5 resultados para Écoute musicale


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Notre étude présente une réflexion à propos de espaces musicaux composables. Cette réflexion inclue l’usage intentionnel des qualités sonores perçues dans la construction de sons et donc dans la composition musicale. Nos recherches se trouvent à l’intersection entre le son, comme phénomène physique qui se propage dans un espace, les sensations spatiales qui peuvent être engendrées par la perception auditive de ses certaines caractéristiques, et la pratique de la composition musicale d’espaces de sons dans les œuvres. Nous développons l’idée d’une entité sonore composable dès sa microstructure. Nous la concevons par analogie avec les objets du monde visible et palpable. Nous utilisons les idées de volume, forme et matière ainsi que celles de position et de mouvement des objets matériels, comme métaphore pour concevoir des entités sonores complexes et des espaces musicaux composés dans lesquels elles seront intégrées. Cette entité sonore constituée d’un ensemble d’éléments disparates, permet le développement de réseaux opératoires manipulables dans, la pratique, par les compositeurs.

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Á... Á propos d’Erosphère propos d’Érosphère, dans un entretien pour la Revue LIEN2 en 1992, François Bayle explique que le projet d’une Suite fut déclenché par la composition de la 1ère œuvre du cycle – Tremblement de terre très doux. Il y indique : « je me suis petit à petit aperçu, en réalisant cette pièce, que j’y traitais d’un problème inhérent à l’acous- matique : celui du désir, [...] c’est-à-dire des sons appétissants, des sons voluptueux, ce qui m’a entraîné vers un projet plus vaste que j’ai appelé Érosphère, cette loi de gravitation du désir. »3 Plus tard le compositeur déclare : « Au moment d’Érosphère mon projet portait sur les mécanismes du désir, l’érotisme sonore, d’où le titre d’Éros- phère. Découvrir les archétypes érotiques des formes sonores. »4 Dans les notes qui accompagnaient la première édition en disque, Bayle présente sa définition du mot Érosphère : Ce tissu nerveux qui enveloppe notre monde habité d’un réseau d’ondes modulées à une infinité de fréquences, ce nuage de chaleur infra et supra sensorielle que diffusent des mégas milliards d’ émetteurs biologiques, cet anneau où circule la force de ce cosmos, je l’appelle l’érosphère.

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Dans cet article, nous aborderons certains aspects du fonctionnement de la perception auditive de l’espace en tant qu’éléments opératoires utilisables dans la création sonore et musicale. Nous analyserons les techniques de mise en espace du son en environnement CSound utilisées dans Sideral1. Dans ce cadre, nous étudierons la programmation modulaire dans cet environnement en s’intéressant à des techniques de connexion d’unités fonctionnelles autonomes et d’acheminements multiples dans un même instrument. Nous observerons la mise en espace du son par paramétrage d’angle en utilisant l’opcode locsig et par paramétrage linéaire utilisant l’opcode space.

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La réalisation de cet entretien avec François Bayle a eu comme objectif premier d'approfondir la compréhension de sa conception du sonore. Le concept d’image de son (i-son) est évidemment l’élément central de sa pensée à propos du sonore. Nous l’avons approché en tant qu’élément présent dans l’espace et perçu par l’oreille. François Bayle nous présente le son en tant que présence porteuse de dimensions spatiales multiples. Il nous montre également que l’intentionnalité de l’écoute est un des éléments déterminants dans la perception des sons dans l’espace. Le compositeur rappelle enfin que les représentations mentales sont construites et que les images sonores de la musique sont composées.

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L’idée d’entité sonore englobe les aspects physiques du phénomène sonore et ceux perceptifs dans un réseau d’opérations manipulables au niveau de la composition musicale (sonore). L’entité sonore ne pourra, par ses particularités, être objectivement définie que par l’ensemble d’éléments disparates qui la constituent lesquels ne semblent pas a priori cohésifs. Cependant, la technologie actuelle autorise l’accès non seulement à l’extériorité mais également à l’intériorité du son, rendant possible l’intégration logique de toutes ses hétérogénéités. Fondée sur des opérations, des articulations, mais également sur des perceptions, l’entité sonore inclut l’acte même de composition : des schémas opératoires, des interactions et des articulations en font partie. Ainsi conçue dans le contexte musical, elle est un élément qui interagit, qui agit, qui réagit et qui accepte des transformations dans le contexte compositionnel où elle est utilisée ou construite. Le son ainsi composé, considéré comme un ensemble de perceptions, d’éléments manipulables, d’opérations possibles à tous les niveaux temporels, est une présence porteuse d’espace.