Les animaux inférieurs et les plantes ont-ils droit à notre respect ? Réflexions éthiques sur la dignité de la créature

Au moment où nos sociétés contemporaines s'interrogent avec passion sur le statut de l'animal et sur la responsabilité éthique des êtres humains envers la création et l'environnement - jusqu'à la question des OGM -, cette étude est d'une brûlante actualité. Qu'en est-il de la notion de dignité de la créature, ancrée dans la Constituton fédérale? Est-elle, comme le prétendent certains, une coquille vide, un mot magique et creux, sans signification réelle? Quelle pourrait être sa portée pour les animaux prétendus inférieurs et pour les plantes? Les auteurs s'appuient sur la distinction entre dignité et valeur. Ils pennent leurs distances par rapport aux catégories d'anthropocentrisme, de pathocentrisme et et de biocentrisme, catégories conditionnant la plupart des théories éthiques au sujet de l'animal et de l'environnement. Il en résulte une nouvelle conception de la relation anthropologique en ^tre l'être humain, l'animal et la nature. La perspective de l'anthropo-relationalité sert de fondement à une approche respectueuse des animaux et des plantes, tout en reconnaissant la place et la responsabilité spécifiques de l'être humain et des sociétés démocratiques.

Genetic and environmental components of phenotypic variation in immune response and body size of a colonial bird, Delichon urbica (the house martin).

Directional selection for parasite resistance is often intense in highly social host species. Using a partial cross-fostering experiment we studied environmental and genetic variation in immune response and morphology in a highly colonial bird species, the house martin (Delichon urbica). We manipulated intensity of infestation of house martin nests by the haematophagous parasitic house martin bug Oeciacus hirundinis either by spraying nests with a weak pesticide or by inoculating them with 50 bugs. Parasitism significantly affected tarsus length, T cell response, immunoglobulin and leucocyte concentrations. We found evidence of strong environmental effects on nestling body mass, body condition, wing length and tarsus length, and evidence of significant additive genetic variance for wing length and haematocrit. We found significant environmental variance, but no significant additive genetic variance in immune response parameters such as T cell response to the antigenic phytohemagglutinin, immunoglobulins, and relative and absolute numbers of leucocytes. Environmental variances were generally greater than additive genetic variances, and the low heritabilities of phenotypic traits were mainly a consequence of large environmental variances and small additive genetic variances. Hence, highly social bird species such as the house martin, which are subject to intense selection by parasites, have a limited scope for immediate microevolutionary response to selection because of low heritabilities, but also a limited scope for long-term response to selection because evolvability as indicated by small additive genetic coefficients of variation is weak.