et éclaire d'un nouveau jour des dispositifs télévisuels qui, même sans programme, intègrent un univers voué à la culture de consommation et du loisir.

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Individual-as-maximizing agent analogies result in a simple understanding of the functioning of the biological world. Identifying the conditions under which individuals can be regarded as fitness maximizing agents is thus of considerable interest to biologists. Here, we compare different concepts of fitness maximization, and discuss within a single framework the relationship between Hamilton's (J Theor Biol 7: 1-16, 1964) model of social interactions, Grafen's (J Evol Biol 20: 1243-1254, 2007a) formal Darwinism project, and the idea of evolutionary stable strategies. We distinguish cases where phenotypic effects are additive separable or not, the latter not being covered by Grafen's analysis. In both cases it is possible to define a maximand, in the form of an objective function phi(z), whose argument is the phenotype of an individual and whose derivative is proportional to Hamilton's inclusive fitness effect. However, this maximand can be identified with the expression for fecundity or fitness only in the case of additive separable phenotypic effects, making individual-as-maximizing agent analogies unattractive (although formally correct) under general situations of social interactions. We also feel that there is an inconsistency in Grafen's characterization of the solution of his maximization program by use of inclusive fitness arguments. His results are in conflict with those on evolutionary stable strategies obtained by applying inclusive fitness theory, and can be repaired only by changing the definition of the problem.

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Evolutionary graph theory has been proposed as providing new fundamental rules for the evolution of co-operation and altruism. But how do these results relate to those of inclusive fitness theory? Here, we carry out a retrospective analysis of the models for the evolution of helping on graphs of Ohtsuki et al. [Nature (2006) 441, 502] and Ohtsuki & Nowak [Proc. R. Soc. Lond. Ser. B Biol. Sci (2006) 273, 2249]. We show that it is possible to translate evolutionary graph theory models into classical kin selection models without disturbing at all the mathematics describing the net effect of selection on helping. Model analysis further demonstrates that costly helping evolves on graphs through limited dispersal and overlapping generations. These two factors are well known to promote relatedness between interacting individuals in spatially structured populations. By allowing more than one individual to live at each node of the graph and by allowing interactions to vary with the distance between nodes, our inclusive fitness model allows us to consider a wider range of biological scenarios leading to the evolution of both helping and harming behaviours on graphs.

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Arising from M. A. Nowak, C. E. Tarnita & E. O. Wilson 466, 1057-1062 (2010); Nowak et al. reply. Nowak et al. argue that inclusive fitness theory has been of little value in explaining the natural world, and that it has led to negligible progress in explaining the evolution of eusociality. However, we believe that their arguments are based upon a misunderstanding of evolutionary theory and a misrepresentation of the empirical literature. We will focus our comments on three general issues.

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Au début des années 1960, les documentaristes Jean Rouch, Mario Ruspoli, Richard Leacock, Robert Drew et Michel Brault se réclament d'une proximité inédite avec le réel filmé et oeuvrent activement à la création de nouvelles caméras légères et synchrones: c'est le temps du « cinéma-vérité » qui déchaîne en France de vives polémiques. En mars 1963, constructeurs d'appareils, cinéastes et journalistes sont invités par Pierre Schaeffer à discuter de ces questions lors des Journées d'Etudes du MIPE-TV. Cette manifestation, moment nodal du « cinéma-vérité », est l'occasion de se réunir autour des nouvelles techniques légères, mais aussi de débattre des enjeux éthiques et moraux de ce cinéma et de prendre position sur la controverse terminologique qui oppose les partisans de l'expression consensuelle « cinéma direct » aux adeptes de la notion polémique « cinéma-vérité ».