10 resultados para Carnot, Marie François Sadi, pres. France, 1837-1894.
em Université de Lausanne, Switzerland
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Question: Outdoor occupational exposure could be associated with important cumulative and intense exposure to ultraviolet (UV) solar radiation. Such exposure would increase risk of skin cancer. However, little information exists on jobs associated with intense UV exposure. The objective of this study was to characterise occupational UV exposure in a representative sample in France. Methods: A population-based survey was conducted in May-June 2012 through computer-assisted telephonic interviews in population 25 to 69 years of age. Individual UV irradiation was computed with declared time and place of residence matched to UV records from satellite measurement (Eurosun project). We analysed factors influencing exposure to UV (annual average and seasonal peak). Results: A total of 1442 individuals declared having an occupational exposure to UV which represents 18% of population aged 25 to 69 years. Outdoor workers were more frequently men (58%), aged 40-54 (43%), with a phototype III or IV (69%). Occupations associated with highest UV exposure were: construction workers (annual daily average 62.8 Joules/m2), gardeners (62.6), farmers (52.8), culture/art/social sciences workers (52.0) and transport workers/mail carriers (49.5). The maximum of UVA exposure was found for occupation with a strong seasonality of exposure: culture, art or social sciences works (98.1 Joules/m2), construction works (97.2), gardening (96.7) and farming (95.0). Significant factors associated with high occupational UV exposure were gender (men vs. women: 53.6 vs. 42.6), phototype (IV vs. I: 51.9 vs. 45.5) and taking lunch outdoors (always vs. never: 59.8 vs. 48.6). Conclusion: Our study showed that some occupations were associated with particularly intense UV exposure such as farmers, gardeners, construction workers. Other unexpected occupations were also associated with high UV exposure such as transport workers, mail carriers and culture/art/social sciences workers.
Le Protévangile de Jacques latin dans l'homélie Inquirendum est pour la fête de la Nativité de Marie
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L'article est le fruit d'une recherche sur la survie du Protévangile de Jacques en latin. Il contient l'édition critique et la traduction d'une homélie pour la fête de la Nativité de Marie, désignée par son incipit, Inquirendum est, et conservant les ch. 1-8 du Protévangile de Jacques (PJ). Dans trois des six manuscrits utilisés pour l'édition, l'homélie fait partie d'un recueil de sermons de l'époque carolingienne, l'« Homéliaire de Saint-Père de Chartres ». Elle a été composée en même temps que cet homéliaire, entre 820 et 950, dans un milieu marqué par des échanges entre l'Angleterre et la France. L'auteur de l'homélie a inséré dans un cadre homilétique les ch. 1-8 du PJ. Il a utilisé une version latine amplifiée du Protévangile (traduction II), dont dépendent également plusieurs autres témoins: le manuscrit de Paris, Sainte-Geneviève 2787 (PJlatG); les Latin Infancy Gospels édités par M. R. James (JAr et JHer, formes Arundel et Hereford de la « compilation J »); le récit irlandais de l'enfance du Liber Flavus Fergusiorum (InfLFF). Certaines amplifications du récit primitif sont présentes dans l'ensemble de ces témoins, comme l'épisode de la révélation céleste du nom de Marie (traduction IIa). D'autres sont communes à l'homélie, à JAr-JHer et/ou à InfLFF, comme l'ordre supplémentaire donné par Joachim à ses bergers (traduction IIb). A côté de ces éléments traditionnels, l'article met en évidence une série de particularités rédactionnelles (omissions, retouches, additions). L'auteur de l'homélie tient notamment à souligner le caractère naturel de la conception de Marie.
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Cette thèse de doctorat traite de cinq traductions françaises des Tristes et des Pontiques d'Ovide parues depuis le second tiers du XXe siècle : celles d'Emile Ripert (1937), de Jacques André (1968-1977), de Dominique Poirel (1989), de Chantai Labre (1991) et de Marie Darrieussecq (2008).¦Les deux oeuvres latines, recueils de lettres élégiaques écrites à la première personne, semblent proposer une réflexion sur le statut du ego qui désigne leur protagoniste, poète romain exilé par Auguste. En effet, ce « je » peut se percevoir tantôt comme le reflet spontané de la personne du poète, dans la mesure où la visée d'Ovide est explicitement autobiographique, tantôt comme le produit d'une construction littéraire, inspiré d'oeuvres de fiction. Dans la critique des XXe et XXIe siècles, la question de savoir comment s'articule le rapport, dans les poèmes d'exil, entre l'oeuvre écrite et la réalité historique, entre le «je» textuel et le « je » de l'auteur, a donné Heu à des réponses très variées.¦Dans un premier temps, l'objectif de l'analyse est de montrer qu'un débat similaire se dessine dans les traductions de la même période, que chaque traducteur des Tristes et des Pontiques, à travers des choix lexicaux et stylistiques bien particuliers, par le biais de commentaires prenant place dans le paratexte de la traduction, fournit au lecteur une image différente du « je » ovidien.¦La seconde étape se concentre sur le processus d'appropriation qui sous-tend la traduction. Les caractéristiques du « je » ovidien, telles qu'elles transparaissent dans la traduction, sont mises en lien avec l'image d'auteur, la poétique ou l'approche interprétative qui ressortent de l'ensemble des productions du traducteur (traductions, oeuvres de commentaire, créations littéraires etc.).¦La troisième partie de l'analyse s'interroge sur la manière dont le traducteur envisage sa pratique et se représente lui-même, dans sa préface ou à travers sa poétique de la traduction, en tant que traducteur. En comparant l'image qu'il montre de lui-même avec celle que sa traduction renvoie de l'auteur du texte original, on observe des similitudes qui suggèrent la parenté de la traduction et de la création littéraire.
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BACKGROUND: The strength of the association between intensive care unit (ICU)-acquired nosocomial infections (NIs) and mortality might differ according to the methodological approach taken. OBJECTIVE: To assess the association between ICU-acquired NIs and mortality using the concept of population-attributable fraction (PAF) for patient deaths caused by ICU-acquired NIs in a large cohort of critically ill patients. SETTING: Eleven ICUs of a French university hospital. DESIGN: We analyzed surveillance data on ICU-acquired NIs collected prospectively during the period from 1995 through 2003. The primary outcome was mortality from ICU-acquired NI stratified by site of infection. A matched-pair, case-control study was performed. Each patient who died before ICU discharge was defined as a case patient, and each patient who survived to ICU discharge was defined as a control patient. The PAF was calculated after adjustment for confounders by use of conditional logistic regression analysis. RESULTS: Among 8,068 ICU patients, a total of 1,725 deceased patients were successfully matched with 1,725 control patients. The adjusted PAF due to ICU-acquired NI for patients who died before ICU discharge was 14.6% (95% confidence interval [CI], 14.4%-14.8%). Stratified by the type of infection, the PAF was 6.1% (95% CI, 5.7%-6.5%) for pulmonary infection, 3.2% (95% CI, 2.8%-3.5%) for central venous catheter infection, 1.7% (95% CI, 0.9%-2.5%) for bloodstream infection, and 0.0% (95% CI, -0.4% to 0.4%) for urinary tract infection. CONCLUSIONS: ICU-acquired NI had an important effect on mortality. However, the statistical association between ICU-acquired NI and mortality tended to be less pronounced in findings based on the PAF than in study findings based on estimates of relative risk. Therefore, the choice of methods does matter when the burden of NI needs to be assessed.
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Depuis les années 1980, en France, les périphéries urbaines sont très fortement investies par les écrivains. Pauvreté architecturale, prolifération d'espaces mono-fonctionnels, déréliction sociale, les maux y sont de divers ordres. En bref, c'est là que la ville serait moins ville que la ville : la périphérie souffrirait d'un déficit d'urbanité. Par ailleurs, tout ce qui relève de l'urbain mérite, aujourd'hui, comme une prise en charge paysagère, ce dont témoigne, entre autres, le fait que les métiers du paysage sont souvent associés aux entreprises de requalification de ces espaces.¦Le corpus étudié dans ce travail est littéraire : il compte huit textes, parus entre 1990 et 2007. Premièrement, ces textes appartiennent au paradigme de l'ordinaire, ou du quotidien. Deuxièmement, ils sont écrits du point de vue du centre. Troisièmement, ils relèvent d'une expérience de déplacement, ou d'un projet viatique : il en résulte que les espaces y sont tout à la fois pratiqués, perçus et représentés.¦À partir d'un modèle du paysage qui l'entend comme une réalité multipolaire, les huit textes sont interrogés par le croisement de l'analyse littéraire avec d'autres savoirs (géographie, phénoménologie, histoire culturelle, sociologie). Il s'agit d'abord de construire, avec les écrivains, différents types d'espaces géographiques : des espaces urbains centraux, des espaces suburbains et des espaces périurbains. Ensuite, il faut appréhender le paysage dans sa complexité polysensorielle, sa dimension identificatoire, comme à travers son appréciation explicite par les «voyageurs». Il s'agit, encore, d'éprouver les tensions esthétiques, voire ironiques, du « paysage urbain ». Et, finalement, de prendre en considération les hommes, c'est-à-dire le rapport à l'autre qui est institué par chacun des auteurs.¦La thèse défendue est que les écrivains sont bel et bien les agents d'une requalification symbolique de l'urbain contemporain. D'une part, ils requalifient l'urbain dans la mesure où ils le donnent à connaître; où ils rendent habitable ce qui semble inhabitable; où ils mobilisent des schèmes esthétiques - la fenêtre perceptive, le mélange, la flânerie - qui permettent d'informer les espaces visités. D'autre part, en s'appropriant symboliquement les périphéries urbaines, il apparaît que les écrivains les réintègrent, plus ou moins, dans la cité. Cela signifie également qu'ils y redistribuent le pouvoir, ou la parole, manifestant ainsi la dimension proprement politique du paysage.
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To translate the Kinder- und Hausmärchen into French is to confront the spectre of Charles Perrault and his Histoires ou contes du temps passé. Avec des moralités, which have haunted the fairy-tale genre in France since the end of the 17th century. Celebrated for their alleged simplicity and naivety by literary critics and folklorists, Perrault's "contes" have become the paragon of a genre against which fairytales translated into French are implicitly? measured. On the one hand, Perrault has come to play an integrating role, linking foreign texts to the French literary heritage and thereby facilitating their reception. On the other hand, he is simultaneously used as a contrast, to emphasise the originality of foreign authors and emphasise cultural differences. Drawing on contemporary and 19th century examples emphasising the influence of the Histoires ou contes du temps passé on French translations of the KHM, I will show that the Grimms' fairy-tales are translated less in the "tongue of Molière" than in the "tongue of Perrault".