461 resultados para Pratiques sociales de référence
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[Table des matières] 1. Introduction: que vais-je apprendre? - quelques définitions - recommandations pour une activité physique favorable à la santé - comment mesure-t-on l'activité physique? - déterminants de l'activité physique. - 2. Épidémiologie de la sédentarité: prévalence de la sédentarité - coûts imputables à la sédentarité. - 3. Bénéfices pour la santé: un effet dose-réponse non linéaire - estimation des bénéfices de l'activité physique. - 4. Rôle du médecin de premier recours. - 5. Prise en charge: description générale d'un modèle de prise en charge - comment s'y prendre dans les détails - appréciation des risques liés à l'activité physique. - 6. Exemples d'outils: brochure pour les patients - podomètre: 10000 pas quotidiens pour sa santé! - 7. Autres ressources à disposition: site internet: www.paprica.ch. - glossaire [Introduction (extrait)] Ce manuel décrit la perspective et le rôle du médecin de premier recours dans la promotion d'une activité physique bénéfique pour la santé. Il s'inscrit, avec la brochure d'accompagnement destinée aux patients, dans un concept global de promotion de l'activité physique au cabinet médical. Développé pour être le plus concis possible, ce manuel fait la synthèse des connaissances et des savoir-faire utiles à la pratique du conseil en activité physique au cabinet médical.
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As an emerging alternative to DXA, there is a growing interest in the use of quantitative ultrasound (QUS) measurements for the non invasive assessment of fracture risk in the management of osteoporosis. While the potential of QUS in the management of osteoporosis have been highly recognized by the scientific community and granted by the majority of the international bone disease organizations, it becomes important to develop strategies how to use ultrasound clinically. Our paper is highlighting Swiss operational clinical propositions for 2 QUS devices sold in Switzerland, on how to use the QUS in the management of osteoporosis.
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In the canton de Vaud, General Practioners (GPs) caring for asylum seekers under the "aide d'urgence" regime can ask for an adaptation of their housing conditions, by filling out a specific form and addressing it to the medical commission responsible for advising the EVAM (the housing institution for asylum seekers) on these issues. The forms addressed to the commission are indicative of a worrisome state of health in this population, especially for mental health. More than 70% report at least one psychiatric diagnosis. Most frequent are anxiety and depressive disorders, as well as many posttraumatic stress disorders, associated with traumatic events both in the country of origin and in Switzerland. Adapting the housing conditions, based on vulnerabilities that the GP has specifically documented, may contribute to improve the health of the most vulnerable asylum seekers.
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Alors que l'oeuvre de M. de Certeau rencontre une audience de plus en plus grande, il n'a jusqu'alors jamais été question d'un apport de sa réflexion à la pratique psychiatrique institutionnelle. La récurrence des questions ouvertes à la fin des années 1960 par l'antipsychiatrie pourrait trouver dans sa pensée un nouvel élan, non plus dans une dénonciation de l'ordre social mais dans une attention toujours plus fine aux pratiques inventives et originales des patients et des soignants. Confrontant la réflexion certalienne à celle d'autres penseurs majeurs de son époque (Foucault, Derrida), il sera question d'une lecture renouvelée des représentations qui sous-tendent la psychiatrie institutionnelle contemporaine.
Une nouvelle facette du travail indépendant : les chômeurs créateurs d'entreprise : une étude de cas
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Dans le monde social, la figure du chômeur créateur d'entreprise se voit réduite à une approche essentiellement économique qui se polarise entre d'un côté, une valorisation de la création d'entreprises individuelles présentée par les milieux économiques comme un outil efficace de relance de la croissance et de résolution de la question du chômage , et de l'autre, une dénonciation des risques financiers et des dangers sociaux encourus par les individus qui se lancent dans une telle démarche. Mais au final, que sait-on réellement de ces nouveaux indépendants, de leur situation, du sens qu'ils donnent à leur activité, bref de ce qu'ils peuvent vivre ? Leur émergence concorde-t-elle avec un nouveau choix de vie, un désir de conciliation entre projet de vie et projet professionnel, ou sommes-nous face à un nouveau visage de la précarité en lien avec le contexte de la crise de l'emploi ? Répondent-ils au slogan largement véhiculé par le discours économique et politique selon lequel « il faut devenir l'entrepreneur de sa propre vie » , expression d'un individualisme exacerbé et d'une volonté non dissimulée de responsabilisation des agents sociaux ? Enfin, ce nouveau type d'autoemploi représente-t-il une étape de transition vers la réinsertion dans la société salariale, ou l'émergence d'une évolution significative des comportements de travail et des significations qui lui sont attribuées? C'est à toutes ces questions que notre recherche tente de répondre. La figure du chômeur créateur émerge dans un environnement dominé par une logique qui ne cesse de promouvoir la figure de l'homo oeconomicus comme modèle à suivre . Il faut être libre, autonome, responsable, calculateur et entreprenant. Si en apparence, ces créateurs d'entreprise peuvent être assimilés à la figure de l'entrepreneur schumpeterien, sur les critères de la réponse qu'ils apportent à l'impératif d'individualisation et de responsabilisation, ils opèrent en réalité une subtile réappropriation de cette exigence en l'adaptant aux critères de l'épanouissement personnel. Unanimement satisfaits tant sur le plan des « attributs intrinsèques » qu' « extrinsèques » du travail, la majorité des créateurs rencontrés ne ressentent pas leur situation d'emploi comme précaire. Ils refusent par ailleurs avec force d'envisager un retour au salariat, même lorsque la santé de leur entreprise menace leur survie économique et leur emploi. Cette position à l'égard de la condition salariale trouve sa justification dans une primauté accordée aux valeurs épanouissantes de l'activité exercée, au détriment d'une quête de stabilité financière et professionnelle. Les dimensions de la liberté, de l'autonomie et de la maîtrise des conditions de travail sont des composantes essentielles à la compréhension du désir de se maintenir dans l'activité indépendante. Dans la construction de ce modèle de travail et dans la relation entretenue à la nouvelle modalité d'emploi, ce n'est pas tant le passage par le chômage, mais bien plus l'expérience salariale antérieure, qui entre en jeu de manière significative. Les bouleversements dans la hiérarchie des valeurs de ces travailleurs sont ainsi peut-être le signe d'une évolution des comportements face à la condition salariale. L'attachement presque inconditionnel des répondants à leur nouveau statut, combiné à un refus catégorique d'envisager un retour au salariat, peut faire l'objet d'une interprétation en termes de détachement par rapport à la norme fordiste, laquelle perdure encore comme principale référence normative, au sein d'une majorité de travailleurs, malgré une application de plus en plus compromise. Par conséquent, l'attitude des chômeurs créateurs témoignerait d'une transition initiée entre un modèle d'emploi devenu obsolète et la construction d'une pluralité de modèles davantage élaborés sur la base de critères individuels.
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Depuis les années 1980, la sociologie a connu une résurgence des thèses du déclin des classes sociales qui a provoqué d'importants débats. En matière d'évolution de la structure de classe plus particulièrement, le débat se focalise sur les thèses dites de la « moyennisation » de la société et de l'« aspiration vers le haut ». Dans ce cadre, la société (postindustrielle) serait désormais constituée d'une vaste classe moyenne tendant à provoquer une dissolution générale des frontières de classes. Cet article est une contribution empirique à ce débat et porte, plus précisément, sur l'évolution de la société suisse contemporaine. A priori, le cas suisse peut sembler favorable aux thèses du déclin des classes sociales. En effet, en comparaison européenne, la Suisse connaît un secteur des services supérieur à la moyenne, un chômage inférieur à celle-ci ou encore un niveau de rémunération supérieur à la moyenne ; tous phénomènes souvent mis en avant pour expliquer le déclin affirmé des classes sociales. Afin d'évaluer les thèses sous revue, une série d'hypothèses ont été formulées au sujet de l'évolution de la division du travail (mesurée selon la classification internationale des professions) d'une part, de la structure de classe (approchée par les catégories socioprofessionnelles helvétiques) d'autre part. L'analyse se base sur des données secondaires, ce qui implique une dépendance vis-à-vis des pratiques des institutions « productrices ». Malgré ces limitations méthodologiques, l'analyse montre que - au moins prises comme un tout cohérent - les thèses du déclin des classes sociales sont réfutées dans le cas, pourtant favorable en principe, de la société suisse contemporaine. Ainsi, entre autres, cette dernière s'avère n'être pas plus une société de classes moyennes que de classes populaires ; ce qui la rapproche d'ailleurs de nombreuses sociétés européennes.