282 resultados para DOSE LIMITS


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Ces dernières années, de nombreuses recherches ont mis en évidence les effets toxiques des micropolluants organiques pour les espèces de nos lacs et rivières. Cependant, la plupart de ces études se sont focalisées sur la toxicité des substances individuelles, alors que les organismes sont exposés tous les jours à des milliers de substances en mélange. Or les effets de ces cocktails ne sont pas négligeables. Cette thèse de doctorat s'est ainsi intéressée aux modèles permettant de prédire le risque environnemental de ces cocktails pour le milieu aquatique. Le principal objectif a été d'évaluer le risque écologique des mélanges de substances chimiques mesurées dans le Léman, mais aussi d'apporter un regard critique sur les méthodologies utilisées afin de proposer certaines adaptations pour une meilleure estimation du risque. Dans la première partie de ce travail, le risque des mélanges de pesticides et médicaments pour le Rhône et pour le Léman a été établi en utilisant des approches envisagées notamment dans la législation européenne. Il s'agit d'approches de « screening », c'est-à-dire permettant une évaluation générale du risque des mélanges. Une telle approche permet de mettre en évidence les substances les plus problématiques, c'est-à-dire contribuant le plus à la toxicité du mélange. Dans notre cas, il s'agit essentiellement de 4 pesticides. L'étude met également en évidence que toutes les substances, même en trace infime, contribuent à l'effet du mélange. Cette constatation a des implications en terme de gestion de l'environnement. En effet, ceci implique qu'il faut réduire toutes les sources de polluants, et pas seulement les plus problématiques. Mais l'approche proposée présente également un biais important au niveau conceptuel, ce qui rend son utilisation discutable, en dehors d'un screening, et nécessiterait une adaptation au niveau des facteurs de sécurité employés. Dans une deuxième partie, l'étude s'est portée sur l'utilisation des modèles de mélanges dans le calcul de risque environnemental. En effet, les modèles de mélanges ont été développés et validés espèce par espèce, et non pour une évaluation sur l'écosystème en entier. Leur utilisation devrait donc passer par un calcul par espèce, ce qui est rarement fait dû au manque de données écotoxicologiques à disposition. Le but a été donc de comparer, avec des valeurs générées aléatoirement, le calcul de risque effectué selon une méthode rigoureuse, espèce par espèce, avec celui effectué classiquement où les modèles sont appliqués sur l'ensemble de la communauté sans tenir compte des variations inter-espèces. Les résultats sont dans la majorité des cas similaires, ce qui valide l'approche utilisée traditionnellement. En revanche, ce travail a permis de déterminer certains cas où l'application classique peut conduire à une sous- ou sur-estimation du risque. Enfin, une dernière partie de cette thèse s'est intéressée à l'influence que les cocktails de micropolluants ont pu avoir sur les communautés in situ. Pour ce faire, une approche en deux temps a été adoptée. Tout d'abord la toxicité de quatorze herbicides détectés dans le Léman a été déterminée. Sur la période étudiée, de 2004 à 2009, cette toxicité due aux herbicides a diminué, passant de 4% d'espèces affectées à moins de 1%. Ensuite, la question était de savoir si cette diminution de toxicité avait un impact sur le développement de certaines espèces au sein de la communauté des algues. Pour ce faire, l'utilisation statistique a permis d'isoler d'autres facteurs pouvant avoir une influence sur la flore, comme la température de l'eau ou la présence de phosphates, et ainsi de constater quelles espèces se sont révélées avoir été influencées, positivement ou négativement, par la diminution de la toxicité dans le lac au fil du temps. Fait intéressant, une partie d'entre-elles avait déjà montré des comportements similaires dans des études en mésocosmes. En conclusion, ce travail montre qu'il existe des modèles robustes pour prédire le risque des mélanges de micropolluants sur les espèces aquatiques, et qu'ils peuvent être utilisés pour expliquer le rôle des substances dans le fonctionnement des écosystèmes. Toutefois, ces modèles ont bien sûr des limites et des hypothèses sous-jacentes qu'il est important de considérer lors de leur application. - Depuis plusieurs années, les risques que posent les micropolluants organiques pour le milieu aquatique préoccupent grandement les scientifiques ainsi que notre société. En effet, de nombreuses recherches ont mis en évidence les effets toxiques que peuvent avoir ces substances chimiques sur les espèces de nos lacs et rivières, quand elles se retrouvent exposées à des concentrations aiguës ou chroniques. Cependant, la plupart de ces études se sont focalisées sur la toxicité des substances individuelles, c'est à dire considérées séparément. Actuellement, il en est de même dans les procédures de régulation européennes, concernant la partie évaluation du risque pour l'environnement d'une substance. Or, les organismes sont exposés tous les jours à des milliers de substances en mélange, et les effets de ces "cocktails" ne sont pas négligeables. L'évaluation du risque écologique que pose ces mélanges de substances doit donc être abordé par de la manière la plus appropriée et la plus fiable possible. Dans la première partie de cette thèse, nous nous sommes intéressés aux méthodes actuellement envisagées à être intégrées dans les législations européennes pour l'évaluation du risque des mélanges pour le milieu aquatique. Ces méthodes sont basées sur le modèle d'addition des concentrations, avec l'utilisation des valeurs de concentrations des substances estimées sans effet dans le milieu (PNEC), ou à partir des valeurs des concentrations d'effet (CE50) sur certaines espèces d'un niveau trophique avec la prise en compte de facteurs de sécurité. Nous avons appliqué ces méthodes à deux cas spécifiques, le lac Léman et le Rhône situés en Suisse, et discuté les résultats de ces applications. Ces premières étapes d'évaluation ont montré que le risque des mélanges pour ces cas d'étude atteint rapidement une valeur au dessus d'un seuil critique. Cette valeur atteinte est généralement due à deux ou trois substances principales. Les procédures proposées permettent donc d'identifier les substances les plus problématiques pour lesquelles des mesures de gestion, telles que la réduction de leur entrée dans le milieu aquatique, devraient être envisagées. Cependant, nous avons également constaté que le niveau de risque associé à ces mélanges de substances n'est pas négligeable, même sans tenir compte de ces substances principales. En effet, l'accumulation des substances, même en traces infimes, atteint un seuil critique, ce qui devient plus difficile en terme de gestion du risque. En outre, nous avons souligné un manque de fiabilité dans ces procédures, qui peuvent conduire à des résultats contradictoires en terme de risque. Ceci est lié à l'incompatibilité des facteurs de sécurité utilisés dans les différentes méthodes. Dans la deuxième partie de la thèse, nous avons étudié la fiabilité de méthodes plus avancées dans la prédiction de l'effet des mélanges pour les communautés évoluant dans le système aquatique. Ces méthodes reposent sur le modèle d'addition des concentrations (CA) ou d'addition des réponses (RA) appliqués sur les courbes de distribution de la sensibilité des espèces (SSD) aux substances. En effet, les modèles de mélanges ont été développés et validés pour être appliqués espèce par espèce, et non pas sur plusieurs espèces agrégées simultanément dans les courbes SSD. Nous avons ainsi proposé une procédure plus rigoureuse, pour l'évaluation du risque d'un mélange, qui serait d'appliquer d'abord les modèles CA ou RA à chaque espèce séparément, et, dans une deuxième étape, combiner les résultats afin d'établir une courbe SSD du mélange. Malheureusement, cette méthode n'est pas applicable dans la plupart des cas, car elle nécessite trop de données généralement indisponibles. Par conséquent, nous avons comparé, avec des valeurs générées aléatoirement, le calcul de risque effectué selon cette méthode plus rigoureuse, avec celle effectuée traditionnellement, afin de caractériser la robustesse de cette approche qui consiste à appliquer les modèles de mélange sur les courbes SSD. Nos résultats ont montré que l'utilisation de CA directement sur les SSDs peut conduire à une sous-estimation de la concentration du mélange affectant 5 % ou 50% des espèces, en particulier lorsque les substances présentent un grand écart- type dans leur distribution de la sensibilité des espèces. L'application du modèle RA peut quant à lui conduire à une sur- ou sous-estimations, principalement en fonction de la pente des courbes dose- réponse de chaque espèce composant les SSDs. La sous-estimation avec RA devient potentiellement importante lorsque le rapport entre la EC50 et la EC10 de la courbe dose-réponse des espèces est plus petit que 100. Toutefois, la plupart des substances, selon des cas réels, présentent des données d' écotoxicité qui font que le risque du mélange calculé par la méthode des modèles appliqués directement sur les SSDs reste cohérent et surestimerait plutôt légèrement le risque. Ces résultats valident ainsi l'approche utilisée traditionnellement. Néanmoins, il faut garder à l'esprit cette source d'erreur lorsqu'on procède à une évaluation du risque d'un mélange avec cette méthode traditionnelle, en particulier quand les SSD présentent une distribution des données en dehors des limites déterminées dans cette étude. Enfin, dans la dernière partie de cette thèse, nous avons confronté des prédictions de l'effet de mélange avec des changements biologiques observés dans l'environnement. Dans cette étude, nous avons utilisé des données venant d'un suivi à long terme d'un grand lac européen, le lac Léman, ce qui offrait la possibilité d'évaluer dans quelle mesure la prédiction de la toxicité des mélanges d'herbicide expliquait les changements dans la composition de la communauté phytoplanctonique. Ceci à côté d'autres paramètres classiques de limnologie tels que les nutriments. Pour atteindre cet objectif, nous avons déterminé la toxicité des mélanges sur plusieurs années de 14 herbicides régulièrement détectés dans le lac, en utilisant les modèles CA et RA avec les courbes de distribution de la sensibilité des espèces. Un gradient temporel de toxicité décroissant a pu être constaté de 2004 à 2009. Une analyse de redondance et de redondance partielle, a montré que ce gradient explique une partie significative de la variation de la composition de la communauté phytoplanctonique, même après avoir enlevé l'effet de toutes les autres co-variables. De plus, certaines espèces révélées pour avoir été influencées, positivement ou négativement, par la diminution de la toxicité dans le lac au fil du temps, ont montré des comportements similaires dans des études en mésocosmes. On peut en conclure que la toxicité du mélange herbicide est l'un des paramètres clés pour expliquer les changements de phytoplancton dans le lac Léman. En conclusion, il existe diverses méthodes pour prédire le risque des mélanges de micropolluants sur les espèces aquatiques et celui-ci peut jouer un rôle dans le fonctionnement des écosystèmes. Toutefois, ces modèles ont bien sûr des limites et des hypothèses sous-jacentes qu'il est important de considérer lors de leur application, avant d'utiliser leurs résultats pour la gestion des risques environnementaux. - For several years now, the scientists as well as the society is concerned by the aquatic risk organic micropollutants may pose. Indeed, several researches have shown the toxic effects these substances may induce on organisms living in our lakes or rivers, especially when they are exposed to acute or chronic concentrations. However, most of the studies focused on the toxicity of single compounds, i.e. considered individually. The same also goes in the current European regulations concerning the risk assessment procedures for the environment of these substances. But aquatic organisms are typically exposed every day simultaneously to thousands of organic compounds. The toxic effects resulting of these "cocktails" cannot be neglected. The ecological risk assessment of mixtures of such compounds has therefore to be addressed by scientists in the most reliable and appropriate way. In the first part of this thesis, the procedures currently envisioned for the aquatic mixture risk assessment in European legislations are described. These methodologies are based on the mixture model of concentration addition and the use of the predicted no effect concentrations (PNEC) or effect concentrations (EC50) with assessment factors. These principal approaches were applied to two specific case studies, Lake Geneva and the River Rhône in Switzerland, including a discussion of the outcomes of such applications. These first level assessments showed that the mixture risks for these studied cases exceeded rapidly the critical value. This exceeding is generally due to two or three main substances. The proposed procedures allow therefore the identification of the most problematic substances for which management measures, such as a reduction of the entrance to the aquatic environment, should be envisioned. However, it was also showed that the risk levels associated with mixtures of compounds are not negligible, even without considering these main substances. Indeed, it is the sum of the substances that is problematic, which is more challenging in term of risk management. Moreover, a lack of reliability in the procedures was highlighted, which can lead to contradictory results in terms of risk. This result is linked to the inconsistency in the assessment factors applied in the different methods. In the second part of the thesis, the reliability of the more advanced procedures to predict the mixture effect to communities in the aquatic system were investigated. These established methodologies combine the model of concentration addition (CA) or response addition (RA) with species sensitivity distribution curves (SSD). Indeed, the mixture effect predictions were shown to be consistent only when the mixture models are applied on a single species, and not on several species simultaneously aggregated to SSDs. Hence, A more stringent procedure for mixture risk assessment is proposed, that would be to apply first the CA or RA models to each species separately and, in a second step, to combine the results to build an SSD for a mixture. Unfortunately, this methodology is not applicable in most cases, because it requires large data sets usually not available. Therefore, the differences between the two methodologies were studied with datasets created artificially to characterize the robustness of the traditional approach applying models on species sensitivity distribution. The results showed that the use of CA on SSD directly might lead to underestimations of the mixture concentration affecting 5% or 50% of species, especially when substances present a large standard deviation of the distribution from the sensitivity of the species. The application of RA can lead to over- or underestimates, depending mainly on the slope of the dose-response curves of the individual species. The potential underestimation with RA becomes important when the ratio between the EC50 and the EC10 for the dose-response curve of the species composing the SSD are smaller than 100. However, considering common real cases of ecotoxicity data for substances, the mixture risk calculated by the methodology applying mixture models directly on SSDs remains consistent and would rather slightly overestimate the risk. These results can be used as a theoretical validation of the currently applied methodology. Nevertheless, when assessing the risk of mixtures, one has to keep in mind this source of error with this classical methodology, especially when SSDs present a distribution of the data outside the range determined in this study Finally, in the last part of this thesis, we confronted the mixture effect predictions with biological changes observed in the environment. In this study, long-term monitoring of a European great lake, Lake Geneva, provides the opportunity to assess to what extent the predicted toxicity of herbicide mixtures explains the changes in the composition of the phytoplankton community next to other classical limnology parameters such as nutrients. To reach this goal, the gradient of the mixture toxicity of 14 herbicides regularly detected in the lake was calculated, using concentration addition and response addition models. A decreasing temporal gradient of toxicity was observed from 2004 to 2009. Redundancy analysis and partial redundancy analysis showed that this gradient explains a significant portion of the variation in phytoplankton community composition, even when having removed the effect of all other co-variables. Moreover, some species that were revealed to be influenced positively or negatively, by the decrease of toxicity in the lake over time, showed similar behaviors in mesocosms studies. It could be concluded that the herbicide mixture toxicity is one of the key parameters to explain phytoplankton changes in Lake Geneva. To conclude, different methods exist to predict the risk of mixture in the ecosystems. But their reliability varies depending on the underlying hypotheses. One should therefore carefully consider these hypotheses, as well as the limits of the approaches, before using the results for environmental risk management

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Le diagnostic de lymphome représente 4% de tous les cancers et a une incidence particulièrement élevée dans les pays industrialisés. La proportion de lymphomes T, évaluée en Europe et aux Etats Unis, représente environ 5 à 10% des lymphomes. Alors que des progrès très sensibles ont été apportés dans la prise en charge et le pronostic des lymphomes B agressifs durant ces dernières décennies et en particulier depuis le début des années 2000 avec l'utilisation des anticorps anti-CD20 associés à la chimiothérapie, le pronostic des lymphomes T reste très décevant. La survie globale des lymphomes T à 5 ans est estimée entre 28% et 38%. Le bénéfice réel d'une chimiothérapie intensive suivie d'une autogreffe de cellules souches hématopoïétiques périphériques au terme d'un traitement de chimiothérapie d'induction dans le lymphome T périphérique reste débattu. Les résultats des rares études prospectives et des études rétrospectives à disposition sont discordants. Nous avons donc analysé rétrospectivement 43 patients successifs de mars 2000 à mars 2011, atteints de lymphome T, issus de notre base de données du programme autogreffe lausannois. Nos analyses statistiques permettent, sur la base d'un suivi médian de 63 mois, une estimation à 12 ans, de la survie globale de nos patients à 40%, de la survie sans progression à 34% et de la survie sans événement à 30%. Ces chiffres s'inscrivent parfaitement dans les résultats des études prospectives qui montrent un bénéfice de l'autogreffe dans le lymphome T. Parmi les différents paramètres pronostiques habituellement évalués, l'âge et l'absence de symptômes B au diagnostic sont les seuls paramètres statistiquement significatifs en analyse univariée dans notre cohorte. En effet, Les patients de moins de 50 ans et ceux qui ne présentent pas de symptômes B au diagnostic ont un meilleur pronostic. Nous concluons de cette analyse que les patients traités par chimiothérapie intensive et autogreffe de cellules souches hématopoïétiques périphériques ont une survie moyenne supérieure aux résultats rapportés dans la littérature avec des traitements de chimiothérapie conventionnelle de type CHOP. En effet, on estime à environ 50% les patients répondant à une chimiothérapie conventionnelle de type CHOP.

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The genes do not control everything that happens in a cell or an organism, because thermally induced molecular movements and conformation changes are beyond genetic control. The importance of uncontrolled events has been argued from the differences between isogenic organisms reared in virtually identical environments, but these might alternatively be attributed to subtle, undetected differences in the environment. The present review focuses on the uncontrolled events themselves in the context of the developing brain. These are considered at cellular and circuit levels because even if cellular physiology was perfectly controlled by the genes (which it is not), the interactions between different cells might still be uncoordinated. A further complication is that the brain contains mechanisms that buffer noise and others that amplify it. The final resultant of the battle between these contrary mechanisms is that developmental stochasticity is sufficiently low to make neurobehavioural defects uncommon, but a chance component of neural development remains. Thus, our brains and behaviour are not entirely determined by a combination of genes-plus-environment.

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For the general practitioner to be able to prescribe optimal therapy to his individual hypertensive patients, he needs accurate information on the therapeutic agents he is going to administer and practical treatment strategies. The information on drugs and drug combinations has to be applicable to the treatment of individual patients and not just patient study groups. A basic requirement is knowledge of the dose-response relationship for each compound in order to choose the optimal therapeutic dose. Contrary to general assumption, this key information is difficult to obtain and often not available to the physician for many years after marketing of a drug. As a consequence, excessive doses are often used. Furthermore, the physician needs comparative data on the various antihypertensive drugs that are applicable to the treatment of individual patients. In order to minimize potential side effects due to unnecessary combinations of compounds, the strategy of sequential monotherapy is proposed, with the goal of treating as many patients as possible with monotherapy at optimal doses. More drug trials of a crossover design and more individualized analyses of the results are badly needed to provide the physician with information that he can use in his daily practice. In this time of continuous intensive development of new antihypertensive agents, much could be gained in enhanced efficacy and reduced incidence of side effects by taking a closer look at the drugs already available and using them more appropriately in individual patients.

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Synthetic atrial natriuretic peptide, containing 26 amino acids in the rat sequence, L-364, 343 (Ileu-ANP), was infused intravenously at increasing rates (1-40 micrograms/min) into four normal volunteers. Mean intraarterial blood pressure decreased and heart rate increased in cumulative-dose-dependent fashion. Skin blood flow as measured with a laser Doppler device rose already with a cumulative dose of 55 micrograms Ileu-ANP and further rises were directly related to dose. The only side effects observed were those accompanying symptomatic hypotension at higher doses. These findings provide strong evidence that Ileu-ANP acts as a vasodilator in normal volunteers.

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PURPOSE: To evaluate the diagnostic performance of abdominal radiography in the detection of illegal intracorporeal containers (hereafter, packets), with low-dose computed tomography (CT) as the reference standard. MATERIALS AND METHODS: This study was approved by the institutional ethical review board, with written informed consent. From July 2007 to July 2010, 330 people (296 men, 34 women; mean age, 32 years [range, 18-55 years]) suspected of having ingested drug packets underwent supine abdominal radiography and low-dose CT. The presence or absence of packets at abdominal radiography was reported, with low-dose CT as the reference standard. The density and number of packets (≤ 12 or >12) at low-dose CT were recorded and analyzed to determine whether those variables influence interpretation of results at abdominal radiography. RESULTS: Packets were detected at low-dose CT in 53 (16%) suspects. Sensitivity of abdominal radiography for depiction of packets was 0.77 (41 of 53), and specificity was 0.96 (267 of 277). The packets appeared isoattenuated to the bowel contents at low-dose CT in 16 (30%) of the 53 suspects with positive results. Nineteen (36%) of the 53 suspects with positive low-dose CT results had fewer than 12 packets. Packets that were isoattenuated at low-dose CT and a low number of packets (≤12) were both significantly associated with false-negative results at abdominal radiography (P = .004 and P = .016, respectively). CONCLUSION: Abdominal radiography is mainly limited by low sensitivity when compared with low-dose CT in the screening of people suspected of carrying drug packets. Low-dose CT is an effective imaging alternative to abdominal radiography.

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The aim of the present study was to investigate the effects of continuous and acute L-carnitine supplementation of total parenteral nutrition (TPN) on protein and fat oxidation in severe catabolism. A critically ill and severely malnourished male patient received TPN (non protein energy = 41 kcal/kg/day, provided equally as fat and glucose) over 38 days, without L-carnitine for 23 days and with carnitine supplements (15 mg/kg/day) for the following 15 days. Subsequently, he was given carnitine-free enteral nutrition for 60 more days. A four-hour infusion of 100 mg L-carnitine was given on day 11 of each TPN period. Indirect calorimetry was carried out after 11 days of either carnitine-free or supplemented TPN and at the initiation of enteral nutrition. Additional measurements were performed 4 hours and 24 hours after the acute infusions of carnitine. The rate of protein oxidation and the respiratory quotient were found to be higher, and the rate of fat oxidation to be lower, with carnitine-supplemented TPN, than with either carnitine-free TPN or enteral nutrition. Acute infusion of carnitine resulted in an increased rate of protein oxidation and a reduced rate of fat oxidation on both TPN-regimens. These unfavourable effects on protein metabolism may be due to an impairment of fat oxidation by excess amounts of carnitine.

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INTRODUCTION: Cefepime has been associated with a greater risk of mortality than other beta-lactams in patients treated for severe sepsis. Hypotheses for this failure include possible hidden side-effects (for example, neurological) or inappropriate pharmacokinetic/pharmacodynamic (PK/PD) parameters for bacteria with cefepime minimal inhibitory concentrations (MIC) at the highest limits of susceptibility (8 mg/l) or intermediate-resistance (16 mg/l) for pathogens such as Enterobacteriaceae, Pseudomonas aeruginosa and Staphylococcus aureus. We examined these issues in a prospective non-interventional study of 21 consecutive intensive care unit (ICU) adult patients treated with cefepime for nosocomial pneumonia. METHODS: Patients (median age 55.1 years, range 21.8 to 81.2) received intravenous cefepime at 2 g every 12 hours for creatinine clearance (CLCr) >or= 50 ml/min, and 2 g every 24 hours or 36 hours for CLCr < 50 ml/minute. Cefepime plasma concentrations were determined at several time-points before and after drug administration by high-pressure liquid chromatography. PK/PD parameters were computed by standard non-compartmental analysis. RESULTS: Seventeen first-doses and 11 steady states (that is, four to six days after the first dose) were measured. Plasma levels varied greatly between individuals, from two- to three-fold at peak-concentrations to up to 40-fold at trough-concentrations. Nineteen out of 21 (90%) patients had PK/PD parameters comparable to literature values. Twenty-one of 21 (100%) patients had appropriate duration of cefepime concentrations above the MIC (T>MIC >or= 50%) for the pathogens recovered in this study (MIC <or= 4 mg/l), but only 45 to 65% of them had appropriate coverage for potential pathogens with cefepime MIC >or= 8 mg/l. Moreover, 2/21 (10%) patients with renal impairment (CLCr < 30 ml/minute) demonstrated accumulation of cefepime in the plasma (trough concentrations of 20 to 30 mg/l) in spite of dosage adjustment. Both had symptoms compatible with non-convulsive epilepsy (confusion and muscle jerks) that were not attributed to cefepime-toxicity until plasma levels were disclosed to the caretakers and symptoms resolved promptly after drug arrest. CONCLUSIONS: These empirical results confirm the suspected risks of hidden side-effects and inappropriate PK/PD parameters (for pathogens with upper-limit MICs) in a population of ICU adult patients. Moreover, it identifies a safety and efficacy window for cefepime doses of 2 g every 12 hours in patients with a CLCr >or= 50 ml/minute infected by pathogens with cefepime MICs <or= 4 mg/l. On the other hand, prompt monitoring of cefepime plasma levels should be considered in case of lower CLCr or greater MICs.