173 resultados para NI Programme for Government
Resumo:
La durée de psychose non traitée (Duration of Untreated Psychosis, DUP) est définie par le temps écoulé entre l'émergence d'un trouble psychotique et le début de son traitement. La réduction de la DUP est un des objectifs principaux des programmes spécialisés dans le traitement de la psychose émergente, de nombreux travaux de recherche suggérant qu'une DUP longue est associée à une évolution défavorable de la maladie. Ces résultats restent cependant controversés, certaines études ne démontrant pas une telle association. Cette contradiction dans les résultats pourrait être la conséquence d'un manque d'uniformité dans les définitions appliquées pour mesurer la DUP, plus particulièrement en ce qui concerne la définition de ce que l'on considère être « début » du traitement. En effet, si l'étude de la phase d'émergence de la pathologie psychotique a été le focus d'une attention considérable qui a conduit à un certain degré de consensus quant à sa définition, le concept de début du traitement n'est clairement pas défini de manière aussi homogène. Compte tenu de l'importance des enjeux relatifs à l'intervention précoce dans les troubles psychotiques, il nous a semblé utile d'explorer cette question de manière plus approfondie, considérant qu'un manque de consensus dans la définition de la DUP contribue certainement à troubler les résultats des études qui visent à évaluer son impact sur l'évolution de ces maladies. En conséquence, l'objectif premier de ce travail est d'explorer l'impact de l'application de diverses définitions de début de traitement sur l'estimation de la DUP. Dans un premier article, publié dans Acta Neuropsychiatrica en 2009 (Duration of untreated psychosis : What are we talking about ?), le focus a été placé sur une revue de littérature concernant les définitions utilisées pour caractériser la fin de la DUP ainsi que sur les conséquences possibles d'un manque de précision dans cette définition sur l'évaluation de l'impact d'un retard de traitement dans la psychose débutante. Ce travail nous a permis d'identifier trois groupes principaux de définition de fin de DUP (End of DUP ; E-DUP) parmi les multiples critères utilisés dans les études publiées. E-DUP-1 est définie par la mise en route d'un traitement antipsychotique, le plus souvent sans tenir compte ni du dosage prescrit, ni de l'adhérence au traitement. E-DUP-2 est définie par l'entrée dans un programme de traitement spécialisé, et E-DUP-3 enfin est définie par la conjonction de la prescription d'un traitement antipsychotique adapté, de l'adhérence à ce traitement, et de la mise en route d'une prise en charge dans un programme spécialisé. En conclusion, nous relevions que cette grande variété dans les définitions appliquées pour l'évaluation de la DUP avait probablement contribué à l'aspect contradictoire des résultats des études de son impact sur l'évolution des psychoses et qu'il était donc temps de proposer une définition de consensus. La deuxième étude a été conduite dans le cadre d'un suivi de cohorte mis en place dans le programme de Traitement et Intervention Précoce dans les troubles Psychotiques (TIPP) établi dans le Département de Psychiatrie du CHUV à Lausanne depuis 2004. Les objectifs de cette seconde étude étaient au nombre de trois: (1) Exploration des variations de la DUP en fonction de l'application de trois principales définitions de fin de DUP (E-DUP) identifiées dans la littérature ; (2) Evaluation de la proportion de patients remplissant au moins une fois au cours des 18 mois de traitement la définition de E-DUP la plus compatible avec les directives de traitement proposées par l'International Early Psychosis Association (patient est à la fois engagé dans le traitement et se montre compliant à la médication, E-DUP-3); (3) Enfin, identification desfacteurs qui caractérisent les patients qui ne remplissent jamais les critères de cette dernière définition. L'exploration de différentes durées de DUP en utilisant les trois définitions d'E-DUP a donné les résultats suivants : La DUP1 médiane (2.2 mois) était significativement plus courte que la DUP2 (7.4 mois), et la DUP3 (13.6 mois) était significativement la plus longue des trois. De plus, 19.7% des patients n'avaient jamais rempli les critères de E-DUP-3 ; on peut donc considérer que près de 20% des patients traités dans ce programme spécialisé ne recevaient pas un traitement adéquat selon les directives intrernationales actuellement reconnues. Sur la base de ces chiffres, il apparaît clairement que, dans les études de l'impact de la DUP sur l'évolution de la psychose débutante, bon nombre des patients pour lesquels on considère que la DUP est terminée ne sont en fait pas adéquatement traités. Il est en conséquence très probable que ceci ait faussé les résultats de ces études, et qu'une définition plus restrictive permettrait de répondre de manière plus précise à cette question. Les patients qui ne remplissaient pas les critères E-DUP3 au cours des 18 premiers mois de traitement étaient caractérisés par un moins bon niveau de fonctionnement au cours de leur vie (« lower lifetime SOFAS » ; p=0.017) et ils étaient plus susceptibles de consommer du cannabis à l'entrée du programme ???? (?2 (1, n=49)=4.241, p=0.039). Pour ceux qui avaient rempli les critères E-DUP-3 au cours des 18 mois, une longue DUP3 était associée avec un jeune âge au début des symptômes psychotiques (rs =-0.573, p<0.001), et avec un faible niveau de fonctionnement pré-morbide (score de PAS élevés (rs =0.373, p=0.001), niveau maximal au cours de la vie bas pour le GAF(rs =-0.367, p<0.001) et pour le SOFAS (rs =-0.314, p=0.003)). En conclusion, ce travail a permis de mettre en évidence une grande variabilité dans la définition de la fin de la DUP parmi les études publiées jusque à ce jour, et l'impact important que le choix d'une ou l'autre de ces définitions peut avoir sur l'estimation de la DUP. De plus, nous avons observé que malgré la mise en place d'un programme spécialisé, près de 20% des patients ne remplissent pas les critères d'exposition à un traitement adéquat au cours des 18 premiers mois de prise en charge. Il est donc probable que l'estimation de l'impact de la DUP ait été faussé par cette variabilité, et il semble important que la communauté scientifique s'accorde sur une définition plus rigoureuse de cette variable. Enfin, certaines caractéristiques permettent d'identifier les patients qui sont à risque de ne pas remplir les critères de traitement adéquat a cours des 18 premiers mois de prise en charge ; il est possible qu'une identification précoce de ceux-ci permette la mise en place de stratégies mieux adaptées pour les aider à s'engager dans les soins. Le futur développement de ce travail sera d'évaluer l'impact de la DUP sur l'évolution des patients au cours des 36 mois de traitement proposés dans le programme TIPP, en appliquant les divers critères E-DUP, afin de voir si notre hypothèse que la variation des définitions a effectivement faussé les résultats de telles études. Nous devons pour cela attendre qu'un nombre suffisant de patients ait complété les 36 mois de traitement, de manière à avoir une puissance statistique suffisante pour répondre clairement à cette question.
Resumo:
Un groupe de médecins et de spécialistes de la prévention, en collaboration avec des médecins installés, s'est récemment constitué pour lancer le projet EviPrev, acronyme pour Evidence based preventive medicine. Ce développement vise à apporter aux médecins suisses (médecins de famille et médecins spécialistes) qui le souhaitent de nouveaux outils pour leur intervention en médecine préventive. Cet article résume les principaux objectifs et les conditions de développement.
Resumo:
La projection utilise toujours le programme de simulation SIMULIT, dans sa treizième version. (...) Seule l'évolution démographique a été considérée dans les projections du nombre de lits: aucune des autres variables susceptibles de changer dans le futur n'a été prise en compte, ni celle en relation avec l'activité hospitalière elle-même (modification des taux d'hospitalisation, des durées de séjour, etc.), ni celles concernant l'état de santé de la population (modification de l'incidence ou de la prévalence des maladies). En d'autres termes, cette projection montre l'effet de l'évolution démographique sur l'activité hospitalière, si les caractéristiques de cette activité devaient rester celles observées dans les années 80. Il ne s'agit donc pas d'une prévision. [Auteurs, p. 1]
Resumo:
OBJECTIVE: To assess the cost-utility of an exercise programme vs usual care after functional multidisciplinary rehabilitation in patients with chronic low back pain. DESIGN: Cost-utility analysis alongside a randomized controlled trial. SUBJECTS/PATIENTS: A total of 105 patients with chronic low back pain. METHODS: Chronic low back pain patients completing a 3-week functional multidisciplinary rehabilitation were randomized to either a 3-month exercise programme (n = 56) or usual care (n = 49). The exercise programme consisted of 24 training sessions during 12 weeks. At the end of functional multidisciplinary rehabilitation and at 1-year follow-up quality of life was measured with the SF-36 questionnaire, converted into utilities and transformed into quality--adjusted life years. Direct and indirect monthly costs were measured using cost diaries. The incremental cost-effectiveness ratio was calculated as the incremental cost of the exercise programme divided by the difference in quality-adjusted life years between both groups. RESULTS: Quality of life improved significantly at 1-year follow-up in both groups. Similarly, both groups significantly reduced total monthly costs over time. No significant difference was observed between groups. The incremental cost-effectiveness ratio was 79,270 euros. CONCLUSION: Adding an exercise programme after functional multidisciplinary rehabilitation compared with usual care does not offer significant long-term benefits in quality of life and direct and indirect costs.
Resumo:
The 1st federal transplant law was enforced in July 2007 with the obligation to promote quality and efficiency in the procedures for organ and tissue donation for transplantation. The Latin organ donation programme (LODP) created in 2008 aims to develop organ donation in 17 public hospitals in 7 Latin cantons, covering 2.2 million people; 29% of the Swiss population. The implementation of various effective measures by the LODP enabled the increase in the number of donors by 70% between 2008 and 2010, with four organs procured per donor; greatly exceeding the European average of three. The results show that LODP has successfully professionalised the system and we can only hope that similar organisations will be put into place throughout Switzerland.
Resumo:
We find that even very low Ni doping levels of high-quality Bi2Sr2Ca1Cu2O8 single crystals strongly affect the transition temperature T(c). We also observed that T(c) is not related to the total Ni concentration, but only to that of Ni engaged in NiO-type bonds. By controlling the temperature during crystal growth, one can modify the relative weight of Ni in NiO-type bonds with respect to other configurations-and therefore T(c).
Resumo:
The Swiss postgraduate training program in general internal medicine is now designed as a competency-based curriculum. In other words, by the end of their training, the residents should demonstrate a set of predefined competences. Many of those competences have to be learnt in outpatient settings. Thus, the primary care physicians have more than ever an important role to play in educating tomorrows doctors. A competency-based model of training requires a regular assessment of the residents. The mini-CEX (mini-Clinical Evaluation eXercise) is the assessment tool proposed by the Swiss institute for postgraduate and continuing education. The mini-CEX is based on the direct observation of the trainees performing a specific task, as well as on the ensuing feedback. This article aims at introducing our colleagues in charge of residents to the mini-CEX, which is a useful tool promoting the culture of feedback in medical education.
Resumo:
Ce travail de recherche évalue dans quelle mesure le pharmacien, en collaboration avec les autres professionnels de soins, peut soutenir le patient VIH-positif dans sa prise médicamenteuse en associant de façon originale l'entretien motivationnel et les piluliers électroniques. Les résultats montrent que l'adhésion thérapeutique peut être maintenue à un niveau élevé même dans un groupe de patients à risque de non-adhésion. [Auteurs]
Resumo:
Cette étude a été menée par l'Unité d'évaluation de programmes de prévention de l'Institut de médecine sociale et préventive (IUMSP) de Lausanne. Elle s'inscrit dans le cadre de l'évaluation globale de la stratégie de prévention du VIH/sida pour laquelle l'IUMSP a reçu mandat de l'Office fédéral de la santé publique. Le programme national "VIH et sida : Programme national de 1999 à 2003" a été préparé en 1998 par l'OFSP en collaboration avec des experts et publié en février 1999. Il fait suite au manuel "Prévention du VIH en Suisse : buts, stratégies, mesures" publié en 1993 et couvre la période de 1999 à 2003. Les 14 objectifs qu'il définit, avec leurs jalons, sont répartis dans cinq grands domaines à savoir: promotion de la santé, prévention, thérapie et diagnostic, conseil et soutien, savoir et transfert des compétences. Afin d'en planifier la mise en oeuvre, l'OFSP a organisé 14 plates-formes régionales en août et septembre 1999 qui ont fait l'objet d'un rapport publié en janvier 2000. Les plates-formes ont été suivies d'une "Conférence intercantonale VIH/sida" le 8 septembre 2000 à Berne, organisée conjointement par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP)/Section Sida et l'Aide Suisse contre le Sida (ASS), dont le thème général était "Transfert dans la lutte contre le VIH/sida". Faisant suite à la première phase d'évaluation qui, elle, a porté sur l'état des activités de lutte contre le VIH/sida dans les cantons, la deuxième phase de l'évaluation fait le point sur la mise en oeuvre du programme national 1999-2003 au niveau national et dans les cinq cantons pour la période 2000-2001 et porte sur l'implantation du programme national. Y sont analysés le développement des activités dans tous les domaines, la pertinence des objectifs et jalons, les éléments garantissant la pérennité et la qualité des interventions, et le développement des collaborations à différents niveaux.