60 resultados para Neurosciences cognitives
Resumo:
The National Center of Competence in Research project "SYNAPSY" aims at identifying certain mechanisms of psychiatric and cognitive disorders, in order to improve the understanding and the genesis of such pathologies, and to promote the development of better diagnostic tools and of new therapeutic approaches. It provides an excellent opportunity for clinical psychiatrists and neuroscientists to develop a synergic mode of collaboration. On the basis of questions stemming from clinical practice and in the frame of patients cohorts, various research projects in neuroscience should lead to progresses that may have a considerable impact on clinical practice.
Resumo:
Pour les sociologues, l'explication de l'action ne peut reposer sur la nature première de l'esprit (les mécanismes universels de détection et de traitement de l'information dont les sciences cognitives prétendent rendre compte) mais sur sa nature seconde (les raisons d'agir plus ou moins collectives qui le meublent). Même les paradigmes sociologiques les plus opposés s'accordent pour traiter le social et le culturel comme le résultat d'un patient travail de dénaturalisation qui creuse un fossé incompressible entre l'ordre réducteur des causes naturelles et l'ordre respectable, de facture mentale ou sociale, des raisons, entre les instincts de base de l'organisme et la logique de haut-niveau des significations partagées et des normes culturelles. Or, l'objectif du naturalisme est précisément le dépassement de la rupture interne entre l'humain et l'animal, entre l'histoire culturelle et l'histoire biologique. Il vise à harmoniser, dans le sens de "rendre compatible", les hypothèses et les résultats des sciences sociales avec ceux des sciences naturelles, entreprise qui incite la sociologie à expliciter et à réviser les modèles cognitifs et anthropologiques auxquels elle fait implicitement appel. Un des apports potentiels des sciences cognitives et, plus généralement, du naturalisme est donc d'améliorer, de remplacer ou de falsifier, au sens poppérien du terme, les modèles cognitifs et les conceptions anthropologiques sur lesquels se basent les sciences de la société.
Resumo:
Pour pouvoir naviguer sans encombre dans notre environnement social, il est important d'être en mesure d'identifier correctement les propriétés sociales des personnes avec qui nous sommes amenés à interagir. Au cours de leur socialisation, les enfants doivent donc nécessairement faire l'apprentissage des catégories sociales en usage dans leur univers socio-culturel. Des recherches expérimentales en psychologie du développement permettent de penser qu'un tel apprentissage est tout à la fois rendu possible et contraint par un certain nombre de prédispositions cognitives, déjà à l'oeuvre chez les très jeunes enfants et les bébés. En me basant sur ces recherches, j'avance dans cet article que l'être humain possède une tendance cognitive spontanée à catégoriser socialement ses semblables selon trois axes: une catégorisation horizontale, détectant les relations d'affiliation entre des individus, une catégorisation verticale, identifiant leurs relations de dominance, et une catégorisation transversale, les distinguant selon leur sexe et leur âge. Si ces "pentes cognitives naturelles" préparent les enfants à intégrer les catégories particulières en vigueur au sein de leur société, elles les inclinent malheureusement aussi à les essentialiser.
Resumo:
L'approche neuroscientifique des troubles mentaux s'appuie presque exclusivement sur une conception objectiviste de la psychiatrie, une conception qui n'accorde de l'importance qu'à ce qui peut être observé (directement ou indirectement) des difficultés du patient, au détriment du « comment » ces difficultés sont vécues. Nous suggérons, en prenant pour exemple la schizophrénie et la vulnérabilité à cette pathologie, qu'une épistémologie qui prenne en considération la structure de la subjectivité humaine, et ce que l'on sait de son ontogenèse chez le petit enfant, peut être plus fructueuse.