271 resultados para Tibia fractures
em Université de Lausanne, Switzerland
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The first AO comprehensive pediatric long-bone fracture classification system has been proposed following a structured path of development and validation with experienced pediatric surgeons. A Web-based multicenter agreement study involving 70 surgeons in 15 clinics and 5 countries was conducted to assess the reliability and accuracy of this classification when used by a wide range of surgeons with various levels of experience. Training was provided at each clinic before the session. Using the Internet, participants could log in at any time and classify 275 supracondylar, radius, and tibia fractures at their own pace. The fracture diagnosis was made following the hierarchy of the classification system using both clinical terminology and codes. kappa coefficients for the single-surgeon diagnosis of epiphyseal, metaphyseal, or diaphyseal fracture type were 0.66, 0.80, and 0.91, respectively. Median accuracy estimates for each bone and type were all greater than 80%. Depending on their experience and specialization, surgeons greatly varied in their ability to classify fractures. Pediatric training and at least 2 years of experience were associated with significant improvement in reliability and accuracy. Kappa coefficients for diagnosis of specific child patterns were 0.51, 0.63, and 0.48 for epiphyseal, metaphyseal, and diaphyseal fractures, respectively. Identified reasons for coding discrepancies were related to different understandings of terminology and definitions, as well as poor quality radiographic images. Results supported some minor adjustments in the coding of fracture type and child patterns. This classification system received wide acceptance and support among the surgeons involved. As long as appropriate training could be performed, the system classification was reliable, especially among surgeons with a minimum of 2 years of clinical experience. We encourage broad-based consultation between surgeons' international societies and the use of this classification system in the context of clinical practice as well as prospectively for clinical studies.
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RÉSUMÉ La prise en charge des fractures de l'enfant a beaucoup évolué au cours des quinze dernières années. Les spécificités pédiatriques des mécanismes de réparation osseuse rendaient nécessaires des modalités de traitement se différenciant de l'ostéosynthèse adulte classique qui suivait les principes de réduction anatomique et de stabilité. Chez l'enfant le traitement conservateur des fractures reste le moyen le plus fréquemment employé. Cependant, ce traitement s'avérait imparfait dans le cas de la fracture fémorale car il impliquait une hospitalisation prolongée. Ceci a mené à réaliser des ostéosynthèses classiques et trop invasives chez des patients pédiatriques, entraînant des hyperallongements parfois importants. C'est ainsi que de nouvelles techniques adaptées à l'enfant sont apparues, tels que l'enclouage centro-médullaire élastique stable (ECMES) et le fixateur externe dynamisable (FED). Nous rapportons ici l'expérience du Service de Chirurgie Pédiatrique du CHUV à Lausanne. Entre 1988 et 1996, nous avons recensé 265 cas de fractures fémorales chez des enfants âgés entre 0 et 15 ans : 227 sont diaphysaires, 23 épiphysaires, 8 cervicales, 7 per- ou sous-trochantériennes. Parmi celles-ci, 94 fractures diaphysaires, 11 épiphysaires, 4 trochantériennes et toutes les cervicales ont bénéficié d'un traitement chirurgical. Nous avons étudié rétrospectivement 96 fractures traitées par ECMES, ce qui représente le traitement chirurgical standard de la fracture diaphysaire fémorale dans notre service. La majorité de ces fractures est liée aux accidents de la route (41%) ou au ski (27%). Le collectif comprend 7 enfants polytraumatisés, 3 fractures du membre inférieur controlatéral, 1 fracture du tibia homolatéral et une fracture instable du bassin. Après ECMES, la mobilisation débute généralement entre le troisième et le douzième jour postopératoire selon l'âge de l'enfant, le type de fracture et surtout les lésions associées. La durée moyenne d'hospitalisation est de 12 jours. Le suivi moyen est de 16 à 21 mois selon la catégorie d'âge, le type de fracture et la compliance du patient et des parents. Dans les suites, nous avons pu observer que l'hyperallongement du membre concerné affecte plus souvent les patients les plus jeunes (3-5 ans) tandis que les raccourcissements du membre fracturé concernent les enfants plus âgés (12-15 ans). La complication la plus fréquemment rencontrée est la migration des broches dont la fréquence varie entre 8% et 25% selon l'âge. Un total de 11% tout âge confondu nécessite un traitement ou une reprise. Chez les enfants de moins de 8 ans, avec migration de broches, la moitié des cas nécessite d'une reprise, tandis que le montage est repris dans tous les cas de plus de 8 ans. L'ECMES offre l'avantage d'une technique simple, peu invasive, peu coûteuse, qui utilise les capacités de guérison spécifique de l'enfant. Il permet des séjours hospitaliers courts et favorise une bonne consolidation respectant la biologie de guérison et autorisant une reprise précoce de l'activité physique. Les complications sont peu nombreuses et les résultats orthopédiques, comparables à ceux du traitement conservateur.
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The structural basis of the antifracture efficacy of strontium ranelate and alendronate is incompletely understood. We compared the effects of strontium ranelate and alendronate on distal tibia microstructure over 2 years using HR-pQCT. In this pre-planned, interim, intention-to-treat analysis at 12 months, 88 osteoporotic postmenopausal women (mean age 63.7 +/- 7.4) were randomized to strontium ranelate 2 g/day or alendronate 70 mg/week in a double-placebo design. Primary endpoints were changes in microstructure. Secondary endpoints included lumbar and hip areal bone mineral density (aBMD), and bone turnover markers. This trial is registered with http://www.controlled-trials.com, number ISRCTN82719233. Baseline characteristics of the two groups were similar. Treatment with strontium ranelate was associated with increases in mean cortical thickness (CTh, 5.3%), cortical area (4.9%) and trabecular density (2.1%) (all P < 0.001, except cortical area P = 0.013). No significant changes were observed with alendronate. Between-group differences in favor of strontium ranelate were observed for CTh, cortical area, BV/TV and trabecular density (P = 0.045, 0.041, 0.048 and 0.035, respectively). aBMD increased to a similar extent with strontium ranelate and alendronate at the spine (5.7% versus 5.1%, respectively) and total hip (3.3% versus 2.2%, respectively). No significant changes were observed in remodeling markers with strontium ranelate, while suppression was observed with alendronate. Within the methodological constraints of HR-pQCT through its possible sensitivity to X-ray attenuation of different minerals, strontium ranelate had greater effects than alendronate on distal tibia cortical thickness and trabecular volumetric density.
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RESUME Objectif : Le but de cette étude est d'évaluer les résultats du traitement par enclouage centre-médullaire alésé des fractures diaphysaires du tibia aussi bien fermées que pour les fractures ouvertes de stade I et II selon Gustillo. Méthodes: Entre 1997 et 2000, 119 patients présentant une fracture diaphysaire du tibia ont été traités dans notre service par un enclouage centre-médullaire alésé. En postopératoire, 96 patients, soit 70 fractures fermées et 26 fractures ouvertes I et II selon Gustillo, ont été suivis cliniquement et radiologiquement pour une période de plus d'une année et demi. L'introduction du clou centro-médullaire a été faite selon la technique habituelle, soit transtendineuse ou paratendineusé rotulienne. Tous les clous ont été alésés jusqu'à 1,5 mm au-dessus du diamètre du clou. Les patients ayant une fracture isolée du tibia ont été immédiatement mobilisés en charge partielle pour une période de 6 semaines. Ceux qui avaient des lésions associées, notamment au niveau de la cheville épsilatérale, ont nécessité la mise en place d'un plâtre de Type Sarmiento. Résultats : Six patients (6,3%) ont développé un syndrome des loges après chirurgie. Quarante-huit cas (50%) ont nécessité une dynamisation du clou après une période moyenne de 12 semaines en raison d'un retard de consolidation. En général, 90,6% des fractures ont consolidé après 24 semaines postopératoires en moyenne, sans aucune différence significative entre les fractures fermées et les fractures ouvertes. Deux patients (2,1 %) présentant une fracture ouverte degré II ont développé une infection profonde ayant nécessité un traitement. Nous avons également observé 9,4% de cals vicieux minimes et sans conséquence clinique. Huit patients (8,3%) ont eu une brisure des vis de .verrouillage mais également sans conséquence clinique. Au dernier contrôle, 52% des patients, dont ('introduction du clou s'est faite en transtendineux ont des douleurs antérieures du genou contre 14% parmi ceux où l'introduction était paratendineuse. Conclusion : L'enclouage centre-médullaire reste le traitement de choix pour les fractures diaphysaires du tibia, qu'elles soient fermées ou ouvertes degré I ou II selon Gustillo.
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Centromedullary nailing is a well-established method of treatment for diaphyseal long bone fractures. The indications have been broadened greatly since the introduction in 1974 of interlocking centromedullary nailing. The purpose of this paper is to review our first results with locked intramedullary nailing of the tibia. We report our experience with the first 19 cases of interlocking tibia nails (15 fractures, 1 delayed union, 2 pseudarthrosis, 1 osteotomy). On the extension table, the insertion of the nail and the placement of the interlocking screws did not cause any problem. In 3 cases, a proximal screw had to be removed within two weeks because of spontaneous displacement. Complications have been noticed in three patients (15.8%) (pulmonary embolism on day 1, and compartment syndrome two days later in one case, sciatic nerve neuroapraxia in the other two). The other patients have been mobilized 24 to 48 hours after surgery. 94% of the fractures were consolidated 4 months post-operatively, with no major deformation. Interlocking tibia nailing seems to be an attractive method in the treatment of certain fractures of the tibia. Early mobilisation and weight-bearing are provided. The indications, the technical aspects as well as the dangers of the method must be carefully respected in order to avoid complications and poor results.
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Plain film radiography often underestimates the extent of injury in children with epiphyseal fracture. Especially Salter-Harris V fractures (crush fracture of the epiphyseal plate) are often primarily not detected. MRI of the ankle was performed in 10 children aged 9-17 (mean 14) years with suspected epiphyseal injury using 1.0-T Magnetom Expert. The fractures were classified according to the Salter-Harris-Rang-Odgen classification and compared with the results of plain radiography. In one case MRI could exclude epiphyseal injury; in four cases the MRI findings changed the therapeutic management. The visualisation of the fracture in three orthogonal planes and the possibility of detection of cartilage and ligamentous injury in MR imaging makes this method superior to conventional radiography and CT. With respect to radiation exposure MRI instead of CT should be used for the diagnosis of epiphyseal injuries in children.
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BACKGROUND: Children and adolescents are at high risk of sustaining fractures during growth. Therefore, epidemiological assessment is crucial for fracture prevention. The AO Comprehensive Injury Automatic Classifier (AO COIAC) was used to evaluate epidemiological data of pediatric long bone fractures in a large cohort. METHODS: Data from children and adolescents with long bone fractures sustained between 2009 and 2011, treated at either of two tertiary pediatric surgery hospitals in Switzerland, were retrospectively collected. Fractures were classified according to the AO Pediatric Comprehensive Classification of Long Bone Fractures (PCCF). RESULTS: For a total of 2716 patients (60% boys), 2807 accidents with 2840 long bone fractures (59% radius/ulna; 21% humerus; 15% tibia/fibula; 5% femur) were documented. Children's mean age (SD) was 8.2 (4.0) years (6% infants; 26% preschool children; 40% school children; 28% adolescents). Adolescent boys sustained more fractures than girls (p < 0.001). The leading cause of fractures was falls (27%), followed by accidents occurring during leisure activities (25%), at home (14%), on playgrounds (11%), and traffic (11%) and school accidents (8%). There was boy predominance for all accident types except for playground and at home accidents. The distribution of accident types differed according to age classes (p < 0.001). Twenty-six percent of patients were classed as overweight or obese - higher than data published by the WHO for the corresponding ages - with a higher proportion of overweight and obese boys than in the Swiss population (p < 0.0001). CONCLUSION: Overall, differences in the fracture distribution were sex and age related. Overweight and obese patients seemed to be at increased risk of sustaining fractures. Our data give valuable input into future development of prevention strategies. The AO PCCF proved to be useful in epidemiological reporting and analysis of pediatric long bone fractures.
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La radiologie post-‐mortem a suivi les développements de la radiologie conventionnelle depuis ses débuts. De nos jours, ce sont les dernières techniques de radiologie qui prennent de plus en plus de place en médecine légale, avec les nouveaux outils que sont le scanner et l'imagerie par résonance magnétique. Le centre universitaire romand de médecine légal (CURML) à Lausanne réalise ainsi de façon systématique un examen tomodensitométrique (TDM) complet de chaque corps avant l'autopsie depuis 2008. Cette étude cherche à éprouver l'utilité de la nouvelle méthode de l'imagerie tomodensitométrique dans la détection des fractures de la face par rapport à l'autopsie, méthode traditionnelle. Pour ce faire, les constatations des rapports d'autopsie ont été comparées à celles des rapports de radiologie tomodensitométrique si ces derniers existaient. Ces rapports d'autopsie ont d'abord été sélectionnés s'ils présentaient une forte suspicion de traumatisme facial. Les causes de décès non traumatiques pour la face ont d'abord été exclues (noyade, strangulation volontaire, intoxication, etc.). Les causes les plus traumatiques (accidents de la voie publique, arme à feu, hétéro-‐agression, etc.) ont été retenues dans un premier temps. Par la suite, les dossiers n'ont pas été retenus si l'autopsie faisait état de lésions traumatiques ne concernant pas la face ou de lésions bénignes de la face. Les constatations des rapports d'autopsie ont finalement été comparées avec ces rapports de radiologie tomodensitométriques s'ils existaient, soit 69 dossiers. Dans un deuxième temps, une seconde lecture des images radiologiques a été effectuée par un radiologue formé. Sur les 146 fractures répertoriées parmi les 69 dossiers restant, 62 (42,4%) ont été décrites à l'autopsie et à la radiologie. 42 (28,8%) ont été décrites dans le rapport d'autopsie uniquement et 42 (28,8%) par la radiologie uniquement. Parmi toutes les fractures de la face détectées uniquement à l'autopsie, toutes sauf une seule ont été retrouvées sur les images d'archive par un radiologue formé. La contribution dans le processus diagnostique de chacune de ces fractures, notée sur une échelle de 1 à 6 par deux médecins-‐légistes expérimentés, est légère (notes de 1 à 2 dans 98% des cas) concernant la cause du décès. En revanche, concernant les circonstances du décès, on observe une différence entre les deux examinateurs avec des notes de 5 à 6 dans 77% des cas chez l'un, et 19% chez l'autre examinateur. Les deux examinateurs ne sont pas d'accord au sujet de l'importance des fractures dans les cas de traumatismes à haute énergie, l'un jugeant qu'elles sont alors évidentes et l'autre qu'elles permettent d'en savoir plus sur la force exacte de l'impact considéré. Cependant, bien que les fractures de la face ne contribuent que modestement au processus judiciaire suivant un décès, notre étude permet de démontrer la performance de la méthode de l'imagerie tomodensitométrique dans la détection desdites fractures par rapport à l'autopsie avec un taux de détection supérieur.
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We report a case of acute fracture of both sesamoids of the great toe in an athlete. The fractures healed uneventfully after non-surgical treatment.
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Purpose: To evaluate the feasibility, determine the optimal b-value, and assess the utility of 3-T diffusion-weighted MR imaging (DWI) of the spine in differentiating benign from pathologic vertebral compression fractures.Methods and Materials: Twenty patients with 38 vertebral compression fractures (24 benign, 14 pathologic) and 20 controls (total: 23 men, 17 women, mean age 56.2years) were included from December 2010 to May 2011 in this IRB-approved prospective study. MR imaging of the spine was performed on a 3-T unit with T1-w, fat-suppressed T2-w, gadolinium-enhanced fat-suppressed T1-w and zoomed-EPI (2D RF excitation pulse combined with reduced field-of-view single-shot echo-planar readout) diffusion-w (b-values: 0, 300, 500 and 700s/mm2) sequences. Two radiologists independently assessed zoomed-EPI image quality in random order using a 4-point scale: 1=excellent to 4=poor. They subsequently measured apparent diffusion coefficients (ADCs) in normal vertebral bodies and compression fractures, in consensus.Results: Lower b-values correlated with better image quality scores, with significant differences between b=300 (mean±SD=2.6±0.8), b=500 (3.0±0.7) and b=700 (3.6±0.6) (all p<0.001). Mean ADCs of normal vertebral bodies (n=162) were 0.23, 0.17 and 0.11×10-3mm2/s with b=300, 500 and 700s/mm2, respectively. In contrast, mean ADCs were 0.89, 0.70 and 0.59×10-3mm2/s for benign vertebral compression fractures and 0.79, 0.66 and 0.51×10-3mm2/s for pathologic fractures with b=300, 500 and 700s/mm2, respectively. No significant difference was found between ADCs of benign and pathologic fractures.Conclusion: 3-T DWI of the spine is feasible and lower b-values (300s/mm2) are recommended. However, our preliminary results show no advantage of DWI in differentiating benign from pathologic vertebral compression fractures.
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Introduction: Reversed shoulder prostheses have a semi-congruent design. Furthermore, the center of rotation is inferiorly displaced and a significant tension in the deltoid is often necessary to ensure the joint stability. Consequently, stress transmitted to peri-prosthetic bone may be increased, and could lead to stress fractures. We review a series of patients after reversed shoulder arthroplasty (RSA) and look specifically at the occurrence of postoperative peri-prosthetic stress fractures. Methods: Between 2001 and 2006, 46 consecutive RSA were performed. There were 26 women and 20 men with a mean age of 74 years (53-86). All had preoperative MRI or CT-scan, which did not reveal any fracture. All had a delto-pectoral approach with standard rehabilitation. Review was performed at a mean follow up of 30 months (6-60), and consisted of clinical and radiological (plain X-rays) examinations. Every time a fracture was suspected or in case of recurrent unexpected pain, CT-scan evaluations were performed. The occurrence of peri-prosthetic fractures was looked for. Results: Three patients (7%) sustained a scapular fracture (1 spinal and 2 acromial) without any trauma, between 3 and 6 months after the RSA. Furthermore, one of these patients developed 3 months later a spontaneous clavicular fracture, leading to an overall stress fracture rate of 9%. The four fractures were treated conservatively. Three malunions and one acromial non-union occurred. The range of motion in abduction and flexion decreased significantly after the fracture and stayed limited in all cases. All the three patients reported a recurrence of pain. Conclusion: Peri-prosthetic stress fractures, especially in the acromion and in the spine of the scapula are not unusual after RSA. The etiology is not well known. The increase of stress in peri-prosthetic bone may be due to the semi-congruent design and to an overtension of the deltoid. The management of this complication stays difficult. The conservative treatment leads to mal- or non-union, with persistent pain and limited range of motion.
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Introduction : L'ostéoporose et/ou les fractures liées à la grossesse sont souvent sous-diagnostiquées. Nous rapportons 2 cas de fractures diagnostiquées peu après l'accouchement de 2èmes grossesses. Patientes. Cas 1. Patiente de 30 ans présentant des dorso-lombalgies à la fin de sa 2ème grossesse. Une IRM après l'accouchement montre 2 fractures vertébrales (L1 et L2). Densité minérale osseuse (DMO): T-score colonne: -3.9 DS, col fémoral -1.7 DS et hanche totale -0.6 DS. Cas 2. Patiente de 32 ans, présentant des douleurs fessières à la fin de sa 2ème grossesse. L'IRM pelvienne après l'accouchement montre une fracture de l'aile sacrée droite S1-S3 et de l'aile sacrée gauche S1.DMO: T-score colonne -1.4 DS, col fémoral 0.2 DS et hanche totale 0.0 DS. La microarchitecture est normale (TBS 1.429). Nous retenons dans le 1er cas le diagnostic d'une ostéoporose fracturaire liée à la grossesse. De l'ibandronate trimestriel iv est prescrit. Dans le 2ème cas, au vu de la DMO quasi normale, de la trabéculométrie normale et du site atypique de la fracture, nous concluons à une fracture non ostéoporotique sur augmentation du stress mécanique lié à la grossesse. Aucun traitement à visée osseuse n'est prescrit. Discussion : " L'ostéoporose " liée à la grossesse et à l'allaitement se manifeste le plus souvent par des fractures vertébrales non traumatiques pendant le 3ème trimestre de la 1ère grossesse ou durant le post-partum. Une DMO et un bilan à la recherche d'une cause secondaire sont indispensables. Cette pathologie est sous-diagnostiquée, car les douleurs dorsolombaires sont souvent mises sur le compte d'une hyperlaxité ligamentaire physiologique liée aux hormones. Les facteurs de risque sont les mêmes que pour une ostéoporose post-ménopausique. Les apports bas en calcium et en vitamine D3 ainsi qu'un capital osseux moindre à la fin de l'adolescence seraient des facteurs prédisposants. La DMO lombaire diminue de 7.6 +/-0.1%, celle du corps entier de 3.9 +/-0.1% pendant la grossesse et l'allaitement. Habituellement on assiste à une récupération de la DMO dans les mois qui suivent la fin de l'allaitement. Conclusion : Devant des douleurs rachidiennes en fin de grossesse il faut évoquer une fracture ostéoporotique liée à la grossesse. La densitométrie osseuse peut aider au diagnostic même s'il faut l'interpréter prudemment dans les mois qui suivent l'accouchement. Il n'y a pas de consensus concernant le traitement spécifique.