584 resultados para L aliment comme métaphore
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As a cause of small intestine occlusion, volvulus is often a consequence of a band or adhesions. Except in infants, it is rarely the primary cause of symptomatology. Between January 1976 and December 1992, 13 patients (7 women and 6 men, mean age of 56.8 years) were admitted in our department for an acute abdomen due to a spontaneous primary volvulus of the small bowel. Clinical examination and laboratory tests did not help in preoperative diagnosis. All patients underwent an explorative laparotomy. Six patients had had prior abdominal surgery but none of them presented adhesion or band. In 8 patients (62%), detorsion was sufficient. Resection of a segment of small bowel was necessary in 4 patients. Gangrenous of the entire bowel was observed in one patient who rapidly died. Two patients presented minor complications. One patient with Down syndrome died of bronchoaspiration. One patient has been reoperated on one year later for recurrence of the volvulus, and underwent a Noble procedure. We conclude that volvulus of the small bowel is a rare cause of acute abdomen that must be remembered. Early surgery is mandatory to reduce the risk of gangrene, which is known to double the mortality. Laparoscopy will be helpful in early diagnosis and therapy.
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Ce travail s'intéresse à la problématique du suicide à partir de l'émergence en Suisse, vers la fin des années '90, de la prévention du suicide comme préoccupation sociale et politique. Au début, ce sont les milieux associatifs qui ont soulevé à cette question en percevant le suicide comme le reflet d'une souffrance d'origine sociale. Par la suite, la prévention du suicide est progressivement devenue une problématique de santé publique appréhendée essentiellement sous le registre médical comme étant le symptôme d'une pathologie psychiatrique. Après une première partie consacrée aux processus sociopolitiques et aux transformations morales touchant le suicide et sa prévention, ce travail approfondit, au travers d'un terrain ethnographique, la prise en charge des personnes présentant des problématiques suicidaires au sein d'un service d'urgences psychiatriques.Malgré une approche se voulant biopsychosociale, l'analyse des discours et des pratiques soignantes montre que la dimension sociale est largement négligée, conduisant à une médicalisation de situations de détresse qui sont principalement de nature sociale. En effet, parmi la population qui fréquente le service, on observe une surreprésentation de personnes issues des classes sociales défavorisées présentant souvent des trajectoires biographiques particulièrement difficiles. Au fil des entretiens avec les patients émerge une analyse voyant la souffrance psychique et la prise en charge psychiatrique comme étant aujourd'hui une manière d'obtenir une reconnaissance sociale et symbolique. Les problématiques suicidaires peuvent ainsi être interprétées comme une forme d'expression, un langage au travers duquel s'exprime la position sociale défavorisée.En adoptant une posture militante construite à partir de la réalité ethnographique, les problématiques suicidaires sont analysées comme l'expression d'une condition d'oppression liée à un cadre social et économique de plus en plus contraignant, à des rapports de pouvoir inégaux ainsi qu'à une lecture individualisante, médicalisante et pathologisante des problèmes sociaux.The present thesis discusses suicide prevention in Switzerland, which emerged as a social and political issue at the end of the '90s. At first, this question was taken up by associations considering suicide as a reflection of social suffering. Thereafter, suicide prevention gradually became a public health matter conceived with a medical approach as a symptom of a psychiatric disease. The first part of this work analyzes the sociopolitical process and moral transformations concerning suicide and its prevention. The second part is based on an ethnographic fieldwork conducted in a psychiatric emergency unit that attends people who have tried to attempt their life or consider doing it. Through the analysis of discourses and practices of the medical staff, this research shows that the social aspect of suicide is widely neglected, leading to a medicalization of social problems. In fact, amongst patients attending the emergency unit, there is an over--representation of people from disadvantaged classes having very difficult life stories. Interviews with patients also revealed that psychic suffering and psychiatric treatment is nowadays a way to get social and symbolical recognition. Suicidal problems can be understood as a language expressing a disadvantaged social position. By adopting a militant position constructed from the ethnographic reality, suicide is analyzed as the expression of an oppressed condition related to a more and more restricted social and economic situation, to unequal power relations as well as to an individualistic, medical and pathological interpretation of social problems.
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In this article, we analyze a multilingual interaction in a students' working group and hypothesize a correlation between management of languages in interaction and leadership. We consider Codeswitching as one of the most relevant observables in multilingual interaction and attempt to analyze how it is used by speakers. After a brief presentation of three theoretical and analytical conceptions of Code-switching in interaction (Auer, Mondada & Myers Scotton), we define Code-switching as an interactional, strategical, multilingual resource exploited by speakers to achieve various interactionaland non interactional goals. We then show in two CA-like analysis how multilingual strategical resources occur in the interactional practices of the analyzed working group, and how they are exploited by speakers in order to organize interaction, work, tasks, and to construct one's leadership.We also consider the metadiscourses of the students about their own practices and multilingualism in general, in order to confront them to their actual multilingual practices. We draw the hypothesis that discrepancies observed between metadiscourses and practices can be explained through the development of (meta)discourses showing a unilingual conception in describing multilingual practices.
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Le but principal de ce travail est de comparer les idées sur la langue et sur la linguistique a l'intérieur de deux processus de « construction de monde », à savoir le réagencement de l'Europe après la Première guerre mondiale et la création du monde nouveau voulu par l'Union soviétique. La comparaison est rendue pertinente par le fait que ces deux « constructions de monde » eurent lieu dans des atmosphères idéologiques opposées, puisque la Première guerre mondiale et la révolution bolchevique s'opposent radicalement en représentant, respectivement, le triomphe des nations et celui de l'internationalisme de classe. La comparaison se fera aussi à l'intérieur de l'Union soviétique, puisque l'internationalisme des années 1920 laissera la place dans les années 1930 et jusqu'à la mort de Staline en 1953 à un nationalisme soviétique représenté par la métaphore de la « citadelle assiégée ». L'hypothèse du travail est la suivante : la façon d'utiliser les faits de langue et la linguistique, et la façon de considérer l'objet-langue dans un processus de construction étatique dépendent de l'atmosphère idéologique à l'intérieur de laquelle cette utilisation a lieu. Dans la première partie, nous analysons les idées de trois linguistes professionnels (Antoine Meillet, Aleksandar Belic et Jordan Ivanov) relatives au réagencement de l'Europe après la guerre. De l'analyse de ces trois corpus de textes ressortira une espèce de contradiction, puisque ces linguistes qui, au début du XXème siècle, entendaient user de la science linguistique pour asseoir sur des bases solides la nouvelle Europe, le firent avec une « conscience linguistique » d'inspiration romantique, tout droit sortie du XIXeme siècle. La nécessité de proposer pour l'Europe une solution pratique et durable a très certainement amené ces linguistes à privilégier, peut-être inconsciemment, des théories linguistiques certes dépassées, mais qui avaient l'avantage de considérer les langues comme des objets discontinus et homogènes. Dans notre deuxième partie consacrée à l'Union soviétique, nous analysons des textes (d'auteurs parfois méconnus) traitant de ce que nous avons appelé la « révolution en langue » : partant du principe que le monde nouveau de la dictature du prolétariat allait être totalement différent du monde que l'on avait connu précédemment, certains auteurs des années 1920 furent convaincus que ce monde nouveau allait avoir besoin d'une langue nouvelle. Mais au lieu d'attendre que cette langue nouvelle apparaisse spontanément, par évolution, certains proposèrent d'introduire consciemment dans la langue, par révolution, les changements selon eux nécessaires pour que la langue corresponde aux nouveaux besoins. Dans ce contexte, l'objet-langue est considéré comme un simple outil de communication qu'il est possible de modifier à sa guise, et la linguistique comme une discipline technique. Cette idée de changer la langue disparaîtra de l'URSS des années 1930, avec le passage vers le nationalisme soviétique. A la place, on préférera rappeler que les langues ne peuvent évoluer que par évolution, que l'on ne peut pas changer la langue, que l'on ne peut pas créer une langue selon notre volonté. Dans le contexte de la « citadelle assiégée », la langue russe deviendra le signe distinctif de l'Union soviétique qu'il sera impossible de toucher et de modifier. La langue n'est plus un outil, elle est désormais un symbole. Avec la comparaison de ces deux situations particulières (trois si l'on distingue les deux atmosphères de l'URSS), nous pensons avoir montré que l'apparition de certaines idées sur la langue et sur la linguistique est liée au contexte et aux besoins.
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In this article, we analyze a multilingual interaction in a students' working group and hypothesize a correlation between management of languages in interaction and leadership. We consider Codeswitching as one of the most relevant observables in multilingual interaction and attempt to analyze how it is used by speakers. After a brief presentation of three theoretical and analytical conceptions of Code-switching in interaction (Auer, Mondada & Myers Scotton), we define Code-switching as an interactional, strategical, multilingual resource exploited by speakers to achieve various interactional and non interactional goals. We then show in two CA-like analysis how multilingual strategical resources occur in the interactional practices of the analyzed working group, and how they are exploited by speakers in order to organize interaction, work, tasks, and to construct one's leadership. We also consider the metadiscourses of the students about their own practices and multilingualism in general, in order to confront them to their actual multilingual practices. We draw the hypothesis that discrepancies observed between metadiscourses and practices can be explained through the development of (meta)discourses showing a unilingual conception in describing multilingual practices.